La porte s’est ouverte et Bruno était là, en caleçon. Il n’a rien dit, il s’est simplement dirigé vers la cuisine. Je crois qu’il avait un verre dans la main. Je suis entré en prenant soin de fermer la porte derrière moi. « Fous-toi à poil et va m’attendre dans la chambre ». La télé était allumée, sans doute le Journal Télévisé de midi. Après avoir posé mon tote bag à même le sol et m’être déchaussé, je me suis dirigé vers la chambre, à l'opposé. Sans mot. Le lit est immense, assez grand pour permettre à trois personnes de dormir sans se serrer. Il est très bas, comme s’il était posé sur de simples palettes. Je vois une chaise vide au fond à droite, sous la fenêtre couverte d’un large rideau occultant. Je me déshabille tant bien que mal, cherchant à éviter le plus possible de froisser mon costume. Je dépose le tout sur la chaise, plus ou moins bien plié. J’entends des pas. Bruno entre dans la chambre alors que je retire mes chaussettes. Je suis en slip rouge. Il est nu. Son corps m’impressionne tant. Il est un peu plus grand que moi mais doit faire deux fois ma taille en largeur. Son torse est massif, ses pectoraux saillants et ses tétons protubérants. Je me rappelle qu’il adore qu’on les lui caresse et pince. Son ventre est gonflé. Je le sais dur, je vois ses abdominaux bien dessinés, mais je ne me souvenais plus qu’il avait cette forme. C’est vrai que Bruno est très cambré. Je le regarde. Je l’admire. Ses cuisses sont massives, ses mains énormes. Son corps n’est qu’un amas de muscles. Et son sexe… Mon arrivée et le bruit des vêtements que je retirais a dû l’exciter car sa queue est bien tendue. Le noir sombre de sa peau et le contraste des ombres projetées par la forme de ses muscles rendent sa présence incroyablement sexuelle, virile et excitante.
« À genoux ». Avec moi, Bruno parle peu. Il ne choisit pas ses mots, ceux-ci semblent lui venir instinctivement. Peut-être que c’est l’énergie que je dégage, mon aura, qui le rend si dominateur. Il sait que tant que je serai là, en sa présence, j’obéirai à chacun de ses ordres, sans rechigner. Je m’approche donc de lui et tombe à genoux. Je lève les yeux vers lui, presque implorant tant le besoin d’être utilisé par lui se fait de plus en plus pressant. Car c’est un véritable besoin. Je m’en suis rendu compte il y a bien longtemps. J’ai besoin d’être utilisé, souillé, humilié. J’ai besoin de sentir cette force brute du mâle Alpha qui, lorsqu’il me dévisage, ne voit qu’un objet avec pour seule utilité celle de lui procurer du plaisir. Son regard est noir, sévère. Son ton est dur quand il me dit « vas-y, suce » et c’était ce que j’attendais : sa permission. Sans plus attendre, je me jette littéralement sur sa queue. Je la dévore presque. Je sens sa verge épaisse remplir entièrement ma bouche. Ma langue caresse son large gland et descend jusqu’à la base de son sexe. Je lèche ses couilles peu poilues et pendantes, qui se contractent légèrement sous mes coups de langue. Je remonte sur toute la longueur de sa bite, mes lèvres se referment de nouveau sur son gland et j’entame les mouvements de va et viens que je sais il apprécie tant. Sa bouche forme un rond. Il souffle plus fort, j’entends même un râle parfois. Je salive beaucoup, la bave coule le long de son sexe, de mon menton, sur mon torse. Je n’ai plus qu’une seule idée en tête, donner du plaisir à ce mâle, vénérer cette queue, servir de trou. Ma bouche devient un orifice sexuel. J’en perds la tête. Je deviens presque sauvage. Je me donne à fond, changeant souvent de mouvements pour rester imprévisible, pour faire en sorte qu’il ne se lasse pas. J’alterne. Je suçote son gland, lèche sa verge sur toute sa longueur, prend sa queue en fond de gorge jusqu’à ne plus pouvoir respirer… Je ne suis plus moi-même, je deviens un animal moi aussi. D’ailleurs, ma posture change, je suis désormais à quatre pattes et je sens mon dos se cambrer. J’adopte naturellement une position de soumission, celle dans laquelle je me sens le plus libre paradoxalement.
Bruno sent ce changement s’opérer. Il lâche ses tétons qu’il se travaillait lui-même et pose ses deux énormes mains derrière ma tête, il reprend le contrôle. C’est lui qui me dirige désormais. Je déglutis tant bien que mal pour me préparer à ce qui va suivre. Je le connais, je connais sa violence. Et une fois encore, il me prouve qu’il est le seul qui compte dans l’histoire. Je sens son gland taper mes amygdales. Il se sert de ma tête comme d’un fleshlight.J’en suis étourdi. Pendant plusieurs minutes je suis envahi par son sexe. Les bruits qui parviennent à s’échapper de ma bouche sont étouffés, humides et épais. Ces borborygmes l’excitent encore davantage. Il finit par retirer sa queue. Mes yeux sont remplis de larmes, mon visage rougi par l’effort, mon menton et mon torse couverts de salive. J’essaie rapidement de reprendre ma contenance mais déjà il me pousse sur le lit. Il me fait m’allonger, positionne ma tête sur le côté et presse dessus avec une de ses mains. Il présente son sexe devant ma bouche et par réflexe je la laisse me pénétrer. Il recommence ses mouvements, toujours plus violemment, toujours plus loin. Il parvient très vite à faire céder mes barrières. Avec lui, la fellation se fait presque exclusivement en gorge profonde. Souvent d’ailleurs, mes amygdales restent douloureuses plusieurs jours encore après notre rencontre, comme si j’avais une angine. Mais en ce moment précis, je m’en moque. Je ne pense pas à l’après, je suis concentré et vis pleinement chaque instant. Mes bras cherchent à s’agripper n’importe où. Mes mains finissent par se fixer à ses biceps, contractés par l’effort. Mais bientôt je n’en peux plus. Je n’arrive plus à avaler toute cette salive. Je gémis de plus en plus fort. Il le sent et se retire. Je réfrène un haut le cœur au passage de son gland contre ma glotte et je tousse légèrement. Je reprends ma respiration, je suis perdu, désorienté. Il le voit et me gifle. Comme ça ne semble pas suffire, il recommence une seconde puis une troisième fois. J’ai des étoiles devant les yeux et je laisse échapper malgré moi un gémissement plaintif. Il n’en a rien à faire. Il me fait peur parfois, mais ça m’excite.
Saisissant mes chevilles, il me retourne pour me mettre sur le ventre. Il me positionne face à un grand miroir afin de pouvoir admirer ce qui suit. Je me cambre rapidement, les genoux suffisamment remontés pour qu’il puisse s’installer entre mes jambes. Sa main s’abat sur mon cou. « Tends ton cul salope ». C’était presque inutile qu’il le demande, mais il aime m’insulter et ça me convient parfaitement. Il me rappelle à ma condition de pute soumise, de passif salope, de sous-merde, incapable de se défendre dans ce genre de situation. Je ne suis plus qu’une chienne attendant la saillie du mâle dominant. Bruno crache dans son autre main et enduit sa queue déjà humide de salive. Il écarte mes fesses et, sans prévenir, enfonce sa bite en moi. C’est douloureux. Je n’étais pas vraiment préparé et ça me fait toujours mal au début. Il le comprend mais s’en moque, il insiste et pousse encore davantage. Je remue, j’essaie de lui échapper. Il écrase alors mon visage avec sa main contre le matelas. « Tiens-toi tranquille sale chienne ». Il se retire et rentre de nouveau en moi. Je me crispe un peu. La douleur commence pourtant à se dissiper. Toujours à moitié enfoncé en moi, il saisit un flacon de poppers, l’ouvre et le mets sous mon nez. D’une main il bloque une de mes narines. « Prends une bonne dose ». J’inspire longuement. Il réitère l’opération de l’autre côté. Je sens une vague de chaleur m’envahir.
La tête me tourne, mon corps réagit très rapidement. Je me détends instantanément. J’ai chaud, j’ai envie de lui, plus encore. Comme si cela était possible. Je me sens chienne. Je veux qu’il me possède complètement. Ma chatte commence à mouiller, naturellement. Elle s’ouvre. Je ne sais pas s’il le sent mais il en profite pour accélérer le mouvement. Il commence alors à me pilonner, prenant appui sur ses jambes, s’élançant presque pour pouvoir me défoncer le plus fort et le plus loin possible. Il râle, se redresse pour pouvoir regarder la scène dans le miroir. Il lâche mon visage pour mieux écarter mes fesses. Mon anus est étiré, complètement exposé et littéralement violé par ce sexe épais et veineux. Je contracte mon rectum pour mieux sentir sa queue glissant en moi mais il me demande de détendre mon cul. Bruno aime s’enfoncer dans un trou béant. Il aime quand le cul de ses putes n’offre plus aucune résistance, il aime entendre le bruit produit par sa queue lorsqu’il se retire complètement.La pression exercée par son sexe dans mes entrailles etl’appel d’air en résultant après chaque pénétration. Il crache surmon trou et y enfonce de nouveau son sexe. Il répète cette opération plusieurs fois jusqu’à ce que je sois bien relâché. Une claque sur mes fesses et il reprend de plus belle.
Je ne saurais dire combien de minutes se sont ainsi écoulées. Je perds le fil. Je ne suis plus vraiment là de toute façon. Objet sexuel, je ne reste pas pour autant inanimé. Je gémis, je me tortille, je contracte par moments… Il sait se servir de mon corps mais je sais aussi jouer avec le sien.
Bruno se retire. Je suis en nage, lui aussi. Il s’écroule sur le dos. Sans attendre – je sais ce que cela signifie – je me redresse et me positionne au-dessus de lui. À califourchon, je le surplombe. Son torse est tellement puissant, je ne peux m’empêcher de le caresser de mes mains. Je sens son sexe taper le haut de mes fesses. Je le sens dans le creux de mes reins. Je le saisis, me relève légèrement et le laisse entrer en moi. Il le fait avec une telle facilité, ma chatte est encore bien ouverte. Soudain je suis heureux. Je commence alors à le chevaucher. Il me tend de nouveau le poppers. Je n’en ai pas besoin, il le sait, mais il aime me voir faire la salope, perdre contrôle, ne plus rien avoir en tête que l’image de sa queue. Les mouvements de mon bassin deviennent de plus en plus langoureux. Mes mains se posent sur ses pectoraux saillants, mes doigts finissent par agripper ses tétons et je les pince, je les tire, je joue avec pendant qu’il me possède tout entier. Son visage se contracte. Il garde les yeux fermés. Ses lèvres forment toujours un « o » de plaisir. Il gémit à son tour « Oh. Oh. Ooh. » de sa voix grave. Ça m’excite tellement de voir que je lui donne autant de plaisir. Mes mouvements finissent par avoir raison de lui. Soudain son corps se rigidifie. Ses mains saisissent mes bras, il reprend le contrôle et commence des mouvements avec son bassin. Je le sens se soulever sous moi et rapidement, il s’arrête, la queue plantée dans mes entrailles. Il pousse un mugissement, un râle de plaisir et son corps est secoué de spasmes. Complètement anesthésiée par la violence de ses précédents coups de butoirs, ma chatte ne sent pas qu’elle se fait alors remplir de plusieurs jets de sperme chaud et épais. Il vient de jouir en moi. Il vient de me remplir de sa semence, de me féconder. Je suis sa femelle.
Ses bras retombent sur le lit. Son corps commence à se détendre. Je reste empalé sur son sexe encore dur. Il a les yeux fermés mais je ne peux m’empêcher de le regarder en souriant. Je reprends mes caresses sur son corps. Mes doigts glissent le long de ses bras, marquent le contour de ses pectoraux, remontent vers son visage. Il ouvre les yeux, me saisit par les épaules et me détache de son corps. Mes fesses sont tellement humides, presque collantes. Son corps est couvert de gouttelettes de sueur. Il reprend sa respiration et j’en profite pour m’allonger à ses côtés, la tête reposée sur son bras droit. Je reprends mes caresses. Il a l’air d’avoir chaud. Son souffle se coupe par moments. Au bout de quelques minutes, je sens son rythme cardiaque ralentir. Une subtile odeur de poppers se fait encore sentir dans la pièce.
« C’était tellement bon. Merci ». Je n’ai pas pu m’en empêcher. Il me regarde, libère son bras sur lequel ma nuque était posée et se redresse légèrement sur le côté. Sa main gauche vient se placer sur mon cou. Il se met à serrer. Bruno se positionne entre mes jambes, les relève et enfonce sa queue de nouveau dure en moi, d’un seul coup. Il m’étrangle. Mon visage devient écarlate. Je sens le sang battre à mes oreilles. Il m’étrangle et me défonce en même temps. Une gifle. Une seconde. Ma tête tourne, je vois de nouveau des étoiles, je murmure un « Par pitié. S’il-te-plaît » qui ne le convainc pas. Sa main libre saisit ma queue et commence à la toucher et sans que je ne puisse l’anticiper, je jouis. Il continue à défoncer ma chatte, il ne s’arrête pas mais lâche mon cou. Je me tords de plaisir. Je n’ai jamais joui de la sorte. Jamais aussi vite ni facilement. J’ai l’impression de perdre la tête. Il écarte mes jambes, ses mains se placent dans le creux de mes genoux, il prend appui dessus et accélère une nouvelle fois ses mouvements. Je reprends mes esprits et saisis ses tétons. Il me baise. Ses mouvements sont amples. Il sort presque entièrement sa queue à chaque fois. Elle retombe comme un coup, m’empale. Une fois, deux fois, dix fois… ça dure. Et puis il jouit une seconde fois et s’écroule sur moi. Son corps massif repose sur le mien. Je sens le poids de ses muscles sur tout mon corps. Je sens sa respiration. Je me sens protégé, en sécurité. Mes doigts reprennent leur danse sur son dos, sur ses bras. Bruno n’est plus qu’une masse de muscles inanimée. Nous restons ainsi enlacés plusieurs minutes. Je suis heureux. Mon cou est douloureux, ma gorge et mon anus aussi. Pourtant, je ne me suis jamais autant senti à ma place. Je sens un peu de son sperme s’échapper de mon cul et couler entre mes fesses.
« Arrête ou je vais m’endormir ». Mes bras retombent sur le lit. Il se redresse et s’allonge sur le dos. Je comprends que c’est l’heure pour moi de partir. Je me penche pour l’embrasser sur la bouche, il ne bouge pas. Je crois qu’il n’aime pas ça, mais je lui vole quand même un baiser. Je me lève et passe aux toilettes. Je me nettoie tant bien que mal avec le papier toilette et des lingettes humides qui trainent là. Je n’aurai pas le temps de me doucher cette fois-ci. Je prends bien soin de garder son jus en moi malgré tout. Une fois la chasse tirée, je retourne dans la chambre. Il est adossé contre la tête de lit. Je commence à me rhabiller. Il m’avoue alors qu’il jouit rarement deux fois d’affilée mais que mon côté salope réveille à chaque fois la bête qui sommeille en lui. Il me dit que je suis une bonne pute et qu’il aimerait m’utiliser plus souvent. Qu’il a rarement eu un cul aussi bon à défoncer. Je souris bêtement. Ses compliments me font tellement plaisir. Je le remercie et lui dit que j’aime beaucoup notre alchimie. Il me prévient alors de faire attention. Mon côté soumis a tendance à réveiller son côté violent. Il m’avoue qu’il a dû se retenir, que sinon il m’aurait sans doute giflé encore plus violemment. Il avait envie de me faire mal. Je le regarde sans savoir quoi répondre. Au plus profond de mon être, cette confession m’excite immensément. Je ne comprends pas pourquoi, mais je regrette presque qu’il se soit réfréné. Je finis par lui dire. Il me regarde un moment avant de répondre « Tu ne sais pas dans quoi tu t’embarques. Je vais te marquer ». Je rougis. Finalement, je reprends mes affaires, et finis de m’habiller. Il me parle pendant ce temps, presque « normalement » comme si nous étions amis et lorsqu’il quitte la chambre pour aller boire de l’eau dans la cuisine, je le suis mais m’arrête devant la porte d’entrée. Je récupère mon sac et lui dis au revoir. Je ne sais pas s’il se retourne pour me regarder partir, car je ferme la porte derrière moi, un peu honteux d’aimer être traité de la sorte. Mes yeux croisent leur propre réflexion dans le miroir de l’ascenseur. Ils semblent vides. Je prends conscience de ma condition d’objet, d’esclave sexuel. Bruno possède mon âme. Il peut faire de moi ce qu’il veut.Il a le pouvoir de me contrôler mais ne sais pas encore totalement comment s’en servir au quotidien. À moins qu’il ne cherche rien de plus qu’un trou dans lequel se vider.
Leo0o_X
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