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Chapitre -05
Nous nous embrassions fougueusement.
Dimitri se trouva être quelqu’un de très passionné. Il me poussa avec force en arrière. Mes talons butèrent dans ma chaise vide. Il l’écarta d’un mouvement, ne rompant pas notre baiser. Nos lèvres s’entrouvrirent, nos langues dansèrent. Je sentis qu’il me guidait, qu’il souhaitait que je le suive quelque part. Je le fis, amusé.
J’heurtai une armoire. Les verres à l’intérieur tintèrent, ce qui m’interloqua et m’obligea à tourner la tête, le laissant seul. Rien n’avait été cassé. J’étais dos à la vitrine, une main sur un petit rebord où de mignonnes tasses se trouvaient. Je sentis, contre mon torse, celui de Dimitri. Son cœur pulsant. Sa respiration saccadée. Son souffle glissa au creux de mon cou, stimulant mes veines saillantes. Il me désirait. Il ne désirait rien de plus au monde que de reprendre notre baiser. Je le sentais. Je préférai le faire se languir et l’observer. Son visage se trouvait à cinq centimètres du mien. Les pommettes rosées. Sa bouche frémissait, affamée. Il se mordait de temps à autres la lèvre. Ses yeux bleus me fixaient, remplis d’ardeur. Intérieurement il devait bouillonner. Un sourire crut aux commissures de ma bouche.
Impatient, il prit cela pour un signal et fondit sur mes lèvres. Il était vorace, envieux. Derrière moi, les verres tintaient à nouveau au gré de ses avancées. Le bois grinçait. Je dus le freiner et le repousser, sans le lâcher, pour nous détacher de cette armoire. Il reprit les rênes et me guida. Nous débarquâmes dans le hall d’entrée. Marchant à reculons, je me pris le tapis et faillit m’étaler, s’il ne m’avait pas retenu d’une main derrière ma taille. Durant un instant je fus totalement dépendant de lui, de son bras chevaleresque. Je n’aimais pas cette position. Je n’aimais pas ma position. Je lui mordis férocement la lèvre, lui arrachant un grognement.
Notre danse ne s’arrêta pas là. Le ballet de nos langues non plus. De nos petits bruits de désir non plus. La lumière se fit plus rare. Nous empruntâmes un long couloir. Il m’écrasa alors contre un mur et plaqua ses mains à vingt centimètres de mon visage, sur la vieille tapisserie. Là, il se colla. Son torse contre le mien. Mes bras, mes mains le ceinturèrent. J’ôtai progressivement sa chemise, barrée par sa ceinture, rangée dans son pantalon et osai parcourir cette peau nue d’un doigt. Il était si doux.
Soudain, il se rapprocha davantage. Un de ses genoux se faufila entre mes jambes. Je sentis autre chose. Une bosse buta contre ma cuisse. Une bosse qu’il se plut à frotter, d’abord de manière presque involontaire, jusqu’à le faire sciemment. Sa respiration s’accélérait. Etrangement, j’appréciais. Il avait le dessus mais seulement parce que je l’avais décidé. Il délaissa ma bouche. Ses cheveux entrèrent en contact avec mon visage, le caressèrent. Quant à lui, il fourra le nez dans mon cou, huma mon odeur comme je l’avais fait précédemment. Je sentis sa bouche entrouverte. Il haletait, presque. Sa langue sortit et commença à laper ma chair de mâle dont perlait peut-être une goutte de transpiration. Et, sensuellement, il mordit. Il n’y mit pas une grande force mais cela agit comme un déclic. Je le repoussai, de l’autre côté. A mon tour. Je le tenais par les poignets, plaqués contre le mur tapissé. Interloqué, il n’opposa aucune résistance et plongea son ardant regard bleuté dans le mien. Sa bouche frémissait. Je voulais la lui dévorer. J’approchai lentement. Je sentais un souffle de désir. Je lui frôlai les lèvres des miennes pour descendre dans le creux de son menton.
Là, je sortis ma langue et lapai. Des poils invisibles, forcément rasés, me rappèrent. Mon supplice lui arracha un gémissement et, à la manière d’un chat, il glissa la tête en arrière, m’exposant sa nuque. Il était mien. Je le mordis doucement, tel un prédateur. Sa veine frémissait sous mes traitements. Il respirait avec difficulté, haletant. Ses genoux flanchaient, ses poignets glissaient dans les miens, tant il se laissait submerger par le désir. Devant un tel engouement, je ne pus me restreindre. Ma langue parcourut de bas en haut son cou, de droite à gauche son menton, salivant sur la moindre parcelle de peau. Je mordais, suçais, dévorais cette chair offerte. Mon Dimitri n’arrivait plus à se retenir. Ses gémissements se transformaient en couinement. Dans mon pantalon, ma queue me faisait souffrir, pointant désespérément contre le textile, espérant pouvoir sortir et respirer. Je sentais que la sienne aussi, y était à l’étroit. Je m’excitai tout seul, frottant ma protubérance à la sienne. Cela n’arrangea pas ses halètements. Pourtant, j’y mis un terme, à bout de souffle et plantai mon regard dans le sien. Autoritaire. - Ma … Ma …chambre est à … droi- … bafouilla-t-il.
Je ne lui laissai pas terminer. Ses poignets dans mes mains, je l’attirai à moi. Sa porte était entrouverte. D’un coup de pied, elle s’écarta. J’entrai alors dans une chambre d’adolescent normal. Un bureau. Une armoire. Un lit. Le lit. Pour l’instant, c’était tout ce qui m’intéressait. Je l’y jetai. Il y rebondit. Et je vins me dresser au-dessus de lui, l’encadrant de mes jambes et de mes bras. Dominant. Lui, était étendu sur le dos, le souffle coupé par cet embrasé début d’ébats. Ses mains étaient au-dessus de sa tête, ses paumes dans ma direction. Le parfait cliché d’une personne fragile, en proie à son désir. Mes puissantes cuisses se trouvaient au niveau de ses hanches. Contre mes mollets je le sentis frémir d’impatience. Tel un ver, il ondulait. Moi, je ne flanchai pas. Je décidai de le laisser dans son doute, de me faire désirer au plus haut point. S’il me voulait, il allait falloir qu’il me le prouve. Je lui pris un poignet, puis le second, les enchaînant fermement de ma main gauche. Il ne pouvait plus s’échapper désormais. Sur son visage, une expression de faim marquait ses traits de jeune adulte. Ses lèvres, entrouvertes, frétillaient. Il devait imaginer la suite. Une suite qu’il désirait ardemment. Mon autre main vint caresser ses joues rosées par les efforts. Mon index frôla le contour de sa mâchoire, lui arrachant un frémissement entremêlé d’un long soupir. Je glissai jusque son menton, encore humide du mélange de salive. Il haletait. Affamé, il tenta de redresser son visage pour atteindre le mien et m’arracher un baiser. Je vis sa langue pointer le bout de son nez, me supplier d’être rejointe. Son désespoir était si beau. J’eus un mouvement de recul. Un magnifique sourire sur mes lèvres. Epuisé par l’effort, il chut, et me regarda, une lueur dans ses yeux marins. Il appréciait ce jeu. Alors je repris.
Mon doigt se replaça là où il s’était arrêté, sur son menton. Elle glissa le long de son cou. Sa tête s’enfonça dans le matelas, d’une longue expiration, et m’offrit sa gorge. Une proie aussi soumise, aussi dévouée devait se respecter. Je ne pouvais la dévorer en un instant et gâcher tant de plaisir. Je continuai mon exploration, tel un pirate à la recherche d’un trésor. Le navire qu’était mon doigt contourna sa glotte, comparable à un rocher, et garda son cap vers sa poitrine. Sa peau était humide de transpiration. Elle se soulevait au gré de ses respirations. Oui, je me trouvais peut-être réellement en mer. Et j’atteignis le creux de son cou.
Là, sa chemise était encore fermée jusqu’en haut. Elle me barrait le chemin. J’eus alors un soupir, comme si j’abandonnais là. Dimitri s’en rendit compte et je sentis sa poitrine pulser d’inquiétude.
Qu’est-ce que j’aimais le soumettre à mes désirs. Il était mien. Benjamin avait beau prétendre l’aimer, aujourd’hui Dimitri était mien. J’avais déjà gagné. Il ne pouvait plus rivaliser. Mon sourire réapparut, toujours plus grand.
Une chemise allait-elle arrêter mon désir ? Certainement pas. Mon doigt se glissa sous le tissu, prit le bouton et aidé par mon pouce, le premier céda. Le suivant aussi. Une goutte coula sur sa clavicule droite. Une longue expiration libératoire lui bomba le torse. Je caressai délicatement ses clavicules, de droite à gauche, le stimulant au niveau des épaules, écartant progressivement ce tissu qui m’entravait dans mon exploration. Dimitri ne retenait plus ses petits gémissements d’impatience. Trois boutons gênaient encore. Un céda au gré de mes mouvements répétés, sans même que je le veuille. Le destin était cruel.
Ses tétons m’apparurent. Durs. Droits. Au moins autant en érection que la bosse qui appuyait contre une de mes cuisses. Ses auréoles étaient très claires, presque rosées et cernés par quelques éparses poils roux. Je le pensais totalement imberbe mais je me trompais. Entre ses pectoraux, quelques touffes rousses se battaient en duel. Il n’avait même pas besoin de s’entretenir. Un sentiment de jalousie me prit.
Je me jetai alors sur l’un de ces petits bouts de chair tendu, ma main droite au niveau de son cou. Mon geste impromptu lui arracha un cri aigu. Mes lèvres s’apposèrent sur cette couronne peu garnie. Et son téton fut enfourné dans ma chaude cavité. Ma langue humide lui en titilla le bout. D’abord timidement, comme pour observer sa réaction. Et quelle réaction ! Son dos se courba. Son torse se bomba. Il laissa échapper une onomatopée d’étonnement. De choc, presque. Ses mains, toujours enchaînées, voulurent se libérer. Je l’en empêchai. Et son dos toucha à nouveau me matelas. J’étais on ne peut plus satisfait. J’en jubilais. Je l’avoue ici mais mon membre viril était tendu à son maximum aussi. J’avais moi-même des attentes à assouvir. Je voulais l’assujettir. Le marquer. Le faire mien. Et ainsi, même Benjamin serait impuissant face à moi. Je me repris.
Je salivai sur son téton, l’excitait. Sous mes coups de langue je le sentais durcir. Si je me concentrais je pouvais sentir le sang parcourir son corps, propulsé par son cœur. Il gémissait. Mes incisives se plantèrent à peine dans son mamelon turgescent et pourtant, son cri n’en fut que plus bestial. Tel un agneau effrayé par un loup. Je m’y habituais presque. - S’il-Sil … te plaît … bafouilla-t-il. Je le lâchai et me redressai, étonné. - Je t’en … supplie … Pantalon … Il n’arrivait plus à aligner des mots et formuler une phrase. Je souris. - Il va falloir faire un effort. Je ne comprends pas, feins-je. Et je repris mon assaut, sur le gauche cette fois. Ma main se trouvait toujours à la base de son cou. Mon index, mon majeur, mon annulaire et mon auriculaire tentaient de rejoindre leur frère pouce, en passant par la nuque. Une légère pression s’exerça. Progressivement. Il soupirait. Haletant. Adorant. Sa tête se courba en arrière.
En extase. Une fois que j’eus assez salivé sur ces deux tétons durcis, je me redressai. Je lâchai son cou. Observateur. Mon postérieur vint enfin se poser sur lui. Sur son honorable membre qui, emprisonné depuis trop longtemps, déformait tant bien que mal son pantalon. Ses poignets liés par ma puissante poigne. Son expression de soumission. Sa chemise ostentatoirement entrouverte, presque béante. Ses tétons frémissant, luisant de salive. Il était dans un tel état. Ses yeux bleus étaient jusque là vides, signe de son abandon total. Pourtant, lorsque je le fixai avec impertinence, une flamme naquit à nouveau. D’abord il les plongea dans les miens puis baissa le regard. Et descendit jusqu’à son objet de désir. Mon propre pantalon tordu. Sa langue humidifia avec insistance ses lèvres charnues. - Que veux-tu ? articulai-je lentement.
Je réalisai que j’aimais entendre mes partenaires formuler leurs désirs. Penser à quelque chose était facile. Le prononcer, assumer, en était une autre. Ce moment, où les songes se réalisaient, où les fantasmes se concrétisaient, j’en raffolais. Sans moi, ils n’auraient jamais franchi la barrière de la pensée. J’étais le catalyseur de ces désirs. Dimitri avala bruyamment sa salive et tenta de reprendre le contrôle de ses idées. - Je … Je veux tout … Te toucher … Me toucher … Sen-sentir ta peau … Ma main vint se poser sur sa poitrine. Son cœur battait tellement vite. - Je te touche. Peau contre peau, dis-je calmement. Ses sourcils se froncèrent. Non pas de colère mais de doute. - Je-je … veux autre chose … - Parle. Son regard en disait long. Je n’existais plus, désormais. Je n’étais plus que cette forme dans mon jean. Une forme qu’il voulait plus que tout. - Ça ? Tu veux ça ? m’amusai-je. Il hocha le menton, impatient, le sourire aux lèvres. - Tu es sûr ?
Ses lèvres s’entrouvrirent. Aucun mot n’en sorti. Je lâchai lentement ses mains. Il fit quelques moulinets avec ses poignets mais les laissa là-haut, au-dessus de sa tignasse flamboyante. Il apprenait vite.
Mes mains se dirigèrent vers mon pantalon. Une sortit ma chemise de mon pantalon, exposant mes abdos, mes poils rasés. Mon nombril. Il en frémit. Je lâchai alors ce pan de tissu, froissé, et vint dissimuler cette bosse. L’idée m’amusa. Son sourire s’effaça progressivement. Mes mains se placèrent à mon cou et se préparèrent à défaire mon vêtement, humide à certains endroits par la transpiration. Elle collait à ma peau. Je saisis le premier bouton. Lentement. Je voulais faire durer le plaisir. Sous mes fesses, sa bosse n’avait pas réduite depuis le début. La mienne non plus. Le premier sauta. Je pris soin de le dévisager, lui demander tacitement s’il était satisfait. Son sourire était revenu. Je m’attelai alors au second. Il ne fit pas long feu. De même que le troisième. Mes propres tétons furent à l’air libre. Ma peau humide fut sensible à un courant d’air venu de nulle part. Les racines de mes poils bruns frémirent et se dressèrent.
Je fis brusquement sauter les deux derniers, d’un uniquement mouvement, et mes ailes de tissu se déployèrent, uniquement maintenue sur mon corps par les manches. Mon pantalon lui réapparut. Mon membre dissimulé également. Il ne put s’empêcher de baver, d’humidifier ses lèvres. Je le voyais redresser progressivement sa tête, attiré comme un aimant. Ses mains se décollèrent du matelas. Je les lui collai à nouveau afin qu’il comprenne qui dirigeait. Il obéit.
Je rabattis les bras en arrière. Ma chemise collait au niveau du haut de mon dos mais d’une ondulation, stimulant volontairement la bosse sous mon séant, je fis glisser les manches le long de mes bras, de mes coudes, de mes poignets. Ainsi, je fus complètement torse nu face au regard ébahi de Dimitri, dans un état second.
En proie à la fois à une sensation de satiété, las de voir ce corps inaccessible, et une sensation de faim absolue. Je m’extasiais de ce regard avide. Je jouais.
- Cela te convient ? dis-je. L’image d’un chien devant son os, au garde à vous, la langue sortie, la queue balayant le sol. Voilà l’image qu’il donnait. Il hocha la tête de plus belle, prêt à sauter sur ma queue si elle avait le malheur de pointer le bout de son nez. Probablement qu’elle le pointait, d’ailleurs. Je sentais que mon gland franchissait l’élastique de mon boxer. - As-tu faim ? - Ouais … Je la veux … soupira-t-il. Ses bonnes manières avaient disparu. Sa discrétion et timidité, pourtant très présentes, avaient été annihilées par de simples caresses et par la vue de mon membre gonflé, dissimulé. Et nous n’avions toujours pas retirés tous nos vêtements. Mes mains se dirigèrent vers la boucle de ma ceinture. Je saisis la lanière, la déverrouilla, dans un caractéristique bruit. Le bouton de mon pantalon apparut, déformé par ce qui se trouvait dessous. Lentement. Très lentement, je tirai d’un côté la bande de cuir jusqu’à l’enlever complètement. Dimitri plongea son regard bleu dans le mien. Il lorgnait de temps en temps sur ma main, dans laquelle était plié l’accessoire. Je me sentis davantage dominateur. Alors je jetai la ceinture au sol où elle atterrit sur des vêtements sales dans un entrechoquement de bruit de métal et de cuir. - T’en as assez ? - Jamais … susurra-t-il.
Il m’amusait. Il m’amusait tellement. Ma queue était à deux doigts de sortir, à deux doigts de franchir la limite de l’élastique de mon boxer ainsi que celle de mon pantalon. Deux malheureuses et ridicules étapes. Et pourtant, j’avais le sentiment de ne pas le vouloir. Je n’étais pas pleinement satisfait. Toutefois, ma queue étouffait.
Je patientai un instant, perché sur son monticule pulsant, collé à mes fesses. Parfois, je sentais même un insignifiant coup de bassin, réaction naturelle à son désir. Je le laissais faire. Il ne pouvait certainement pas y songer sérieusement. Il savait qui dirigeait. Mes mains se rejoignirent sur le bouton de mon pantalon. Délicatement, je le défis. La braguette descendit d’elle-même de moitié, propulsée par le boxer déformé derrière. Elle s’était parfaitement placée, droite comme la branche d’un pommier portant deux fruits. Je portai alors un boxer orangé aux coutures noires.
Je me rendis compte que le tissu était tout humide à l’endroit où pointait mon gland. Dimitri le vit aussi. Ses yeux grossirent jusqu’à devenir globuleux. Il louchait sur cette trace qui fonçait l’orangé fruité.
- Tu veux la voir ? - Sors-la … gémit-il. Je pris soin d’ignorer sa demande. Je plaçai mes mains sur le matelas, au niveau de ses cuisses, le dos arc-bouté. Ma peau se tendit. Les muscles de mon torse saillirent. Mes pectoraux se dessinèrent avec précisions. Mes abdos se divisèrent. Mon boxer glissa. Une fine ligne de poils pubien entretenu se dévoila. Et ma bosse remua, mise en valeur. A présent, il ne devait plus voir qu’elle. Cette déformation orangée. Cette flamme qui désirait être engloutie. Humide. Je le sentais pulser sous mes fesses. Il était aussi dur que moi. - Théo … soupira-t-il.
Mon prénom résonna telle une détonation dans mon corps. Peu de personne l’avaient prononcé. Peu de personne pouvaient se vanter d’avoir sexuellement connu le véritable Théo. Non pas l’éveilleur que j’étais mais le véritable. Le bisexuel. Employé de Com&Com. Partenaire de travail de Dimitri. De Benjamin. Benjamin. Je me redressai sur lui. - Tu la veux ? articulai-je fermement. - Ouais …
Alors j’avançai vers lui. J’étais à présent au niveau de son nombril. Peut-être sentait-il déjà, à cette distance, les effluves masculines qui émanaient de mon morceau de tissu. Il ouvrait déjà la bouche, le cochon. Il était prêt à la recevoir. A la saluer comme il se doit.
Mes genoux butèrent contre ses épaules. Je n’étais qu’à cinq centimètres de son nez. Son expression était tellement belle. Celle d’un jeune homme aux cheveux de feu en proie à son désir. On apprenait aux enfants à ne pas dévoiler ce qu’ils convoitaient. Lui, s’en moquait éperdument. Au diable les codes sociaux. Il avait faim. Et son goûter se trouvait sous son nez.
J’étais pleinement satisfait. Une goutte de sueur coula le long de mon dos. Une goutte qui me rappela ce que je faisais. J’étais face à Dimitri. L’objet de désir de Benjamin. Je flirtais, je pratiquais des préliminaires avec celui qu’il aimait. J’eus peut-être un instant de culpabilité. Fugace. Ma main droite vint se placer dans sa tignasse rousse et l’avança progressivement en direction du boxer. Il ne se fit pas prier. Son nez, son menton, sa bouche vinrent s’écraser sur la protubérance durcie. Il avait le souffle court, saccadé, tel un veau devant la mamelle de lait. Néanmoins, en moins d’une seconde, je sentis une forte chaleur s’emparer de ma queue. Sa langue s’était invitée. Et ma tête partit en arrière. Quelle extase !
Bonjour ! Pour tout renseignement, contact privé, remarques, avis ou autre, je vous invite à m’écrire à l’adresse mail suivante : eveilleur1999@laposte.net . N’hésitez pas, j’apprécie tous messages.
J’espère sincèrement que vous prendrez plaisir à suivre cette histoire que j’en ai à l’écrire ! A bientôt. Alex.
Alex
eveilleur1999@laposte.net
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