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19-LE DÉPUCELAGE DE VICTOR
Je regarde Victor dans les yeux en me redressant.
- A une seule condition Victor...
- Ah ? Laquelle ?
- Que tu me prennes aussi ensuite...
- Oh oui !!! s'écrie-t-il les yeux pétillant de désir et de bonheur.
Je m'extraie du canapé, la queue raide de désir, et positionne Victor sur le dos. Il se caresse doucement le sexe et les couilles tandis que je vais chercher des préservatifs et du gel.
Lorsque je reviens, il est assis les cuisses ouvertes, couilles pendantes en train de se masturber langoureusement d'une main et de l'autre, caressant son anus fermé.
Lorsqu'il me voit sortir un préservatif, il me dit :
- C'est nécessaire ?
- Dans l'absolu, oui, mais je suis certain d'être sain, et si toi, personne ne t'a jamais touché, tu l'es aussi.
- Alors prends-moi sans capote. Je veux pour ma 1ère fois tout sentir sans l'intermédiaire d'une capote.
Je repose le condom sur la table basse et viens entre les cuisses de Victor. J'écarte doucement ses doigts de son anus pour les remplacer par les miens, et j'applique une dose de gel sur la rondelle que je vais bientôt déflorer. Le contact froid du liquide entraine une contraction immédiate de la rosette, qui se plisse et se resserre avant que mes doigts ne commencent à la masser doucement. Victor passe ses mains sous ses cuisses et les relève pour m'exposer au maximum son cul vierge.
Je masse lentement la rondelle qui se détend peu à peu. Lorsque j'introduis mon majeur dans l'orifice qui s'est ouvert, Victor gémit et râle de plaisir. Je vois ses abdos se contracter, je sens ses sphincters se resserrer sur mon doigt.
- Je te fais mal, lui demande-je doucement.
- Un peu, mais c'est parce que c'est nouveau.
- Je vais y aller en douceur, mon amour.
Je déverse encore un peu plus de gel sur le petit trou et lentement, je fais coulisser mon doigt dans son cul. D'abord une phalange qui va et vient, puis deux et au bout de quelques minutes, mon doigt tout entier le pénètre.
Son boyau est chaud et humide. Je le sens palpiter autour de mon doigt. Victor rejette sa tête en arrière en poussant un cri de plaisir.
- Oh oui, c'est bon Romain !!!
- Tu n'as pas mal ?
- Non pas du tout, vas y, enfonce moi ton doigt plus profond.
Je satisfais à son désir et fais coulisser le majeur dans son ventre. Je lui caresse le boyau de long en large et de haut en bas. Le gland de Victor lâche sans discontinuer un filet de precum sur sa toison humide de sperme et de transpiration. La peau de son corps tout entier se couvre d'une mine couche humide, le faisant briller sous les éclairages tamisés du salon.
Victor gémit de plus en plus fort. Mon doigt explore son ventre et vient se poser sur sa prostate. Je commence alors un lent massage de sa glande, et à chaque caresse, Victor se cabre comme s'il recevait ne décharge électrique dans le ventre.
- Oui, Romain, ouiiiiiii, encore, c'est bon !!!
Pendant plusieurs minutes, je me concentre sur ce massage interne. Le sexe de Victor me semble encore plus dur qu'avant lorsque je le prends en main pour le masturber un peu au rythme de mon toucher prostatique.
Puis sentant sa rondelle désormais bien souple, je ressors mon majeur pour lui introduire un 2ème doigt dans le ventre et élargir davantage son trou. Cette nouvelle sensation fait crier Victor de plaisir et il me réclame plus de vigueur dans mon limage digital.
Lorsque le 3ème doigt le pénètre, Victor se crispe. Je me retire et je vois son trou rester ouvert. Il est prêt à se faire pénétrer par mon sexe que je caresse pour en maintenir la raideur.
J'appose un peu de gel sur mon gland, l'étale de la paume et vient me positionner en ses cuisses ouvertes.
Je pose mon gland sur sa rondelle encore ouverte et pousse doucement pour le pénétrer.
Sa rondelle recule un peu sous la pression puis je sens mon gland glisser entre les anneaux qui vont perdre leur virginité dans quelques instants.
Le visage de Victor se crispe. J'arrête mon avancée anale et le regarde, tandis qu'il rouvre les yeux.
- Ca brûle Romain.
- C'est normal, on va y aller doucement.
- J'ai tellement envie de toi.
- Moi aussi, et je veux que ce soit parfait pour ta 1ère pénétration.
Je reprends ma pénétration et pousse plus avant mon sexe dans son trou. Victor grimace toujours puis me retiens.
- Non arrête, ça fait trop mal !!!
- Retourne-toi, je vais te prendre par derrière.
Je m'écarte de son cul pour qu'il puisse se retourner et me présenter sa jolie petite croupe lisse. Il pose ses avant bras sur le haut du canapé, cambre ses reins et me tend ses fesses. J'écarte un peu ses jambes, me lève et vient me repositionner derrière lui. J'enduis généreusement son anus et ma queue de gel, pose ma main gauche sur son dos et de la droite, guide ma verge vers son trou.
Lorsque le gland entre en contact avec sa rondelle, je sens Victor qui se contracte. Je lui dis alors :
- Pousse comme si tu voulais déféquer.
- Comment ça ? me répond-il en grimaçant.
- Comme si tu avais envie d'aller aux toilettes.
- Ah...
Il s'exécute et je pousse mon gland dur comme du béton dans son trou. Il commence à entrer entre les anneaux, d'abord 1, puis 2 et enfin glisse d'un coup dans le ventre de Victor.
- HHHHH !!!! Putain, ça fait mal !!!
Je suspends mon intromission, laissant le temps au cul de Victor de s'adapter à ce corps étranger. La tête entre les épaules, Victor respire bruyamment.
Je pose une main sur chaque hanche et doucement, pousse un peu plus profond mon sexe dans son ventre. Victor souffle fort à chaque millimètre qui le pénètre plus profond. Son dos se creuse, rendant la courbure de ses reins et de ses fesses encore plus excitante. Ses doigts se crispent sur le cuir du dossier et font crisser la matière.
- Oh la vache, ça fait mal Romain...
- Tu veux que j'arrête ?
- NON !!! laisse-moi souffler un peu. Tu en as encore beaucoup à rentrer ? me demande-t-il dans une grimace de douleur.
- 20-25 cm, dis-je en souriant à sa question.
Il rigole de ma réponse, et je profite de cette distraction pour enfoncer mon dard à fond dans son cul qui s'est relâché le temps du rire.
Victor hurle sous le coup de l'enculage sauvage que je viens de lui faire subir, se relève d'un coup, manque de me donner un coup de boule. En se relevant, il resserre ses fesses sur mon chibre entièrement en lui. Je plaque mes mains sur son ventre et ses pectoraux pour le retenir et l'embrasse avec frénésie dans le cou.
- Voilà, tout y est, dis-je doucement dans l'oreille.
- Ca fait trop mal de se faire enculer Romain.
- Ca va passer mon amour. C'est la 1ère fois qui fait mal, après tu vas adorer sentir une bite en toi.
Je laisse passer quelques instants, le temps que la douleur s'estompe pour Victor. Déjà, je sens son boyau se détendre un peu plus au fil du temps qui passe. Je profite de cette pause dans sa sodomie pour lui caresser le torse, le ventre et prendre son sexe entre mes doigts. Il est redevenu tout flasque et s'est rabougri pour se lover dans le creux de ses couilles. Le gland distribue toujours autant de precum, mais le prépuce recouvre l'intégralité du gland en une petite poire juteuse.
Victor bascule son tronc en avant, libérant ma queue de l'emprise de son anus resserré. Je reprends ses hanches et recule doucement dans son ventre. Le gland au bord des anneaux, je repars en avant pour le pénétrer de nouveau. Victor souffle encore mais moins fort, et lorsque ma queue touche le fond de son ventre, un soupir de plaisir s'échappe de sa bouche.
Petit à petit, je fais coulisser mon sexe dans son cul. Je le lime d'abord tranquillement, amplement, en lui tenant les hanches fermement. Victor gémit de plus en plus, en dans son ventre je sens que la crispation fait place au plaisir de la sodomie passive.
Le rythme de mes pénétrations s'accélère peu à peu et Victor maintenant accompagne le mouvement en ondulant des reins et de la croupe.
- Oui, Romain, oui, vas y, encule moi, ouiiiiiii c'est bon, vas y, prends moi a fond, encore ouiiiiiii ouiiiiiiiiii.
Il profite maintenant à fond de toutes les nouvelles sensations que son corps et ma bite lui font découvrir. Je sens monter en moi le plaisir intense que provoque le coulissement de ma bite dans son boyau et le frottement de mon gland sur ses parois chaudes et humides.
Il se cabre, se redresse, se recourbe au gré des plaisirs reçus.
- Prends-moi par devant, je veux te voir me baiser Romain.
- Ok retourne-toi, dis-je en déculant.
Il se place sur le dos, les fesses au bord du canapé et relève ses cuisses. Son trou luit du gel, de ma mouille et de ses lubrifications anales. Je me mets à genoux et sans attendre, le pénètre d'un coup à fond.
- AHHH OUUUIIIIIIII !!!! C'EST BOOON !!! hurle-t-il alors que ma bite le transperce.
Je m'active dans son ventre et le baise vigoureusement. Sa bite molle bat la chamade de droite et de gauche au rythme de mes enculades et sa mouille dessine des arabesques improbables sur sa touffe et son ventre.
Tandis que mon bas ventre s'active dans son cul, je me penche sur son torse trempé de sueur et l'embrasse à pleine bouche. Il me rend mon baiser avec passion et gourmandise.
Nous sommes en parfaite harmonie dans le mouvement de nos corps unis. Victor se donne totalement et s'abandonne aux plaisirs nouveaux de l'amour entre hommes.
Il veut explorer d'autres positions nous unissant par le cul et la bite. Il vient à califourchon sur moi et s'empale d'un coup sur ma queue. Il varie le rythme, la profondeur, l'angle de pénétration pour faire frotter ma bite et mon gland dans les recoins les plus improbables de son ventre.
Puis il s'allonge de côte sur le canapé, et me demande de le prendre par derrière, relevant une jambe pour me libérer le passage. Je le satisfais une fois encore, heureux de le voir prendre son pied sans retenue.
Enfin, il relève, se courbe et de façon très provocante, écarte ses fesses pour que je vienne le reprendre par derrière. Je le pénètre sans ménagement, sa rondelle gardant désormais la forme et le diamètre de ma queue entre deux positions.
Je sens son excitation à son paroxysme quand je lui empoigne les cheveux et lui tire la tête en arrière, l'autre main sur l'épaule pour le limer à fond. Moi-même, je suis dans un état second à cause du plaisir extrême que me procure ce dépucelage. Je n'ai jamais baisé un mec comme ça, et il me rend fou de désir et d'envie.
Cette longue sodomie s'achève d'un coup lorsque, en enfonçant ma bite à fond dans son cul, Victor m'empoigne les couilles et les serre entre ses doigts. Ce contact inattendu déclenche alors en moi un orgasme titanesque et j'éjacule dans son ventre par 6 longs jets qui lui tapissent le boyau et la rondelle quand je ressors de son cul pour jouir sur ses reins.
La violence de l'orgasme me coupe le souffle et je m'effondre sur le canapé, totalement trempé de sueur, la queue raide et brulante d'avoir limé pendant plus d'une 1/2 heure le cul de mon nouvel amant.
Victor se redresse et se retourne, souriant, triomphant de m'avoir donné cet orgasme et vient se placer à cheval sur moi pour frotter son entrejambe et ses couilles chaudes sur ma queue gluante de sperme. Je sens couler sur mes couilles de son ventre le jus que j'ai déversé en lui. Chaque frottement m'électrise et me fait me cabrer d'un plaisir insoutenable.
- Arrête, Victor, je n'en peux plus de plaisir. J'ai jamais pris mon pied comme ça. Tu as un cul de folie !! !tu es chaud comme la braise !!! tu es fais pour l'amour et les mecs toi !!!
- Oui tu trouves aussi ? dit-il en riant. Putain c'était bon de se faire enculer comme ça, t'as une bite d'enfer Romain !!!
- Merci, mais tu as un cul de rêve...
- Et le tien, il est comment ?
- Une seconde, Victor, une seconde, laisse moi reprendre mes esprits, tu m'as épuisé.
- D'accord, mais une seconde seulement, car je t'ai fais une promesse et je tiens à l'honorer, dit-il en se caressant le sexe.
Je le regarde faire, et je vois grossir sa bite entre ses doigts et prendre une fois encore des proportions tout à fait respectables.
Entre ses doigts, son gland luit de sa mouille et mousse un peu. Je me penche pour le lécher et le nettoyer pendant quelques instants quand d'un coup, il me repousse, se relève et me retourne aussi sec. Et sans autre forme de procès ; il pose son gland sur ma raie, et cherche mon trou du gland. Avant que j'ai le temps de protester ou même de l'aider, il trouve mon orifice et m'encule d'un coup, avec tout la fougue, la force des ses 18 ans et la maladresse de sa virginité et de son inexpérience.
- HHH Victor, tu es fou !!!
- Oui, de toi Romain, me répond-il en me pénétrant de nouveau à fond.
Il me prend par la taille et commence à me limer tout en puissance. Mon cul s'adapte tout de suite à sa grosse queue et très vite, malgré la rapidité de sa sodomie et les restes de ma jouissance, je prends du plaisir à me faire limer par ce jeune mâle surpuissant et déchainé dans mon cul.
Il tape sans modération son ventre contre mes fesses et je suis obligé de me cramponner au dossier du canapé pour résister à la puissance de ses assauts rectaux.
Il me lime comme un fou, comme si sa dernière heure arrivait et en quelques minutes, il me plante littéralement le ventre, et dans un cri bestial, et pour la 4ème fois de la soirée, déverse son sperme, cette fois ci dans mon ventre. IL reste en moi plusieurs minutes en reprenant son souffle allongé sur mon dos, et je sens peu à peu son sexe se rétracter de mon rectum et finir par glisser hors de ma rondelle.
Victor décolle alors son torse de mon dos, roule sur le côté et s'effondre sur le canapé.
Il sourit en fixant le plafond.
- Romain, c'était génial. Pour une 1ère, ça a été topissime !!!!
- Tu es un amant fabuleux Victor toi aussi !!!
- J'en peux plus !!!
- Et moi donc.
Nous fixons tous les deux le plafond, puis il se penche vers moi, déposer un baiser sur ma bouche sèche, et se relève. Il quitte la pièce et quelques instants plus tard, j'entends la douche couler.
Je me relève, ramasse nos vêtements éparpillés et vais les porter dans ma nouvelle chambre. L'eau s'est arrêtée, et quelques minutes plus tard, je vois apparaitre Victor totalement nu dans l'embrasement de la porte de ma chambre.
- Je vais y aller Romain.
- Oh non, reste ce soir avec moi, dis je en le suppliant.
- Je ne peux pas, je dois rentrer, ma mère s'inquièterait sinon.
- Ok, je comprends. Veux tu que je te raccompagne ?
- Euh non, ce n'est pas un quartier pour toi...
- Arrête, je sais où tu habites.
- Peut être mais non, merci, je vais trouver un taxi.
- Tu as de l'argent au moins pour le payer.
- Euh 15 euros.
- Tiens, dis je en récupérant mon portefeuille, en voila 50, ça devrait suffire.
- C'est sympa, je te les rendrai demain.
- Oui ça ne presse pas.
- Merci
Il se rhabille rapidement. Je le raccompagne à la porte, puis, avant de l'ouvrir, lui demande :
- Tu es sûr de ne pas vouloir rester ?
- Non, ma mère va s'inquiéter.
- Victor, il est 1h00 du matin. Tu vas la réveiller
- Elle ne dort pas. Tant qu'elle n'a pas de mes nouvelles, elle veille.
- Alors appelle la, dis lui que tu as raté le dernier métro et que je t'héberge à la maison.
- Elle ne me croira pas.
- Mais si !!! reste s'il te plait, j'ai envie de m'endormir dans tes bras.
- Ok, je l'appelle, mais si elle insiste, je rentre.
- Ok merci.
Victor prends son portable, s'écarte un peu et appelle.
Il revient à peine 30 secondes plus tard, le visage souriant.
- En fait, elle préfère me savoir au chaud chez toi que dans la rue avec un taxi qui coute trop cher...
- Ta mère est une femme pleine de bon sens.
- Oh oui !!! dit il fièrement, c'est quelqu'un ma mère.
- Bon, alors déshabille toi et allons nous coucher.
Nous retournons en chahutant vers la chambre et je m'amuse à le dévêtir tout en l'embrassant, le chatouillant partout, absolument partout, et comme il fallait s'y attendre, nos jeux de gamins glissent peu à peu, à travers des baisers et des caresses appuyées sur nos corps enfiévrés, nos jeux donc glissent vers ceux d'adultes s'aimant et partageant le même désir.
Nous avons fait l'amour deux autres fois encore cette nuit là, et au matin, lorsque mon réveil sonne, je découvre à mes côtés ce jeune homme totalement nu, dormant sur le dos.
A travers les persiennes, le soleil dessine des raies de lumière sur son corps. Un des traits de lumière illumine son sexe au repos niché dans sa touffe de poils bruns, et cette vision provoque chez moi une érection immédiate et suscite un désir irrépressible de prendre ce sexe jeune en bouche et de m'en gaver.
Ne cherchant pas à résister à ce désir, je me penche sur Victor, me saisit de son sexe et commence à le sucer. Il grossit rapidement dans ma bouche pour l'envahir totalement en quelques secondes. Je m'active ardemment sur la verge de Victor qui ne tarde pas à jouir dans ma bouche et sur mon visage, tandis que son propriétaire se réveille en me souriant à travers sa jouissance matinale.
- Oh mon Dieu, Romain, c'est trop bon d'être réveillé ainsi.
- Bonjour mon amour...
- Bonjour...
- Tu as bien dormi ?
- Tu m'as épuisé cette nuit, dit il en riant.
- Tu es jeune, tu t'en remettras vite.
- Moins vite que toi on dirait...
- Je vais me doucher, va te faire un café si tu veux.
- Ok, à tout de suite.
Je dépose un baiser juteux sur ses lèvres et file sous la douche me rafraichir. En sortant de la salle de bain, je rejoins Victor dans la cuisine. Il est encore nu, buvant son café tranquillement installé le dos contre le comptoir, et une fois encore, son profil de dieu grec se détache dans la lumière. Même si l'envie de lui faire encore l'amour s'empare de moi, je reste néanmoins sage et lui dit
- Il va falloir y aller Victor, nous avons deux gros rendez vous cet après midi et il fau les préparer ce matin au bureau.
- J'en ai pour 5 minutes.
- Ok, je t'attends.
Il se dirige vers la salle de bains, puis s'arrête sur le pas de porte de la cuisine.
- Il va se passer quoi maintenant Romain ?
- Comment ça ?
- On va se revoir ?
- Bien sûr, au travail tous les jours.
- Non tu as très bien compris ce que j'ai voulu dire.
- Oui j'ai parfaitement compris. Et ma réponse sera on ne peut plus simple.
- Ah et c'est ?
- Tu es chez toi ici et je suis à toi tant que tu le voudras.
- Donc je vais pouvoir revenir pour que nous refassions l'amour ?
- Quand tu voudras, mon ange.
- Alors ce soir si je veux.
- Ce soir quand tu veux. Maintenant file te préparer tu vas nous mettre en retard.
Et tandis qu'il quitte la pièce, je fais défiler le déroulé de ces dernières semaines.
Depuis la grève de RER, j'ai rencontré Matthieu, qui m'a fait rencontrer Nicolas. Puis j'ai été violé par David et Dylan, j'ai fais la connaissance de François et des amis de Matthieu et Nicolas, et aujourd'hui, Victor entre dans ma vie. J'ai un boulot qui se déroule à merveille, un appartement exceptionnel gratuit.
Une sourde appréhension s'empare de moi. Quel sera le prix à payer d'autant de bonheurs soudains ? A un moment ou à un autre, je vais voir arriver la facture...et que se passera-t-il ?
Je chasse d'un revers de la main ces idées sombres. Qu'importe ce qui se passera demain. Aujourd'hui, je suis heureux, aujourd'hui tout va bien. Et demain est un autre jour...
Romain JM
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