Ville spatiale

5 | TOUT DROIT VERS LES ETOILES

Chapitre-4

19h00 tapantes, le bip de la porte retentit. Je vais ouvrir, un rayon de soleil transperce la pièce.

Pierre se tient droit devant nous. Son petit gabarit n’enlève rien à la prestance naturelle de ce jeune éphèbe. Son visage parfait, imberbe, est barré d’un grand sourire et une dentition magnifique.

Pierre s’est mis sur son 31. Sa coiffure est parfaite, son parfum nous aspire, et ses jolies mains s’emparent des nôtres et les serrent très fort. Beaucoup d’émotion et de courage se dégage de cette poignée de main. Son surpassement d’être tant audacieux dans sa démarche, nous procure une admiration supplémentaire.

Nous invitons le jeune homme à s’asseoir dans le petit espace convivial que j’ai aménagé dans le bureau. 4 sièges et un semblant de table basse, sont les seuls trésors que nous avons pu trouver.

« Mes capitaines je suis désolé de m’être imposé à vous » nous dit-il plein de sincérité. « Je ne sais pas ce qui m’a poussé à agir ainsi. Au-delà de l’admiration que j’avais déjà pour vous, lors de votre passage à l’Elysée, votre présence à l’école aujourd’hui m’a ébahi. J’ai ressenti des vibrations internes qui m’ont immédiatement chamboulé.

Je voulais vous toucher, me blottir contre vous, comme attiré par cette chaleur que vous dégagez tous deux. Maintenant je m’en veux énormément. Je voulais vous le dire et m’excuser de mon attitude désinvolte ».

« Maintenant assied toi » lui dit Bruce d’un ton autoritaire mais malicieux. « On est là pour passer un moment sympa et mieux te connaître. Appelle-nous par nos prénoms, David et Bruce. Nous sommes tous les deux très sensibles à ton audace qui t’a fait prendre tous ces risques, et honorés de l’image que tu as de nous. Ton courage mérite une récompense, soit le bienvenu parmi nous. En attendant on est là pour trinquer à cette rencontre et à ton premier pas de géant dans l’espace ».

Nous lui présentons le fameux flacon de « Noésky », et trinquons à l’espoir.

Au fil des verres tous les espoirs deviennent permis. Pierre se relâche du stress causé par son arrivée. L’humour insoupçonnable de ce jeune, nous lance dans des rires qui font du bien. Il faudra penser à organiser un spectacle de comédie avec Pierre en Guest star.

Le charme de ce garçon, semble agir dangereusement sur mon Bruce et moi. A notre tour, les mains deviennent plus promeneuses et effleures de plus en plus régulièrement, les genoux, les cuisses, ou les mains de notre invité.

Pierre tente maintenant de rester stoïque, nous devons l’apeurer de cette posture qui évolue au fil des minutes. Il a tout de même dégrafé son col jusqu’à son torse à l’occasion d’un nouveau verre. Nous parlons à bâtons rompus de la vie sur le vaisseau, de sa vie d’avant, et un peu plus de nous.

Toute cette discussion a pour effet de nous faire lâcher la garde. Bruce que je ne remarque pas, viens de prendre ma main dans la sienne et lui fait un bisou appuyé.

Pierre nous regarde les yeux hagards et sourit.

« _ C’est sympa que vous soyez aussi proche tous les deux », nous dit -il. « Cela me donne envie à nouveau de me blottir contre vous ».

Un vrai petit nounours câlin ce Pierre. L’envie et l’alcool, nous font ouvrir les bras que nous lui tendons pour l’accueillir.

Il se jette littéralement sur nous, et prends nos deux nuques dans ses mains. Il rapproche nos visages et viens coller sa bouche tour à tour sur nos lèvres. Il n’a pas froid aux yeux ce jeune innocent.

Nous lui faisons descendre lentement le haut de sa combinaison, chacun d’une main. Son torse est pubère et lisse. Ses petits tétons pointent effrontément. Nous sommes obligés de le caresser en même temps, tant notre envie est grande. Immobile sur les genoux de Bruce, Pierre se pâme de plaisir, allant jusqu’à faire révulser ses yeux.

Il aime le traitement que nous lui infligeons. A deux contre un, le plaisir va l’anéantir.

Je me penche vers son corps, et ma bouche se pose sur son sein gauche. Je l’aspire et le titille langoureusement pendant que Bruce lui mordille la nuque.

Notre ange est aux anges, et nos sexes au garde à vous. Un instant de répit donne des ailes au chérubin, qui attrape nos deux sexes au travers du tissus. Il nous caresse, remonte la hampe, s’amuse avec nos glands. Il sait qu’il nous donne de grandes sensations.

Je lui demande du bout des lèvres s’il souhaite aller plus loin et il nous répond pudiquement :

« Il faut que je vous avoue que c’est ma première fois, et que depuis ce matin, mon cœur s’emballe comme je ne l’ai jamais vu. Vos visages, vos sourires sont dans ma tête. Vos odeurs d’hommes m’ont poursuivi toute l’après-midi, après que je vous ai câliné dans le planétarium. Je crois que je veux plus. Je veux que ma peau soit contre la vôtre, je veux vous sentir, vous caresser tous les deux. Je vous veux en moi ».

Pierre ne se démonte pas, nous poursuivons nos caresses sur tout son corps. Lui nous embrasse, chacun notre tour, en maintenant ses mains sur nos sexes.

Sa bouche qu’il partage est sensuelle et enivrante. Sa jeune langue est agile et se noue à la mienne. Sa salive est envoutante et me transporte à mes premières fois avec Bruce. Pierre est vorace et nous donne systématiquement la réplique. Bruce est à la joie, il me le montre en m’embrassant à son tour langoureusement.

Nous décidons à nous deux de le déshabiller entièrement. Nous ne lui laissons que ses chaussures magnétiques, pour ne pas le perdre.

Nos mains descendent sur son corps totalement imberbe. Soudain, son sexe se dévoile, Il est fin et long d’une quinzaine de centimètres. Notre gaillard bande bien dur, et voyant ses petites couilles commencer à balloter dans l’apesanteur, je ne peux m’empêcher de prendre en bouche son divin phallus.

Pierre s’agite un peu plus quand Bruce passe derrière lui et commence à caresser son joli fessier. Il passe sa main lentement et effleure les deux lobes arrondis. Ses doigts passent dans sa raie et la balaye de bas en haut. Pierre frissonne et enfonce chaque fois un peu plus sa verge vers ma gorge. Je me délecte de son prépuce qui glisse sur son gland et se heurte à ma langue.

Je me relève et le prend à nouveau à pleine bouche. Nos langues combattent et s’agitent un peu plus, quand le beau Bruce, s’agenouille et enfonce la sienne contre le jeune anus de Pierre. Ce traitement semble être une découverte chez notre jeune puceau. Sa bouche qui maintenant aspire la mienne en témoigne.

Bruce lui donne un traitement de roi que j’imagine bien. Je profite de l’instant pour me déshabiller entièrement, sauf les chaussures bien sûr. Pierre, qui n’a pas encore vu celui de Bruce, s’accroche à mon organe et l’avale goulument.

Il s’affaire comme un pro, lèche ma hampe, et tourne autour de la base de mon gland délicatement avec sa langue. Il passe et savoure la mouille qui s’échappe de mon méat. Il caresse et enferme dans ses mains mes couilles bien pleines et les presse comme pour en extraire le jus.

Pierre, le prince charmant est fougueux. Il ne se relâche que quand mon géant se relève et commence à son tour à se dévêtir. Bruce abandonne le noble postérieur, et revient se positionner face à Pierre. Un Pierre de la lune au visage blafard, quand il découvre l’énorme sexe de mon tendre amant.

Bruce s’approche de pierre et lui pose une main sur sa chevelure. Il le guide sans expression vers son bolide. Pierre pose sa main sur le sexe trépidant et caresse les grosses veines qui le parcours. Sa petite bouche ne semble pas en mesure de gober cet énorme objet. Mais Pierre est volontaire, il commence par caresser et sucer le gros gland bien humide. Il lape et fait coulisser le sexe dans sa main en même temps. Bruce a pris la tête de Pierre entre ses deux mains et lui prodigue des caresses attendrissantes. En même temps, Bruce me dévore la bouche de plaisir. Il pousse sa langue au fond de ma gorge et semble simuler qu’il m’enfonce son pieu.

Mon homme est aux anges pour de bon. Ses ronronnements légendaires reprennent à chaque lapée de Pierre.

Bruce qui prend son temps et ne veut pas contraindre l’apprentis suceur, me fait signe de passer derrière Pierre. Je saisis l’idée, et m’avoue qu’il serait imprudent de laisser mon Bruce déflorer notre jeune ange vierge.

Je suis attiré par son dos qui vient se perdre sur un noble fessier. Mes mains le caresses et s’égarent dans la douceur de sa peau satinée. Je le sers fort contre moi, l’enveloppant de mes bras. Mon sexe raide frétille contre sa raie. Pierre semble gémir à son tour. Il bouge et dandine son fessier contre mon gland décalotté, qui repend du précum sur ses magnifiques lobes.

Je m’appui un peu plus contre lui et écarte son plantureux fessier. Mon sexe, vient directement à la rencontre de son petit trou qui danse. Il se positionne contre et d’une légère poussée, je commence à m’avancer entre ses sphincters qui se dilatent doucement.

Pierre combat courageusement contre la douleur. Bruce l’encourage et le caresse plus fort.

Je fais une petite pause et lui demande s’il veut que j’arrête, Il bouge la tête vigoureusement pour signifier que non. Il prend mes fesses de ses deux mains et me propose ainsi de poursuivre en appuyant dessus fortement.

Mon sexe rentre péniblement, mais il rentre 1 centimètre après l’autre. Pierre transpire, respire fort et vite, mais il encaisse et fini même par reculer et s’enfoncer jusqu’à mes couilles.

Je prends le temps de l’adaptation, pendant que Pierre semble victorieux dans la douleur.

J’ai attaqué un va et vient et je m’enfonce maintenant régulièrement tout au fond de lui. Il halète et accepte la sentence. Il commence même à bouger synchro avec mes mouvements. J’accélère le rythme afin de ne pas lui faire endurer une souffrance trop longue.

Pierre gémit maintenant à chaque mouvement de ma bite qui caresse sa prostate. Il ne lâche pas le sexe de Bruce, mais semble bafouiller un « vas-y plus fort ». Je récure son boyau avec plus de force, je sens mon sexe qui prend du volume. Pierre le sent bien aussi, ses gémissements qui s’amplifient le prouvent.

Soudain, je pause mes yeux dans les yeux de Bruce. Il me fait signe qu’il est prêt. Je prends les deux fesses de Pierre en main, et projette mes derniers mouvements. Mes couilles chauffent. Je les sens envoyer la sauce dans mon urètre, qui propulse une dizaine de jets chauds, dans le fond du conduit vierge de Pierre.

Je le serre fort contre moi sans me retirer, alors que Bruce pousse un énorme rugissement et déverse une partie de son foutre dans la gorge de Pierre. Il se retire à la moitié de son éjaculation, et projette une partie du reste sur le visage de l’ange. Le quart restant est pour moi. Passant au-dessus de la tête de Pierre, il m’asperge de trois derniers jets qui atterrissent sur mon torse.

Il se penche alors et lèche le visage de celui qui vient de perdre sa virginité. Il le débarrasse de tout le jus dont il vient juste de l’asperger, et se penche vers moi pour partager langue contre langue son foutre encore tout chaud.

Je tiens à remercier personnellement le jeune Pierre, et m’agenouille vers lui pour le récompenser. Il sourit généreusement. Il est empli de mon sperme et semble dans la joie, épanoui. Pendant que Bruce l’embrasse à pleine bouche, je m’empare de sa tige fine. J’émoustille de ma langue son petit gland bien dur et lui donne les dernières léchouilles qui le font éclater de plaisir.

L’Ex jeune puceau se déverse abondamment dans ma gorge. J’avale avec du mal l’énorme quantité de ce liquide bien épais. Je m’en délecte, son gout est sucré, il a un léger parfum d’amande. Je lui rends enfin son sexe, propre et toujours raide de sa jeunesse.

Nous nous regroupons tous et récupérons en nous prodiguant une battle de caresses, qui nous font du bien.

Pierre est heureux. Il nous couvre de petits bisous. Il avoue que le plaisir a vite supplanté sa peur et que notre douceur lui a fait du bien.

Nous l’invitons à passer quand il veut. Même juste pour nous saluer et avoir le plaisir de la visite d’un ange. Un dernier verre, un dernier câlin et Pierre se rhabille et nous abandonne pour son morne foyer.

Nous sommes en manque tous les deux lorsque Pierre nous quitte. Moi du sexe de Bruce et lui d’un acte de pénétration. Simple observateur de la première sodomie de Pierre, il reste sur sa faim, son sexe droit et monstrueux pointe vers moi et s’agite frénétiquement.

Je m’agenouille face à mon homme, caresse ses mollets, remonte langoureusement le long de ses cuisses. Ma main, glisse sous ses boules et s’aventure le long de son périnée jusqu’à son anus qui accepte les caresses de mon doigt.

Je garde cette position et embouche son sexe. Il est chaud et palpitant. Je retrouve le goût de l’animal et pompe vigoureusement la queue de mon pote.

Passant sa main sur mon dos, il avance jusqu’à mon intimité. Il mouille ses doigts et introduit son index à la recherche de ma prostate. Mes sphincters voyant leur maître, s’ouvrent et accueillent le majeur en supplément. Bruce me fouille, et m’ouvre de ses doigts. Il s’arrête sur ma prostate bien gonflée et commence un délicat travail qui demande du doigté.

J’ondule mon fessier tous azimuts, Bruce a des gestes puissants et généreux, mais je lui demande d’arrêter, l’explosion étant trop proche. Je lâche son sexe et me tourne dos à lui. En m’appuyant sur la chaise, je me penche et lui présente ma rondelle qui lui lance un appel.

Bruce est trop plein d’impatience. Il s’approche et pose son gourdin sur le haut de mes fesses. De ses ongles il me laboure le dos cruellement.

« Mon salop », me dit-il, « tu t’es régalé à te farcir le petit Pierre en danseuse ! Le capitaine David Regent cherche son autonomie ? Mais le capitaine est à moi ! ».

Il se recule est vient plaquer son gros gland baveux contre mon petit trou. Il s’enfonce en force jusqu’au fond et remonte pour ressortir immédiatement.

Il ricane et exige que je l’implore de revenir. Vous comprendrez que je ne peux que céder.

Mon envie avouée, il revient et me pénètre à nouveau comme un bourrin. Il enfile coups après coups et grogne chaque fois un peu plus fort. Il semble réellement vouloir se venger et j’aime ça.

Mais le Bruce excité n’est pas résistant. Soudain il serre fort mon fessier, se bloque en moi et me déverse tout le jus que Pierre n’a pas eu. Son liquide chaud qu’il tasse à chaque passage déclenche l’orgasme expiatoire que j’attendais tant.

Bruce toujours en moi, bloque et retient mon sperme dans ses deux mains, qu’il a passé sous mon sexe. Je cris, je suffoque d’extase. Bruce porte ses mains à sa bouche, avale et lèche tout le sperme recueilli. Il s’en délecte égoïstement. Je tente une récupération, mais ce n’est plus que sa langue humide que je partage.

Ces petits intermèdes coquins semblent nous faire du bien. Plus que le sexe, qui reste au premier plan dans notre couple baroque, c’est le partage de rencontres d’exceptions qui nous attire dans nos moments de partages sexuels. Boris, Moussa et maintenant Pierre, nous comblent de leur complicité. Même si nous partageons ensemble des rapports avec ces trois-là, cette relation exceptionnelle que j’ai avec mon Bruce ne semble jamais s’épuisée.