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3 | PAIRE DE JUMELLES
Chapitre-3
La musique comme les alcools étaient bons. Notre soirée inaugurale, nous permettait dans une bouffée d’air, d’échanger tous ensembles, d’afficher notre intérieur et nos émotions.
Le couple Bruce et Laura, avait pris sa vitesse de croisière. Ils étaient rayonnants et s’évertuaient dans un coin à de voluptueux préliminaires. Bruce, n’était pas en reste de coups d’œil attentionnés sur Helena et moi. Il vint même plusieurs fois poser un bisou sur mes lèvres du bout des siennes tout en caressant les joues d’Helena du bout des doigts.
Je pouvais lire son bonheur dans ses yeux pétillants.
De mon côté, mes échanges avec Helena étaient passionnants. Je m’ouvrais à elle et à ses questions sur ma vie, mon travail et ma sexualité. J’approfondissais largement ce qu’était ma relation avec Bruce, la portée sincère de nos objectifs. Elle buvait mes paroles, caressant mon corps de ses mains si fines. Je découvrais peu à peu cette partie romantique qui sommeillait en moi. J’avais envie d’être contre elle, tant elle créait l’envie.
Nos peaux étaient compatibles, nos mains se serraient et transmettaient ce fluide qui permet d’éveiller les prémices du désir.
Bruce sentant la soirée s’achever, vint me voir et pris place entre Helena et moi. Son sexe restait bien gonflé et impatient à la fois de m’approcher certainement, mais surtout de visiter la chaude intimité de sa fiancée.
Helena, très tactile avait posé les deux mains sur l’épaule de mon géant et nous épiait intéressée.
« _ Mon bébé » me dit Bruce, « _ je t’observe depuis tout à l’heure et je te sens très détendu. Ton sexe aussi il me semble ». Il rit, et effleura mon pénis du creux de la main. L’alcool avait complètement libéré, mon beau géant.
« _ Helena est très belle, il semblerait que nous ayons la même chance mon trésor. Si c’est ce que la vie nous réserve, je veux bien signer immédiatement, et toi ? »
« _ C’est une soirée pleine de cadeaux et de jolies surprises » lui réponds dis-je, « nous avons été accueillis par les plus adorables filles que j’ai pu rencontrer. Adorables et ravissantes. Je prends à cœur que nos histoires se ressemblent et peuvent s’assembler. C’est mon espoir ce soir Bruce. Nous sommes dans un rêve. Un rêve qu’il m’était impossible d’imaginer en franchissant les grilles du domaine. Je peux te dire mon Bruce, qu’Helena et moi ne nous lâssons pas d’être ensemble. Merci Bruce de m’avoir conduit jusqu’ici ».
Bruce se releva en titubant. Son sexe, plutôt sa trompe, balançait dangereusement tantôt vers Helena, tantôt vers moi. Nous ne pûmes retenir un grand éclat de rire. Pendant que Bruce nous prodiguait un smac appuyé à chacun de nous deux, Helena repris sa place tout contre moi, une main posée sur ma cuisse, effleurant parfois mon pénis en rut.
Elle était douce et pleine de sérénité. La rapidité de notre rencontre, ne semblait pas nous perturber. J’en avais presque oublié, cette vilaine jalousie qui m’avait quelquefois titillé. Nos gestes et nos échanges étaient naturels et envoutants.
Ce soir, les astres avaient un projet pour nous quatre. C’était le soir de la conjonction de notre constellation, le big bang d’un nouvel univers.
Bruce et Laura avaient décidé, que c’en était trop de toutes ces hormones qui enflammaient la pièce.
Il était temps pour eux de nous quitter. On pouvait facilement imaginer la suite de leur soirée.
Succession d’embrassades de départ à tout va ou personne n’est épargné. Nous vivons des instants de douce Folie.
Laura est aux petits soins pour Helena et la couvre de bisous après lui avoir lancé un « bonne nuit » suivi d’un clin d’œil. Mais Helena ne me lâche pas et me tient bien fort, renforçant un peu plus ma virilité de mâle et l’expression dynamique de mon sexe. J’en avais étonnement oublié Bruce, qui par retenue m’envoyait un bisou du creux de la main, m’oubliant lui aussi en s’enfuyant avec Laura.
Il restait nous deux, Helena et moi, deux nouveaux tourtereaux décidés à poursuivre le déroulé du moment présent.
Toujours plus proches, Helena s’abandonnait à mes caresses sur son dos, le bas de ses reins, frôlant son si beau fessier. Elle fermait les yeux prenant de grandes inspirations qui révélaient le plaisir de mes caresses.
Sentant le moment opportun, je lui demandais s’il serait raisonnable que nous partagions le même lit pour cette première nuit. Elle me répondit que nous étions des êtres raisonnables, et que la raison serait que nos deux corps ne soient pas séparés.
Délicatement je me relevais, chevalier servant que je suis, chevalier nu, et lui tendait ma main comme une invitation.
En se relevant nos corps se serrèrent, sa peau était douce, tiède et dégageait des odeurs de sexe enivrantes, réveillant un peu plus, la gesticulation de mes hormones. Un bisou puissant, un resserrement de l’espace, vint coller mon sexe entre ses cuisses. Il semblait lui aussi vouloir faire connaissance avec sa nouvelle copine.
Helena pris les devants et nous dirigea vers sa spacieuse chambre au premier étage de la grande maison. Les bruits et rugissements de Bruce et Laura, voisins de notre chambre, finir par nous plonger dans l’idée de la découverte plus poussée de nos deux corps.
Malgré quatre ou cinq ans de jeûne féminin, je me laissais emporter dans la passion partagée de nos futurs ébats et de l’instant.
Allongés tous deux sur le dos, dans le grand lit d’Helena, nous prenons le temps d’une respiration réparatrice. Main dans la main, nous sourions au moment. De nos mains libres, nous caressons nos corps. Je me relève et me penche délicieusement sur le visage d’Helena. Je la couvre de bisous, et pose finalement mes lèvres sur les siennes. Nous jouons à petits coups de l’extrémité de nos langues. Nous rions. Helena interrompt l’instant :
« _ Regarde moi David, je veux que tu sois conscient de la sincérité de ce que nous partageons là simplement. Je crains que ce rêve ne soit qu’un mirage qui disparaitra demain. La vie ne donne pas toujours les choses dans la facilité, et pourtant tout semble facile entre nous. Tu m’acceptes David, telle que je suis, jumelle d’une sœur qui est tout pour moi et que je ne saurais perdre. Tu partages et acceptes mes sentiments amoureux pour une autre. C’est simplement magnifique et inespéré. Je voudrais que tu saches que c’est la même sincérité qui me guide vers toi. Tu es bel homme de l’extérieur et si pur au plus profond de ton âme.
C’est cette pureté de l’être et de l’esprit que nous partageons, qui doit être le seul chemin de notre relation. Je te veux comme tu es David, et que, à chaque instant, nous ne soyons qu’un au milieu de nous quatre ».
Helena est une femme très sensible, nos mains se serrent à nouveau un peu plus fort. Je lui murmure alors doucement à l’oreille :
« _ Notre conception des choses de la vie est la même Helena. Je suis moi-même surpris par ce que je ressens soudainement et si brusquement. C’est certainement ce qu’on appelle la bonne heure au bon moment. Tu déclenches chez moi un tsunami de sentiments et moi aussi, si tu m’acceptes comme je suis, je serais celui qui veillera sur toi chaque jour un peu plus fort au milieu de nous quatre ».
Mes mains caressent sa poitrine, nos bouches se rejoignent encore, et nos langues se mélangent. Elles jouent et tournent avec intensité. Je suis au-dessus d’Helena, allongé sur ce corps que je découvre. Son sexe est rasé, ses jambes sont fines et douces et ses pieds sont si mignons. J’effleure du bout des lèvres ses oreilles, ce qui relèvent pour moi d’un nouveau degré orgasmique.
Je descends sur ses seins, ma langue salive abondamment sur ses tétons dressés. Leur sensibilité est exacerbée. Ma barbe rebelle la fait tressauter lorsque ma langue parvient à son nombril. Comprenant que je m’avance lentement mais surement vers son petit minou, Helena se courbe et se cambre juste à l’idée.
Ses mains s’accrochent à mes cheveux, elles s’appuient sur mon crane et poussent lentement ma tête vers sa zone de plaisir.
Quand ma langue se pose et vient titiller son clitoris tout humide, Helena entame une série de petits gazouillis. Elle subit mes léchouilles dans un très grand plaisir et caresse abondamment ma tignasse ébouriffée.
Je ne lâche rien, et poursuit mon travail, lapant chaque recoin de sa vulve et reprenant sans cesse son appendice en bouche à chaque passage dans la zone. J’insiste et ne lâche plus ce bout de chair rose, il est dur et semble frétiller, envahit par ma couche de salive.
Soudain, c’est l’apothéose, le nirvana qui prend place dans chaque partie du corps d’Helena. Des tremblements annonciateurs, des cris qui prennent forme et qui s’intensifie, Helena est emportée dans un orgasme qui la déforme. Sa mouille envahit mon menton et coule le long de ma gorge.
Helena s’apaise doucement et me serre fort contre elle lorsque je me redresse d’entre ses cuisses voluptueuses. Sa bouche s’écrase sur la mienne et semble humer en même temps, l’odeur apportée de mon voyage vers son intimité.
Nous nous frottons dans une frénésie qui rend insupportable la courbure de mon sexe. Helena sent mon désarroi, elle se dégage, s’allonge à son tour sur moi et après de multiples caresses sur mon corps imberbe et musclé à souhait, elle descend lentement à son tour le long de mon corps.
Comme une féline pleine de ses chaleurs, elle approche sa bouche de mon sexe qui suinte un précum impressionnant. Elle saisit mon gland de sa seule bouche et aspire de sa langue tout ce jus qui le recouvre.
Helena est sensuelle, dans ces gestes, délicate. Elle lape le bout du frein de mon sexe, dans des mouvements lents. Tel un supplice qu’elle souhaite m’imposer, elle s’en détourne parfois, pour plonger ses mains sous mes fesses. Elle les caresse et approche doucement sa main le long de ma raie quelle parcours avec une infini délicatesse.
Elle reprend mon gland en bouche, et même si son objectif n’est semble-il pas de m’amener à la jouissance, elle enfonce mon sexe jusqu’à la garde. Pendant que son fond de gorge amorti mes légers mouvements, elle titille enfin mon anus qui mouille. Elle pénètre mon intimité, d’un de ses doigts fins, puis d’un deuxième. En professionnelle de la médecine, elle atteint directement ma prostate qui est maintenant bien gonflée et à son apogée.
Ses mouvements de la bouche ont ralenti. Elle se concentre sur mon point P. Sentant son travail bien fait, elle abandonne soudainement ma zone anale.
« _David, je te veux en moi » dit-elle dans une hystérie non feinte.
Helena se replace sur le dos et m’entoure de ses bras. Nos baisers sont intenses. Mon sexe vient se positionner face à l’ouverture de son vagin et des lèvres brillantes. Je la pénètre enfin dans une extase partagée et attaque de lents mouvements qui la font gémir et haleter.
En elle jusqu’aux couilles, elle en demande encore et accorde ses mouvements aux miens.
Le rythme s’accélère, la transpiration fait coller nos deux corps qui semblent dessiner un ballet parfait du fameux « Lac des cygnes ». Tout est beau et coordonné dans ce dernier acte. Mais soudain, c’est l’emballement, je sens l’éjaculation incontournable. Helena, qui pousse maintenant des cris non dissimulés, le sent bien elle aussi. Me tenant par les fesses, elle m’empêche de m’échapper. Dans un tremblement de tout mon corps, je rempli son utérus de plusieurs litres de sperme bien tiède. Mon corps, mon esprit, sont transportés comme rarement. Dans le même instant, Helena est secouée par un deuxième orgasme et s’effondre dans sa jouissance.
Elle trouve encore la force, de se retourner pour prendre mon sexe en bouche toujours bien raide. Elle le lèche avec gloutonnerie, s’emparant de chaque goutte de sperme qui s’en écoule encore. Face à son sexe, je ne peux que glisser moi aussi ma langue qui recueille et avale mon sperme et la mouille d’Helena qui s’en écoule.
Epuisés par ces événements et par l’intense soirée, chacun se rallonge confortablement. C’est dans le creux de mes bras qu’Helena me sourit, me donne un joli baiser et s’évade dans des rêveries que je devine agréables.
Avant de sombrer moi aussi auprès de ma nouvelle et douce partenaire, j’immobilise le temps. Les images de ma journée se bousculent. Je me lance à imaginer mon Bruce, mon géant, lui aussi blotti contre le double de la mienne. Je le sais serein et rassuré par ce qui nous arrive. J’imagine la suite avec une joie qui m’envahit, celle que désormais je ne crains plus de perdre celui qui à jamais, sera mon grand amour. L’avenir est enfin souriant et Helena est merveilleuse.
Je la regarde dormir dans ce calme et cette tranquillité qui l’habite, persuadé que ses rêves de peur s’envolent pour eux aussi.
Fabiodimelano
fabiodimelano@gmail.com
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