Premier épisode
Chapitre 2
Mois de juin 2019.
18 mois que j’ai mis ma relation avec Charles entre parenthèses. Je me suis uni à Faustine en juin 2018. Plus d’un an et demi, plus 18 mois tout de même, à croiser sans cesse Charles partout pendant que nous étions encore en cours avant notre diplôme.
Charles et moi sommes enfin devenus avocats en juin 2019.
Mois de septembre 2019.
Charles et moi travaillons dans le même cabinet. C’était une opportunité inespérée qui s’est présentée à Charles et moi de travailler au sein d’un même cabinet. Charles et moi avons saisi cette opportunité. Eh non, ce n’est pas facile de passer mes journées avec Charles à portée de vue sans pouvoir le toucher d’aucune façon.
Novembre 2019....
Ce soir de novembre 2019, j’ai bu plus que de raison. Ça y est, le divorce est prononcé. Comme Faustine et moi avons un travail et sommes indépendants de nos parents financièrement depuis quelques mois, nous avons entamé la procédure de divorce. Avec Faustine, on avait dès le début, parlé de mon orientation différente et que je ne serais jamais là le mari qu’il lui faut ni le père de ses enfants. Nous avons décidé que si elle trouvait chaussure à son pied je la laisserais partir sans délai. Et surtout, Faustine convoitait de se marier avec Mathéo dès qu’elle et moi serions indépendants financièrement. C’est ce que nous venons de faire. Et en fait après le divorce prononcé, je me retrouve étonnamment triste. Je ne vois Charles nulle part. J’avais l’espoir qu’il m’aurait attendu ou qu’au moins il serait venu me faire un signe et il n’en est rien. Faustine est venue me consoler. Mais ça n’a pas suffi.
J’ai bu trop de champagne à la soirée où Faustine et moi nous sommes rendus.
Je ne vois pas Charles. Je pensais que Faustine avait vu son nom sur la liste des invités. Elle a dû se tromper. Ou elle a dû me dire ça pour me convaincre de venir avec elle à cette fête.
Mathéo, lui, est bien présent à la soirée pour Faustine. Mathéo, contrairement à Charles, semble avoir mieux survécu à ces 20 mois compliqués où il n’a pas pu être en contact avec Faustine. Mathéo est aux côtés de Faustine. Et mon Charles, lui, est aux abonnés absents. C’est peut-être un message de sa part. Peut-être qu’il a tourné la page de notre amour et qu’il souhaite que je fasse de même ?
Je regarde à droite, à gauche dans l’espoir de voir Charles. Je laisse mon regard errer. En vain. Quand de façon irrépréhensible, je me surprends à esquisser un sourire automatique. Soudain Charles apparaît dans mon champ de vision. Toujours aussi beau et élégant. Il est habillé classe comme j’aime.
En effet, au bar, il y a Charles. Mon Charles. Celui qui fait palpiter mon cœur depuis plus de dix ans. Il passe à côté de moi sans me voir. Il m’ignore. Il est visiblement en train de draguer un des invités masculins.
Alors, je ravale le sourire que je viens d’esquisser. Je n’arrive plus à contenir ma peine que Charles puisse me snober ce soir ! J’ai les yeux embués de larmes. Et pourtant je suis heureux quand même. Mais putain, qu’est-ce que je suis seul ce soir. Les sentiments contradictoires m’assaillent.
Charles s’approche de moi finalement. Il est seul. Il a pris congé du mec avec lequel il était.
Il est beau. Il a mis l’un de ses costumes qui le met le plus en valeur. J’adore son petit cul. Ce que ça me manque de ne plus pouvoir le toucher. Le frôler. Me frotter à lui. Le sucer. Le laisser me sucer. Bon, faut que je passe à autre chose. Car Charles, lui, a tout fait pour prétendre qu’il était passé à autre chose. Il a tout fait pour me rendre jaloux ! Depuis janvier 2018 ! Mais je sais de source sûre qu’il n’a pas tourné la page de notre amour.
Charles m’invite à lui emboîter le pas. Il nous fait pénétrer dans ce qui ressemble à un bureau.
Charles me pousse et je tombe dans un fauteuil profond et confortable. J’ai l’impression d’être dans de la ouate tellement j’ai bu.
Charles me grimpe dessus. Il positionne ses jambes au-dessus des accoudoirs. Son sexe tutoie le mien. Il prend mon visage dans ses mains.
Lui : « tu m’as promis l’année dernière que tu serais tout à moi le jour de ton divorce. Tu es donc à moi ce soir. Tu m’as manqué. Te toucher m’a manqué. »
Moi : « j’ai tellement eu peur que tu m’aies oublié, que tu ne me reviennes pas. J’ai maintes fois rêvé de ces retrouvailles. Tes baisers m’ont manqué. Te toucher. Touche-moi. Montre-moi que je suis vivant. »
Charles commence à essuyer mes larmes. Il me lape le visage avec de petits coups de langue.
Il m’embrasse les yeux, les lèvres. Il caresse mes lèvres de sa langue.
Sa langue pénètre ma bouche. Il cherche ma langue. Nos langues font comme une danse de retrouvailles. C’est bon délicieux et douloureux à la fois.
Nos sexes enflent. Charles commence à se frotter à moi de plus en plus langoureusement.
Avec sa main droite, il entreprend de défaire mon pantalon. Il déboutonne puis baisse mon pantalon. Il libère ma queue. Il commence à caresser le gland, mon gland est humide de plaisir et désir.
Il caresse mes bourses.
Il continue de me rouler des pelles.
Nous nous découvrons de nouveau.
Nous redécouvrons des sensations que nous avions enfouies l’un envers l’autre.
La chaleur du corps de Charles.
L’odeur de son parfum. Toujours le même. L’odeur de sa transpiration. L’odeur de ses aisselles.
Je me blottis dans son cou. Je commence à lui mordiller le cou, la nuque, le lové de ses oreilles.
Charles m’ôte ma chemise. Il mordille mes tétons.
Je gémis. J’ai toujours aimé qu’il me triture les tétons. Ça m’excite de dingue.
Nous sommes tous les deux très excités.
Charles est très entreprenant. Il fait migrer sa bouche de mes tétons jusque vers ma hampe.
Il lèche mon sexe comme un mort de faim. Comme si c’était la dernière fois !
C’est impérieux et délicieux en même temps !
Je gémis tant et plus.
Charles est obligé de mettre son autre main sur ma bouche.
Tellement je prends mon pied que je me mets à mordre ses doigts pour atténuer mes gémissements.
Lui : « j’ai envie que tu me fasses l’amour. J’ai très envie que tu me prennes. »
Moi : « oui. Tes désirs sont des ordres. Remonte vers moi. »
Charles remonte et il se repositionne au-dessus des accoudoirs. Il présente son trou au-dessus de mon sexe au garde à vous. Charles s’empale avec douceur sur mon pieu.
Et Charles commence à onduler le bassin. Il se relève et se rassied.
Je mets mes mains sur ses demi-lunes. J’adore son petit cul musclé.
Je caresse ses fesses. Mes ongles impriment leur trace sur son magnifique fessier.
Je commence à caresser la raie de ses fesses et sa rosette pendant qu’il continue son va-et-vient sur mon pieu.
Je rajoute un doigt dans ses fesses. Et là, Charles commence à gémir de plus en plus vocalement fort. Je prends sa bouche avec la mienne pour atténuer le volume sonore de nos ébats.
La porte, heureusement fermée à clé, laisse néanmoins nous faire parvenir les sons d’une musique riche en décibels.
Les jambes de Charles commencent à trembler. Je tape visiblement dans le mille en pilonnant sa prostate. J’adore observer les petites secousses qui se produisent dans les jambes de Charles. Charles ne contrôle plus rien. Il est vraiment parti très loin dans le plaisir qu’il est en train de prendre.
C’est grisant.
C’est chaud.
C’est doux.
C’est humide aussi. Nos spermes se mélangent. C’est érotique au possible.
Quelle explosion érotique et quels émois après plus de vingt mois d’abstinence amoureuse avec mon Charles !
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Sasha Minton
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