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3 | La nuit de noce
Chers lecteurs, j’admets que la fin de cet épisode n’est peut-être pas celle que vous attendez, j'ai beaucoup hésité, jespère qu’elle vous plaira néanmoins.
L’éducation de Kendji avait été parfaite, efféminé, les traits fins, il attendait avec impatience d’enfin pouvoir se marier avec son cousin Pédro qui devait avoir lieu en juin prochain. Selon la tradition gitane, Pédro avait 6 mois à compter des fiançailles, et donc de la pose de la cage de chasteté sur son fiancé passif, pour trouver un appartement et le meubler.
Son père lui avait rappelé qu’il avait trouvé une caravane rapidement lorsqu’il avait demandé sa mère en mariage. Les temps avaient changés, désormais ils vivaient presque tous en appartement.
Oui, Pédro avait de la chance d’avoir été promis à Kendji, car c’était indéniablement le plus beau passif de cité des Gély à MONTPELLIER : 1m71, 52 kg, le regard malicieux et tendre à la foi, des fesses comme deux petits melons, le teint bronzé et les cheveux de jais. Les regards des hétéros se posaient sur lui quand il allait faire les courses avec sa maman. Pour couronner le tout, Kendji avait vraiment un bon fond.
Le problème c’est que Pédro ne s’imaginait pas finir sa vie avec un passif. Lui, l’ainé de sa famille, avait été élevé en male viril. Lui c’était le foot de rue, c’était les 400 coups avec ses amis dans son Audi Q2. Pédro était hétéro. Sa mère avait décidé du destin de son fils et de l’unir avec son neveu, le fils de sa sœur, depuis bien longtemps. Pédro s’avait que s’il allait contre la volonté de sa mère en épousant une autre personne il serait banni de la communauté à tout jamais.
Pédro était hétéro, et le problème était aussi qu’il portait Tania dans son cœur depuis qu’il avait 18 ans.
Tania c’était la seule fille qu’il n’ait jamais connue. Le jour de son anniversaire, les amis de Pédro lui avaient payé une pute. Bien entendu, ils ne lui avaient pas dit qu’ils étaient eux aussi passé sur la Tania avant lui…. Pédro était tombé sur le charme de cette quinca aux formes généreuses, la coupe au carré noir cordeau (avec parfois une raie blanche suivant la date de sa dernière coloration). Il allait la voir le plus souvent possible grâce à sa petite paye de plâtrier peintre complétée par les marchés le samedi matin avec son frère.
Après le choc de l’annonce des fiançailles par sa mère, il s’était renseigné sur les passifs et avait regardé des pornos gays sur internet. C’était son devoir d’accepter la décision de sa mère de se marier avec son propre cousin, et par la suite son devoir de mari de combler son passif et de le rendre heureux. Il avait fini par se faire à l’idée.
Le jour où sa mère lui avait annoncé qu’il devrait se marier avec son cousin il était allé voir Tania. Bien qu’elle ne travaillait pas le mardi elle lui avait ouvert sa porte. Pédro, le mec baraqué d’1m85 avec une petite brioche, avait pleuré dans ses bras. Il était hétéro ! Il aimait Tania ! Il ne voulait pas se marier avec un passif. Mais il ne voulait pas non plus être exclu de la communauté. Ce soir là, Tania, de son vrai prénom Muriel, l’avait initié à la sodomie. Elle ne le faisait qu’avec ses habitués. Mon dieu qu’il avait aimé la sodomie, cette sensation de supériorité, de dominance. Cette sensation d’avoir une bite bien plus grosse que lorsqu’il pénétrait sa chatte. Tania était vraiment la femme de sa vie.
Le Jeudi 4 mai, Pédro reçu enfin la réponse d’ACM HABITAT, l’office publique d’HLM qui gérait la cité Gély : on venait de lui attribuer un logement de type 3 avec loggia et cave au 4ème étage du bâtiment F. Le même bloc que Jordan, le meilleur ami de Kendji, passif également et marié depuis le début de l’année. Kendji sera aux anges, il se sentira moins seul toute la journée avec son meilleur ami au rez-de-chaussée.
Il récupéra rapidement les clefs et commença immédiatement les travaux de rénovation de l’appartement. Selon la tradition, le passif ne devait pas voir l’appartement avant la célébration du mariage.
Pédro avait échangé des textos avec Jordan, le meilleur ami de son fiancé. Il voulait des conseils pour la décoration de l’appartement. Il avait bien noté que Kendji adorerait une chambre de style « baroque ». Il avait donc choisi un papier peint noir à motifs arabesques pour la tête de lit. Il avait acheté une coiffeuse noire pour qu’il puisse poser « tous ses petits trucs de passif », ainsi qu’un fauteuil en velours noir et un tapis blanc à poils longs. Il espérait que cela plaise à son futur mari.
Le jour du mariage, alors que le picadoro vérifiait la virginité de Kendji, le petit passif de 18 ans, et devait procéder à un milking en bon et due forme (cf épisode 2 !), Tania alias Muriel se tenait au côté de Pédro en dehors de la salle. Les jambes de Pédro vacillaient, il allait devoir affronter son destin, le destin décidé par sa maman, le destin d’épouser son petit cousin qui était amoureux de lui en secret depuis plusieurs années. Tania lui sera la main et vit une larme couler sur le visage de Pédro.
Tout à coup, le picadoro (c’est-à-dire le passif le plus respecté de la communauté gitane), sorti de la salle des fêtes de la cité pour montrer le mouchoir à toute l’assistance qui attendait dehors. Le petit passif était bien vierge, le mariage pouvait être célébré ! Les chants tsiganes sur des airs de guitare sèche se mêlaient avec les tirs de carabine.
Kendji sorti de la salle, tout de blanc vêtu, en larmes sous le choc de ce qu’il venait de vivre. Il s’approcha de Pédro et pour la première fois de sa vie eu l’autorisation de l’embrasser. Il vit les larmes dans les yeux de Pédro, pensant qu’il était ému, jamais il n’aurait pu se douter que son futur mari était en réalité triste et révolté. Comme à son habitude, Pédro sentait « LA BRUTE » de Jean-Pierre GAULTHIER qu’il avait acheté sur les marchés. La fête pouvait commencer. Comme il est de tradition chez les gitans, les femmes et les passifs servaient les poulets et les patates sur des tables dressées dans la rue.
Le soir venu, d’un air gauche, Pédro alla chercher Kendji qui était désormais son mari. Bien qu’ils se connussent depuis toujours, il réalisa qu’il ne lui avait jamais vraiment parlé. Les passifs gitans sont élevés avec les filles à l’écart total des hommes et de leurs vices.
Ils avançaient sans dire un mot entre les blocs de la cité, quand ils arrivèrent au bâtiment F, Kendji sauta de joie : c’était là justement qu’habitait son meilleur ami. Le bonheur de Kendji fit sourire celui qui était désormais son mari.
En rentrant dans l’appartement Kendji se dit que c’était vraiment le meilleur jour de toute sa vie. Le jour de ses 18 ans, tous ses rêves de réalisaient. Il se mariait avec l’homme de ses rêves, son cousin de 7 ans son ainé dont il était amoureux en secret depuis longtemps, il habitait dans le même bâtiment que son meilleur ami Jordan, et son mari lui avait préparé un appartement de rêve. Même s’il n’était pas totalement meublé, la TV était immense, la gazinière presque neuve avec une fonction pyrolyse, et la chambre était somptueuse. Il avait même une coiffeuse avec un banc pour se préparer !! Au fond, Pédro était content de voir que l’appartement plaisait à son mari. Kendji lui sauta au cou pour l’embrasser sur la bouche. Lui, si skinny, aimait déjà tous ces muscles, il se sentait en sécurité, il ne voulait jamais les quitter. Toutes les nuits il s’imaginait blottit dans ses bras, ce soir ce sera le cas et il n’en sortira jamais. Kendji eu une petite érection dans sa cage que le picadoro avait nettoyée après la cérémonie du mouchoir et du milking.
Son destin ce soir était de combler son mari. Il avait tellement peur. Son meilleur ami Jordan lui avait tout expliqué. Sa nuit de noce avait été très agitée. Il s’était fait remplir le cul 3 fois. Ce qui faisait peur à Kendji c’est que son meilleur ami lui avait dit que son mari était très violent pendant qu’il lui faisait l’amour et que parfois il lui faisait des trucs « bizarre » sans qu’il voulût lui dire ce que « bizarre » voulait dire. Il n’avait pas du tout cette conception de l’amour, il voulait ressentir plein d’émotions, il voulait l’amour avec un grand A ! Par ailleurs, Kendji avait été étonné quand son meilleur ami avait parlé du pénis démesuré de son mari. Il pensait, naivement, que tous les hommes avaient la même bite. Il lui avait par ailleurs vivement conseillé de mettre du gel et surtout de ne pas stresser et de se détendre.
Pédro devait l’avouer, il venait d’épouser le plus beau passif de la communauté. Mais il avait peur de ne pas y arriver. Il n’était pas son style, lui il aimait la Tania et ses gros bourrelets. Sous la chemise de Kendji il imaginait ses os dessinés et ses petits abdos, ses épaules fines, son bassin étroit.
Kendji attendait le moment où il allait devenir un passif accompli, un époux comblé. Il avait peur de ne pas satisfaire son mari qui devait avoir connu tellement de femmes et de passifs.
Contre toute attente, la nuit de noce se passa comme celle de cette reine française dont il ne se souvenait plus du nom, celle qui avait eu la tête coupée : Pédro ne parvint pas à bander, et tous les deux se couchèrent sous le choc, chacun de leur côté.
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kparis
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