Daddy dandy contre hétéro

Je me retrouve bien malgré moi, aux portes de l’âge fatidique, ou l’homme bascule de catégorie. L’homme bomec et craquant que j’étais, devient un quinqua, un daddy comme ils disent.
Je me refuse de toucher à mon physique, à replanter des tifs, ou à faire tirer mes petites rides par un roi du bistouri. Je suis le plus naturel possible, et ça me va bien.
Les femmes craquent encore pour moi et se le disent. Plus que le toupet ou le collagène, ce qui m’inquiète c’est d’être affublé du titre de vieux pervers.
Mais, malheureusement pour moi, les personnes de mon âge ne m’attirent pas du tout. Un épisode traumatisant de ma toute jeunesse, avec un professeur qui a abusé de ma personne, me fait rebuter les personnes plus âgées. Mon range est heureusement honorable, entre 25 et 40 ans, des hommes responsables, cela me convient très bien.
Depuis quelques temps je rongeais mon frein, évitant les applis de rencontre et surtout les parkings, aires d’autoroute ou petits bosquets, qui me mettent mal à l’aise pendant et après coup. Mon idée est qu’à la base du sexe il y a un partenaire, et que celui-ci doit pouvoir trouver son compte dans son rapport à celui qu’il convoite.
En deux mots, même à l’état de daddy, je veux qu’on m’apprécie encore pour ce que je suis et non juste pour l’utilisation qu’on en fait.
J’ai oublié de vous dire que je suis bi à forte tendance homo évidemment, et en couple depuis plus de trente ans. Ma compagne connait mon orientation, et elle l’accepte à condition de ne pas mettre sur le tapis ce qu’il se passe de mon côté, et de respecter le fonctionnement du couple, horaires de repas, etc…
Je suis donc contraint d’exécuter mes plans sur certains créneaux horaires, ce qui ne facilite pas la tâche.
J’en reviens à l’histoire car il y en a une, et très récente.
Un peu plus disponible, car moins préoccupé par le travail, je décide de repenser ma vie et la forme de ma sexualité.
Sur un site de petites annonces du 83, je dépose le texte suivant :
« Daddy bi, cherche un partenaire de sexe, sensuel et agréable, polyvalent et sans tabous. Libre en journée, plans longs, no tabous et open, plan suivi, sexfriend, rencontre hôtel ou chez toi».
Dans les minutes qui suivent, une pluie de candidats potentiels s’abat sur mon écran. Je passe sur les gens de mon âge ou plus âgés encore, qui n’ont pas saisi le terme sensuel et no tabous. Une petite dizaine veulent à tout prix me rencontrer, mais sont encore bloqués au stade de la pipe rapide dans la voiture et me demandent la signification pour moi du « no tabous ».
Mais les plus surprenants, sont la vingtaine qui me répondent dans les jours suivant, pour du sexe réel et pas pour l’argent dont je me refuserais. Leurs Profils : de 18 ans à 22 ans. Je vois défilé une quantité de photos de jeunes beaux culs qui pour la plupart, veulent être dominés par un daddy, attachés pour certains, couverts de pisse, corrigés, fessés, et j’en passe pour d’autres.
Je ne me réjouis pourtant pas de cette pléthore de candidats. Mon objectif d’un partenaire volontaire, qui me ressemble et qui y trouve son compte n’est pas atteint. Surtout, je ne suis pas un tortionnaire et je place mes échanges sous d’autres trips.
Au final je me dis, que mon recrutement n’est pas au bon endroit et que la perte de temps ne m’intéresse pas.
Il y a trois ou quatre soir, je me rendais à une réunion associative qui me captive. Vers 19h00, je m’aventure en désespoir de cause sur le site du masque noir et jaune, me disant qu’à cet endroit, ceux qui y sont, sont ceux qui s’affirment dans le réel.
Je formule mon profil, qui indique ceci : « Daddy, bomec, bonne queue, bon jus, cherche plan réel avec mec ou jeune mec sensuel, plan suivi et no tabous, sexfriend ». Moi-même versa suivant les moments, je ne revendique rien de plus.
Je pars alors à ma réunion, me disant que si l’occasion se présente d’une personne qui me correspond, je ferais l’école buissonnière. J’allume mon appli en montant dans la voiture, et tombe sur un profil de 36 ans à 4km qui ne dit rien de plus que son âge. Par contre la photo est sympa, un mec au visage harmonieux, figure peinte comme le mime Marceau, des yeux qui soutiennent le regard et de beaux cheveux longs.
Allez, je ne demande rien, mais lui fait savoir par une petite flamme qu’il a fait tilt.
Je roule deux minutes et le gars me fait retour d’un simple « salut » écrit.
Comme son profil est peu renseigné, j’arrête la voiture sur le bas-côté dans la nuit, et lui demande ce qu’il recherche.
La réponse arrive aussitôt et est celle-ci : « Moi c’est Julien, je vais être cacsh, je suis hétéro et je veux sucer ».
Habituellement, pour moi, sucer n’est pas jouer. J’ai une préférence pour des plans plus complets, et cette idée de sexfriend est très ancrée en moi. Mais son visage semble me faire un appel.
Je lui réponds alors pour mieux cerner cet hétéro : « Cash, tu avales ? ». Là je me dis qu’il va fuir, car de toute évidence le petit gars est craintif.
La réponse est oui. Il me demande de venir de suite. Très vite je fais la balance de me faire juste sucer dans la voiture ou participer à la réunion que j’aime bien. Devinez… Je choisi la réunion et lance une bouée un peu audacieuse à l’hétéro.
Je lui dis, que là je ne peux pas et que j’ai une réunion de travail. Je rajoute, que comme je suis marié, je suis obligé de rentrer chez moi aprés ma réunion, et que je peux difficilement bouger ensuite. Par contre s’il veut sucer mon sexe large de 18 cm et se remplir la gorge de mon jus, il peut toujours venir sur le petit chemin qui mène chez moi après minuit.
Là, je suis persuadé qu’il va abandonner, mais il revient à la charge : « le problème est que j’ai pas mal bu et que j’ai peur des flics, et c’est tard ».
Je deviens presque odieux, et lui répond, qu’il n’est pas 20h et qu’il aura débourré d’ici là. Que je ne peux pas faire autrement et que je laisse tomber s’il n’est pas ok. Je commence à comprendre le personnage, et je rajoute, qu’on boira une bière et que si le cœur lui en dit on fumera même un pet.
Pour moi, ce serait le bon profil , dans l’esprit du moment que j’aimerais passer. Mais j’y crois de moins en moins.
La réponse est alors encore plus rapide : « Ok pour moi, je suis d’accord, mais pas de faux plan, tu me tiens au courant quand tu sors de ta réunion ». Par précaution je lui lance encore un message : « Tu aimes les homes murs ? », sa réponse est sans équivoque, il me dit : « Oui, car tu peux m’apprendre ».
Là, je deviens carrément très heureux et plein d’assurance, voyant comme le gars est volontaire.

Sorti vers 22h de ma réunion, le gars est toujours branché. Nous échangeons encore un peu, il ne lâche rien.
Et effectivement, arrive le moment de nous retrouver, il est là. Blondinet, petite barbe rasée, un beau corps musclé et des yeux bien vivants. L’hétero n’a pas menti.
Nous attaquons la bière et fumons le pet. La glace fond au fur et à mesure de notre discussion qui devient très sympa. Mieux, il vient d’arriver de la région et du coin que j’habitais avant. Les liens se resserrent.
Il me dit qu’il est en couple avec nana, mais que je ne dois pas me méprendre car il est hétéro 100°/° et qu’il n’a sucé que deux fois dans sa vie. Je le regarde avec un délire certain et lui dit que le fait de me rencontrer, montre au moins que d’hétéro il passe à bi.
Non me dit-il, je ne sais pas si j’aime ça, les deux fois avant j’étais bourré.
Je lui réponds alors qu’on verra bien et me rapproche de lui, tenant ma bosse en main.
Aussitôt il dégrafe mon pantalon, s’agenouille et sors mon sexe mi dur. Il se jette alors carrément dessus, caresse et masse mes couilles puis avale mon sexe avidement.
Je me dis que l’hétero ne l’est plus vraiment, s’il l’était.
Il m’interroge souvent pour savoir si ça va, me dit que mon sexe est bon.
Il le prend en bouche, le ressort, me lèche les boules, la hampe, il me donne presque le tournis, mais je vois surtout le mec en manque qui se régale.
Là, il s’est carrément lâché son froc, et se branle en même temps, mais ne lâche pas un seul bout, de mon sexe tendu à bloc.
Cette première phase dure bien 10 minutes pendant lesquelles, j’ai l’impression de voir un gosse dans un magasin de bonbons.
Je le stoppe un instant, j’ai envie que ça dure, et je passe surtout un bon moment en sa compagnie. Nous reprenons nos bières et notre fumette, tout en se tapant à nouveau la conversation.
Il me répète à nouveau qu’il est 100°/° hétéro, et que tout ceci n’est que l’occasion de satisfaire sa curiosité. Là, je lui confirme que l’appétit qu’il a de mon sexe, prouve au moins qu’il est bi. Il me regarde et me dit : « ah ? peut-être, mais un peu alors ». Dans mon fort intérieur, je me glousse de cette réponse, car je vois bien qu’il est en pleine découverte de lui-même.
Mais Julien revient vers moi et semble pressé de reprendre. Il se repositionne à coucou, et cette fois sort son téléphone. Monsieur veut un souvenir. La bouche et une main sur mon sexe, il commence à se filmer en pleine fellation.
Je vois bien l’écran de ma place, et m’amuse à voir circuler mon sexe. Mon premier film porno. Lui, regarde la caméra, fait de gros signes de délectation, se biffle généreusement. Il pompe mon gland en direct, l’aspire, se reprend et fait couler beaucoup de salive tout autour de sa bouche très occupée.
Je le vois se regarder et faire les yeux doux. Je l’imagine, seul, se repasser la vidéo plusieurs fois et se vider en pensant à ma bite qu’il grignote.
Son plan poursuit son évolution, il tient maintenant d’une main son téléphone, mon sexe le comble de son plaisir de succion, et de l’autre main, tantôt il se branle, tantôt il se fourre un doigt dans son petit trou. Julien est très affairé, tandis que moi je caresse sa nuque, enfonce un peu plus mon sexe de temps en temps, sans le brusquer et le laisse faire, laissant monter mon simple plaisir.
J’imagine qu’un petite impulsion supplémentaire, pourrait le rendre dépendant de ce que nous partageons, et là je lui dis : « Tu es une bonne suceuse ! Putain tu fais ça bien mec ».
Je le sens fier, car il s’attache à pomper avec toujours plus de passion, et poursuit ses mimiques devant la caméra, dont je ne perds rien.
Je sens enfin que ses efforts commencent à payer. Mes couilles commencent à chauffer et enflamment la base de ma hampe. Parce que c’est dans ma nature, je lui redemande tout de même ou il veut mon jus. Il lâche mon sexe et me fait voir sa langue bien tirée et me fait signe des yeux, qu’il veut filmer tout ce moment.
Message reçu, je me branle vigoureusement, et passionné par la candeur de cet hétéro très curieux, je me vide sur sa langue, enfonce le tout dans sa bouche et ressort en éjaculant encore sur son menton.
Mon beau partenaire, a le bas du visage couvert de ma semence qui s’écoule doucement le long des poils de sa barbichette. Il avale tout goulument. Sa langue passe un peu partout, toujours en live vidéo.
Mais ce que je ne vois pas et qu’il me dira plus tard, c’est que l’arrivée de mon jus l’a tellement excité, qu’il en a lâché son doigt dans ses entrailles, a prix son sexe et a éjaculé d’un plaisir fou, ma bite toujours dans sa bouche.
Nous nous remettons de cette scène d’anthologie, et passons encore bien 30 minutes à discuter de nous, d’un peu de tout, de notre vie, mais plus trop de sexe, au point qu’une réelle tendresse s’installe entre nous.
Il me quitte avec une belle accolade, s’inquiétant d’éventuels barrages de flics sur son retour.

Moi, je rentre serein et vidé chez moi. Sur le pas de la porte, je quitte mes chaussures et m’aperçoit que l’une d’elle, a le dessus, plein d’une grosse couche de sperme bien crémeux. Je me sens fier de tout ce qu’il a gobé, et de ce qu’il y a aussi sur la chaussure.
Je reprends l’appli quelques minutes plus tard, pour m’assurer qu’il est rentré sans encombre.
Il est là, présent derrière son écran et me répond qu’il est bien rentré et que c’était très sympa.
Mais l’hétéro est plein de surprises. A ce stade, je suis obligé de vous transcrire ses derniers messages.
Je lui pose la question : « tu n’as pas joui toi ? ». Il me répond :
« Si, je me branlais en même temps, ton sperme m’a trop excité, j’ai joui direct quand il a touché ma bouche ».
Je me marre et lui dit alors, que je comprends d’où viens le jus sur mes chaussures. Il me lance :
« Putain grave, je me suis même doigté, je suis une vraie salope. Je peux te dire un mot ? Je voulais aussi que tu frottes ta bite sur mon cul, mais je n’ai pas osé te le demander. Tu l’aurais fait mettre ton gland humide sur mon anus ? pour voir si ça rentre ? ».
Mon hétéro timide se lâche.
Je lui réponds : « bien sûr que oui, promis ». Sa réponse est rapide :
« La prochaine fois alors ».
Nous nous sommes quitté avec la banane, en attendant le prochaine absence de la copine. J’ai plein de projets nouveaux pour le futur plan.
J’ai refermé l’appli et suis immédiatement sorti sur le pas de la porte. Ma chaussure était là, toujours bien recouverte du liquide qui était le sien. J’avoue que ma langue n’a pu s’empêcher de faire un rapide nettoyage.