Coucou les mecs, moi c’est Kevin, j’ai 23 ans. Je suis un garçon androgyne, plutôt du style crevette, jambes fines et petit cul. Travestie à mes heures perdues depuis qu’un ancien amant m’a transformé pour son plaisir, j’ai dans la vie de tous les jours un style assez féminin dans la mesure du possible. J’ai besoin de vous raconter cette histoire, qui m’apporte beaucoup de plaisir, mais aussi beaucoup de culpabilité.
Lola, c’est ma meilleure amie. Si j’étais une fille, je voudrais être elle. Elle est belle, drôle, pétillante, et sexy. Nous avons le même âge, on se connait depuis plusieurs années maintenant, et aujourd’hui nous continuons à nous voir hyper souvent et pas une journée ne passe sans qu’on se parle au téléphone. On partage tout on se dit tout, et elle a toujours été un soutien pour moi lors de mes nombreuses déceptions amoureuses. Pour elle, tout va bien, elle a le même mec depuis deux ans, et s’ils ne vivent pas ensemble ils sont bien tous les deux, commencent à faire des projets. Son mec c’est Karim, un beau rebeu assez massif et macho, mais c’est ce qu’elle aime. Il lui faut un mec fort, car elle a aussi son petit caractère.
Ce matin-là, j’ai vu plusieurs appels en absence de ma Lola, avec des messages me demandant de la rappeler au plus vite. Chose faite, je l’entend en pleurs, elle balbutie quelques mots puis éclate en sanglots.
« Karim est parti, il ne veut plus être avec moi »
Je suis choqué, je ne m’attendais pas à ça. Elle m’explique qu’il lui a annoncé ça ce matin, au réveil, qu’il y pensait depuis longtemps et que pour lui le moment était venu de se séparer. La pauvre n’avait rien vu venir, et je dois dire que moi non plus. J’essaie de la rassurer, lui disant que ce n’est peut-être que passager même si connaissant un peu le bonhomme j’en doute aussi fortement. Alors on s’est vus, je me suis occupé de ma Lola tant bien que mal j’ai tenté de la rassurer. Mais la pauvre était anéantie…
Deux jours après, alors que j’étais sortie avec un garçon dans un club bien connu des nuits gays parisiennes, quelle ne fut pas ma surprise de croiser ce cher Karim avec une bande de potes à lui. Pas gêné pour un sou, il se dirige vers moi, me salue, et m’explique qu’il est là avec ses potes pour finir la nuit. Bon c’est vrai qu’il n’est pas du tout homophobe, il a toujours été sympa et ouvert avec moi, mais tout de même ça m’étonne de le voir ici. Il me demande comment va Lola, je lui réponds que ça ne va pas du tout, qu’elle ne comprend pas son choix et moi non plus. Je le sens hésitant, clairement il n’a pas prévu de se confier à moi. Il me demande seulement de ne pas dire à Lola qu’il est là, c’est vrai que j’ai pensé à la prévenir dès que je l’ai vu, mais il a peut-être raison, ce n’est pas une bonne idée. Il me souhaite une bonne soirée dans un clin d’oeil et retourne à sa table.
Alors que j’ai retrouvé mon cavalier du soir, je suis très troublé par cette rencontre. Ce Karim, que je n’avais connu que comme le mec de ma meilleure amie, prend une autre dimension dans ce club, en célibataire. Je le vois s’amuser, rire, danser, je ne le connaissais pas vraiment comme ça. Pus tard dans la nuit, alors que je danse moi-même avec un inconnu pas très entreprenant, je sens une présence derrière moi, et j’entends « Ça va mon p’tit Kevin tu t’éclates ? » Je me retourne, c’est Karim, visiblement heureux de son effet, qui me sourit et me félicite sur ma danse. Alors il se met entre mon danseur et moi, puis commence à danser, gentiment, avec moi. Ça me gêne, je pense à Lola, elle est triste et moi je danse avec son ex… Je m’excuse et lui prétexte une envie pressante pour m’extraire de cette situation gênante, et alors que je tourne les talons il m’attrape le bras.
« Je t’accompagne « À vrai dire, je n’ai pas su dire non, même si au fond de moi je ne voulais pas passer une minute de plus en sa compagnie. Dans la queue pour les toilettes, sentant ma gêne, il prend les devants et me dit : « Ça te gêne par rapport à Lola ? « « Bah … oui. Je trouve ça bizarre d’être là avec toi comme si de rien n’était alors que tu as fait souffrir mon amie. Je ne te comprends pas, vous étiez bien tous les deux ! » Son visage se ferme, je le sens chercher ses mots. « Oui on était bien, mais je ne pouvais plus … « « Tu pouvais plus quoi ? « « … »
Décidément c’est difficile de lui tirer une explication. Je lui explique que c’est difficile pour moi de passer la soirée avec lui, il semble comprendre, me souhaite une bonne soirée et retourne à la table de ses amis.
La soirée se termine bien, mais je décide de rentrer seul, au grand désarroi de mon cavalier du soir qui avait sans doute espéré une autre issue. Je n’habite pas loin, il fait bon, je décide de rentrer à pied. Alors que je sors du club j’entends une voix. « Kevin ! » C’est Karim, qui sort aussi. Il est souriant il a dû passer une bonne soirée. « Tu rentres ? » « Bah … Oui ça se voit non ? « Il rit et me dit : « Tu me détestes hein ? » « Non je te déteste pas. Mais tu veux quoi en fait ? OK on se connait, mais si Lola c’est du passé alors moi aussi. » Je suis conscient que je suis très froid, mais lui ça le fait rire. « Sacré Kevin. Je te raccompagne ? J’ai envie de marcher un peu, et comme t’es habillé à cette heure-ci je ne voudrais pas que tu fasses une mauvaise rencontre « C’est vrai que ce jean particulièrement serré est un peu provocant, mon style androgyne n’en est que plus marqué. Encore une fois, je n’ai pas su dire non, je n’ai pas dit oui non plus, j’ai juste repris ma marche et il m’a emboité le pas. En chemin, il me raconte un peu sa soirée, il est content il connaissait pas le lieu et il a apprécié. Je me dis « Ok super, mais j’espère qu’il ne va pas revenir » Il parle seul, je suis très distant, ça me gêne terriblement.
Alors qu’on s’approche de chez moi, je le remercie de m’avoir raccompagné en lui faisant comprendre que je désire terminer le chemin seul. Et là j’ai senti son regard changer. Moins gentil, plus dur. « Kevin. Je suis gentil avec toi, pourquoi tu me traites comme ça ? » « Je t’ai expliqué. « Alors il me prend le bras, fort, il me fait mal. « T’as vraiment pas compris ? T’es bête ou quoi ? « Et là il s’approche de moi, toujours tenant mon bras, et prenant ma tête avec son autre main colle mon visage au sien. Sa langue tente de pénétrer ma bouche, je ne me laisse pas faire, d’abord, puis fatigué par l’étreinte je peux plus résister à son assaut. Ça se passe très vite et je ne réalise pas vraiment ce qui se passe. Quand je reprends mes esprits je suis en train de rouler une méga pelle à Karim. Je lutte, mais sa main sur ma tête m’empêche de m’enfuir… Ça doit durer 30 secondes, puis, enfin, il écarte sa bouche de la mienne et me dit tout en maintenant ma tête près de lui : « Je suis gay. J’aime les mecs. » Alors là je tombe des nues. Je n’aurais jamais imaginé ça. Alors c’est pour ça qu’il l’a quittée… Voyant le choc que ça me procurait, il lâcha ma tête et s’excusant presque il me dit : « Je pensais que tu l’avais compris en me voyant ici ce soir « « Non, c’est un lieu ouvert à tout le monde, on est le weekend c’est plein d’hétérosexuels donc ça veut ne rien dire » Il sourit et semble amusé de ma naïveté. Il tente de m’embrasser à nouveau, mais sans contrainte, alors j’ai la présence d’esprit de dire non. C’est trop gênant. Alors il me dit : « Je t’ai toujours admiré du coin de l’oeil quand tu venais chez Lola, je suis très discret depuis que je connais ma préférence pour les mecs, mais j’ai toujours eu envie de toi. Je dirais même que si je kiffe les mecs, c’est grâce à toi. En tout cas je ne sors qu’avec des mecs comme toi… » Ça, c’est de la révélation ! « Comme moi, c’est à dire ? « « Comme toi, passif, efféminé, sexy et sensuel…. Mais pour ne rien te cacher, des aussi bien que toi, il y en a pas beaucoup… » « C’est ça oui … T’as pas dû bien regarder … » « T’es le garçon le plus sexy de la Terre, Kevin, j’ai envie de toi… Depuis le premier jour où Lola nous a présentés. » Et il m’embrasse, je me retrouve faible devant lui. J’avais effectivement déjà croisé son regard sur mon cul, mais ça ne m’avait pas étonné j’ai l’habitude de ça. Même les filles regardent mon cul ! Mais jamais je n’aurai imaginé ça… Le baiser devient plus tendre, je crois que je me laisse faire… D’abord omniprésente dans mes pensées au début de la soirée, Lola en disparait peu à peu sous l’étreinte de Karim. La culpabilité laisse place à l’envie, il embrasse superbement bien.
« On peut aller chez toi ? » Là, il exagère … « Non je crois pas que ce soit une bonne idée… » Il est déçu, mais respecte mon choix. Il m’embrasse à nouveau, moi je suis assez choqué devant lui et je ne suis pas sûr de vivre un moment réel… « À bientôt Kevin »
Il est parti … J’ai du mal à reprendre mes esprits alors que je rentre chez moi. Lola… Que faire ? Je lui parle de cette histoire ou pas ? Et même sans tout raconter, est-ce que je peux lui dire que j’ai croisé son mec ce soir ? Non je ne peux pas … Je sais qu’à un moment je me suis laissé faire, et j’y ai pris du plaisir… Je suis coupable aussi, au moins complice… En me couchant, je décide pour la première fois de cacher quelque chose à Lola, pour son bien et pour le bien de notre amitié…
DEUX JOURS PLUS TARD
On est au restau avec Lola. Tous les deux, on essaie de rigoler et de passer une bonne soirée malgré le fait qu’elle soit toujours très triste. C’est gênant, car elle parle beaucoup de Karim, et dans ma position c’est compliqué, je pense à l’autre nuit , aux révélations de Karim, et à ma trahison envers Lola. Je pense à tout lui avouer, puis je me rétracte. Je ne sais comment faire. Mon portable se met à vibrer, je jette un oeil distrait imaginant que c’est encore un amant en mal de sexe qui cherche à me joindre, quand mes yeux se figent sur le contenu du message provenant d’un numéro que je ne connais pas :
« Salut Kevin, c’est Karim. Tu dois te demander d’où je sors ton numéro, j’ai passé suffisamment de temps chez Lola pour le récupérer dans son tél. J’ai hésité souvent, mais je ne m’en suis jamais servi jusqu’à ce soir. Je n’arrête pas de penser à l’autre soir, ta bouche, tes lèvres, ton cul qui bouge sur la piste… Je VEUX te revoir. À très vite… »
Le mec ne manque vraiment pas de confiance en lui, mais je me dis très vite qu’il m’a bien cerné, j’ai toujours eu un faible pour les mecs sûrs d’eux, sûrs de leur force et de leur charme. Moi qui étais déjà un peu gêné au début de ce repas, vous imaginez mon état après ça… Lola me parle, je ne l’écoute que d’une oreille. Ça vibre à nouveau.
« Tu fais quoi ce soir ? T’es chez toi ? «
Je ne veux pas lui répondre, je ne peux pas lui répondre… Je suis en face de son ex, ma meilleure amie, qui pleure son départ, et moi je rentrerais retrouver ce mec ? Cette simple pensée, au lieu de me dégouter, m’a procuré une chaleur intérieure comme rarement je ne l’avais vécu. Qu’est-ce qui m’arrive ? Je ne peux pas faire ça, pas à Lola… Nous continuons notre repas, j’essaie de penser à autre chose, Lola m’aide bien pour ça, car elle retrouve de temps en temps son humour légendaire et ça me fait du bien de la voir sourire. Alors qu’il est bientôt temps de se séparer, il se fait tard et Lola travaille tôt demain, mon portable vibre encore :
« Réponds-moi, je sais que tu en meurs d’envie, j’ai senti ton envie l’autre soir… »
C’est dur de le nier, à un moment j’ai pris du plaisir à l’embrasser. Mais je m’en veux de ce plaisir, et je préfèrerais l’oublier. Si c’était si simple … Je ne réponds pas.
Un bisou à Lola, et nous prenons des chemins opposés pour rentrer.
Arrivé à l’entrée de ma rue, je crois avoir une hallucination quand je vois Karim s’approcher de moi. Non, il est bien là. Il est fou ce mec…
« Bonsoir Kevin » « Euh… Salut… » « Je t’attendais … « « T’es sérieux là ? Depuis quand t’es là ? « « Une demi-heure… Vu que tu ne répondais pas à mes messages, j’ai décidé de venir. Je connais juste la rue, mais j’ai compté sur ma chance, la même qui m’a fait te croiser l’autre soir. »
Le sourire qu’il m’envoie à ce moment-là est juste craquant, je dois être tout rouge … Je me sens très gêné, je ne sais pas quoi dire…
« Désolé, j’étais avec Lola… « « Je m’en doutais… J’espère qu’elle va mieux. » « Bof. Mais pour tout te dire c’est moi aussi qui ne vais pas très bien, à quoi tu joues ? « « Tu le sais Kevin. Je te veux. Je ferai tout pour ça. »
Je n’ose même plus le regarder, son mètre 85 fièrement dressé devant moi m’impressionne. Il s’approche de moi, puis met ses mains sur mes hanches. Il me regarde, je lève timidement les yeux, et son regard planté dans le mien me fait fondre, littéralement. Je vois sa bouche s’approcher de la mienne alors qu’on se regarde encore, cette fois ce moment semble durer une éternité. Quand ses lèvres se posent sur les miennes, je subis un électrochoc extraordinaire. Bien sûr, je pense à Lola, mais à ce moment-là c’est trop difficile de lui résister. Rapidement sa langue commence à pénétrer ma bouche, ses mains caressant mes fesses pendant que je sens sa respiration s’accélérer. Dans un sursaut de lucidité, je me retire, le regarde, et me mets à pleurer… Je n’arrive pas du tout à gérer la situation ça me rend triste.
« Ne pleure pas Kevin, excuse-moi, je ne voulais pas … «
Je ne le laisse pas finir sa phrase et lui dis :
« Ce n’est pas de ta faute. C’est moi, je m’en veux, je devrais t’envoyer chier et on en parle plus, mais je n’y arrive même pas. ET je n’ai pas envie de ça par rapport à Lola tu comprends ? «
Ça y est, je l’excuse presque et je m’en veux à moi. J’ai peur de moi. Ce mec est juste canon et si ce n’était pas l’ex de ma meilleure amie c’est surement moi qui l’aurais provoqué et j’aurai sans nul doute obtenu ce que je veux, j’y arrive toujours ou presque. Mais là, c’est tellement inattendu et impromptu.
« Ne pleure pas, bébé. T’es plus joli quand tu souris. »
Sa phrase sortie tout droit d’un sitcom des années 90 m’arrache un sourire, et quand il me prend dans ses bras je me laisse faire. Son étreinte est chaude, agréable, rassurante. Il m’embrasse tendrement sur la tête, sans plus, et ça me fait du bien.
Je crois qu’il a compris que je ne pourrais pas aller plus loin avec lui, alors je lui propose puisqu’il est venu jusqu’ici de prendre un verre chez moi avant de rentrer.
Arrivé dans mon petit chez moi, il s’installe dans le canapé et commence à se rouler un joint. Je lui sers un coca bien frais, et je m’excuse de le laisser 2 minutes le temps de me changer. Je file dans ma chambre pour retirer mon jean qui me serrait un peu trop, pour enfiler un legging noir faux cuir bien plus confortable. Un large t-shirt assez échancré du col, et enfin je me sens confortable.
Je retourne dans le salon et Karim lève les yeux vers moi.
« Wôw, sexy Kevin »
Je souris, et le remercie. Je m’installe à côté de lui, je fume quelques taffes sur son joint. Je me lance :
« Ça fait longtemps que tu es attiré par les garçons ? Tu en as rencontré souvent ? « « Ah tu deviens curieux Kevin. Tu bosses pour Lola ou quoi ? » dit-il en souriant « Non pas du tout, mais ça m’intéresse de savoir je suis curieux » « J’ai fait pas mal de rencontres oui. J’ai un peu de succès avec les mecs. »
Tu m’étonnes.
« Tu sais Kevin, quand je te dis que je te veux… J’ai toujours ce que je veux. »
Je rougis à nouveau, je souris en osant à peine le regarder. Au fond je sais qu’il a raison, quand il veut quelqu’un il doit l’avoir. Là, il s’approche de moi et me roule une pelle magistrale. Bon, ce n’est pas la première, à la rigueur ça ne me choque plus vraiment. Je n’ai pas vraiment peur, même quand je me rends compte que j’ai été naïf quand je pensais qu’il avait compris qu’il ne se passerait rien. Ce genre de mec n’a pas grand-chose à faire de ce que tu penses, c’est lui qui décide…
Son baiser fougueux me plait énormément, ses mains se promènent sur mon corps, sur mes jambes, et d’un coup sec et fort il me fait mettre à cheval sur lui, toujours assis sur le canapé. Je sens sa queue toute dure, ça m’émoustille au plus haut point. Je décide de passer mes mains derrière sa nuque, et notre baiser devient plus fougueux encore. Ses mains caressent mes fesses, je le sens insister légèrement quand ses doigts passent sur mon petit trou. Il a de grosses mains, qui englobent parfaitement tout mon petit cul rebondi. Je le sens bien dur, la forme que prend son entrejambe laisse présager d’un bel engin. Je passe ma main dessus, et pour la première fois je l’entends gémir, un petit râle de plaisir très très excitant.
À partir de là, j’ai perdu toute envie de résister. J’allais me donner à lui.
Kevinpass77
ellizarddou8@gmail.com
Autres histoires de l'auteur : Fahres | Mec de mon amie