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18- LA 1ÈRE FOIS DE VICTOR
Matthieu m'appelle sur mon portable en sortant de son entrevue avec son beau père.
- Alors, tu es heureux ?
- Pas totalement, je suis l'heureux locataire d'un appartement de rêve mais c'est parce que tu t'en vas...
- Je reviens dans 3 semaines en France, on se verra à ce moment-là.
- Tu n'as pas 5 minutes pour qu'on se voit une dernière fois en tête à tête ?
- Non Romain, désolé, je suis en route pour l'aéroport. Et puis, je sais très bien que cela n'aurait pas duré 5 minutes. Ah au fait, j'ai une bonne nouvelle pour toi.
- Encore une !!!
- David et Dylan sont en prison. Un appel anonyme à la police leur a indiqué qu'il y avait dans certaines caves des choses très intéressantes à découvrir. Ils sont inculpés de trafic d'armes, recel, ventes de stupéfiants. Ils vont en prendre pour perpet'...et avec ce qui se racontent sur eux depuis leur arrivée remarquée l'autre soir dans leur quartier, m'est avis qu'ils vont avoir le trou élargi par pas mal de copains de douche ou de cellule là bas...Tu es définitivement tranquille.
- Oh la journée de ouf !!! Merci de m'avoir dit cela.
- Mais toi, tu ne m'as pas tout dit...
- Comment ça ?
- Il est comment ce Victor ?
- Euh...
- Amuse toi, profite, mais garde moi une place dans ton coeur.
- Mais évidemment !!! et puis il ne s'est rien passé entre Victor et moi.
- Je ne suis pas naïf Romain, il va se passer quelque chose, et mon instinct me dit que ça va se faire dans très peu de temps...
- N'importe quoi !!!
- Tu ne sais pas me mentir, Romain. Tu peux berner mon beau père, mais pas moi. Je te connais...en profondeur, dit-il en riant...
- Salaud !!!
- Moi aussi je t'aime, bon je te laisse, j'arrive à Roissy. Je te laisse un message quand je serai arrivé sur place. Je t'embrasse Romain, prends soin de toi. Je t'aime.
- Prends soin de toi aussi Matthieu, et moi aussi je t'aime.
Matthieu coupe la communication. Malgré l'avalanche de bonnes nouvelles et de bonheur qui me tombe dessus depuis ce matin, je ressens une grande tristesse. Je viens de perdre - temporairement - Matthieu, et c'est comme si je perdais un être cher.
Mais le quotidien et le travail me ramènent très vite à la réalité à travers la sonnerie du téléphone, et je reprends mes activités derechef.
La journée d'écoule tranquillement. Je reçois la confirmation d'un nouveau client pour une collaboration, et c'est avec fierté que je vais annoncer en fin de journée à Mr Wagner que je viens de signer un nouveau contrat pour 750 000 euros par an sur 3 ans. J'accueille ses félicitations avec modestie et plaisir, et en profite pour lui demander si je peux partir un peu plus tôt ce soir pour aller prendre possession de mon nouvel appartement. Il me l'accorde avec plaisir et me souhaite une très bonne soirée, avant de replonger dans ses dossiers.
Je file donc chez moi, cette fois en voiture, puisque j'ai maintenant un parking pour ma voiture, et une fois à mon " ancienne " adresse, jette pêle-mêle dans un sac quelques affaires pour tenir jusqu'au prochain week-end dans mon nouveau chez-moi.
Sur la route du retour, je m'arrête acheter quelques victuailles pour ce soir, puis prends du champagne, du coca pour la soirée que je vais passer avec Victor.
En arrivant à ma nouvelle adresse, je vois Victor m'attendre en bas de l'immeuble, un sac de sport à ses pieds. Il s'est changé en passant chez lui, et c'est un tout autre jeune homme que je découvre à cet instant.
Il a revêtu un jean taille basse, qui met particulièrement en valeur son fessier et souligne bien que c'est un homme. Au dessus de la ceinture, je vois la large bande élastique de son boxer siglé D&G, et sur le torse, un tunisien blanc qui épouse chaque contour de son corps et me confirme la plastique parfaite de ce garçon. Il est encore plus désirable que dans son costume, représente le jeune mâle dans toute sa splendeur et sa virilité naissante, et je ne peux bien sûr pas m'empêcher de bander comme un taureau en le voyant ainsi.
Je klaxonne pour attirer son attention, et il vient me rejoindre dans ma voiture.
- Salut !!!
- Salut Victor !!! monte, je vais me mettre au parking, et tu m'aideras à remonter les quelques courses que j'ai fait pour ce soir.
Il s'installe à mes côtés et je m'enfonce dans le parking de l'immeuble.
Nous déchargeons rapidement nos sacs et arrivons à la porte de mon appartement.
Lorsque j'ouvre la porte et entre, Victor me suit et s'arrête net sur le pas de la porte.
- OH PUTAIN !!! C'est géant ici !!! c'est à toi !!!
- C'est à un ami qui me le laisse pendant son séjour aux USA, et comme il est parti pour 1 an, c'est ma nouvelle adresse pour l'année à venir. Vas y, entre, ne reste pas dans la porte.
Victor s'avance, les bras chargés de sacs, mais n'ose pas aller plus loin. Je le sens impressionné, timide. C'est sans doute la 1ère fois qu'il met les pieds dans ce quartier chic de l'ouest parisien, dans un appartement comme celui-ci.
Durant la journée, par curiosité, j'ai tapé son adresse sur Google Earth pour avoir une vue de son quartier. Et je suis tombé sur une de ces banlieues ghetto que l'on ne voit que lorsqu'un fait divers dramatique s''y produit et que toutes les TV de France se rappelle que Boulogne Billancourt ou Paris ne sont pas toute la France.
- Allez, ne reste pas planté là, on va mettre tout ça dans la cuisine. Il faut remettre le champagne au frais. Ensuite, tu iras déposer ton sac dans une des chambres.
Victor me suit et dépose mes achats sur le comptoir de la cuisine.
- Tu sais que la cuisine est plus grande que tout l'appartement de ma mère...
- Oui, c'est spacieux ici, dis je un peu gêné d'étaler autant d'espace, de signes de richesses devant ce jeune homme pas encore gâté par la vie.
Je range rapidement les courses dans le frigo.
- Tu veux un verre de coca ?
- Euh, tu crois que je peux prendre une douche, je n'ai pas eu le temps à la maison, et j'ai eu chaud aujourd'hui. Et quand je rentre le soir, j'aime bien me doucher après ma journée.
- Oui, bien sûr, je vais te montrer où est la salle de bains.
J'accompagne Victor dans la salle de bains attenante à la suite parentale. Là encore, Victor ne peut s'empêcher de siffler d'admiration devant l'élégance et l'équipement de la salle de bain, avec sa grande douche à l'italienne, la baignoire d'angle, et le jacuzzi sur la terrasse.
- Je vais te chercher des serviettes. Je reviens.
Je quitte la pièce et me mets en quête des dites serviettes et draps de bain. Après 10 minutes de recherche a travers les 10 pièces et les 4 dressings de l'appartement, je finis par mettre la main dessus et en prends deux jeux pour Victor et pour moi, puisque désormais ce linge est pour moi...
Je reviens vers la salle de bain et entends l'eau couler. Je toque à la porte pour signaler mon arrivée et sans attendre la réponse, entre dans la pièce.
Victor est sous la douche, totalement nu, en train de se laver les cheveux. Les yeux fermés, il ne m'a pas vu entrer, et le bruit de l'eau qui coule couvre celui de mes pas.
Je pose discrètement les serviettes sur le banc à côté de la douche et observe Victor dans la splendeur de sa nudité.
Il est totalement imberbe excepté au pubis, mais ses aisselles qu'il me dévoile sont lisses. Le cou s'évase délicatement sur ses clavicules saillantes. Les épaules sont rondes, musclées. Il a les bras fins, où chaque muscle apparait, saillant, une veine les parcourant jusqu'au poignet.
Son torse est dessiné par deux magnifiques pectoraux, parfaitement bombés et s'écartant l'un de l'autre du sternum en deux bosses fermes, au milieu desquelles deux pastilles brunes laissent pointer un téton dur.
Son abdomen laisse deviner 3 lignes d'abdos sculptés mais non saillants, juste suggérés par son ventre plat, lui-même délicatement surligné par les courbes fines au dessus de ses hanches, et plongeant vers la toison intime de Victor.
Cette toison brune vient couronner par un triangle fin, épousant parfaitement les lignes de son ventre, un sexe au repos magnifique. Le fût de chair, habillé d'une peau mat, prend naissance juste sous les poils et vient reposer ses 12 cm au dessus de deux testicules pendants en dessous, deux sacs de peau finement plissée au fonds desquels reposent deux magnifiques glandes ovales. Son gland est calotté par son prépuce aux 2/3 et laisse poindre le méat.
Ses cuisses, comme ses bras, laisse deviner des muscles fins mais travaillés. Les mollets sont fermes, dessinés en deux parties et surplombent des pieds fins et longs.
Quand Victor se retourne pour se rincer les cheveux, je peux admirer ses épaules larges, sur lesquelles roulent ses muscles fins. Son dos s'affine peu à peu vers la taille en un V sculptural. Et son fessier me fait presque défaillir. Deux magnifiques lobes, une raie profonde et sombre, et deux fossettes ovales sur chaque fesse font monter en moi un désir brûlant de le rejoindre tout de suite sous la douche et de lui faire l'amour sans attendre.
Mais je me ressaisis aussitôt et sors rapidement de la salle de bains, le laissant à ses ablutions. Je prépare rapidement quelques peccadilles pour accompagner les breuvages que nous dégusterons après sa douche, me permettant ainsi de faire retomber l'érection qui avait transpercé mon boxer dans la salle de bain.
10 minute plus tard, j'entends les pas de Victor sur le parquet et je le vois rejoindre le salon, rhabillé et terriblement sexy. Mais je me promets de rester sage, car je ne sais finalement pas si Victor partage les mêmes attirances que moi.
Je le rejoins au salon, portant le plateau chargé de nos deux verres et de l'assiette d'amuse bouches.
- Ca y est ? tu te sens mieux ?
- Oui, merci, ça fait un bien fou une bonne douche.
- Oui, j'en ai pris une chez moi tout à l'heure en passant prendre mes affaire, et ca détend bien.
Victor est face à la baie vitrée, contemplant Paris. La lumière du soir souligne ses formes divines, et son reflet dans le vitrage le rend presque irréel.
Je débouche le champagne et en sers deux coupes.
Au chuintement du gaz s'échappant de la bouteille, Victor se retourne.
- Oh du champagne !!! je suis désolé, mais je ne bois jamais d'alcool...
- Tu n'aimes pas ça ?
- SI, mais je tiens très mal l'alcool, et je ne voudrais pas passer pour un ivrogne après seulement deux jours de travail...
- Juste une flute, pour fêter ton arrivée, et après tu le noieras dans le coca...et puis tu es un homme, tu dois savoir tenir un minimum, parce que dans ton métier, parfois, il faudra assurer avec certains clients qui lèvent le coude facilement...En fait, je suis en train de continuer ta formation ce soir.
- Alors trinquons, dit il en prenant la flute dans ma main.
Nos doigts se touchent. Une décharge électrique me traverse. Visiblement, c'est également ce que vient de ressentir Victor, qui s'écarte brusquement. Il va s'assoir sur le canapé, et la forme caractéristique qui barre son jean me laisse deviner que son boxer se remplit rapidement de chair dure et chaude... Son visage s'empourpre, et pour dissimuler sa gêne, il vide son champagne d'un coup.
- Eh bien, pour quelqu'un qui ne boit pas, tu as une sacrée descente, dis je avec un rire faussement décontracté.
En effet, j'ai du mal à rester de marbre. Alors que Victor vide sa flute, je vois désormais nettement qu'il bande.
Il me tend sa flute et me demande de le resservir.
- Tu es certain que tu en veux encore, Victor ? si tu n'as pas l'habitude...
- De toute façon, ce soir, je ne conduis pas.
Je m'exécute et lui rend sa flûte à nouveau pleine. Je viens m'assoir à ses cotés à sa gauche, laissant juste assez de distance entre nous pour qu'il reste à portée de ma main. Il fixe sa flute, regarde danser les chapelets de bulle dans son verre.
- Romain, je peux te poser une question.
- Bien sur Victor.
- Tu as fait l'amour à quel age pour la 1ère fois ?
- Euh....
- Parce que moi, tu vois, je n'ai jamais fait l'amour avec quiconque.
- Ah...
- Je suis vierge, puceau, à 18 ans...
- Ah...
- Jamais personne ne m'a touché...
- Ah...
- Je ne sais même pas ce que c'est que d'embrasser quelqu'un sur la bouche.
- Ah...
- Tu veux m'apprendre ? Commencer ma formation d'homme ce soir ?
- Et bien...
- Mais je peux comprendre que tu dises non, que je ne te plaise pas...
- C'est-à-dire...
- Tu aimes les hommes aussi Romain ? tu es gay ?
- Euh, Victor...
- Parce que moi, ce sont les garçons qui m'attirent, pas les filles. Mais tu comprends, dans mon quartier, les PD, on les punit d'être comme ça. Alors, on ne dit rien, on ne fait rien.
- Il n'y a pas que dans ton quartier Victor, je connais d'autres hommes, issus de milieux beaucoup plus favorisés que le tien qui vivent la même omerta...
- Oui mais toi, tu as déjà couché avec un garçon, n'est ce pas ?
Je respire un grand coup. Le moment de dire la vérité est là.
- Oui Victor.
- Tu sais ce que c'est alors que d'être attiré par la bosse que tu vois dans le slip de tes copains au sport ou au club ?
- Oui Victor.
- Tu as déjà touché une autre bite que la tienne.
- Oui Victor.
- Et tu ne veux pas me toucher la mienne ? dit-il avec un débit saccadé et angoissé
Et comment je veux lui toucher la bite !!! Mais est ce que j'ai le droit ???
- C'est vraiment ce que tu veux Victor ? tu es certain de ton choix ?
- Oui, certain !!!!
- Tu es beau Victor. Tu es jeune, dessiné comme un apollon, avec tout ce qu'il faut là où il faut.
- Tu parles, pour ce que ça sert, dit-il avec une voix vibrante.
- Je te rassure, de ce que j'ai vu tout à l'heure dans la salle de bain, plus d'un homme serait heureux d'avoir ne serait ce que la moitié de ce dont la Nature t'a doté.
- Tu m'as regardé sous la douche ?
- Oui, en déposant tes serviettes de bain.
- Et alors, ça ne t'a pas plu ?
- Mais si, bien au contraire, c'était magnifique.
- Alors pourquoi tu ne veux pas ? dit-il les yeux brillants de larmes difficilement contenues.
- Ne pleure pas, Victor, dis-je en l'implorant. Ne pleure pas, je n'ai jamais dit que je ne voulais pas de toi, que je ne te désirais pas, bien au contraire !!! mais comprends moi Victor, je suis ton tuteur dans l'entreprise, on se connait depuis deux jours seulement. Je n'allais pas te sauter dessus dès la 1ère heure.
Je pose ma main sur sa cuisse et caresse doucement l'étoffe rugueuse. Sous le denim, je sens la fermeté de ses muscles, et peu à peu, je remonte ma mais vers son entrejambe. J'effleure la bosse que ses couilles moulées forment dans le jean, et Victor laisser échapper un " oh " de surprise. Je retire ma main, mais Il la retient de la sienne.
- Victor, je veux juste être sûr que tu veux perdre ta virginité ce soir avec moi. C'est un cadeau merveilleux que tu me fais, et je veux être certain que je suis bien le bon destinataire.
- Romain...
- Oui Victor ?
- Fais-moi l'amour s'il te plait, dit-il
Je prends alors son visage entre mes mains, l'allonge sur le canapé lentement, et une fois le dos contre le cuir souple, je me penche sur ses lèvres et y déposer un 1er baiser. Puis je me recule un peu, l'observe. Il passe sa langue sur ses lèvres, comme pour recueillir la saveur de ce 1er contact.
Je repose mes lèvres sur les siennes. Il ouvre doucement la bouche, ma langue se fraye un chemin entre ses dents blanches et rencontre la sienne. Je m'applique du mieux que je peux pour que ce 1er baiser soit parfait. D'abord timide, puis maladroit, Victor s'ouvre enfin totalement à mon baiser et nos langues se mêlent dans une gigue de plus en plus endiablée. De tendre, notre baiser passe à fougueux, puis passionné pour être finalement déchainé !!!
Victor et moi ne pouvons nous séparer. Dès qu'un millimètre nous sépare des lèvres de l'autre, nos mains se plaquent sur nos crânes ou nos nuques et nous repartons de plus belle dans un baiser endiablé.
Nos corps sont désormais collés l'un à l'autre. A travers mes vêtements, je sens toute la chaleur rayonnante de Victor. Contre ma cuisse se frotte son sexe raide. Je repousse au maximum l'instant où une autre main que la sienne va le toucher pour la 1ère fois. Dans mon boxer, ma verge elle aussi raide réclame d'être libérée de son carcan de coton humide.
Notre baiser se prolonge encore et encore. Victor semble vouloir se repaître jusqu'à plus faim de mes lèvres. Ses mains courent maladroitement sur mon corps, me caressant de toute part sauf le sexe qu'il évite à chaque fois comme si c'était une zone encore interdite.
Mes mains ne sont pas en reste, et je les glisse sous son tunisien pour sentir la perfection de son grain de peau sur son torse, apprécier la fermeté de ses pectoraux et des ses abdos.
Je finis par détacher mes lèvres de celles de Victor, et lui enlève son t-shirt. Puis doucement, j'ouvre son pantalon, lentement, bouton par bouton, et écarte les pans du jean pour dévoiler son boxer déformé par son sexe tendu à l'extrême. Une tache translucide s'étale sur le coton distendu sur son gland.
Je me glisse entre ses jambes et à genoux, je viens poser mes lèvres sur son ventre, remonte en laissant juste trainer la pointe de ma langue sur sa peau, et finis par atteindre ses tétons. Deux pointes dures comme l'acier y pointent, et je les lèche tour à tour, avant de les sucer langoureusement.
Victor a le souffle court, la respiration haletante. Il a les yeux fermés, me caresse la nuque et les cheveux de façon désordonnée, comme si mes baisers annihilaient sa capacité à contrôler son corps.
Puis, à travers des baisers successifs, je redescends sur son ventre, et atteins de nouveau la ceinture de son boxer. Doucement, je lui soulève le bassin pour faire glisser son jean sur ses cuisses et l'envoyer rejoindre le tunisien gisant sur le tapis.
Victor m'apparait dans la splendeur de sa jeunesse et de sa fraicheur. Juste vêtu de son boxer, je peux me repaitre de son corps sublime et juvénile. Il fixe son regard dans le mien et je lis tout le désir, toute l'envie et en même temps toute l'appréhension de la 1ère fois.
J'ouvre de nouveau ses cuisses. Les deux testicules pleins de sève viennent se caler sous le coton pour former une bosse exquise, et la barre de chair est dessinée en travers du boxer avec toute la provocation suggestive que lui confère le coton, promesse d'un engin splendide mais encore dissimulée à mes yeux.
Je glisse mon visage entre ses cuisses et viens respirer à pleine narine les effluves de son corps. A travers le parfum du gel douche, je sens le parfum musqué caractéristique de l'excitation masculine, un mélange de transpiration un peu acide, d'odeur de sexe propre et le parfum discret de son anus.
Je pose ma bouche sur son coton chaud et le pince entre mes lèvres. Victor gémit quand j'appuie doucement ma bouche sur ses boules lourdes et se cabre un peu.
Je pose mes doigts sur l'intérieur de ses cuisses et les fais glisser sous les élastiques qui plaquent son boxer sur ses jambes. Je remonte dans le boxer, partant à l'exploration du trésor caché. Victor frémit, râle doucement de plaisir, la tache qui couronne son gland s'étend un peu plus.
Mes doigts rencontrent les premiers poils de sa toison, encadrent sans le toucher son sexe vibrant. Je les fais crisser entre mes phalanges, et sens sur ma peau l'humidité de son excitation.
Ma bouche grimpe la bosse de ses boules, puis suit le chemin bombé de son sexe. De la langue, je trace une voie humide depuis ses couilles vers sa tache de mouille, et quand elle l'atteint, lèche ce jus clair qui suinte à travers le tissu.
Je referme mes lèvres sur la bosse formée par son gland et l'aspire dans ma bouche, enveloppé du coton humide.
Mes mains ressortent du boxer après avoir caressé doucement ses couilles, et se posent sur la ceinture du boxer.
Je la prends, la soulève un peu et commence à faire glisser le dernier rempart textile de son chibre.
Les poils bruns apparaissent, libérant mille senteurs enivrantes et enfin, le gland carmin émerge au grand jour. Je pose mes lèvres dessus et au moment où je les referme sur le frein, Victor se cabre, retient sa respiration. J'ai juste le temps de me reculer, et dans mon mouvement de retrait de faire sortir toute sa verge de son boxer, et une énorme giclée de sperme jaillit de son gland. Jamais je n'avais vu autant de jus d'homme expulsé d'un seul coup. Le trait de sperme semble vouloir atteindre le plafond avant de venir s'écraser sur ma chemise.
Deux autres jets partent vers les cieux pour finir sur le parquet et la table basse.
Victor est comme tétanisé, tous les muscles tendus à l'extrême, comme prêts à rompre. Il a été surpris par la violence et l'intensité de cet orgasme. Puis il s'effondre sur le canapé, cherchant son souffle.
Je me penche alors sur lui, et bascule ma tête vers son gland turgescent pour laper la semence qui suinte encore du méat.
- Arrête, je suis nul me dit il en me repoussant.
- Mais non, pourquoi tu dis ça ?
- Je ne suis même pas capable de tenir la distance, un baiser et je jute !!!
- Mais c'est normal Victor. C'est la 1ère fois. Ce n'est pas une compétition, c'est de l'amour. Pour la 1ère fois de ta vie, quelqu'un d'autre que toi a touché ton sexe.
- Ouais super, j'embrasse, je jouis, tu parles d'un mec...
- Mais arrête !!! tu t'es collé la pression, si je puis me permettre, pour rien. On a toute la nuit pour te faire découvrir les plaisirs de l'amour à deux, et ce n'est pas parce que tu viens de jouir que tout est terminé. Au contraire, tout commence. Maintenant que tu t'es vidé de ton trop plein, les niveaux sont à jour et la splendide mécanique que je tiens entre mes doigts va fonctionner à merveille.
Victor est vraiment dépité par cette éjaculation précoce. Je le sens blessé dans son orgueil et sa virilité de jeune puceau. Il essaie de se relever du canapé, mais je l'en empêche en le plaquant au dossier.
- Laisse-moi faire maintenant, et profite.
Il me regarde perplexe, mais m'obéit.
Je me relève, me débarrasse de ma chemise maculée de son sperme encore chaud et épais pour me mettre torse nu. Puis, après avoir enlevé mes chaussures, mon pantalon glisse au sol et rejoint ma chemise. Au moment de retirer mon boxer détrempé par ma mouille et déformé par mon sexe raide, Victor se redresse et me dit :
- Attends, s'il te plait, laisse-moi faire.
Je me plante alors debout face à lui. Il se redresse, s'assied au bord du canapé, puis de la main droite, vient me caresser le ventre du bout des doigts. Je rejette ma tête en arrière, lâche un grand soupir de plaisir, tandis que sa main continue de me caresser, et que de l'autre, il s'occupe de mes cuisses.
Il tourne ainsi autour de mon boxer pendant plusieurs minutes, semblant hésiter à franchir le pas de mon boxer. Je caresse doucement ses cheveux et sa nuque, le laissant ainsi profiter de mon corps et accomplir sans doute un 1er fantasme.
Tandis qu'il me caresse, son sexe redevenu mou après l'effort fourni lors de la jouissance reprend peu à peu des formes plus altières. Je le regarde avec amour se gonfler doucement, se raidir le long de sa cuisse, puis, peu à peu, par petites saccades, se dresser fièrement entre ses deux cuisses au dessus de ses bourses lourdes et reposant sur le cuir du canapé.
Comme si, une fois sa nouvelle érection arrivée à son maximum, il s'était de nouveau senti prêt. Victor approche sa bouche de mon boxer et vient embrasser mon sexe à travers le coton désormais translucide. Ses lèvres glissent de haut en bas sur ma barre de chair pour venir embrasser mes testicules compressés à l'entrejambe. Il respire fortement, emplissant ses narines de ce nouveau parfum pour lui.
Ses mains désormais convergent sur mes hanches. Sa bouche m'embrasse de plus en plus fort le sexe, et peu à peu, il me dénude le bas ventre. Ma touffe pubienne apparait. Il y plonge son nez, inspire longuement, puis me lèche les poils, provoquant de merveilleux picotements dans le bas ventre. Puis mes fesses se libèrent de leur gangue de coton. Il passe ses mains lentement sur chaque lobe, me caresse, me pétrit et me pince les fesses. Enfin, il écarte la ceinture élastique de mon pubis et permet à ma queue de se dresser fièrement, le gland luisant, devant son regard ébahi. Mon boxer glisse alors rapidement sur mes chevilles, et un instant plus tard vole d'un coup de pied expéditif au milieu du salon.
Victor recule un peu pour élargir son champ de vision et pouvoir contempler mon sexe droit offert à ses yeux. Tandis que ses deux mains continuent de caresser mes fesses, et que ses doigts tentent timidement de s'immiscer dans mais raie, Il détaille longuement du regard mon sexe et mes couilles. Il se remplit les yeux de cette image jusqu'à plus soif.
- Si tu savais combien de fois j'en ai rêvé !!!
- De quoi ?
- De voir un sexe bandé d'aussi prêt.
- Tu n'en n'avais jamais vu, tu n'as jamais maté un film X ?
- Si bien sûr, mais entre une image sur un écran et la réalité, c'est le jour et la nuit.
- Alors profite, il est pour toi.
Victor lâche alors mes fesses et pose sa main droite sur ma verge et la gauche sous mes bourses. Puis, il resserre ses doigts sur mon sexe palpitant d'excitation et commence doucement à le masturber, tout en me caressant les couilles. Il est un peu brusque parfois, maladroit et me tire un peu fort sur le frein. Mais je ne dis rien et le laisse faire comme il l'entend.
Sa branle s'active sur mon chibre. Sa main gauche me malaxe les burnes avec vigueur et il glisse parfois son majeur entre mes cuisses, cherchant, sans le dire et sans oser aller jusqu'au bout, ma rondelle.
Et tandis qu'il me masturbe maintenant activement, je vois son ventre se contracter et de son gland jaillit de nouveau sa semence qui vient s'écraser sous son menton. Surpris, il recule en tirant sur mon sexe un peu plus fort qu'avant, et à mon tour, j'éjacule en plein sur son visage 5 jets crémeux de ma semence.
Victor lâche mon sexe qui déverse ses dernières gouttes de sperme et me regarde interloqué.
- C'est moi qui t'ai fait ça ? me dit-il en recueillant mon sperme du bout des doigts sur son visage.
- Je crois, oui, dis je en lui souriant et en reprenant mon souffle.
- Waouh, c'est top !!!
- Oui, c'est top...
Il porte ses doigts à sa bouche et timidement, goute mon jus d'homme. Après une brève hésitation, il lape son doigt et avale tout le sperme déposé dessus.
- Humm, c'est meilleur que le champagne...
- Ca se discute, lui réponds-je en riant...
- Et maintenant ?
- Comment ça, maintenant ?
- On fait quoi ?
- On continue...
- Ouais, par quoi on continue ?
- Par çà, dis- j'en le repoussant au fond du canapé et en m'agenouillant entre ses cuisses.
- Tu vas me sucer ?
- Tu veux ?
- Oh oui...
- Alors installe-toi.
Victor se cale confortablement dans le canapé. Je prends son sexe en main, et le caresse doucement. Il met peu de temps à reprendre de la vigueur et, de nouveau, sa hampe se dresse fièrement vers le plafond.
- Tu es d'une vigueur exceptionnelle, tu sais. Rebander si vite après deux éjac' rapprochées, c'est rare.
- C'est toi qui sais m'exciter, voila tout.
Je me penche alors vers son gland et du bout de la langue, je lèche la dernière goutte translucide de son sperme. Au contact de ma langue sur son gland, Victor se cabre et j'ai juste le temps d'ouvrir la bouche pour accueillir son sexe dans ma gorge. Il me tape le palais avec son gland et je manque de m'étouffer avec son sexe. Il faut dire que je ne me suis pas trompé sur mon estimation et le jeune homme, quand il est en forme comme maintenant, affiche un beau 21 cm bien épais.
Je ressors rapidement son sexe de ma bouche, reprends mon souffle, puis comme pour me venger de cette intromission trop rapide, me jette sur son gland pour le pomper vigoureusement.
Victor m'attrape la tête et la serre entre ses mains, avant d'essayer de me retenir dans ma boulimie de gland baveux. Mais je résiste et le pompe à fond pendant quelques minutes. Il pousse des petits cris aigus sans cesse, me pétris le cuir chevelu et les oreilles avec ses doigts, quand d'un coup, il s'écrie :
- Arrête, ralentis, je vais encore jouir !!!
Je relâche alors la pression buccale que j'exerçais sur le gland et la verge, et viens lui lécher lentement le fut et les couilles. J'entends Victor souffler bruyamment, pour faire descendre la pression que ma pipe lui a imposée sur son sexe. Il se redresse un peu et me dit :
- J'aimerais te sucer moi aussi.
- Moi aussi j'aimerais bien.
- Viens sur moi.
Je me relève, puis m'installe tête bêche à ses cotés sur le canapé. Je le débarrasse de son boxer qui enserre encore ses couilles et tandis que je reprends son sexe en bouche, il me caresse doucement pour redonner de la vigueur au mien. Lorsque je sens qu'il va m'emboucher, je suspends ma pipe sur sa bite. Il hésite un peu puis lape mon gland, tournant sa langue sur l'ourlet et le frein. Je gémis de plaisir, et encouragé par ma réaction, il enfourne mon gland dans sa bouche et commence à me pomper. Parfois, je reçois quelques coups de dents involontaires, mais il apprend vite et petit à petit, s'enhardit jusqu'à avaler toute ma queue.
Nous partons alors dans un 69 effréné, où l'objectif est de faire crier le plus fort l'autre de plaisir alors que nous avons tous les deux la bouche pleine du sexe de l'autre.
Pendant que nous nous suçons mutuellement, mes doigts se glissent entre ses cuisses et partent peu à peu explorer la raie de ses fesses. Je sens Victor qui contracte ses muscles fessiers au passage de mes doigts, mais je ne me laisse pas impressionner par cette vaine tentative de résistance et glisse mes doigts dans son intimité la plus secrète. Il relâche sa pression sur mes doigts et je peux enfin atteindre la rondelle vierge qu'il tentait vainement de défendre.
Au contact de mon doigt sur son anus, je sens son sexe dans ma bouche se contracter et d'un coup, sa semence envahit ma gorge. J'avale tout son jus sans en perdre une goutte, tandis qu'il tente de se concentrer sur ma queue à travers les brumes de l'orgasme.
Il ressort ma queue de sa bouche, et me dit :
- Romain, je n'ai jamais autant joui en si peu de temps !!! c'est fabuleux...
- Et ce n'est pas terminé, jeune homme, je suis loin d'avoir achevé ta formation.
- Laisse-moi souffler un instant, je n'en peux plus.
- Non, Non, on va au bout de l'effort, on ne relâche rien.
En disant cela, j'ouvre ses cuisses pour me permettre de glisser ma langue dans sa raie. Rapidement, j'atteins la rondelle de son joli petit cul et de la pointe de la langue, la stimule un peu.
Victor est surpris par l'intensité du plaisir que provoque un baiser sur sa zone anale. Il pousse des petits cris de surprise et de plaisir à chaque fois que la pointe de ma langue se pose dans le creux encore vierge de son anus, tout en continuant à me dévorer le sexe et les boules avec gourmandise.
Il écarte de plus en plus largement ses cuisses et ma langue peut laper toute sa rondelle légèrement couverte d'un fin duvet brun. Je me fais de plus en plus insistant sur l'anneau, et ma langue parvient à le pénétrer de plus en plus loin.
Victor pompe ma tige avec la même intensité que moi je lui dévore le cul. Je sens monter en moi le flot irrépressible de sperme et je n'ai pas le temps de me retirer de sa gorge qu'un jet de sperme vient s'écraser dans ses joues.
Surpris, Victor avale tout d'un coup. Il ressort ma queue luisante de salive et de sperme puis la lèche avec frénésie pour ne pas perdre une goutte de ce nouveau nectar pour lui.
Mon orgasme décuple mon envie d'aller plus loin avec lui, et je me jette sur son petit rond brun pour le faire céder à mes caresses. Son sexe raide bat contre moi, et à chaque coup de langue, il vient buter contre ma peau.
Victor reprend mon sexe débandé en main pour le masturber et lui redonner de la vigueur. Après quelques minutes, je reprends de la vigueur.
Victor m'interpelle alors :
- Romain, j'ai envie que tu...
- Que je quoi ? dis-je doucement, sachant déjà ce que sera sa réponse.
- J'ai envie que tu me prennes.
Romain
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