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Ville spatiale

5 |  TOUT DROIT VERS LES ETOILES

Chapitre-5

Helena est crispée ce matin au réveille. Elle me regarde est me dit qu’elle et inquiète. Une pénurie anormale d’insuline, contrarie le traitement de nombreux malades, il en est de même pour certains antibiotiques.

Bientôt six mois que nous traversons l’espace. Les stocks me dit Helena étaient prévus pour deux ans. De plus, le laboratoire embarqué, devait permettre dans les 4 mois, une production de cette hormone. Le projet semble oublié dans un tiroir.

J’en conclu qu’un souci majeur se dessine, les pénuries, touchant d’autres secteurs, produits alimentaires et lait pour nourrissons. Serait-il possible que le commandement soit impliqué ? Il nous faut tirer cette affaire au clair.

Je convoque Boris et Moussa, qui se présentent à nous dans leur superbe combinaison spatiale. Je ne peux m’empêcher de sourire en voyant le gros sexe de Moussa, tout moulé, et en demie molle dans ce tissu qui ne cache rien.

Moussa semblait bien en forme, mais à la vue de son sexe et de son air doucereux, je lui rappelle très amusé, que c’est pour du travail sérieux que cette réunion a été déclenché.

Bruce me laisse prendre la parole, et en profite pour nous servir une tournée de « Noésky ».

« _Je vous ai demandé de venir les gars, car il semblerait que nous soyons confrontés à un grave problème. D’après les éléments en ma possession, les stocks d’insuline se sont soudainement volatilisés. Certains autres produits de première nécessité, semblent eux aussi connaître des ruptures de stocks anormales. De toute évidence nous sommes face à un détournement volontaire.

Il m’été rapporté que le commandant Little et son aide de camp Steve, vivent somptueusement dans ce qui ressemble plus à un palais qu’à des appartements de fonction. Serait-il possible que ces deux-là gèrent un Traffic lucratif ? Je vous charge de mener une enquête discrète, et de me faire retour de vos observations ».

Au cours du dernier verre, nos fidèles amis, en profitent pour nous inviter à une petite fête qu’ils donnent à l’occasion des 26 ans de Moussa vendredi prochain. Ils se sont fait quelques potes depuis leur arrivé et comptent bien nous les présenter.

Le clin d’œil coquin que me fait Boris en partant, ne laisse pas d’équivoque sur la tournure qu’ils ont prévu à cette soirée.

Nous discutons avec Bruce de l’opportunité de nous y rendre et tombons d’accord pour y aller.

Il est presque 22h00, la journée a été rude et au moment où nous décidons de rentrer dans nos foyers, le bip de la porte sonne. J’ouvre et me trouve face à face avec Pierre, cet angelot aux fesses si douces, que nous n’avions pas revu depuis près de 15 jours.

Il nous demande s’il peut rentrer un instant.

Son regard est triste, il a les yeux rougis, mais se refuse à nous en donner la raison, du genre rien de grave.

Je sens qu’il a besoin de notre compagnie. Je reprends 3 verres et nous nous asseyons en face à face.

Pierre vient se blottir contre moi et me caresse le bras délicatement.

C’est là, que je m’aperçois qu’il a des traces bleues au niveau des deux poignets, comme s’il avait été blessé par des liens.

Je ne peux cacher une colère naissante et m’emporte :

« _ Bruce, tu as vu les marques sur les poignets de Pierre ? », et fixant son visage d’ange, je lui dis :

« _Pierre, Bruce et moi avons une grande affection pour toi. Tu es un notre petit frère de l’espace, et notre rôle est de faire attention à toi. Parle nous s’il te plait ».

Devant le mutisme persistant de Pierre, Bruce s’avance vers lui et prend ses avants bras dans ses grosses mains. Il remonte les manches. Les avants bras sont griffés et des liens serrés ont certainement laissé les blessures à ses poignets.

Notre protégé, éclate alors en sanglots, et se blottit à nouveau contre nous deux. Je lui caresse la tête et les joues, afin de le calmer et de pouvoir comprendre ce qui lui arrive.

Ni une ni deux, je dis à Bruce qu’il faut en savoir plus et décidons de le dévêtir.

Bruce, ouvre le haut de sa combinaison, et entreprend de là lui descendre jusqu’au bas du dos.

Pierre est maintenant torse nu au milieu de nous. La scène pourrait nous chauffer, si ce n’est la situation.

Son dos présente des traces de coups, comme si un fouet avait pénétré et entaillé ses chairs. Le pire est un marquage au fer rouge sur le haut de l’épaule gauche, un cœur enlacé dans une couronne, sur 6 centimètres de large. Les plaies sont récentes, pas encore cicatrisées certaines sont infectées et ont besoin de soins urgents.

Nous terminons de lui retirer sa combinaison. Il est maintenant entièrement nu face à nous. Son sexe mou et long pendouille sans expression. Toujours en larmes, le garçon présente aussi des traces de lacération sur les fesses et le devant des cuisses. Nous sommes révoltés par cette découverte.

Les yeux embués moi aussi, je me colle à lui et le serre fort dans mes bras. L’émotion est visible aussi chez Bruce, qui peste en criant : « Mais c’est quoi cette merde ? qui t’a fait ça petit cœur ? Tu dois tout nous raconter ». Mon géant est dans une grande colère, le Capitaine Bruce Praud passe en mode soldat.

Nous nous rasseyons tous, Pierre face à nous, qui essayons de le consoler pour enfin pouvoir comprendre. Un petit shoot de « Noésky », pour reprendre des forces et comme un enfant, Pierre semble décidé à tout nous raconter.

Nous prenons soin, de filmer son témoignage et l’ensemble des blessures qui dégradent le si joli corps.

« Je vous ai dit que je travaillais pour le commandant Little. Maman travaille aussi à l’entretien de son étage sous les ordres de Steve.

Jusqu’à il y a 15 jours environ, tout se passait à peu près bien, c’est là que Steve est venu me voir et m’a demandé à le suivre dans son bureau. Il m’a alors sévèrement annoncé que ma mère n’était plus productive sur le vaisseau, absente de son travail depuis plus d’un mois. Je lui ai indiqué qu’elle ne pouvait être opérationnelle, la pénurie d’insuline l’empêchant d’être sur pied.

Mais ce n’était pas son problème. J’ai compris à son œil maléfique qui regardait plus mon corps que mes yeux, qu’il essayait de monnayer ce problème. Il s’est effectivement approché de moi, et du revers de sa main a commencé à me caresser le visage.

Il me disait que si j’acceptais d’être docile et coopératif, nous pourrions conserver notre appartement privatif, nous évitant d’être déplacé vers les dortoirs collectifs. Que si j’acceptais les conditions sans broncher, il pourrait même obtenir les doses d’insuline pour la soigner correctement ».

Nous sommes stupéfaits. Bruce et moi nous regardons horrifiés et tentons encore de réconforter notre jeune amant. Tour à tour nous le couvrons de bisous. Notre tendresse est débordante. Avant de poursuivre, nous aidons l’ange blessé, à se rhabiller. Sa combinaison glisse sur son corps meurtri.

Pierre veut poursuivre la triste histoire et reprend :

« J’étais sidéré et inquiet pour maman et mon petit frère Kenzo. Sous sa pression, je lui ai dit que j’acceptais. J’étais perdu et désemparé, mais j’ai dit oui, je n’aurais jamais dû », poursuit-il ses yeux à nouveau pleins de larmes.

« Steve m’a touché partout, j’étais pétrifié, je ne disais rien. Ses mains glissaient dans ma combinaison, il griffait mes seins, et venait me caresser entre mes cuisses. Furieux de voir mon sexe si apathique, il l’a serré fort d’une grosse main assassine, englobant mes testicules qu’il écrasait en même temps. J’avais mal, mais le frustré ne s’arrêtait pas. Il m’a alors balancé deux gifles bien dosées et m’a traité de petite salope d’allumeuse. »

Pierre reprend sa respiration. Je lui temps un nouveau verre de remontant et il reprend :

« Steve m’a imposé de me rendre le soir même à la résidence du commandant à 20h00 pétantes. Je lui ai demandé la raison, et deux nouvelles gifles se sont abattues sur moi. Il m’a dit de la fermer et qu’il ne voulait plus jamais entendre ma voix. Je n’ai pas voulu en parler à maman, j’aurais dû venir vers vous, je sais, mais j’étais terrifié par les propos et les coups de Steve. Le soir à 20h00 je sonnais à la porte de la résidence du commandant ».

Nous sommes abasourdis par toute cette mise en scène. Le commandant, censé être le père de toute notre colonie, est un pervers manipulateur, qui bafoue les valeurs de notre nouvelle société. J’ai en mémoire les propos d’Emmanuel, notre président et ami, qui nous demande de construire une société propre.

Je décide de rappeler Boris et Moussa, malgré l’heure tardive. Je tiens à ce qu’ils assistent à la fin du récit de Pierre. Ils sont décontenancés en arrivant d’apprendre les dernières nouvelles.

Pierre est décidé à terminer son récit :

« Un jeune homme nu me reçoit dans le hall du palais du commandant. Il me demande de me déshabiller entièrement, ne conservant que mes chaussures magnétiques. Il me met ensuite un collier au cou avec une laisse et m’entraine vers la pièce principale. Je connais bien ce jeune, c’est Sam, il travaille à la cafétéria des officiers à l’étage du commandant. Très beau garçon, souvent très triste.

Lorsqu’il me fait traverser un long couloir, j’ai peur et n’imagine pas ce qui va se passer. L’ambiance de la grande pièce est tout autant effrayante. Les lumières sont tamisées. Un éclairage est dirigé vers une scène ou trône sur un grand fauteuil, le commandant en simple toge blanche. Tout cela ressemble à un rituel. Une dizaine de jeunes hommes nus, dont Sam, sont assis en tailleur face au commandant Little, qui semble être le grand Maître de cérémonie. A ses côtés, et debout, Steve son assistant, vêtu de la même tunique.

Un brasero à pierre de lave, est installé entre la scène et les jeunes éphèbes nus. L’ambiance est glaciale, relevée par une musique de fond sinistre.

Le commandant se lève et prend la parole : « Nous avons l’immense privilège ce soir, d’accueillir parmi les soumis, une nouvelle chienne de l’espace. Comme vous, il va devoir passer l’épreuve d’intégration à votre groupe de lopettes. Un seul objectif, me servir et m’obéir.

Il doit trouver sa force dans l’acceptation de son engagement volontaire. C’est pourquoi, sa première épreuve sera le fouet. 30 coups de fouets pour le mater. 30 Coups de fouets, qui lui donneront le ton de la discipline pour faire partie de mes soumis. Steve à toi l’honneur ».

Vous imaginez le supplice que m’a infligé Steve, qui me méprisait par avance. Ils m’ont attaché les mains. Je me suis évanoui par deux fois. Les coups étaient intenses et déchiraient ma chair, mon dos, mes fesses, mes cuisses. Steve était déchainé et voulait une humiliation totale. Les lanières s’écrasaient sur mon dos, mais pas seulement. Steve dérapait quelques fois sur mon sexe et mes couilles. Mes fesses faisaient mal, tant il frappait fort, se délectant de mes cris et de ma nudité offerte.

Des gouttes de sang glissaient au sol. La soif de cruauté et l’extase jouissive, éclataient sur le visage des deux vicieux.

Dans la douleur, Steve m’a conduit jusqu’au commandant. Ils m’ont fait m’agenouiller face à lui. Le commandant s’est alors approché. Il m’a traité de petite salope, de chienne, sa chienne.

Le commandant a relevé sa tunique, qui cachait un petit sexe. 13 centimètres et fin. En d’autres circonstances, j’aurais bien pris un fou-rire.

Il m’a fait allonger sur le dos, et rejoint par Steve, ils ont tous les deux entrepris de me salir en m’urinant dessus. Mes plaies brulaient et faisaient mal. Aucune partie de mon corps n’a été épargnée.

Steve m’a alors ordonné de me mettre à 4 pattes. La douleur et mon étourdissement ne me permettant pas de m’exécuter assez vite, Steve m’a balancé comme à son habitude deux nouvelles grosses gifles.

Le commandant s’est approché de mon fessier tendu, et m’a planté son petit chibre directement dans le fond de mon anus. C’est là que j’ai réalisé que derrière, Steve attendait avec son matériel en main. Un sexe aussi gros que celui de… pardon, je ne dirais pas qui », dit-il en clignant de l’œil vers mon Bruce,

« Quand au bout de 3 minutes, le commandant a joui comme une grenouille dans mon cul, Steve a pris sa place et s’est engagé en moi, sans préparer son entrée.

Il m’a ouvert le boyau, écrasé la prostate de son gland énorme. Il faisait durer le supplice en donnant des coups vigoureux qui bousculaient mon estomac. Contrairement au commandant, il lui a bien fallu 15 minutes, pour me remplir de sperme et tasser le jus de son patron. Il m’a encore bourriné un bon moment avant de me traiter lui aussi de petite pute et de jeune salope. Il est enfin sorti de moi et m’a envoyé une fois de plus deux grosses gifles.

Je pensais ce rituel dégradant terminé, mais tour à tour, les dix jeunes homes nus, sont venus vers moi et m’ont pénétré chacun leur tour, je devais sucer celui qui attendait. Tous les jeunes m’ont abondamment joui à l’intérieur. Sam semblait le moins complaisant avec eux. Il s’est excusé doucement à mon oreille, sa voix douce et réconfortante, m’a tranquillisé l’espace d’un instant.

Tout le jus s’écoulait le long de mes cuisses. Un début d’orgie a ensuite commencé entre eux. Le commandant et Steve sont venus palper et caresser leurs fesses et leurs sexes. Chacun des deux vicieux a ensuite choisi son jeune, et les ont pénétrés sans pitié.

Moi, j’étais au sol, à demi conscient. Quand l’instant de baise fut terminé, les jeunes sont venus vers moi et m’ont entouré. Ils me criaient des « chienne », « salope », « petite pute ».

Là, Steve s’est avancé, les soumis m’ont tenu sur le ventre, et Steve est venu me marquer de son fer rouge fumant dans le haut du dos.

La douleur était intense, Je me suis évanoui. A mon réveille, j’étais nu, allongé dans le couloir, face à notre appartement. Il était 4h00 du matin. Une vingtaine de doses d’insuline étaient posées à côté du moi, me faisant comprendre qu’une fois épuisée, je devrais me joindre à nouveau à leur équipée sauvage.

Je suis rentré sans faire de bruit, me suis douché et me suis soigné comme je pouvais.

J’ai laissé les doses pour maman sur la table, et je suis parti me réfugier chez une amie de travail. Je m’y cachais jusqu’à maintenant. Dans ma tête c’était trop compliqué de vous raconter tout ça, et j’avais honte.

Ce soir j’avais envie de vous voir, plutôt besoin de vous voir. Merci à vous deux d’avoir libéré ma parole et de toute cette bienveillance qui vous habite ».

Hors caméra, nous continuons à réconforter Pierre, ce petit bout d’homme qui vient de subir tant de frayeur et d’horreur. C’est inadmissible. Le plaisir de l’autre est la seule équation qui tienne, avant de prendre son propre plaisir. N’oublions pas l’utilité de l’autre qui accorde le plaisir final.

Toutes les perversions ne se valent pas. Détruire l’autre, écorché son corps, son âme et ses entrailles contre sa volonté, sera sévèrement réprimé dans le nouveau monde.

Je suis révolté de tout ce manque d’humanité. Au fond de moi, je suis très en colère, et cette colère me fait prendre une grande décision. Nous allons faire régner la loi des justes et des bons ! Nous devons si besoin, prendre le contrôle du vaisseau, ordre de notre ami président.

Nous décidons d’évacuer Pierre, vers le centre médical. Par chance, ma belle Helena est de garde.

Je lui raconte rapidement les soucis de Pierre et lui confirme que les problèmes de pénurie sont élucidés.

Il faut d’abord une prise en charge médicale de notre martyr au regard de ses larges entailles. Helena, le cachera ensuite dans une partie isolée du centre. Dans l’immédiat, Boris et Moussa vont veiller sur la sécurité de notre petit protégé adoré.

Dès demain, je mettrais deux de nos militaires Français à la surveillance de Pierre.

L’offensive est lancée. 10h00 du mat, réunion dans mon bureau pour préparer un plan d’action, afin de légitimer notre action de destitution du commandement.

Fabiodimelano

fabiodimelano@gmail.com

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