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Nous avons tous deux des obligations pour l'après-midi. Je dois rendre visite à mes parents et toiletter Sparky. Karim part faire Dieu sait quoi.
Chez mes parents, je reçois un sms :
"On peu lave Sparky ensemble si tu veu"
Je trouve ça drôle mais :
"Ok" et
"Pense à prendre quelque chose d'un peu habillé j'ai des places pour une expo ce soir"
Pas de réponse.
Je passe un bon moment chez mes parents, j'y vois mon neveu qui me fait juste rêver. Il me montre ce qu'il a appris à l'école cette semaine, je le taquine sur les mots qu'il écorche et me régale de ces expressions et mimiques si comiquement singées.
Je suis de retour chez moi vers 17h. Karim est là, il m'attend, avec aux lèvres ce sourire qui me fait totalement perdre tous mes moyens.
Il regarde Sparky et lui dit :
- Allez ! C'est l'heure de la douche !
J'installe des serviettes dans la douche afin qu'il ne glisse pas et ne griffe pas le revêtement au sol.
Karim semble tout content de partager ce moment avec moi.
- Par contre je te conseille de t'habiller léger, il y a de grandes chances que tu ressortes aussi mouillé que lui !
Il rit et se déshabille aussitôt, pour ne garder que son boxer. Je ne peux m'empêcher de le regarder quelques secondes. Ce qu'il est beau! Son corps mat, légèrement poilu, viril et dessiné.
Il me cale en plein matage :
- Quoi ? Faut qu'j'enlève mon caleçon aussi ?
Son sourire de fou me cloue sur place.
- Si t'as pas peur...
- Peur de quoi ?
- Sparky aime bien choper tout ce qui pend !!
Et on éclate de rire.
- Non c'est bon, ça m'ferait chier qu'tu puisses pas finir ce que t'as commencé ce matin..
Ça y est il remet ça. Une fois encore, je ne relève pas, et vais chercher la future victime ô combien non consentante de la salle de bain.
Comme prévu nous sortons aussi trempé que Sparky, qui de son oeil narquois semble nous défier d'oser recommencer. Le boxer gris Klein révèle sans pudeur l'anatomie de Karim. Même le dessin de son gland est découpé sous le tissu. Je suis assez mal à l'aise. Notre petite distraction du matin a eu lieu au lit, dans la pénombre, et s'est faite "naturellement". Là c'est différent. Lui ne semble pas du tout gêné. En même temps, il n'a aucune raison de l'être. Il est divinement bien fait et il le sait très certainement.
- T'as pensé à prendre des fringues pour ce soir ?
Il ne répond pas tout de suite. Il me fixe. Son regard sombre, mais dépourvu de toute animosité est comme accroché à moi. Il ne scille pas. La profondeur du noir de ses iris me donne le sentiment d'être nu. Nu pas seulement physiquement, mais comme s'il avait accès à tous les secrets que mon esprit peut renfermer. Mon malaise s'accroît encore. Même si je ne sais quasiment rien de lui, je suis terrifié à l'idée qu'il puisse découvrir les événements de cette nuit d'octobre qui me hantent encore.
- J'te montre ?
Je mets quelques secondes à sortir de ma bulle.
- Quoi ?
- Mes fringues ! Pour ton expo...
- Ah oui ! Bien sur !
Il file dans la chambre et reviens avec un paquet siglé Armani. Il en sort un costume noir, avec chemise blanche.
- T'es dingue fallait pas acheter un costume exprès !
Il me lance un regard à la fois malicieux et sûr de lui, mais je m'en veux qu'il se soit senti obligé de se lancer dans des frais pareils.
Il me présente la veste. Pour bien connaître la marque, je ne suis pas surpris de l'excellente facture des finitions. La coupe cintrée laisse supposer qu'elle lui ira à merveille.
- J'prends ma douche et j'te montre !
Et c'est avec une désinvolture incroyable qu'il ôte son caleçon. Il reste nu pendant que je rince la douche des quelques traces du passage de Sparky. Quand j'ai fini, il se colle à moi et me prend dans ses bras.
- Ça me gêne que tu aies acheté cette tenue exprès.. Fallait pas te sentir obligé Karim.
Il me repousse un peu, je remarque une vilaine cicatrice sur son bras droit, sur le côté au niveau du biceps.
- Ça va j'suis pas un crevard !
- Arrête ce n'est pas ce que j'ai voulu dire mais..
Il s'écarte, visiblement vexé. Son visage s'est fermé, ses sourcils froncés.
- Karim... ne le prends pas comme ça. Comprends juste que ça puisse m'ennuyer que tu aies fait autant des frais pour une simple sortie. Je ne voulais pas du tout te mettre la pression.
- J'sais mais ça m'faisait plaisir d'être classe pour toi... J'ai pas envie d'te mettre la honte !
Je fais abstraction de sa nudité et je le sers à mon tour contre moi.
Il se détend, relâche un peu la tension qui avait si rapidement envahi son corps et me rend chaleureusement mon étreinte.
- Allez file sous la douche ! J'ai hâte de te voir dedans..
- Quoi ? Dans la douche ?
Son sourire revient aussi vite qu'il avait disparu et me désarme en une fraction de seconde.
- Non ! Dans l'costume !
Il rit de sa connerie et m'entraîne avec lui dans cet instant de relâchement si agréable.
- Tu veux venir avec moi ?
- Où? Dans ton costume ?
Il s'esclaffe et lâche :
- Pfff ! Elle était facile celle là !
Je lui adresse un clin et vais prendre le sèche cheveux.
- Je vais sécher les bourrelets de Sparky.
- Ok.
Je suis désolé de le réfréner encore mais ma témérité du matin s'est envolé et ne montre plus signe de vie.
J'ai pris ma douche dès qu'il est sorti. J'arrive dans la chambre avec une serviette autour de la taille. Il est dans le dressing, devant le miroir. Vu de dos je peux déjà présumer du fait qu'il a fait un très bon choix. Il se retourne et c'est une certitude : ce costume semble fait pour lui.
- Tu es très beau...
Il rayonne. Je lui retrouve cet air de petit garçon, fier cette fois de sa bonne note en maths.
- Ça va t'auras pas trop honte ?
- Tu déconnes ? Tu me mets la pression du coup là !
Il éclate de rire, puis me regarde plus sérieusement :
- C'est toi qui déconnes. Tu seras parfait c'est sur....
J'enfile à mon tour un costume siglé luxe pendant qu'il fume à la cuisine. Je passe à la salle de bain, je me coiffe, me parfume et retourne au dressing choisir les chaussures que je vais mettre. Je kiff mon dressing. C'était au départ une seconde chambre dont la cloison a été abattue. Il mesure aujourd'hui près de 12 m2, recouvre 3 pans de murs, avec au centre un grand miroir de 2 mètres sur 3.
Karim arrive :
- Tourne toi !
Face à lui, il me regarde d'une manière telle que j'ai le sentiment d'être une star.
- T'es une bombe sérieux...
Je souris bêtement et me retourne vers le miroir pour ajuster ma veste, non qu'elle tombe mal mais bien pour me donner une contenance.
Je vois dans le reflet qu'il mate mon cul. Je suis à la fois gêné et satisfait. Puis il s'approche. Sa main droite vient caresser mes fesses, et toujours dans le miroir je le vois se palper l'entrejambe et son visage se rapproche de mon oreille :
- J'ai trop envie d'toi Mika...
Son nez frôle mon oreille et ce simple contact me donne des frissons. Sa main continue et s'insinue entre mes cuisses avec insistance. Malgré moi je ne peux m'empêcher de fermer les yeux et me cambrer pour le lui tendre l'objet de sa convoitise. Je parviens à souffler :
- Karim... il y a la soirée... les entrées...
Il vient derrière moi, colle sa bite tendue contre mon cul et commence un va et vient sensuel. D'une main il me caresse le ventre et de l'autre me tourne la tête :
- On s'en fout.. J'ai envie d'te faire l'amour maint´nant...
- Karim !
Je me dégage. Je suis dos au miroir. Dans son regard noir se mêlent désir animal et tendresse émouvante.
- J'ai peur Karim...
Il ne bouge pas. La lueur fauve de ses yeux ne vacille pas.
- De quoi ?
- Que tu regrettes et que tu te casses encore...
Ses mots sont sortis au moment même où cette évidence frappait mon esprit. Je ne veux pas qu'il parte. Je ne le veux plus...
- La vérité j'flippe comme un malade ! Mais c'que j'ressens pour toi... c'est un truc de fou ! Et j'veux pas m'priver d'ça..
Exactement les mots que j'attendais...
Mes mains se posent sur ses hanches et l'attirent contre moi. Nos bouches se rencontrent pour la première mais ne font pas connaissance. Non ! C'est comme si elles s'étaient toujours fréquentées. Nos langues bataillent et se rejoignent avec passion. Il me repousse contre le miroir et frotte à nouveau son sexe bandé, mais avec davantage d'insistance cette fois. Mes mains se frayent un chemin sous sa chemise et recherchent sa peau. J'ai tellement besoin de sa peau.
Puis brutalement il s'écarte. Je suis à ce moment terrifié à l'idée qu'il change d'avis.
- Pas ici.. viens... j'veux t'faire l'amour dans ton lit... tout´la nuit...
Il a susurré ces mots que je pourrais savourer des heures.
Il me prend la main et m'entraîne jusqu'au lit. Nos bouches se retrouvent pendant que nous entreprenons de nous déshabiller mutuellement. En à peine une minute nous sommes allongés, nus et tendus à craquer. Nos baisers sont bestiaux, il se frotte sur moi comme un animal, puis très vite nous fait rouler, lui sur le dos et moi sur lui.
- Suce moi encore comme ce matin...
Il a prononcé ces mots sans aucune vulgarité, beaucoup plus comme un supplique que comme un ordre.
Contrairement au matin, je ne prends pas le temps de m'arrêter sur la géographie de son corps, et vais directement affronter le monstre de la caverne, sans caverne d'ailleurs. Je prends juste un instant pour le regarder, il est encore plus impressionnant et majestueux dans la lumière. Sauf que c'est moi qui vais le dévorer, encore ! Je le suce avec davantage encore de passion que le matin, et son abandon est proportionnel. Il gémit, se cambre, souffle, je le vois même un moment se mordre le poing lorsque ma langue se glisse sous ses couilles. Je mange l'intérieur de ses cuisses puissantes et terriblement sexy, ses couilles imposantes et sa queue d'une raideur peu commune. Ma bouche s'affaire à bouffer son gland, se resserre sur sa hampe généreuse, ma main le branle et l'autre le caresse sous les couilles, le tout agrémenté de salive pour plus de plaisir. Puis je sens qu'il est au bord de l'explosion, alors je lâche sa bite et lui bouffe les couilles, j'attends qu'il me tende son membre luisant pour reprendre. Après avoir répéter mon petit manège à 3 ou 4 reprises, et frôlé autant de fois l'aboutissement de son plaisir, je me mets tête bêche entre ses jambes, comme en 69 sauf que pour le moment je ne suis pas au dessus de lui mais à côté. Je crache dans ma main et fait glisser sa bonne bite dedans, et ma bouche dévore ses couilles et la zone en dessous. Ses cuisses s'écartent sous le plaisir que je lui procure et j'en profite pour plonger mon visage entre ses fesses et ma langue savoure son cul serré et légèrement poilu. Il sursaute sous cette caresse nouvelle.
- Wouah ! Arrête j'ai pas l'habitude...
Il s'est redressé sur ses coudes. Je le repousse en le fixant et recommence.
Je ne sais pas si cette pratique est nouvelle pour lui mais une chose est sûre, il adore. Je reprends fréquemment sa queue dans ma bouche pour bien la lubrifier et retourne aussitôt vers son cul. De son côté il me branle et me palpe les fesses. Je lâche son sexe au bord du point de non retour et profite de mes deux mains pour écarter ses fesses et les bouffer plus profondément.
- h putain...
Il se tortille dans tous les sens. J'aime sincèrement avoir le contrôle sur son plaisir. Mais pendant que je salive sur son pieu qui mouille franchement, il me prend à son tour dans sa bouche. Elle que je trouve si belle, si envoûtante quand il parle, si délicieuse à embrasser, est tout bonnement divine alors qu'il me suce. Un peu à contre coeur, je me relève sur les genoux tout en le branlant, de façon à faciliter la pipe qu'il me prodigue. Trop vite à mon gout il me fait me mettre sur lui et me bouffe le cul comme rarement on me l'a fait.
- Putain ce cul !
Il me lèche, me mordille, darde sa langue, me doigte, on dirait un affamé devant un festin.
Je me penche pour le sucer mais il m'en empêche.
- Branl'moi ! j'vais cracher tout d'suite !
Je le prends donc en main plutôt qu'en bouche et après quelques aller retour il explose, il n'y a pas d'autre mot, sur son torse, son ventre, j'ai même reçu une giclée sur ma bite tendue à mort. Ma main accompagne la descente de son plaisir, il reprend son bouffage de cul expert et je me branle et joui sur son corps avec une violence inouïe, j'ai même peur de lui faire mal, vu qu'il est toujours sous moi et que mon corps est agité de convulsions délicieuses.
Je ne suis pas remis de ma jouissance qu'il se lève d'un bond, me fait un bisou qui claque sur le front, et part à la salle de bain.
- Bouge pas j'reviens !
J'entends l'eau couler puis très vite il fait irruption. Il m'embrasse et sa main se glisse entre mes cuisses, et ses doigts jouent avec mon cul encore mouillé de sa salive.
- Donne moi ton cul bébé...
Je me retourne donc, lui tend mes fesses à quatre pattes. Il est à genou au sol et me rebouffe le cul, beaucoup plus libre de ses mouvements que tout à l'heure, et là, j'ai droit au meilleur bouffage de cul de ma vie. Puis n'en pouvant plus, et bien que ne voulant plus que sa langue quitte mon cul, je le supplie presque :
- Fais moi l'amour Karim...
- T'as des capotes ?
- Là..
J'entends l'emballage qui se déchire et :
- Putain elles sont trop p´tites !
- T'en as pas ?
Je suis dégouté, j'ai trop envie de lui...
- Attends j'vais voir..
Il revient après ce qui m'est apparu comme un éternité, une capote bien en place sur sa teub toujours bien raide, et un sourire de fou aux lèvres.
ll se frotte contre moi, met du lubrifiant, et commence son introduction. Rien que son gland me fait souffler comme un boeuf et à chaque centimètre supplémentaire rentré mon plaisir est décuplé. Je n'ai que faire de la douleur brûlante que je ressens, rien ne compte plus que de le sentir en moi. Quand après plusieurs tentatives il est enfin en moi, il se couche sur moi, écartant encore davantage mon trou déjà bien rempli. Il ondule tendrement en me bouffant l'oreille.
- Ça va ?
Ma seule réponse est un gémissement irrépressible.
Il entreprend alors des va et vient généreux, puissants. Je suis dans un autre monde. Tout n'est que plaisir, mon corps électrisé par ses coups de reins, j'ai le sentiment d'être sourd au monde, plus du tout conscient de notre environnement.
Il ne changera pas de position, il se redressera seulement au moment de remplir la capote de la seconde salve de son plaisir, de s'enfoncer encore plus en moi et de crier comme une bête, puis s'écroulera tout bonnement sur moi, bouillant, essoufflé, en sueur... Je mets quelques minutes à me rendre compte que j'ai joui contre les draps.
MiKaL
memyandi@live.fr
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