Nils était... Comment dire ? Un cas à part.
J'ai commencé à lui parler l'été après ma rupture, après mon premier plan avec Tony. Mes pulsions ayant été évacuées, j'avais envie de trouver un mec bien, pas un pansement non plus, mais un mec qui me permette de tourner la page avec S.
Et je suis tombé sur Nils.
À première vue, c'était un gars avec qui ça n'allait pas faire. Profil certes très élaboré, mais apparemment porté sur la culture " hors normes " très artistique, fan de cinéma oriental, d'art et d'essai, anti films d'action, bref mon opposé sur bien des points.
Et cinq ans plus jeune que moi.
Nous avons pas mal discuté et il s'est très rapidement mis à m'appeler " le populaire " pour dire que j'avais une culture assez commune. Ce n'était en rien rabaissant puisqu'il s'agissait d'un jeu entre nous : mettre en exergue nos différences. Je l'appelais quant à moi " l'artiste ".
Au début, nos échanges étaient assez bateaux, mais j'ai vite perçu chez lui une maturité qui m'a fait fermer les yeux sur notre différence d'âge. Il n'était pas impulsif, égocentrique ou narcissique comme les autres gars de 19 ans que j'avais pu voir. Il n'était pas superficiel, il était très profond bien au contraire.
Nous sommes rapidement passés par téléphone, puis nous avons convenu de nous voir. Il habitait sur Saint-Étienne dans un petit studio, mais ne pouvait pas se déplacer jusqu'à mon petit village perdu, c'est donc moi qui l'ai rejoint. C'était la fin du mois de juin 2018 et il faisait déjà une chaleur terrible.
Je ne mets jamais les pieds à Saint-Étienne, je me suis donc perdu bien comme il faut, mais j'ai néanmoins fini par trouver sa rue et son immeuble.
Arrivé dans le hall, je le vois en bas des escaliers, m'ignorant superbement.
- Bonjour, me dit-il finalement lorsque je m'approche. Désolé, je ne peux pas vous parler, j'attends un campagnard populaire, le genre mec de base vous voyez ?
Je réprimais difficilement un sourire et répondais :
- Je vois le genre, un gros lourd, je parie ?
- Il s'en sort bien, mais je sens qu'il est encore plus beau en vrai.
Il m'a finalement regardé et nous avons éclaté de rire avant de monter chez lui.
Le studio était assez spacieux. Une unique et grande pièce servait de chambre, séjour et cuisine, et il avait une petite salle de bain avec une douche assez grande pour deux, notai-je dans un coin de ma tête. Aucune fenêtre latérale, seulement un grand vasistas, rendant le tout très lumineux.
Il m'a proposé de boire un verre, ce que j'acceptais volontiers. Je me retrouvais donc assis sur des coussins, en face de lui, un lait de noisettes à la main ! Sur le moment, je me suis fait surprendre par le côté écolo-bio que je n'avais pas perçu avant. J'apprenais dans la discussion qu'il était aussi végétarien... Moi qui suis définitivement un carnivore, j'étais gâté ! Néanmoins, il restait toujours très ouvert, ne me fit aucune morale, arguant que c'était un choix personnel, et au final, il me plaisait encore plus.
Le verre fini, je me suis approché de lui et la chaleur m'a arraché un soupir. Se méprenant sur sa signification, il me dit :
- Eh bah ça te force tant que ça de venir m'embrasser ? Genre, je ne bouge pas donc il faut qu'il y en ait un qui se décide ?
Je lui donnais une tape affectueuse sur le nez en murmurant :
- Couillon.
Et je l'embrassais.
Je savais à travers nos échanges qu'il avait peu d'expérience physique avec les mecs, pourtant, il embrassait super bien. Nos langues s'enroulèrent l'une autour de l'autre et nos souffles s'accélérèrent jusqu'à ce que nos mains ne tiennent plus et se lancent mutuellement à l'assaut du corps de l'autre.
Assez rapidement, je fis valser ses vêtements à l'exception de son boxer, qui lui faisait un joli petit cul ! Il fit de même et commença à caresser ma queue à travers le tissu.
- Pas mal le morceau...
- Tu n'as pas l'air d'avoir grand-chose à m'envier, répondis-je.
Il se jeta sur moi pour m'embrasser de plus belle et descendit rapidement le long de mon torse jusqu'à tirer sur l'élastique de mon boxer avec ses dents.
À peine l'avait-il retiré qu'il déposa une série de baisers sur mon gland avant de le prendre en bouche.
Pour un novice, il suçait vraiment bien ! Faisant jouer sa langue autour du frein, mettant assez de salive pour que le tout glisse bien. Et il en prenait une bonne partie assez facilement !
J'étais tellement excité que je l'ai rapidement arrêté de peur de jouir avant de me lancer à l'assaut de sa queue. Il avait un beau morceau, je dirais dans les 17 cm, droit comme un i et parfaitement lisse, moi qui ne suis pas fan habituellement, je prenais beaucoup de plaisir à le sucer. Il me demanda assez rapidement de m'arrêter, et je m'amusais à le maintenir au bord de l'orgasme pendant une bonne demi-heure avant de le laisser me gicler sur le torse. Et quelle quantité, au moins six ou sept jets bien blancs et épais me constellèrent la poitrine, m'excitant encore plus.
Le souffle court, il se tourna et engouffra aussitôt ma bite, me pompant comme un fou jusqu'à me faire jouir dans sa bouche. Il n'avala pas, mais s'amusa à ouvrir la bouche et à rouler sa langue, jouant avec mon jus avant d'aller le cracher.
Il revint aussitôt près de moi et se blottit contre moi, la tête sur ma poitrine.
- Tu restes dormir ?
...
Comme toujours, merci pour vos messages. J'essaie de répondre à tout le monde :)
Mes histoires sont vraies, je le reprécise. Si vous êtes dans les environs de Lyon... N'hésitez pas ;)
Renart
renartraner@gmail.com
Autres histoires de l'auteur : M | Incipit | L'éveil du Renart | Nils | Gabriel | Tony | Détente au Sun City