Bonjour à tous, je vais vous raconter une histoire, la mienne. J'ai bien souvent lu les vôtres qui m'ont grave excité. Cette histoire s'est passée il y a deux ans, mais pour moi, elle m'a fait comprendre beaucoup de choses.
Tout d'abord les présentations, je m'appelle Julien, j'ai 23 ans et je suis étudiant en Staps. Autant vous dire que je vis, je mange sport. J'ai toujours rêvé d'être prof de sport. Je fais du volley depuis mes 5 ans et du tennis depuis mon adolescence, autant vous dire que je suis plutôt bien fait de ma personne.
J'attire autant les regards féminins que masculins. Je fais 1m75, 60 kg, musclé sec, barbe de 3 jours, casquette en arrière, très poilu sur les jambes, mais très discret ailleurs avec une fine ligne de poils sur le torse. Je pouvais en un claquement de doigts avoir toutes les filles que je voulais à mes pieds, mais j'étais trop timide pour faire quoique ce soit. Et puis il faut bien que je l'avoue, j'étais encore puceau. Je me regardais souvent chez moi, nu, et j'étais persuadé que ma queue de 18 cm assez fine, était tordue.
Au volley, vêtu de mon short rouge posé sur mes jambes musclées et mon t-shirt un peu moulant je sentais les regards de jalousie de mes collègues masculins et celui plein d'envie de mes partenaires féminines. Je m'étais fait un nouvel ami, Jim, un type assez quelconque, châtain clair, ex-rugbyman, très extraverti qui cachait son embonpoint sous des vêtements trop amples, très poilu sur les jambes et les bras. Il était imposant du haut de son mètre 95, de ses 100 kg, un gaillard gay peu apprécié pour son extraversion. Nous nous étions connus le jour ou une amie en commun (dont j'étais secrètement amoureux), me trouvant superficiel et puceau, avait fui avec un autre. Nous avions, Jim et moi, intensifié nos rendez-vous amicaux, nos retrouvailles autour d'un repas et d'une bonne bouteille. J'adorais me confier à lui, j'adorais savoir qu'il m'encourageait sur les terrains de sport, je me jetais parfois dans ses bras, en toute amitié bien sûr ! Nous savions tout l'un de l'autre et parfois quand je repartais de chez lui, je réfléchissais à mes sentiments. J'étais perdu, serais-je gay ? Plusieurs de mes amis étaient homophobes, se plaisant à dire qu'ils adoraient casser du pd, je me devais de prendre des conseils. Le surlendemain, je retrouve mon pote chez lui avant un tournoi de volley. J'avais 20 mn devant moi. Comme à notre habitude, je retire mes chaussures et je me jette dans ses bras sur son petit canapé.
" Je dois te parler Jim c'est important, je n'arrête pas de penser à un truc depuis quelques jours lui demandais je tout en me serrant plus fort dans ses bras, ma tête sous son menton, ses mains sur mon torse. Nous sommes amis, mais je crois bien que je souhaiterais plus.
Julien c'est vraiment pas une bonne idée me dit il en devenant blanc, il faut que tout oublie ça. Vu ta famille, tes amis et ton milieu, ce serait casse-gueule (je commençais à le trouver craquant et touchant)
Je sais, mais tu ne peux pas nier l'évidence dis je en posant ma main sur son entrecuisse après avoir pris une grande bouffée. Quitte à ce que nous vivions caché tout en posant mon épaule sur sa tête (il avait retiré ma main de sa jambe) et en l'embrassant sur la joue. Promets-moi d'y réfléchir ".
Tout en remettant mes chaussures, je repensais à ce que j'avais dit. Le désarroi se lisait sur son visage, il me touchait davantage. Devant la porte, nous nous sommes regardés droit dans les yeux. Que son regard était perdu. Je savais au fond de moi que je commençais à tomber amoureux, ma timidité avec lui se résorbait. Après avoir fait quelque pas, je ne pouvais pas partir sur un constat d'échec comme ça. Je me mis à toquer frénétiquement à sa porte et quand il m'ouvrit surpris, me demandant ce que j'avais oublié, je le poussais à l'intérieur de chez lui en refermant.
" Oui j'ai oublié un truc " et, tout en le plaquant sur le mur de l'entrée, je l'embrassais à pleine bouche, la main sur ses hanches (la première fois que je touchais un homme !) en serrant mon étreinte
" Julien c'est mal, ce qu'on fait ", me dit-il en me rendant les baisers. Je sentais que son jean se déformait sous l'effet de mes baisers. Je me sentais aussi à l'étroit dans mon jogging blanc Arena. Je me devais de me tempérer pour ne pas éveiller les soupçons en arrivant au tournoi.
" Je crois que je t'aime Jim, je t'écris tout à l'heure " dis je en partant tout sourire de chez lui
Je savais que j'avais fait la bonne chose, les prochains jours allaient s'annoncer exaltants en mise à niveau mentale et surtout riche en éducation sexuelle.
Dolto
Autres histoires de l'auteur : Le volleyeur et le rugbyman