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Chapitre 17
Choqués par la mort de Monsieur André, les deux garçons appellent le SAMU. Il n’y a bien sûr plus rien à faire. La disparition de celui à qui ils doivent temps les attriste profondément. L’histoire tragique de cet homme, de cette famille rend les choses encore plus difficiles.
Mais très vite, il faut faire face aux réalités du quotidien. Que vont-ils devenir, maintenant que Monsieur André n’est plus là ? Ont-ils le droit de rester ici ? A priori non, la maison va être cédée aux héritiers. Mais qui sont-ils ? Monsieur André a-t-il de la famille ?
Dans les jours qui suivent, ils retournent tout dans la maison. Aucune trace, ni de preuves. Ils finissent par trouver une lettre. Un testament. Officiel. Signé devant notaire il y a quelques semaines. Monsieur André lègue la maison et ses maigres économies à Matteo et Nicolas ! Ils n’en reviennent pas. Le vieil homme n’avait-il pas de famille ? Ni d’amis ?
Emus jusqu’aux larmes, ils se rendent chez un notaire. Pincé, démodé, celui-ci voit l’affaire d’un mauvais œil. Il regarde attentivement le document en faisant la moue et dévisage les deux garçons
- Mais vous n’avez pas de lien de parenté avec lui ?
- Non, nous sommes juste des locataires chez lui
- Et quels étaient vos rapports avec lui ?
On voit tout de suite ou le nature veut en venir. Ils soupçonnent les deux garçons d’avoir abusé du vieil homme… Mais le document est authentique…
- Le défunt a-t-il une famille ?
- A notre connaissance non
- Vous savez qu’en droit français il est impossible de complètement déshériter la famille et les ayant droit naturels…
Déroutés, Nicolas et Matteo ne savent pas trop quoi faire. Le notaire finit par déclarer qu’il doit procéder à une recherche, et si aucun ayant droit ne se déclare, alors le testament pourra être appliqué. En attendant ils peuvent rester dans la maison. Il va donc falloir prendre son mal en patience.
Ils reprennent une vie normale. Beaucoup de travail pour les deux, histoire d’avoir un minimum de revenue et de payer le gaz et l’électricité de cette grande maison.
Sans le vieil homme, l’espace leur appartient maintenant. Ils peuvent y vivre en couple, et pleinement s’y aimer. Tels deux jeunes chiots qui marquent leur territoire, ils font l’amour dans toutes les pièces. Ils occupent des chambres différentes toutes les semaines. Mais surtout, ils font l’amour dans chaque pièce, contre chaque meuble, chaque tapis devient un accessoire, un écrin dans lequel ils se lèchent, se sucent et s’enculent. Cela devient même un jeu. Choisir ou faire l’amour. L’un conduit l’autre vers un fauteuil, le penche contre un vieux meuble, ou l’allonge à même un tapis élimé.
Deux mois s’écoulent presque dans l’angoisse d’être expulsés…jusqu’à cette convocation chez le notaire. Que va-t-il leur annoncer ?
Toujours aussi froid et pincé, celui-ci déclare que comme aucun parent en lien direct ne s’est présenté, et que les recherches à l’état civil ont confirmé ce fait, ils deviennent propriétaires des lieux ainsi que des économies de Monsieur André.
De manière inattendue, le notaire leur indique que maintenir la maison en état risque de représenter une charge régulière très importante, et qu’ils devront aussi payer des droits de succession… Il leur propose donc de racheter la maison. La somme est importante… et permettrait aux deux amoureux de s’installer ailleurs. Ils sont surpris en bien, mais demandent à réfléchir.
Rentrés chez eux, ils tournent le problème dans leur tête, et font leurs calculs. L’argent hérité de Monsieur André devrait juste suffire à payer les droits de succession. Mais il leur resterait à devoir maintenir la maison en état tous les mois, payer les impôts locaux, fonciers, etc.
Ils se sentent profondément attachés à cette maison. L’idée folle de Matteo, soutenue par Nicolas a toujours été de la retaper. Le prix proposé par le notaire est-il raisonnable ? Cela représente quand même beaucoup d’argent. Surtout quand on a 20 ans et peu de ressources.
Ils demandent conseil à leurs amis. Maria et Tina viennent visiter… Elles sont convaincues que l’endroit a du potentiel à long terme. Les bobos ont commencé à s’intéresser au quartier, et s’ils arrivent à garder l’endroit en état, voire à le rénover, ils seront surement gagnants.
De manière plus intéressante, Dominique leur indique que l’offre du notaire est bien en-dessous du marché. Il cherche sans doute à faire une bonne affaire au détriment de deux jeunes inexpérimentés.
C’est décidé… une folie… Matteo et Nicolas décident de décliner l’offre du notaire. Vexé, celui-ci leur répond juste qu’ils commettent une belle erreur… mais qu’ils peuvent toujours le rappeler s’ils changent d’avis.
Les voilà seuls dans cette grande demeure délabrée… mais ils sont chez eux. Propriétaires à 20 ans. Deux princes dans un vieux château. Avec un chien aussi…
Une vie de couple se forme alors lentement.
Leur complicité sexuelle est maintenant parfaite. Ils aiment le sexe. Et s’aiment passionnément. Ils font l’amour tous les jours, ou s’ils marquent une pause à cause de la fatigue, leurs ébats reprennent de plus belle avec deux ou trois orgasmes dans la même journée. Ils se connaissent parfaitement sexuellement, connaissent leurs points G. Complètement versatiles, ils apprécient autant pénétrer l’autre que le recevoir. Le sperme n’est jamais perdu, il coule sur les visages, dans les bouches et au fond de leurs entrailles.
Parfaitement à l’aise dans leur corps, ils aiment être nus le plus souvent possible. Pas seulement dans les calanques, mais aussi chez eux. Plaisir d’ôter ses vêtements en rentrant chez soi quand la température le permet, offrir son corps à regarder, admirer celui de l’autre. Ne plus jamais rien cacher de ses désirs non plus. Quand l’un bande il ne peut la cacher, et l’autre peut lui donner le plaisir qu’il recherche. Ils dorment nus également.
Le matin, la douche est toujours prise en commun. Ils se lavent parfois l’un l’autre. De même pour le rasage de leurs petits culs et de leurs couilles. Selon l’humeur, des fellations sont parfois échangées, et quand le désir de se pénétrer se présente, une petite baise rapide par derrière face au lavabo, en se regardant dans la glace, permet de bien commencer la journée.
Le sexe devient aussi un jeu. Les parties de cache-cache dans cette grande maison sont un régal. Nu, l’un part à la chasse de l’autre caché quelque part. Et une fois l’amant trouvé, la punition est immédiate.
Un jour, débusqué de sa cachette, Matteo s’échappe en riant et Nicolas finit par la plaquer au sol. Ils se débattent en riant, les sexes débandés s’agitant librement. Immobilisé sur le dos, les poignets serrés par les mains de Nicolas qui le chevauche, Matteo sourit. Tout en immobilisant son amant, Nicolas se penche pour l’embrasser. Il sent la queue de Matteo durcir et venir presser contre ses fesses. La tension sexuelle est forte. Les deux veulent quelque chose de plus fort de nouveau. Les yeux pleins de défi, Matteo déclare : « baise moi, je veux que tu m’éclates le cul »
Si les deux amants sont toujours bavards quand ils font l’amour, cela avait toujours été avec des mots doux et tendres jusqu’à présent. Cette fois, c’est plus cru…
Nicolas redresse Matteo. Il lui serre la bite et les couilles dans la main. Le front collé contre celui de son amant, il lui déclare : « j’vais te baiser comme jamais ». Le petit blond de bonne famille s’est maintenant transformé en petit démon du sexe.
Il retourne son amant brusquement, le penche contre la table. Jambes écartées, soumis, le cul offert, le brun est prêt à se donner. A genoux, Nicolas pétrit les fesses avec les mains, il les mordille. Il a envie de les dévorer. Il écarte les fesses et crache sur la raie et le trou, avant de plonger sa tête. Il lèche tout, les fesses, l’anus. La salive est abondante. Il se redresse, crache sur son sexe, et le plonge directement dans le cul de son amant. Ce dernier crie de surprise, de douleur et de plaisir. Mais il est brulant de désir, d’envie de se soumettre : « baise moi, défonce-moi »
Excité, Nicolas pilonne aussitôt son amant, ses hanches claquant contre les fesses. Ses mains serrent les hanches, puis le cou, avant de tirer les cheveux soyeux de Matteo. Sans gel, la sodomie est brute, intense. Les sensations sur le gland et dans le rectum sont exacerbées.
Reprenant son souffle, Nicolas se retire : « allonge toi sur le dos ». Complètement soumis, Matteo se retourne, s’allonge sur la table, jambes écartées. Au bord de la table, la bite exactement à la bonne hauteur, Nicolas replonge aussitôt dans le cul bien dilaté. La table grince sous les coups de butoir. Nicolas écarte Matteo le plus possible en lui tenant les jambes. Et regarde la queue bandée de Matteo se tendre de plus en plus et ruisseler de précum. Les regards sont intenses et font partie du jeu. Ils y lisent la même chose : l’ordre pour Matteo de jouir sans se toucher, sur commande de celui qui a pris possession de lui. L’ordre finit même par sortir de la bouche de Nicolas : « jouis maintenant, vas-y jouis ». Le sperme érupte du sexe, de lui-même. Une éjaculation vive, abondante.
Mais Matteo n’en a pas fini de se soumettre. Il tombe à genoux et à la grande surprise de Nicolas plonge la bite dans sa bouche, bien chaude. Matteo ignore le gout acre, il veut se donner pleinement. Le gland hyper sensible, surpris par l’audace de son amant, Nicolas se peut se retenir. Il éjacule dans la bouche puis sur le visage, car Matteo s’est retiré pour en avoir aussi sur lui et sentir les jets chauds couler sur ses joues. Il reprend le sexe en bouche pour ne rien laisser. Les deux amants reprennent leur souffle, encore étourdis de leur propre audace.
Le jeu est fini, ils redeviennent doux et câlins…
Progressivement, une routine de couple se met en place. Barnabé, le chien, a pris aussi une place importante. Matteo et Nicolas aiment s’occuper de lui ensemble. Le chien est d’ailleurs très excité quand ses nouveaux maitres font l’amour. Au début, cela avait démarré par des grattages à la porte de leur chambre. Puis comme les deux amants ont commencé à s’aimer un peu partout dans la maison, le chien est devenu un spectateur attentif de leurs ébats, ne perdant jamais une miette.
Au début, cela faisait un peu drôle à Nicolas, mais celui-ci avait fini par confesser qu’il trouvait amusant de se faire observer en train de faire l’amour.
Un autre jour, alors qu’ils font tendrement l’amour, Nicolas glisse un « on mon bébé je t’aime » à Matteo ». Ce dernier répond : « toi aussi tu es aussi mon bébé… en attendant d’en avoir un avec toi ». Le regard de Nicolas s’illumine : « tu voudrais un bébé avec moi ? ». « Oui bien sûr, et même deux, mais pas tout de suite ». Désireux de fonder une famille, les deux amants s’aiment plus que jamais et quand ils jouissent l’un dans l’autre, ils s’imaginent fertiles, leurs semences donnant lieu à d’autres vies à aimer.
Les séances douces laissent parfois place à des jeux plus intenses. Comme pour donner suite à la partie de cache-cache sauvage de l’autre jour, Matteo a cette fois envie de baiser Nicolas avec plus d’intensité.
Excité sur le chemin du retour après le travail, il envoie un SMS à Nicolas : « trop envie de baiser, prépare-toi. Je te veux »
Tout aussi excité, Nicolas attend son amant nu, à quatre pattes sur le lit. Quand Matteo pénètre dans la chambre, portant encore ses vêtements de travail (jean taché et t-shirt blanc moulant), odeur âcre du mâle qui a travaillé toute la journée, il ne peut résister à la vue de ce petit corps blond et imberbe qui se livre à lui.
- Approche, à genoux
Nicolas obéit.
- Suce-moi
Nicolas sort la queue et commence à sucer. Matteo prend contrôle de la fellation en agrippant la tignasse blonde fermement avec les mains. Nicolas a les yeux relevés pour communiquer tout le plaisir qu’il ressent à se donner pleinement. Matteo sort sa queue et la tape sur le visage et contre les joues de Nicolas. Puis il la replonge tout au fond de la gorge. Nicolas vient plonger son nez contre la toison brune de Matteo. Ce dernier finit par faire tomber son jean et son boxer sur ses chevilles. D’une main autoritaire, il contrôle la nuque de Nicolas pour se faire lécher les couilles et le périnée. Enivré par le parfum acre de son amant, Nicolas se donne et lèche avec passion.
Matteo retire son t-shirt. Nicolas se redresse doucement tout en léchant le torse et les seins de Matteo, puis plonge les lèvres sous les aisselles, toujours enivré par l’odeur du corps de l’autre.
- Mets-toi par terre, à quatre pattes
Docile, Nicolas se place. Tout en se déshabillant, Matteo regarde sa proie. Surtout les fesses rondes qui s’offrent à lui. Il commence par une série de fessées. Nicolas gémit, et se mord les lèvres, tout en tournant la tête, comme pour encourager son tortionnaire. Les fesses de Nicolas rougissent et brulent. Satisfait de son emprise, Matteo écarte les lobes et admire la rosette parfaite, épilée. Il crache dessus et commence à la dévorer.
- Penche-toi complètement
La tête collée au sol Nicolas offre son cul bien ouvert aux lèches de Matteo. Ce dernier commence à glisser un doigt puis deux. Puis les bouge rapidement. Nicolas gémit de plaisir. Matteo tourne et introduit les doigts en profondeur. Il en ajoute un troisième et accélère.
L’excitation est à son comble. Matteo plonge sa bite lubrifiée uniquement à la salive dans le trou bien ouvert de Nicolas et se met aussitôt à le défoncer. Le gland pousse jusqu’au fond du rectum. Les couilles valsent au rythme des coups de queue. La tête toujours au sol, les fesses en l’air, Nicolas prend son pied et le fait savoir : « défonce moi, continue c’est bon, donne-moi ta grosse bite… »
Les secousses sont fortes. Le corps de Matteo culbute complètement celui de Nicolas. Matteo se met ensuite sur ses pieds, agrippe les épaules de Nicolas et le baise de plus belle. Ce dernier finit par s’écrouler sur le ventre. Matteo s’allonge complètement sur lui pour continuer à le baiser. D’abord sur ses bras, tendus de part et d’autre du corps du passif. Puis il le recouvre ensuite complétement, lui plonge une main dans les cheveux, une autre dans la bouche et continue ses mouvement brusques de bassin. Maintenant il n’arrête plus et encule Nicolas jusqu’à jouir en abondance au fond de lui.
Haletant, il se retire la queue encore parfaitement bandée. Lent, hypnotisé, Nicolas vient le sucer et lui nettoie la queue. Matteo observe la marre de sperme sur le sol, provoquée par l’orgasme anal de Nicolas. Il ramasse avec les doigts, et les plongent au plus profond de la gorge de Nicolas qui avale tout.
Parallèlement à ces moments de sexe passionné, Matteo et Nicolas construisent aussi leur vie de couple en partageant des moments simples et heureux, comme diner en amoureux, aller au cinéma. Ils passent aussi beaucoup de temps à prendre soin de la maison ensemble. Il y a encore de travaux, ne serait-ce que pour maintenir en état, sans même rénover.
L’un et l’autre travaillent dur pour faire face.
Progressivement, ils font des connaissances dans le quartier. Surpris par ce couple jeune qui a pris la place de Monsieur André, les voisins sont d’abord un peu sceptiques. Mais ils sont vite séduits par la gentillesse, la simplicité et le naturel des deux garçons. La population du quartier change elle aussi. Des couples plus jeunes et des familles s’installent.
Les amis viennent aussi visiter. Dominique et Julien, en vacances dans la région, viennent passer quelques jours. Un moment d’amitié à quatre, avec deux couples maintenant solides.
Le mois suivant, c’est Maria et Tina qui s’invitent pour quelques jours. Les choses s’améliorent doucement entre Maria et son père.
Très amoureuses, les deux jeunes femmes ont également une demande à faire à leurs amis. Désireuses de fonder une famille, elles souhaitent avoir Matteo et Nicolas comme donneurs de sperme. Surpris au début, les deux n’hésitent pas longtemps à accepter et le don est rapidement organisé… Les deux femmes indiquent aussi qu’elles se tiennent prêtes à aider les deux hommes le moment venu.
Voilà pour les bonnes nouvelles… pour autant, les dépenses s’accumulent pour les deux. La maison s’avère très couteuse. Juste les factures d’eau, d’électricité, de chauffage, et les réparations à gauche à droite. Avec leurs salaires très modestes, ils ont du mal à joindre les deux bouts.
Ils essaient bien de louer des chambres, mais la maison n’est pas en assez bon état pour continuer.
Si les choses sont donc heureuses dans leur couple, elles ne le sont pas vraiment d’un point de vue matériel et financier.
Un jour, Nicolas reçoit un SMS : « Salut, je suis de passage en ville. J’aimerais beaucoup te revoir. Loïc »
Sylvainerotic
sylvainerotic@yahoo.com
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