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HISTOIRE

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Alex et Marc

Je me réveille presque en sursaut. Une mouette vient de s'envoler juste à côté de moi, projetant du sable sur mon torse et mon visage. Quelle bien désagréable sensation. Le soleil n'est plus tout à fait au zénith, mais il chauffe encore beaucoup. Je ne sais pas combien de temps je suis resté endormi sur le sable. Sans doute que je venais tout juste de m'assoupir.

Je me redresse et regarde autour de moi. Ma serviette est toute de guingoi. Le vent l'a légèrement rabattue sur les bords. La plage paraît gigantesque et presque complètement vide. Je vois seulement quelques silhouettes au loin qui sortent de l'eau pour retourner se sécher au soleil.

Je récupère mon téléphone glissé au fond de mon sac de plage. Il est chaud. Je l'allume et vois qu'il est à peine 15h20. Mathias m'a laissé trois messages. Je les ouvre et les lis.

"J'ai une mission à te confier" (13h46)

"Petite pute, quand tu liras ce message écris moi" (14h38)

"Réveille-toi petite pute!" (15h12)

Ce dernier message me sort instantanément de ma torpeur. Je lui réponds que je suis réveillé. Je reste deux bonnes minutes à fixer mon téléphone en attendant sa reponse, mais il n'a pas l'air d'avoir ouvert son WhatsApp. Je bois un peu d'eau et me repasse de la crème solaire sur le visage en attendant de ses nouvelles. Elles arrivent peu après.

"Tu es bien à Seignosse en ce moment ?"

"Oui, c'est ça"

"Tu connais la plage des Casernes?"

"Euh non, pas vraiment. Mais je peux chercher."

"Oui, tu vas chercher. Et surtout, tu vas y aller. Maintenant. Écris-moi quand tu y arrives. Dépêche-toi."

Je regarde une dernière fois la ligne d'horizon devant moi. Aucun bateau en vue. Les rares nuages sont hauts dans le beau ciel bleu. Je prends quelques instants, pour profiter pleinement de cette magnifique vue, une dernière fois. Je ne sais pas ce qu'il a en tête. Ça me fait un peu peur, mais ça m'excite aussi. J'en ai marre... Pourquoi faut-il que je sois comme ça ? D'où me vient ce besoin d'être contrôlé ?

---

Mathias est mon coloc. Il est à Paris en ce moment, alors que moi je suis descendu dans le Sud-Ouest pour des vacances. Ça fait quelques temps maintenant que je suis devenu sa chienne. Mais je raconterai l'origine de tout ça plus tard.

---

Je coupe court à ces réflexions que je préfère fuir pour le moment et me décide à me mettre en mouvement. Je range mes affaires dans mon sac et secoue la serviette pour en enlever tout le sable. Malgré l'absence de gens autour de moi (je ne vois plus personne aux alentours), je passe quand même ma serviette autour de ma taille pour me changer. Je déteste porter un maillot de bain humide trop longtemps. La sensation du filet contre ma peau est vraiment désagréable, ça gratte tellement. Je remets mon slip, enfile mon short par dessus et j'enroule mon maillot bien comme il faut dans la serviette avant de la glisser (difficilement) dans mon tote bag déjà bien chargé.

Je me mets en route. T-shirt déposé sur une épaule, je tiens à la main mes chaussures nouées entre elles. L'escalier qui mène au parking est à quelques centaines de mètres. Je descends vers l'océan pour marcher sur le sable humide. C'est plus simple et plus agréable que de marcher sur le sable brûlant. J'avance plus vite.

Alors que je suis à mi-chemin, le vent se lève. Plusieurs bourrasques successives soulèvent des milliers de grains de sable de la plage qui viennent me fouetter les molets. Ce n'est pas si désagréable. Comme un gommage en somme. Mes cheveux sont tout ébouriffés. Entre le vent et le sel, ils ont pris du volume et changé de forme. J'aime bien le résultat, mais j'aurai du mal à les recoiffer.

Plus je me rapproche des marches, plus il y a du monde sur la plage. Des enfants qui font des châteaux de sable, des couples qui lisent côte à côte ou font leurs sudokus, des hommes bedonnants, endormis sur le dos, des femmes au dos rougi par le soleil qui se repassent du monoï sur les bras... Je fais à peine attention à eux, l'esprit trop occupé par cette étrange demande de Mathias.

J'avance vers le parking. J'ai l'impression d'être à contre courant. Tout le monde se dirige vers la plage, armés de parasols, équipés de glacières plus ou moins chargées, avec des traces de crème solaire mal étalée sur le nez. Ils ne font pas attention à moi.

Arrivé à ma voiture, je sors mon maillot et la serviette du sac pour les faire sécher sur la plage arrière et balance le reste des affaires dans le coffre. Une famille arrive à ma hauteur, en Mercedes. Les parents semblent ravis de me voir plier bagage. Je confirme au mari qui me fait de grands signes que je m'apprête bien à partir et regagne le siège du conducteur. Je n'aime vraiment pas conduire, et surtout pas sous la pression. Ça m'énerve, je sens leur impatience. Après les réglages de sécurité - que je me fais un point d'honneur de respecter - je remets mon T-shirt et rentre la plage des Casernes dans Waze. Je quitte enfin le parking.

L'application m'indique que je devrais arriver à destination dans une quinzaine de minutes. Quelques bouchons sont cependant prévus dans ce sens-là. Au bout d'une-demi heure, je vois enfin le panneau. Je tourne un peu dans le parking à la recherche d'une place à l'ombre. Peu de voitures sur le parking bizarrement. Je finis par en trouver une, entre un pin au tronc plutôt fin et une benne à ordure.

Je craignais devoir supporter une odeur désagréable en sortant de la voiture qui ne se matérialise pas - bien que la benne soit en plein soleil (elle doit être vide). Je récupère toutes mes affaires du coffre et verrouille les portes. C'est à ce moment que je me dis qu'il serait sans doute utile de Googler la plage des Casernes.

Je vois qu'il s'agit d'un espace naturiste plutôt gay. Je comprends mieux le choix de Mathias, même si je ne sais toujours pas pourquoi il m'a demandé d'y arriver si vite.

"Je viens d'arriver"

"Bien, tu es où exactement ? Envoie-moi ta géolocalisation."

Je m'exécute et - presque instantanément - je le vois m'écrire une réponse. Le message a l'air long, il met du temps à arriver au point où j'ai l'impression qu'il s'agit d'un problème de réseau. Finalement, je reçois ça :

"Okay, je vois où tu es. Descends vers la plage en suivant la route D337 indiquée sur Google Maps. Il devrait y avoir un escalier en bois au bout qui enjambe la dune. Une fois sur le sable, tourne à droite et éloigne-toi un peu. Installe toi en plein milieu de la plage. Tu m'enverras une photo de ta serviette une fois installé."

Je suis ses instructions à la lettre. Au bout de la route, je prends la passerelle de bois et descends les marches jusqu'à la plage. Elle semble bien moins fréquentée que celle des Bourdaines. Je passe à côté d'un vieil homme abrité sous son petit parasol, bien installé aux pieds des marches, sur sa chaise de plage. Son ventre rond cache presque complètement son pénis. C'est donc bel et bien une plage naturiste. Je m'arrête un peu plus loin pour analyser la situation.

Je ne compte qu'une ou deux femmes parmis la trentaine ou quarantaine de personnes aux alentours. La moyenne d'âge a l'air plutôt élevée, la cinquantaine peut-être, même si je ne vois pas bien tout le monde. J'ai l'impression que les gens sont presque tous venus ici seuls. Ils sont éparpillés, éloignés les uns des autres de plusieurs mètres à chaque fois, comme pour se laisser un peu d'intimité. Je continue d'avancer, vers la droite.

Je passe devant un homme chauve alongé sur le ventre. Son corps est encore mouillé, des gouttes d'eau salée perlent sur tout son corps, et notamment sur ses fesses rebondies. Un peu plus loin, deux hommes se passent de la crème solaire. Ils me regardent lorsque j'arrive à leur hauteur. L'un d'eux me fait un sourire. Il doit avoir l'âge de mon père. Il est bien bâti, des bras et des jambes massifs, des pectoraux volumineux. Son ami est également bien conservé, plus maigre que lui. Son ventre donne cette impression qu'il tombe un peu, la peau ridée est comme tirée vers le bas. Il me regarde passer sans m'accorder le moindre intérêt - et ça me va plutôt bien.

Tous les corps semblent représentés sur cette plage. Ça manque un peu de jeunes à mon goût, mais bon... J'aurais au moins le mérite de faire baisser la moyenne d'âge du groupe. Et puis, être l'un des plus jeunes dans ce genre d'endroit à quelque chose de grisant. On a l'impression d'être le prix le plus convoité, l'objet de tous les désirs et fantasmes, la perle à saisir.

Un homme sort de l'eau. Il se dirige vers sa serviette posée un peu plus loin sur mon chemin. Il se passe les mains dans ses cheveux mi-long poivre et sel, trempés. Il est sexy, plutôt musclé. Son sexe tangue à chacun de ses pas. Il est long et épais. Ça me fait penser à une conversation que j'ai eu avec un ami quelques mois plus tôt, sur la différence entre sexe de chair et sexe de sang. Lui a clairement un sexe de chair et je serais bien curieux de le voir complètement bandé.

Je ralentis un peu le pas, en espérant arriver à sa hauteur lorsqu'il s'allongera. Mais au final il s'assied à même le sable et me tourne le dos. Je continue encore quelques mètres. Je suis maintenant assez loin de l'escalier, le plus éloigné de tous en fait. J'étale ma serviette encore humide sur le sol et prends une photo. Je l'envoie à Mathias.

Je retire mon T-shirt, mon short et fais tomber mon slip également. Quitte à être sur une plage naturiste, autant se mettre dans l'ambiance. J'étale de la crème solaire sur tout mon corps et bois un peu dos. Mathias m'a envoyé un message :

"C'est bien. Maintenant profite bien de la plage mais surtout ne pars pas avant 17h30."

"D'accord. Je t'enverrai un message avant de rentrer."

"Oui, fais donc ça. Et envoie moi une photo de toi aussi, que je vérifie que tu es bien à poil."

Je m'allonge sur le ventre. Le contact avec la serviette humide n'est pas des plus désagréable par cette chaleur. Je tends mes bras pour prendre une photo en faisant bien attention à cambrer mon dos au maximum pour faire remonter mes fesses et donner l'illusion qu'elles sont un peu plus rebondies qu'en réalité. Après plusieurs essais, je suis suffisamment satisfait du résultat et je lui envoie la photo. Il me répond un simple "Bien. À tout à l'heure."

Je me relève et me dirige vers l'océan. Le vent frais en provenance du large caresse tout mon corps. C'est agréable d'être complètement nu sur la plage. Une sensation peu habituelle en fin de compte et c'est bien dommage. Les vagues viennent me lécher les pieds. L'eau est très fraîche, à tel point qu'elle en devient mordante. Je continue d'avancer, lentement.

À chaque mouvement de l'eau, les parties humides de mon corps sont comme réveillées par le vent frais. Je les sens plus présentes. C'est sans doute que je fais tout simplement plus attention à elles, si discrètes d'ordinaire. Mes molets sont vite submergés. Puis mes cuisses. Arrive alors le moment fatidique de l'immersion de mon entrejambe. Tout mon corps se crispe, je grimace, souffle plus fort, avec un rythme saccadé, mais une fois l'eau parvenue au niveau de la taille, j'en rigole. Le son ricoche sur les vagues et disparaît vers l'horizon. Je me sens soudain tellement bien. L'esprit léger, vide. Complètement vide. Je ne pense à rien, je ne fais que ressentir l'eau, le soleil et le vent au contact de ma peau.

J'avance encore un peu et me laisse tomber en arrière, les bras ouverts. Je m'enfonce tout entier dans l'océan et me laisse bercer par le mouvement des vagues dont les bruissements si caractéristiques parviennent étouffés jusqu'à mes oreilles. Le son des profondeurs. Je remonte doucement vers la surface. Mes cheveux se plaquent en arrière. J'essuie l'eau qui me coule sur le visage et finis par rouvrir les yeux. Le goût du sel dans la bouche, quelques picotements dans les narines. La fraîcheur du vent l'emporte pour l'instant sur la chaleur des rayons du soleil. J'ai la chair de poule, mes tétons pointent et des frissons me parcourent tout le corps à mesure que je sors de l'eau. Je bascule la tête d'un côt, puis de l'autre pour enlever l'eau de mes oreilles et me dirige en sautillant vers ma serviette. Je m'écroule littéralement dessus. J'irai nager plus tard, là j'ai juste envie de me prélasser au soleil. Sur le ventre, les yeux fermés, tête tournée vers l'étendue vide de la plage.

Derrière les paupières, je ne vois qu'une lumière orange vive. Le soleil reprend le dessus. Les gouttes d'eau glissent de mon corps pour venir s'écraser sur la serviette ou s'évaporer. Il fait chaud, mais le vent rend cette expérience supportable et merveilleuse. Je suis bercé par le bruit des mouettes, des vagues qui viennent s'écraser sur le sable et du vent dans les dunes. Je m'endors rapidement.

...

Cette fois-ci, c'est une ombre qui me réveille.

"Quel joli petit cul blanc, tu trouves pas?"

Encore dans un demi-sommeil, j'ouvre péniblement les yeux. Quelqu'un s'est placé entre le soleil et moi. Je ne le vois pas bien, il est à contre-jour. Je me redresse légèrement.

"Si, très appétissant même."

Une autre voix. Je me retourne et constate qu'une deuxième personne se trouve derrière moi. Deux hommes m'entourent. Il sont debout et me dominent. Je m'assieds et place mon T-shirt sur mon sexe. Je suis tout d'un coup pris d'une montée de stress. Ce réveil-ci est encore plus inconfortable que le précédent.

"Oh, regarde le. Il fait son timide on dirait. Hahaha"

Les deux hommes rient de concert. Je ne sais pas comment réagir. Je regarde autour de moi. L'homme que j'avais vu sortir de l'eau a disparu. Les autres sont vraiment loin. Je remarque que le soleil a bien baissé. Il fait déjà plus sombre et plus frais. Je commence à légèrement paniquer. Je me sens complètement seul et isolé. Je sens leur présence menaçante au-dessus de moi. Je commence à ranger mes affaires dans mon sac.

"On dirait que tu as fait peur au petit chat. Mais non, il ne faut pas avoir peur Léo."

Je m'arrête net. Je lève la tête vers l'homme qui vient de parler, celui-là même qui m'a réveillé.

"Comment connaissez-vous mon prénom ? Vous êtes qui ?"

C'est l'autre qui répond : "C'est Mathias qui nous a dit où te trouver petite pute."

Mon sang se glace. Une boule se forme dans mon estomac. L'insulte, le ton de sa voix, son regard... Tout me pétrifie. Je suis pris de court. A peine réveillé, j'ai vraiment du mal à comprendre ce qu'il se passe en cet instant bien précis.

"Mathias ?"

"Oui, c'est lui qui nous envoie."

Mon regard d'incompréhension semble l'amuser. Il se met à rire. "Tu captes rien du tout hein?" Effectivement, je suis complètement perdu. Comment ces deux hommes connaissent-ils Mathias ? Je les regarde plus attentivement. Tous les deux sont habillés. Celui qui vient de me parler est grand et semble musclé. Il a des cheveux rasés très courts, à la mode militaire et porte un ensemble de sport et des baskets, tout en noir. Celui qui se trouvait derrière moi et a depuis rejoint son ami est plus petit. Chauve, les yeux bleus, ses oreilles sont abîmées, de la même manière que celle des rugbymen. Il est un peu plus ventru et fait légèrement plus âgé que le premier. Son regard semble plus doux que le premier. Ses claquettes disparaissent à moitié dans le sable, comme s'il avait essayé de les y enfoncer et lui aussi porte des affaires de sport, grises cette fois-ci.

"Non, je ne comprends pas ce qu'il se passe et je ne vous connais pas. Je suis désolé mais je vais y aller."

Alors que je me commence à rassembler mes affaires, le plus grand se baisse, pose un genoux à terre et me tire les cheveux vers l'arrière. Je pousse un cri qu'il étouffe rapidement de son autre main. Il est derrière moi et me maintien fermement. Je n'ose plus bouger.

"Tu crois que tu vas aller où comme ça ? Hahaha. Mais laisse moi t'expliquer si tu n'as pas encore compris. On t'a loué pour deux heures petite pute. Apparemment ton pimp a voulu te faire une surprise, il t'a rien dit? C'est tant mieux en même temps, j'adore voir la peur dans le regard des chiennes que je m'apprête à saillir. Tu vas voir ma belle, tu vas kiffer."

C'est donc ça. Mathias m'a loué à deux mecs. Il m'a mis à leur disposition. Ses messages prennent tout d'un coup tout leur sens. La photo de la serviette pour qu'ils la reconnaissent parmi les autres, le lieu de rendez-vous, l'interdiction de partir avant une certaine heure... Tout s'explique maintenant.

"Regarde-la Alex! On dirait que ça l'excite ce que tu viens de lui dire !"

Je m'en rends compte en même temps qu'eux. Ma queue est dressée et toute dure. Effectivement, ses mots crus et la violence avec laquelle il les a prononcés ont réveillé le soumis qui sommeille en moi. Je me sens déjà devenir plus docile, plus obéissant. Plus calme aussi.

Alex retire sa main de ma bouche et frappe deux fois sur ma queue qui rebondit.

"Ah mais tu as raison. Il nous a pas menti ce Mathias. Elle est toute dure la salope. Elle kiffe se faire dominer. Je sens qu'on va bien s'amuser. Allez, viens avec nous."

Sur ce, il passe un bras autour de mon cou, lâche mes cheveux pour m'attrapper une main et me la maintenir coincée dans le dos. Il me redresse.

"Vas-y Marc, récupère toutes ses affaires et suis moi."

Il me retourne et me fait avancer comme ça vers les dunes. Je suis complètement nu, avec mon unique bras de libre, je m'accroche au sien qui m'étouffe un peu. J'ai du mal à marcher.

"S'il vous plaît, doucement."

"Ah ça, c'est pas la seule fois où tu vas le dire ce soir petite chienne. Haha. Tu vas me supplier d'aller plus doucement quand je commencerai à m'occuper de toi. Ton maître nous a dit que tu encaissais bien et que tu en redemandais. On va vérifier ça avec Marc."

Alex ralenti le rythme à l'approche de la dune. J'entends l'autre s'approcher en trotinant, légèrement essoufflé. "Tu as tout récupéré ?"

"Oui, j'ai tout pris, même sa petite culotte regarde!" Il sort mon petit slip noir en dentelle du sac et le montre à son accolyte.

"J'adore. J'ai l'impression que c'est notre jour de chance. Allez, prends lui l'autre bras et aide moi à la faire avancer."

Je ne comprends pas vraiment pourquoi il dit ça. Je n'offre pourtant aucune espèce de résistance. Marc, mon tote bag accroché à l'épaule droite, me saisi le bras tandis qu'Alex desserre légèrement son emprise pour ne plus me maintenir que d'une main.

"Avance petite fiotte."

Nous commençons l'ascension de la dune. Sans les escaliers, c'est tout de suite plus compliqué. Les deux hommes, beaucoup plus massifs que moi, sont gênés par leurs chaussures, pas vraiment adaptées. Pieds nus, j'ai l'impression de moins galérer qu'eux.

Marc respire bruyamment. À un moment, il perd l'équilibre et glisse sur le sable. Il lâche mon bras pour tenter de se retenir. Ce mouvement distrait un peu Alex et j'en profite pour secouer mon autre bras qui lui glisse de la main. Sans réfléchir, je commence à courir, mais bêtement je choisis de le faire en direction du sommet de la dune et je suis rattrapé presque aussi vite par Alex qui saisit mon épaule et mon poignet et me force à me mettre à genoux.

"Hahaha. T'as essayé de t'echapper petite pute? C'est pas bien ça. Tu vas être punie pour ça." Il serre mon bras un peu plus fort.

"Aïe, arretez! vous me faites mal!"

"Tu veux que j'arrête ?" Il me relève la tête et me force à le regarder. "Vraiment. Je te pose la question. On a payé pour toi mais on est pas des connards de violeurs non plus. Alors je te le demande une dernière fois, mais réfléchis bien avant de répondre. Tu veux vraiment que j'arrête ?"

Je le regarde. Plein de pensées contradictoires se bousculent dans ma tête. Tellement que c'est comme si mon esprit était vide. Je suis perdu. Je regarde ses yeux. J'essaie d'y trouver quelque chose de rassurant mais tout ce que je vois, c'est son envie de me défoncer. Alors je réponds "Non."

"Bonne réponse. Alors il va falloir me promettre d'être une bonne petite pute docile et arrêter de faire ton emmerdeuse, compris?"

Je le regarde sans répondre. Il perd patience et me giffle violemment. J'en perds presque mon équilibre.

"Compris?!" Il crie presque maintenant. Marc arrive à notre niveau. "Attention Alex", il a le souffle coupé. Il met ses deux mains sur ses genoux pour récupérer sa respiration et continue "faut pas trop se faire remarquer non plus hein!"

"T'inquiète pas. J'ai la situation bien en main." Il se retourne vers moi et répète sa question "T'as compris salope?"

Je baisse les yeux, ma joue me lance. Elle doit être rouge vif, j'ai les larmes aux yeux. Je murmure presque ma réponse "Oui..."

"Oui qui?"

Je relève les yeux et le regarde. Je me surprends à penser qu'il est beau. Son regard est sévère mais il sourit. Il prend clairement plaisir à me traiter de la sorte. Il est excité aussi, une bosse vient d'apparaître sous son short. Je lui réponds "Oui, Monsieur" presque instinctivement. Je sais que c'est ce qu'il veut entendre de ma bouche. Il veut que je le respecte. Que je lui montre qu'il est supérieur à moi, que ma place est à ses pieds et qu'il peut faire ce qu'il veut de moi.

"Putain, il me fout la trique à parler comme ça. Et son petit regard là, avec sa gueule d'ange." Je vois que Marc se touche l'entrejambe sans gêne. Lui aussi est clairement excité par la situation.

"Je te l'avais bien dit qu'il fallait lui faire confiance à ce mec. Allez, choppe son bras, on y va". Marc me reprend par le bras, ils me relèvent et me forcent à avancer. Je sens leurs larges mains caleuses sur mes bras. Je me sens tellement exposé, fragile, vulnérable. J'ai tout d'un coup très froid, mon corps frissonne. Seule ma joue reste brûlante. Je me concentre sur cette zone pour tenter d'oublier tout le reste.

Arrivés au sommet, une forêt de pins apparaît droit devant, à quelques dizaines de mètres. Je comprends que c'est là qu'ils veulent m'amener. Sans doute une zone de cruising gay. Ils doivent être des habitués des environs.

Plus on se rapproche, plus mes pieds deviennent douloureux. Le sable se mélange aux aiguilles de pins qui piquent la plante de mes pieds. C'est inconfortable mais je serre les dents. Marc et Alex avancent vite, le sable est plus dense ici et leurs pieds sont protégés.

On pénètre dans la forêt. Ils remarquent mon inconfort et Alex me demande si j'ai des chaussures avec moi. Je lui reponds qu'il y a des claquettes dans mon sac et Marc les sort et me les mets aux pieds. Ils ne me reprennent pas par les bras après ça. Alex me demande simplement d'avancer. Eux deux marchent derrière moi et me surveillent en blaguant.

"Putain, ce petit cul..."

"Il n'est pas donné mais je sens qu'il le mérite." Je sens un doigt s'introduire entre mes fesses. Par réflexe, je le repousse d'une tape de la main. Je m'arrête net. C'est Alex que je viens de frapper. Je porte mes mains à ma bouche et je balbutie un "Pardon, pardon je recommencerai plus".

Il regarde son pote et me sourit. "Oh ça je sais. T'as pas intérêt ma belle. Allez, à genoux."

Je regarde autour de moi. Nous sommes perdus dans la forêt de pins. Je ne vois même plus la dune d'où nous venons. Un rocher plutôt bas et plat se trouve à ma droite, mais sinon rien d'autre. Aucun signe de vie aux alentours. J'ai peur. J'ai de plus en plus peur... Mais je crois que je suis aussi excité. Comme si un fantasme inavoué s'apprêtait à se réaliser.

Mes genoux tombent au sol, lourdement. Ils me font déjà mal. Je baisse les yeux, je n'ose plus les regarder, de peur qu'ils ne repèrent les larmes qui commencent à naître à la commissure de mes yeux. Je cache mon sexe avec mes mains. J'ai honte. Honte de me sentir si soumis tout d'un coup. Honte d'être tant excité par la situation. D'en ressentir une certaine forme d'appaisement, malgré la peur. De me sentir à ma place.

"Commence par mon pote, approche-toi à quatre pattes."

Alex pointe du doigt l'entrejambe de Marc. Celui-ci laisse tomber mon tote-bag sur le sol et commence à déboutonner son short. Il défait sa fermetute éclair. Je m'approche, à quatre pattes, comme il me l'a demandé. Arrivé à sa hauteur il prend ma tête d'une main et l'écrase contre son short à demi ouvert. "C'est bien petite chienne. Écoute ce qu'Alex te dit et tout se passera bien."

Je sens la texture de son boxer avec mon nez, différente de celle de son short. Plus douce. Je me frotte le visage dessus. Il me demande de le renifler et c'est ce que je fais. Je prends de grandes inspirations. Son odeur n'est pas déplaisante. Entre lessive bon marché et légère odeur de pisse. Il fait tomber son short sur ses chevilles et il n'a plus besoin de me demander quoi que ce soit. Je sais ce qui est attendu de moi désormais. Je deviens cette créature soumise et docile, faite pour obéir, servir des mâles alphas et se faire remplir. Je deviens cet objet de désir, convoité par certains. Je ne suis plus vraiment moi. L'odeur de son sexe a réveillé quelque chose, d'ordinaire profondément enfoui en moi. Mes pulsions primaires prennent le dessus. Je ne pense plus pour moi, je disparaît complètement. Je ne pense plus qu'à une chose, m'offrir tout entier à ces deux hommes dont le regard lubrique me transforme en véritable chienne assoiffée de sexe.

"Wow." Marc est surpris. Je lèche son sexe à travers le tissu de son boxer. Je prends de grandes inspirations pour que son odeur de mâle m'envoute encore plus. Je sniffe sa queue et ses couilles comme si c'était du poppers. Son boxer devient trempé. Je sens sa queue dure comme de la pierre au travers. Elle a l'air d'avoir une bonne taille.

"Putain, mais elle est en chaleur ! Tiens, occupe toi de ma queue." Marc ne tient plus mais il n'a même pas le temps de porter ses mains à son boxer que déjà il est au niveau de ses chevilles.

Je regarde sa queue, désormais libre de toutes contraintes. Elle se dresse sous mes yeux. Elle est plutôt courte mais épaisse. Son prépuce est légèrement retroussé. De la mouille fait luire son gland. Les couilles de Marc sont petites et contractées, comme si elles était déjà prêtes à cracher leur jus.

D'une main, je saisi sa bite. Il laisse échapper un soupir de plaisir. Je sens que tout son corps est tendu. Dans l'attente de ce qui va suivre. Je décalotte son gland entièrement et j'approche ma langue. Doucement, je lèche sa queue, en remontant depuis la base, tout le long de sa verge. Je fais ça plusieurs fois de suite, en n'utilisant que le bout de ma langue. Il frissonne. Arrivé au niveau du gland, j'en fais plusieurs fois le tour. Le goût de sa mouille est légèrement amer.

"Oh putain!" Ses gémissements m'encouragent dans ce que je fais et mes lèvres se referment sur son gland gonflé. Je suçote le bout de sa queue, comme si je lui faisais un suçon. Le sang afflux, je sens sa queue grossir encore un peu. Il pose ses deux mains sur ma tête et l'enfonce au fond de ma gorge. Il me baise la bouche de cette manière, sans retenue pendant quelques minutes et finit par jouir dans un râle rauque et puissant qu'il ne parvient pas à retenir. J'ai senti plusieurs jets épais tapisser mes amygdales et recouvrir ma langue. Je retiens un petit haut le cœur, son sperme abondant a un goût assez amer.

Il maintien ma bouche autour de sa bite encore quelques instants, le temps que son rythme cardiaque ralentisse puis il la retire lentement. Il relève mon menton d'une main et me dit : "Putain, c'etait trop bon. Tu suces trop bien."

Je m'assieds sur mes talons, essuie la bave autour de ma bouche d'une main et lui souris. Je me retourne vers Alex et le vois un téléphone à la main. Il a filmé toute la scène.

"NON! Pas de vidéos !" Je me surprends à crier. Un réflexe là aussi. Je suis paniqué tout d'un coup. Je me relève rapidement et essaie de lui saisir le téléphone des mains mais il me prend par la gorge et me tient à distance. Il serre fort.

"Chuuuut. Tout doux petite pute. Ça sert à rien de te rebeller. Mathias nous a donné l'autorisation. C'est même lui qui nous a donné l'idée. Il veut qu'on lui envoie ces vidéos. Et apparemment tu kiffes te faire exposer alors assume."

J'ai du mal à respirer. Il serre toujours mon cou. Son sourire a un petit côté sadique. Je crois qu'il aime faire mal. Je commence à voir des étoiles tourner autour de mes yeux quand il me relâche d'un geste brusque. Je perds l'équilibre et tombe à genoux. Je masse un peu mon cou pour le soulager et déglutis avec difficulté.

Alex range son téléphone dans la poche de son short. Il defait la cordelette et le laisse tomber au sol. D'un coup de pied il le balance derrière lui. Il est devant moi, en slip. Marc est complètement nu désormais. Il a retiré son short et son boxer et branle lentement son sexe désormais mou en nous regardant. Les pectoraux d'Alex sont couvert de poils mais pas le reste de son torse musclé. Il dégage une impression de puissance et de force.

"Tu kiffes ce que tu vois hein? Je suis sûr que ça te fait mouiller. Tu vas me vénérer petite pute. Approche!"

Il a raison. Son corps m'excite. Son regard m'excite. Sa voix et la manière dont il me parle m'excitent. Tout en lui me donne envie de lui obéir, alors c'est ce que je fais. Je m'approche de lui lentement, à quatre pattes. Je me retrouve à ses pieds et pose mes mains délicatement sur ses abdos. Il me domine de toute sa hauteur. Mes doigts caressent son ventre ferme, descendent vers son entrejambe mais d'un revers de la main, il les repousse.

"Pas déjà. Prends ton temps. Commence par me lécher les pieds. Allez !"

Je m'exécute, mais je suis frustré. J'ai envie de sa queue... Je défais ses lacets et retire ses baskets l'une après l'autre. Je me penche pour renifler ses chaussettes. Je prends de grandes inspirations. Ses pieds sentent la transpiration. Ils dégagent une forte odeur. Sans doute qu'il a beaucoup marché aujourd'hui. Il malaxe son sexe au travers de son slip. Je sens qu'il est de plus en plus excité. Marc aussi. Je m'aperçois qu'il bande de nouveau lorsque je commence à retirer les chaussettes.

Voir ces deux hommes autour de moi, sentir leur désir et leur excitation, me fait complètement perdre la tête. Je suis devenu leur femelle. Je veux leur plaire, leur obéir. Je veux m'abandonner totalement et ne plus penser qu'à assouvir leurs pulsions, leurs besoins.

J'embrasse les pieds d'Alex. Ils sont larges et légèrement velus. Je les lèche, l'un après l'autre. Je remonte petit à petit, en embrassant et caressant ses molets, puis ses cuisses. Alex se tient droit, fier. Son slip noir est trop petit pour cacher son sexe bandé dont je vois poindre le gland sous l'une des coutures. Même en slip, cet homme dégage une virilité incroyable. C'est un mâle, un vrai. Un mâle alpha et je suis son oméga.

Marc se rapproche de nous. C'est lui qui appuye ma tête contre le slip de son ami. Je respire son odeur. Différente. Plus marquée, plus musquée. Je caresse son sexe avec mon nez, avec ma bouche, avec mon visage tout entier. Je l'embrasse, j'essaie de le sucer au travers du tissu. Je laisse des marques de bave qui se mélangent à sa mouille. La sensation du tissu rèche sur ma langue lorsque je la passe tout le long de sa verge me fait délirer.

Il finit par retirer son sous-vêtement. Sa queue est magnifique. Veineuse, grosse et d'une très bonne taille. Je lève les yeux vers lui. Il me regarde en souriant et son "Vas-y, régale-toi" me fait devenir folle. Je me jette sur sa queue. Je la suce goulûment, comme si ma vie en dépendait. Elle entre facilement dans ma bouche, mes vas et viens commencent à faire leur effet, je le sens qui se tend. Sans prévenir, sans reprendre ma respiration, je l'enfonce toute entière au fond de ma gorge. Je la retire aussitôt et recommence trois fois d'affilée. Il lâche un "Putain! Argh! Aaargh c'est trop bon!" qui m'encourage.

Je m'occupe de son gland, je passe le bout de ma langue sur toute la longueur de sa bite, je le suce, je le branle... J'alterne tous ces mouvements pour qu'il ne se doute jamais de ce qui va suivre. Je m'amuse sur sa queue. Ma bave glisse sur mon menton et vient s'écraser sur le sable. Il gémit. Marc souffle fort derrière moi.

Alex me prend la tête dans ses mains et, comme l'avait déjà fait son pote, me baise la bouche en gorge profonde. Mes yeux se remplissent de larmes. J'essaie de tenir le plus longtemps possible mais je finis par me dégager pour retenir un haut le cœur. J'en profite pour m'essuyer les yeux et le menton.

Marc dirige ma tête vers sa queue. Il se tient aux côtés d'Alex. Je les suce à tour de rôle. Quand je m'occupe de l'un, je branle l'autre. Je ne pense plus à rien. Seulement à leur procurer le plus de plaisir possible.

Je sens une main pincer mon téton droit. C'est Alex. Il le caresse et le pince. Il s'amuse avec mon corps. Je gémis. Il comprend que je suis très sensible et s'occupe des deux en même temps.

"Tu kiffes ça on dirait. Argh, la vache c'est trop bon."

"Grave, il sait ce qu'il fait !"

"Si ça continue comme ça je vais pas tarder à cracher. Relève toi salope!"

Je m'arrête. Difficilement, je me relève. Mes genoux sont enquilosés. "Viens te mettre par là." Il me désigne le rocher. Je m'en approche et pose mes mains dessus. Marc se place devant moi et me donne sa queue à sucer. Alex s'approche de mon cul. "Les choses sérieuses vont commencer haha." Il m'ecarte les fesses et crache sur mon trou.

Je ne suis plus un homme à ce moment-là. Je ne suis plus Léo, je perds toute identité. Je ne suis plus qu'un objet. J'attends qu'on se serve de moi, qu'ils révèlent ma vraie nature.

Alex enfonce sa langue dans mon trou. Il me dévore la chatte. Les poils de sa barbe de trois jours sont drus et rapent mes fesses. Sa langue a l'air musclée. Il l'enfonce le plus loin possible et ressort pour lécher mon anus. Il s'y prend super bien. Je gémis, la bite de Marc dans la bouche. Je grogne même parfois. C'est trop bon.

Marc recommence à mouiller. Il se pince les tétons et me fourre sa queue dans la bouche avec de grands mouvements de bassin. Alex se redresse, me frappe le cul plusieurs fois, écarte de nouveau mes fesses, crache dessus et positionne son gland sur mon trou.

"Je vais tellement te faire gueuler sale chienne. T'as intérêt à encaisser."

Il commence à pousser. Je ne cherche pas à résister. J'en ai envie. J'ai envie d'être baisée par les deux bouts. De me sentir possédée complètement par ces deux hommes. Son gland entre en moi. Je pousse un petit cri de plaisir, ma bave coule le long de la queue de Marc et noircit le rocher sur lequel je suis appuyé quand elle s'y écrase.

Alex se retire et recommence. À chaque mouvement, il fait entrer sa queue de plus en plus loin. Il accélère. Je ne sais plus où donner de la tête. Il glisse en moi. Je sens que je commence à mouiller et tout d'un coup, il me pénètre à fond. Je lâche la queue de son pote et pousse un cri. Il me retient par les épaules et continue de me baiser violemment. Il sort presque entièrement sa queue avant de me l'enfoncer de nouveau, le plus loin possible. Mes fesses claquent contre lui. Il grogne fort. Il me fait mal mais je pousse sur ma chatte pour la rendre plus souple et la faire mouiller. Rapidement la douleur diminue et je me détends. Il le sent et garde le rythme. Marc me redonne sa queue à téter, sa main sur ma tête.

"Putain, sa chatte est trop bonne, c'est hallucinant. Tu vas kiffer."

"Prépare la bien pour moi haha". Ils rigolent.

Alex me baise dans cette position de longues minutes. Parfois il se retire complètement avant de replonger sa queue en moi d'un seul coup. Il me demande de contracter ma chatte et je lui obéis. Marc et lui s'encouragent. Je ne comprends plus ce qu'ils se disent, je suis ailleurs. Je ne fais plus attention à rien, je ne suis plus qu'un trou pour eux.

"Donne-moi mon téléphone ! Faut trop que je filme ça !" Marc va chercher le téléphone de son pote. Même pendant ce moment de répis, je n'arrête pas de gémir. "Non... s'il-te-plaît... Haan... Ne filme pas."

"Ta gueule et encaisse en silence. Tu veux rameuter toute la plage ou quoi?"

Marc me fait taire en fourrant sa queue encore dure dans la bouche. Il tend son téléphone à Alex qui se met à filmer la scène. Il y va plus fort encore. Sort sa queue pour la montrer face à mon trou béant. Il l'enfonce d'un seul coup

Elle est grosse. Tout d'un coup, je la sens taper au fond de mes entrailles. Il le sent aussi et force encore. Elle pénètre le deuxième "sas" et la chaleur, les sensations que cela me procure me font vibrer. Je gémis de plaisir, je tremble et je mouille encore davantage sur sa queue. "Aaaargh!" Il vient de me faire jouir de la chatte.

"Putain, ma queue est toute blanche! Haha. Il arrête pas de mouiller." Il jette son téléphone qui tombe sur son T-shirt. "J'ai tout filmé, c'était ouf. Maintenant prépare toi à prendre mon jus!"

Il me tient par les épaules, Marc me soulève et met ses deux mains autour de mon cou. Je m'accroche à lui tant bien que mal. Mes gémissements sont étouffés par ses mains. J'ai envie de hurle de plaisir mais je n'ycarrive pas. Je sens la queue d'Alex écarter les paroies de ma chatte, la dilater au maximum. Il me baise de plus en plus fort jusqu'à pousser un râle rauque et bruyant. Plusieurs spasmes parcourent son corps. Il est en train de me féconder. Si j'en crois le nombre de ses "Argh" il a juté au moins quatre fois en moi. Il pose sa tête sur mon dos. Marc relâche mon cou et je pose ma tête contre son torse.

Alex est encore enfoncé en moi. "Wow. J'ai fait mon cardio de la semaine !" Il rigole, mais il est quand même essoufflé.

"T'encaisse trop bien. Ouf!.. Je m'attendais pas à ça !"

"A mon tour maintenant !"

Marc se dégage. Alex se retire (ce qui me fait lâcher un gémissement de plaisir lorsque son gland sort de mon anus) et les deux hommes échangent leurs places. Pendant que Marc crache sur sa queue pour la lubrifier, Alex me donne la sienne à nettoyer. Il me pince les tétons en même temps. Sa queue a un goût particulier, fait du mélange de son sperme et de ma mouille. Il reprend lentement ses esprits et sa respiration.

Marc entre en moi. Sa queue est plus épaisse, je la sens passer malgré la préparation d'Alex. Il me prend par la taille et me pilonne littéralement la chatte. Il m'insulte aussi en même temps. Ses mouvements sont si brusques que je n'arrive pas à garder la bite d'Alex en bouche. Il se retire, récupère son téléphone et enfile son short en mode commando.

"Ah? On dirait qu'on a des spectateurs." Marc et moi nous retournons vers la zone de la forêt qu'Alex regarde. En effet, le vieil homme bedonnant qui était allongé aux pieds des marches se tient un peu plus loin. Il branle sa petite queue dodue en nous regardant.

"Putain c'est trop bon de le baiser avec ton jus à l'intérieur. Ça glisse tout seul!" Au bout de quelques minutes, Marc parvient à me faire jouir. Ma chatte pousse sur sa queue, je me vide de tout le jus d'Alex qui la recouvre complètement. Je frémis.

Alex filme toute la scène. "Trop bon! Haha." Marc continue de me pilonner la chatte. Ses mouvements répétitifs me font jouir deux, trois, quatre fois d'affilée. Je gueule de plaisir. J'arrive à peine à me retenir, mes bras deviennent de plus en plus faibles. Je n'en peux plus. Trop d'orgasmes d'affilée, c'est dur à assumer.

"Ça vient. Ça vient! À genoux salope!"

Marc se retire, je me mets à genoux devant lui et à peine a-t-il le temps de se branler deux ou trois fois que son jus épais vient s'écraser sur mon visage. Il gémit de plaisir à chaque jet. Il se finit en secouant sa queue pour faire tomber les dernières goutte de foutre sur ma langue et je ne peux pas m'empêcher de sucer sa queue pour la nettoyer.

"Pouaah. C'était ouf. C'est bien sale chienne. Tu valais bien les 200 balles qu'on a donné à ton maître."

Marc pousse le sperme qui couvre mon visage avec son doigt. Il me donne tout à manger. Il s'y prend à trois fois et me fait lécher son doigt. Il me donne deux petites giffles à la fin, comme pour me remercier. Alex range son portable.

"Je sens que c'est pas la dernière fois qu'on se voit ma salope." Il prend mon tote-bag et me le jette dessus en me crachant au visage. "Maintenant barre-toi de là !"

Alors que je pars en titubant en direction de la plage, je les entends rire. Le vieillard est sur mon chemin. Je passe suffisamment près de lui pour l'entendre me dire "Pauvre sous-merde!". Son insulte me fait écarquiller les yeux. Je suis surpris mais je ne ralentis pas. Je continue à trotter vers la plage. Une fois sur la dune, lorsque je suis sorti de la forêt, je me retourne. Je ne vois plus personne. La forêt semble vide. Comme si rien de tout ce qui venait de se passer n'avait existé.

J'ai besoin de quelques minutes avant de me remettre en marche. Je glisse jusqu'au pied de la dune et avance en direction de l'océan. Je laisse tomber mes affaires un peu avant d'arriver à l'endroit où le sable change de couleur. J'avance encore jusqu'à sentir l'eau sous mes pieds.

Je regarde l'océan. Je ne pense à rien. L'espace d'un instant, je suis serein. Puis je reprends conscience de mon corps. Mon cul est douloureux. Mes tétons me brûlent un peu. La peau de mon visage me tire, le reste de sperme y a séché.

Tout cela a donc bien eu lieu. Je viens de me faire baiser par deux inconnus, parce que Mathias leur a loué ma chatte pour 200 euros.

Je suis devenu sa pute…

...

Je commence à avoir vraiment froid. Mais c'est ce que je voulais en même temps. La nuit commence à tomber. Je suis seul sur la plage. Encore nu. Je suis resté longtemps comme ça. Debout, les pieds dans l'eau, l'esprit ailleurs.

Je me décide enfin à partir et récupère mon tote-bag. Je me rhabille lentement.

Plusieurs messages sont en attente d'être lus. Je ne regarde même pas ceux provenant du groupe WhatsApp de ma famille. Pas le moment. Mathias m'a écrit. J'ouvre notre conversation.

"C'est bien ma chienne, tu m'as rendu fier" (18h32)

"Tu seras récompensée à ton retour" (18h32)

À 19h02, il m'a envoyé deux vidéos. Pendant qu'elles se téléchargent je lis ses autres messages.

"J'aime tellement t'entendre gémir toi. Tu m'as rendu fou avec ces vidéos. Je suis dur comme de la pierre là" (19h03)

"Très envie de te féconder moi aussi" (19h04)

"Raconte moi comment ça s'est passé" (19h22)

"Léo, écris-moi quand tu as ce message" (20h01)

Je regarde l'écran. Je suis comme absent tout d'un coup. Je vois qu'il est en ligne. Il commence à écrire. J'attends.

"Léo, tout va bien?" (20h43)

Je regarde son message quelques secondes. Je ne sais pas quoi en penser, ni quoi répondre non plus en toute honnêteté. Mais je me décide à lui écrire un "oui" tout simple, suivi d'un "tout va bien. Ça fait juste... beaucoup de choses à assimiler."

"Oui, j'imagine bien. Ne réfléchis pas trop. Tu as été une très bonne pute. Excellente même. Ils sont ravis de ta performance. Tu es né pour faire ça. Tu es rentré ?"

"Non, pas encore"

"Rentre te laver et écris moi quand tu as fini."

"Okay"

"Je suis fier de toi"

"Merci Mathias."

Je regarde mon téléphone. Les vidéos sont téléchargées. J'hésite quelques minutes avant de lancer la première. Je la regarde., À genoux dans le sable. Je me branle d'une main en tenant le téléphone de l'autre et au bout de 20 secondes, à peine, je jouis sur le sable.

Leo0o_X

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