Premier épisode | Épisode précédent
Sous la douche
Je passe la journée dans le même bureau. On m'explique encore des choses. Tantôt Eric, tantôt d'autres militaires. L'après-midi, je ne vois plus Eric. Tentant de garder un air indifférent, je demande où il est. " Il fait la pause cubique " me répond-on. " Cubique ? " dis-je, interrogateur. " Pas cubique " me répond-on en riant. " Cubite ". Je ne comprends toujours pas " Cubite... culs.... Bites... Tu piges ? On appelle ça comme ça entre nous quand on est l'assistant du médecin qui reçoit les recrues et regarde des culs et des bites à longueur de journée ". " Ah... ok... " répondis-je. Amusé et intéressé. Jaloux d'Eric qui avait cette chance. Perturbé à l'idée de mon ami en train d'observer ce défilé de pénis. Excité à l'idée qu'un jour ou l'autre mon tour viendrait forcément.
Une fois la journée terminée, je retourne à la chambre puis me mets en recherche des douches. Je les trouve facilement, où Eric m'avait dit. Il s'agit de douches plus ou moins individuelles dans des cabines carrelées mais sans porte ni rideau. On est donc dans sa propre douche mais vu néanmoins de nombreux autres occupants du vestiaire central, qui est tout à fait commun. C'est donc un nid d'hommes nus ou s'habillant, s'essuyant, se déshabillant.... Je me cherche une place, me déshabille lentement tout en observant autour de moi. La plupart se comportent de manière très naturelle, sans chercher à se cacher, mais sans non plus s'exhiber. Mais un ou deux prennent leur temps pour s'essuyer déambulent nu assez longtemps sans qu'on sache pourquoi. Un des deux reste complètement nu pour aller se sécher les cheveux à la soufflerie murale, exhibant ainsi ostensiblement son corps à toute l'assemblée. Il est grand, musclé, bien fait. Et son sexe est superbe, long, épais, très veiné... Il en est fier, c'est sûr. Dans une cabine, j'aperçois un sexe bandé à l'extrême. Sans se toucher, ce type a une splendide érection sous la douche, qu'il ne cherche ni à cacher ni à soulager. Il semble juste prendre plaisir à laisser couler l'eau chaude sur son corps. Tous les occupants ont entre 18 et 25 ans, l'âge auquel le corps est totalement formé mais encore nullement abîmé. La plupart sont des corps parfaits. A mes côtés, Pascal, un de mes compagnons de bureau, un petit brun sympa et pas mal foutu. Mais je suis étonné de voir son sexe circoncis mais quand même très petit. Un beau sexe, bien proportionné mais petit. Il semble d'ailleurs ne pas trop vouloir le montrer. Il ne s'exhibe pas du tout. Il ne se cache pas totalement pour ne pas avoir l'air bête, mais il emballe rapidement son sexe. Je me dis que de mon côté, j'ai un engin de taille moyenne, assez standard. Rien d'exceptionnel. Mais rien de honteux. Je jette un coup d'oeil à mon pénis en me déculottant ; ça va ; sa forme est présentable... Je repère une cabine libre et vais me laver. Comme beaucoup, je suis surtout face au mur pour me laver. Mais quand je me retourne pour me rincer le dos, je vois à deux mètres de moi, sur les bancs du vestiaire, mon ami Eric en train de se déchausser. A partir de ce moment, je reste pétrifié, feignant de me rincer longuement le dos, me demandant vaguement si on n'allait pas trouver cela suspect, mais sans vraiment m'inquiéter, parce que chacun vaque à sa manière sans trop s'occuper des autres et parce que mon esprit est habité par une priorité de laquelle rien ne peut me détacher : je veux regarder Eric se déshabiller. Après ses chaussures et ses chaussettes, il retire sa chemise, se lève et se retourne pour la pendre au crochet, il ôte son pantalon qu'il pend aussi. Il porte le même modèle de slip que la veille mais d'un bleu plus foncé. Il me tourne toujours le dos quand il le retire, offrant ses belles fesses à mon regard. Il se penche pour chercher des choses dans son sac. J'aperçois une petite partie de ses bourses par son entrejambe. Son slip tombe par terre. Pour le ramasser, il se retourne. Et c'est l'apparition. Je découvre ce sexe, égal en beauté au reste du corps. C'est pour moi un moment intense que je vis avec émotion, sans en prendre conscience et sans y réfléchir. Le sexe d'Eric n'est ni petit ni énorme, un peu plus grand que le mien. Un beau grand sexe. C'est l'expression qui me vient alors en tête. Comme on dit un beau grand homme pour un homme bien fait, pas nécessairement géant ni Apollon, ni monsieur muscle, mais bien fait et proportionné. C'est ainsi qu'est le pénis d'Eric. Le cercle inférieur du gland est un anneau parfait, juste un peu proéminent. Le gland non circoncis est marqué mais pas énorme, d'une belle forme, arrondie avec une belle pointe, un prépuce visible mais pas trop long. La toison pubienne est de la même couleur que les cheveux, les bourses sont peu velues. Je suis subjugué, les yeux rivés sur ce corps qui me trouble. Eric a pris son gel douche et son gant de toilette. Il va vers une cabine. Dans son mouvement, il regarde vers moi. Je suis sûr que ce n'est pas un hasard. Il avait vu que j'étais dans cette cabine. Se doutait-il que je le regardais ? Il fait un mouvement des sourcils en regardant mon sexe, comme admiratif. Je me rends compte alors que j'arbore à ce moment une totale érection que la vue du corps d'Eric avait provoquée sans que j'y prête attention. Et ma main droite caresse mon bas-ventre, touche mes poils. Eric me fait un grand sourire, un petit clin d'oeil complice puis va dans sa cabine. Je me retourne face au mur pour cacher mon érection. Ma respiration est haletante. J'ai vécu cette vision du corps nu d'Eric comme un bref rapport intime. Son sourire et son clin d'oeil m'ont touché comme des paroles amoureuses. Je fais couler de l'eau froide sur mon sexe. Je tente de me reprendre puis je reviens dans le vestiaire, cache vite le reste de mon érection dans la serviette avec laquelle je m'essuie. D'où je suis, je ne vois pas Eric dans sa cabine. Aussi honteux qu'excité, je me rhabille rapidement, me boutonne à peine, n'attache pas mes lacets et retourne vite à la chambre. J'ai peur de voir revenir Eric. Je m'enfuis et me réfugie dans les toilettes, où je reste longtemps. Je m'interroge sur moi-même, surpris de ce qui m'arrive. Me remémorant la vision d'Eric au vestiaire, presque malgré moi, je me masturbe. Il n'y a pas d'autre solution pour me faire reprendre un peu mes esprits. Je ne dois pas insister beaucoup. Je suis prêt. Quelques minutes de va et vient et je lâche rapidement mon foutre dans le vase, mordant sur mes lèvres pour ne pas m'exprimer trop bruyamment et être entendu des autres WC et de l'urinoir.... Je tire la chasse. Quand l'eau est totalement propre, je l'utilise pour rincer mon gland, je me rhabille et rejoins la chambre. Je vois Eric au fond du couloir qui a déjà eu le temps de revenir et qui repart pour le souper. Je ne vais pas manger, trop nerveux pour avaler quoi que ce soit et trop apeuré de refaire face à Eric. Je reste dans la chambre, vais un peu me balader seul dans les allées, reviens dans la chambre, allongé tout habillé sur mon lit, les pieds totalement à côté de mes pompes.
Martin
martin_tche@outlook.be
Autres histoires de l'auteur : Sexe à l'armée