Monsieur Brison est un gentleman, il m'a appris tout ce qu'il fallait pour contenter son ou sa partenaire.
Les nouveaux cours d'éducation à la vie affective étaient hautement intéressants et tout le monde écoutait avec intérêt pour découvrir LA bonne manière de s'y prendre.
Nous étions répartis en petits groupes pour travailler divers ateliers. Le premier auquel j'ai assisté portait sur la manière d'aborder quelqu'un. Monsieur Brison nous a expliqué que la première chose à faire est d'établir un contact visuel quelques instants. Il récitait cela en me regardant dans les yeux et cela me rendait timide.
Il faut savoir décoder des signes positifs ou négatifs dans le regard de l'autre, disait-il. Si les voyants sont au vert, il est permis de tenter une approche par la discussion. Si la personne vous repond sèchement, détourne la tête ou s'éloigne, il n'y a pas de raison de s'acharner. La séduction s'épanouit lorsque les personnes sont disposées à être séduites. Toute tentative supplémentaire n'est pas la bienvenue, dit-il en me faisant un clin d'œil auquel je repondis par un sourire.
Le deuxième atelier porta sur la sincérité de la séduction.
-Le but n'est pas de mentir à l'autre, ni de se mentir à soi-même car l'objectif n'est pas de satisfaire égoïstement ses besoins par tous les moyens mais d'être sincère pour que chacun trouve ce qu'il cherche. Se faire passer pour quelqu'un qu'on est pas, c'est se dévaloriser soi-même en ne laissant pas la possibilité à l'autre de nous apprécier pour ce que nous sommes ou de conclure à notre incompatibilité.
Je buvais les paroles de Monsieur Brison me perdant dans ses yeux bleus et me promettant de toujours faire preuve de sincérité pour les autres comme pour moi.
Le troisième atelier porta sur le compliment. Monsieur Brison nous expliqua alors qu'il est important de faire comprendre notre intérêt affectif à la personne. Le compliment ne doit pas être pris à la légère, il doit être sincère. S'il porte sur une caractéristique physique, il ne faut pas qu'il fétichise l'autre mais vous pouvez dire par exemple, "j'adore tes cheveux blonds".
Je me mis immédiatement à rougir.
Monsieur Brison enchaîna:
- Ou la manière dont tu rougis.
Il ne me fixait pas mais je ne pouvais me tromper, ces exemples m'étaient destinés.
- Bien ! Avant de passer aux prochains ateliers, allez prendre l'air. Nous reprendrons à 11h15.
La salle se vida. J'étais le dernier. Appuyé sur un bureau, il me fixait. Je ne lâchais pas son regard.
- Ces ateliers t'ont plu ?
- Très, vous savez de quoi vous parlez !
- J'essaye de vous donner les clés pour une vie affective réussie.
- J'aime beaucoup la manière dont vous vous y prenez, dis-je en rougissant.
-Il y a encore d'autres ateliers.
- J'en veux plus
Plus d'ateliers ?
- J'en veux plus, dis-je en me rapprochant de lui.
A 30 cm de sa tête, j'avais fait le premier pas, tendu la perche.
Il me regarda, sourit et dit :
-J'en veux plus également!
Irrésistiblement attiré, je me collai à son corps chaud et dur. Il mit son pouce et son indexe autour de mon menton, fit basculer ma tête un peu en arrière et déposa ses lèvres sur les miennes. J'aurais pu mourir de bonheur. Je sentis son sexe dur contre mon ventre. L'atelier sexuel allait commencer ! Je l'ai poussé sur le bureau, ai déboutonné son pantalon.
- Pas ici !
Je me suis penché sur lui et lui ai murmuré à l'oreille:
-si, ici !
J'avais empoigné son sexe en glissant ma main dans son slip, il bandait dur.
Je me suis penché et ai englouti son sexe qui dépassait. Il fermait les yeux, haletant. J'ai glissé ma langue sur son gland. En quelques secondes, je me suis retrouvé la bouche pleine de jus crémeux.
Alors qu'il se redressait et remballait son matos précipitamment de peur que les autres reviennent, il m'a dit en rigolant :
- Je te dispense de l'atelier relation sexuelle.
- D'accord mais je souhaite suivre l'atelier avec les conseils pour les éjaculateurs précoces, c'est pour un ami, dis-je d'un air malicieux.
Vexé mais amusé, il s'est jeté sur moi et m'a mis une grosse claque sur les fesses.
- Petit con !
Je suis sorti de la salle en me disant que donner des cours d'éducation à la vie affective à l'université était tout sauf une mauvaise idée.
Cam
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