Premier épisode | Épisode précédent
Deux bières ... Trois bières ... L'ambiance se détendait. Il avait rencontré Isabelle quand ils étaient encore au lycée. C'était sa première copine ... J'y croyais pas ! Moi ma première copine je ne sais même plus comment il s'appelait ! Bon il y a eu des filles aussi, pas beaucoup mais il y en a eu au moins, je sais pas mais, je dirais ... Au moins ... Une !
Ouai c'est quand j'étais jeune, à vingt ans, quelques verres dans le nez, et on fait un peu n'importe quoi ... C'est vrai ça une fille quoi ! ... Enfin revenons à notre hôte ... Alexandre ... Je dis notre hôte, c'est une façon de parler ...
Sa première copine, il avait à peine dix sept ans ... La vache ! Je sais pas comment il a fait. C'est vrai quoi, il est craquant, c'est le mari rêvé pour n'importe quel homme normalement constitué ...
J'ai pas dit une connerie là ? Bon c'est pas grave ! ...
En plus lui, il est cool, là ça fait bien une heure qu'on discute et il est cool. Bon je me lance je vais lui faire une proposition ... On va voir.
On sonnait à la porte.
J'allais ouvrir à moitié ronchon, mais qui c'est qui vient me faire chier à l'heure qu'il est et un soir pareil ? C'était Adèle, ça faisait longtemps !
Moi : Adèle tu tombes mal, il est là si tu pouvais revenir un peu plus tard ou un autre jour ...
Adèle : Et louper ça ? Non mais tu rêves ?
Elle me repoussait fermement .
Adèle : Pousse-toi de là ou je te marche dessus ! Tu ne t'imagines pas qu'un homme peut m'arrêter !
Ça c'est sûr, si un homme essaye de l'arrêter un jour je ne voudrait pas être à sa place ! C'est pas qu'elle est pas méchante Adèle mais ... Comment dire ? ... S'il devait y avoir un combat entre elle et ma voisine je ne sais pas sur laquelle il faudrait parier, je ne sais pas laquelle arracherait le bras de l'autre à coups de dents en premier ...
Enfin à part ça, elle est absolument adorable. Je n'avais pas fermé la porte que je l'entendais dans le salon ...
Adèle : Alors c'est toi le nouveau dans le quartier ? Tout le monde ne parle que de vous, tu n'est pas avec ta femme ? Moi c'est Adèle, je suis une très bonne copine à ... truc ...
J'arrivais dans le salon, elle était déjà installée juste à côté d'Alexandre.
Moi : Mais vas y Adèle entre et installe toi, tu es ici chez toi !
Adèle : Mais c'est que je le sais bien et pourquoi tu crois que j'ai pas attendu pour entrer ?
Moi : Tu veux prendre un verre ? ...
Adèle : Un petit Bordeaux ce sera parfait.
Moi : J'ai plus de vin.
Elle ouvrait son sac à main et en sortait une bouteille ...
Adèle : Tu as encore des verres ? Ou bien ...
J'allais chercher un verre.
Adèle : Ne t'inquiète pas il est à la bonne température ! Je passais là par hasard et je me suis dit ... Tiens si j'allais voir mon vieux copain ...
Moi : Truc ou François ?
Adèle : Ça doit être ça ! Ça fait tellement longtemps que je ne l'ai pas vu !
Moi : Au moins depuis hier soir ...
Alexandre ne se trompait pas sur notre relation et voyait tout de suite que nous nous taquinions amicalement, il en riait de bon coeur. Entre deux mots Adèle sortait sont téléphone envoyait un message. On la surnommait la Lucky-Luck du SMS, elle fait ça plus vite que son ombre, on n'avait à peine le temps remarquer quelque chose ... La discussion continuait, on faisait connaissance mais quelques instants plus tard on sonnait à la porte ...
Toujours en ronchonnant j'allais ouvrir. C'était Sophia, la femme d'Adèle, elle avait un gâteau dans les mains ...
Sophia : Adèle m'a dit de ne pas venir les mains vides ...
Elle entrait aussitôt, et je voyais alors Thierry qui s'était caché derrière elle, il écartait les bras en brandissant deux bouteilles de vin ... On se faisait la bise et là encore je n'avais pas le temps de refermer la porte que j'entendais des grands cris de surprise de la part d'Adèle qui faisait aussitôt les présentations ... Des cris de surprise ! Tu parles, et le SMS c'était quoi ?
Bon je ne sais plus ou j'en étais moi ...
Ah oui je voulais faire une proposition à Alexandre ... Bon et bien on sera plus nombreux, c'est tout ! Je passais dans le salon, les bouteilles étaient débouchées, Sophia revenait de la cuisine avec deux verres et Thierry s'était installé dans un fauteuil juste en face d'Alexandre qu'il ne lâchait plus des yeux.
Moi : Bien il commence a se faire un peu tard si on commandait des pizzas.
Ma proposition était reçue avec enthousiasme par un grand '' Ouééééééé '' .
En moins d'une demie heure, les pizzas arrivaient, l'ambiance était tout simplement géniale, une bonne bande de copains qui se font un petit repas surprise, pizza , pinard et pour finir un gâteau ... Tout le monde avait le sourire, Alexandre était tout simplement radieux, il rayonnait, il était tellement beau. Thierry ne le lâchait pas des yeux et il était lui aussi sous le charme. Bon là il va falloir se calmer, s'il s'approche un peu trop c'est moi qui vais lui arracher le bras d'un coup de dents ... Ouai bon avec les fille je ne suis pas de taille mais Thierry il est tout petit, la preuve il avait réussi à se cacher derrière Sophia ...
La nuit était bien avancée quand tout le monde se retirait. Alexandre en premier, je le raccompagnais à la porte ...
Alexandre : Merci pour cette soirée, c'était ... Super, vraiment super, j'aimerais bien qu'on remette ça un autre soir !
Il avait l'air ému.
Moi : Tu sais, c'est rien, on prend un verre, des copains passent, un pizza, et ... Voilà ! C'est ... C'est quand tu veux !
Alexandre : Avec Isa c'est pas si simple !
Moi : Tu ne peux pas te permettre ce genre de soirée entre copains ?
Alexandre : Avec elle tout est programmé à l'avance, et je pense qu'elle a déjà programmé les quarante prochaines années, ça ne sera pas facile de caser une soirée comme ça à nouveau dans son emploie du temps, enfin après son retour ...
Moi : Et bien pour le moment elle n'est pas là ... Alors tu passes quand tu veux, on se boit un verre, une pizza ou autre chose, des fois on se fait des nouilles ...
Alexandre : Je ne voudrais pas déranger !
Moi : Tu ne dérange pas ! Et puis dis-toi que Adèle elle ne se pose pas se genre de question !
Alexandre : Adèle ! Elle est super ! Et Thierry, il est marrant il ne m'a pas lâché des yeux de toutes la soirée. Au fait Sophia et Adèle ... Elles sont parentes, j'ai cru comprendre qu'elles vivaient dans la même maison ?
Moi : Oui si on veut, en fait, elles sont mariées ...
Alexandre : C'est ce que j'avais cru comprendre, elles sont toutes les deux mariées, et leurs maris, on ne les a pas vus ...
Moi : Non, euh, en fait, c'est pas tout à fait ça ... Elles sont mariées ... Ensemble ... J'étais au mariage et je te dis pas la fête que c'était ...
Alexandre : Euh ... Ensemble ... tu veux dire que ...
Moi : Ouai ! Voilà, c'est ça !
Alexandre : Ah ! Bon et bien je te laisse, on se refait une soirée comme ça un autre jour ?
J'ai failli l'embrasser, il était trop mignon ... Et il était ému, ça devait être sa première soirée décontractée entre copains depuis qu'il vivait avec son cerbère ... J'avais vraiment envie de le prendre dans mes bras et de l'embrasser ! Enfin ... !
Peu après tout le monde se retirait.
Thierry : Il est craquant ! Si tu en veux pas tu me le dis, moi ça m'intéresse ...
Sophia : Mon pauvre ne t'attache pas, tu n'as aucune chance !
Adèle : Ne l'écoute pas mon Boubou, je crois que tu as toutes tes chances, si tu veux je me charge du cerbère, on pourrait l'éliminer et l'enterrer dans le jardin ...
Moi : J'y ai pensé mais si on se débarrasse de sa copine comme ça il ne voudra plus m'épouser ...
Finalement c'est un peu fatigué que je montais me coucher, fatigué mais heureux. J'entendais encore le son de sa voix qui ne pouvait pas cacher son émotion quand il me remerciait ... J'avais son sourire devant moi, ses yeux dans les miens, en passant devant un miroir je remarquais que je souriais d'un air béat. La vache ! J'avais pas l'air futé ! Mais bon, j'étais content !
Cette nuit là, j'ai bien dormi. Mes rêves était pleins de douceur, je me réveillais à plusieurs reprises pendant la nuit et chaque fois j'avais le visage d'ange de mon voisin Alexandre devant les yeux, à chaque fois son sourire brillant me réconfortait. Je me rendormais rapidement et paisiblement ! Au petit matin j'étais en forme.
Je me réveillais tôt, il faisait encore nuit, en face la lumière de sa chambre s'éteignait et c'est la lumière de la salle de bain qui s'allumait ... Je l'imaginais, il se glissait sous la douche, il avait fait couler l'eau avant pour qu'elle soit chaude, comme moi, il laissait l'eau couler sur lui, il prenait une savonnette, je l'imaginais se frotter le corps, j'imaginais la mousse blanche du savon recouvrir ses épaules, son torse. De ses mains il se frictionnait, un gros paquet de mousse se formait au niveau de son sexe, on ne pouvait presque plus voir sa queue, il se lavait les fesses, et la mousse glissait, l'eau coulait, il se retrouvait tout propre, tout nu tout propre. Il sortait de la douche s'essuyait, ses cheveux en pagaille lui donnait un air de poète. Il devait se regarder un moment dans le miroir pour se raser, il se souriait et enfin il sortait de la salle de bain, a poil. Sa copine n'était pas là il en profitait, il pouvait se promener à poil dans la maison. J'imaginais sa queue qui se balançait entre ses cuisses, il bandait un moment peut être. J'imaginais sa queue se relever, se balancer devant lui à l'horizontal de droite à gauche ...
Ces images dans ma tête ne me laissaient pas indifférent ! Je bandais ferme, j'avais pris ma douche également, j'étais à poil, ma bite se dressait fièrement et se balançait de gauche à droite à chacun de mes mouvements. J'en profitais et ne faisais rien pour me calmer. Bien au contraire, j'imaginais Alexandre qui entrait dans la cuisine, je veux dire ma cuisine, j'étais là, je regardais sa maison par le fenêtre au dessus de l'évier. Il entrait dans la pièce. Il s'approchait de moi, il me donnait un baiser dans le coup, ça me chatouillait et je me tortillais en rigolant mais je le laissais faire. Il passait sa main sur mon ventre, me pinçait doucement les téton, ma queue se redressait encore un peu plus et devenait encore plus ferme ...
Je sentais sa queue qui se relevait entre mes cuisse et se glissait entre mes fesses. Je frémissais, je le laissais faire. Il continuait à me donner des baisers dans le coup et sur les épaules. Je passais ma main sur son avant bras, sa peau était douce et il avait un léger duvet, il n'était pas vraiment poilu, juste un léger duvet blond, discret et doux.
Il me tirait vers lui et me serrait fort, je penchais la tête en arrière. Je le sentais, il cherchait le chemin ... Il ne cherchait pas bien longtemps, rapidement il poussait sur mon anus, il poussait doucement, fermement. Je respirais à fond et me détendais. Je le laissais faire, son souffle était fort, et j'entendais ses gémissements dans mon oreille puis la pression devenait forte, si forte ... Elle était suivie par une impression de déchirure, un peu de douleur, beaucoup de bonheur, beaucoup de plaisir quand la douleur se dissipait.
Suivait un intense plaisir quand sa queue s'enfonçait, quand sa queue remplissait mon cul. Il se retirait doucement et revenait. Je gémissais de plaisir. Il continuait, un peu plus rapide, il respirait plus fort dans mon oreille, et encore plus rapide, je gueulais de plaisir, il ne se retenait plus et les mouvements devenaient plus rapides et plus violents, je me cramponnais à l'évier d'une main et de l'autre je me branlais ... Alexandre me serrait contre lui, il se lâchait, ses coups de bassin devenaient violents et son ventre claquait contre mes fesses. Je me branlais, c'est le visage d'Alexandre que j'avais devant les yeux. Ses caresses , c'étaient les miennes et je m'imaginais dans ses bras, on devait s'y sentir bien. Quand je jouissais, quand j'éjaculais le plaisir était intense et c'était comme si Alexandre me lâchait. Il avait disparu, j'avais un peu arrosé le robinet et j'avais encore le souffle court.
En face j'apercevais mon voisin qui sortait de chez lui et montait dans sa voiture, il jetais un oeil dans ma direction, il ne pouvait pas me voir, il démarrait et partait au boulot.
Charly Chast
charly.chast@bbox.fr
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