Je venais d’avoir 20 ans quand tout cela est arrivé… En couple depuis deux ans, je tournais en rond. Mon copain semblait m’aimer encore, mais de mon côté je ne ressentais plus rien pour lui. J’aurais pu partir, mais j’avais peur. On était ensemble depuis nos dix-huit ans. Il avait été ma première fois, ma première vraie relation, j’avais fait mon comingout après quelques mois passés avec lui… J’étais rentré dans la vie adulte avec lui et je ne voyais pas comment j’aurais pu faire sans lui.
Mais la routine se faisait ressentir… on mangeait toujours la même chose, on parlait sans cesse des mêmes sujets et le sexe était toujours le même… Il me prenait en missionnaire pendant cinq minutes avant de jouir dans la capote. Je ne prenais aucun plaisir…
Je gardais tous ces sentiments pour moi parce que mes amis nous enviaient. On avait l’air heureux. Je faisais bonne figure en public alors forcément on avait l’air heureux.
Je ne l’avais jamais trompé, je m’étais toujours dit que je le quitterais avant d’aller voir ailleurs, mais durant un échange universitaire, j’ai fini par céder…
En octobre dernier, je l’ai quitté pour deux semaines pour un voyage en Angleterre dans le but de faire quelques recherches pour mes études. Avant de partir, il m’avait baisé une dernière fois. J’avais remarqué qu’il avait essayé de faire quelques efforts pour essayer de me faire plaisir… il s’était rasé les couilles et avait passé quelques minutes à lécher mon anus, mais rien d’exceptionnel. J’avais forcé quelques gémissements pour lui faire plaisir et après cinq minutes de pénétration, il avait joui dans la capote.
J’arrive donc en Angleterre, sexuellement refoulé et une envie de me défouler grandissante dans la tête…
Sur place, je suis accueilli par Jake, un franco-anglais avec qui j’avais déjà échangé sur Internet et qui devait m’héberger pendant deux semaines et m’aider dans mes recherches. Je l’ai reconnu immédiatement en descendant du train. Grand, la mâchoire carrée, des yeux verts et des cheveux bruns assez courts. Il ressemblait à sa photo. Il me sourit et s’approche pour m’aider avec mes valises.
« Louis ? me demande-t-il
— C’est ça, et tu dois être Jake ?
— That’s me ! me répond-il avec un grand sourire. »
Il m’emmène immédiatement manger dans un fastfood à deux pas de la gare, car je meurs de faim et nous commençons tranquillement à discuter de tout et de rien… très vite il me demande si j’ai laissé une copine… ou un copain en France. Un peu surpris je lui explique donc :
« J’ai laissé mon copain, mais il va s’en sortir… ça va nous faire du bien de ne pas se voir pendant deux semaines, je plaisante
— Relation compliquée ?
— Non… Pourquoi ?...
— Tu m’as l’air assez soulagé de passer deux semaines loin de lui… en général quand tout se passe bien, ça nous rend un peu tristes.
— C’est un peu compliqué… mais la plupart du temps ça se passe bien… »
Il me sourit de nouveau et je baisse la tête.
Dans la voiture jusqu’à chez lui je reprends la conversation :
« Et toi ? Tu vis seul, c’est bien ça ? Personne dans ta vie ?
— Ho non ! Je n’ai pas vraiment le temps de m’attacher. Je préfère ma liberté… Et puis, il y a tellement de personnes sur cette Terre que ce serait dommage de s’arrêter de vivre pour une seule d’entre elles.
— Vu comme ça… »
Le reste de la journée se passe assez bien. Il me fait découvrir un peu les environs et le soir, nous décidons de commander des pizzas et de se poser dans son canapé avec une (ou deux…) bouteille de vins blancs.
Après quelques verres, la conversation glisse doucement vers des sujets plus discrets et intimes et l’alcool aidant, je ne cache rien…
« Et avec ton copain ? Niveau sexe c’est comment ? me demande-t-il
— un peu plat… j’ai l’impression de ne rien avoir essayé de nouveau depuis qu’on s’est mis ensemble…
— Tu m’as pas l’air de prendre ton pied, plaisante-t-il
— C’est pas en cinq minutes de pénétration lente que je vais prendre mon pied… C’était sympa au début, mais je pense qu’il y a d’autres choses à découvrir…
— Depuis le temps que vous êtes ensemble, vous auriez eu le temps d’essayer pas mal de trucs en effet.
— Comme ?
— Tu sais de quoi je veux parler, je vais pas te faire une liste, rit-il
— Tu m’as l’air de mieux t’y connaitre que moi, tu pourrais peut-être me faire découvrir quelques trucs, vas-y raconte, j’insiste
— ce n’est pas la même chose quand on raconte… C’est plus le genre de trucs qu’il faut montrer. »
L’alcool et ma libido prennent alors le dessus et je le défie alors :
« Et bien montre-moi. »
Il s’arrête quelques secondes.
« Tu m’as pas dit que tu avais un mec ?
— Il n’y a pas de raison qu’il l’apprenne… »
Je le regarde en me mordant la lèvre inférieure et après avoir posé son verre sur la table basse, ses mains commencent à remonter sur mes cuisses.
Tandis que ses mains parcourent mon corps, j’ai un moment d’hésitation, mais bientôt, ses lèvres se posent sur les miennes et je me retrouve dans une sorte de bulle ou seuls lui et moi avons accès.
Sa langue m’entre-ouvre légèrement la bouche et ses doigts s’entremêlent dans mes cheveux. Un peu perdu, je me laisse faire et tente tant bien que mal de faire quelque chose de mes mains… D’abord sur ses épaules, puis dans son dos puis ma timidité et mon hésitation disparaisse et je commence à caresser son entrejambe à travers son jean.
Je le sens grossir sous l’excitation et très vite, je sens une érection dans mon boxer. Il continue de m’embrasser et de parcourir ma bouche avec sa langue tandis qu’il défait ma ceinture et ouvre ma braguette. Il glisse une main dans mon boxer et saisit mes 17 centimètres entre ses doigts. Toujours en m’embrassant, il commence à me branler en faisant glisser ses doigts le long de ma verge, s’arrêtant par moment pour caresser mes couilles et titiller légèrement mon anus tout serré.
« Approche-toi… me glisse-t-il à l’oreille, je vais te faire découvrir tout ce dont tu rêves. »
Il s’installe confortablement sur le canapé, écarte les jambes et défait rapidement sa braguette, retire son pantalon et son boxer. Sa queue se dresse alors devant moi. Je dirais 18 centimètres, assez épaisse avec une belle paire de couilles pendantes et rasées comme j’en rêve…
« N’aies pas peur… »
Il me tire vers lui et je comprends alors ce que je dois faire. Je prends timidement son gland en bouche et commence à sucer lentement comme j’en ai l’habitude, mais je comprends assez rapidement qu’il veut passer à la vitesse supérieure. D’une main, il m’attrape les cheveux et pousse ma tête sur sa queue, de l’autre, il commence lentement à doigter mon anus.
Je sens son membre ouvrir mes lèvres et venir taper contre le fond de ma bouche et pousser encore plus loin jusqu’à me donner un haut-le-cœur.
Après plusieurs coups de bassins dans ma gorge, il saisit sa queue de sa main et vient claquer son gland plusieurs fois sur ma joue avant de l’enfoncer de nouveau dans ma bouche.
Je ne bougeais pas et je me laissais faire, son membre dans ma bouche baveuse et son index dans mon anus qui commençait à se desserrer lentement sous ses doigts experts.
Après quelques minutes supplémentaires à sucer et lécher sa queue, de ses couilles jusqu’à son gland, quelques minutes à me faire baiser la bouche comme jamais on ne m’avait baisé la bouche, il me claque les fesses et me demande de me mettre à quatre pattes.
Je m’exécute. Il retire d’abord mon pantalon, puis mon boxer et pour être plus à l’aise je retire mon t-shirt. Me voilà totalement nu devant lui. Je sens sa queue contre mon anus et les quelques va-et-vient qu’il effectue.
Bientôt, je sens un premier crachat sur mon trou et deux doigts s’enfoncent en moins. Je gémis lentement et un troisième doigt rentre bientôt. Après quelques secondes à peine, son gland claque contre ma fesse et s’enfonce en moi. Je gémis de nouveau et serre les poings. Cela ne l’arrête pas et doucement, centimètres par centimètre, il s’enfonce plus profondément jusqu’à m’avoir pénétré entièrement. Il reste en moi sans bouger quelques secondes puis saisit mes cheveux d’une main et commence ses va-et-vient. Il accélère très vite le rythme et bientôt, la douleur de la pénétration laisse place au plaisir de sentir son gland cogner contre ma prostate et le son de ses couilles claquant sur mes fesses accompagne mes gémissements.
Il me baise pendant plusieurs minutes, tirant mes cheveux d’une main, me forçant alors à tenir ma tête relevée. J’essaie de me cambrer au mieux pour lui plaire. Et au vu du rythme qui ne ralentit pas, je pense qu’il apprécie…
Il se retire finalement, claque une nouvelle fois mes fesses et s’assoit sur le canapé.
« Viens là, me chuchote-t-il. »
Je comprends ce qu’il veut et j’obéis. Je m’assois sur sa queue, face à lui et m’empale sur son membre en érection.
Il reprend mes cheveux dans sa main et tire de nouveau, me forçant à regarder le plafond tandis qu’il me fait sauter sur ses cuisses à chacun de ses coups de reins.
Mes mains parcourent son torse légèrement poilu et perlé de quelques gouttes de sueur, glissent sur ses pectoraux et ses tétons et descendent sur des abdos quelque peu dessinés.
Ses va-et-vient s’accélèrent et mon plaisir atteint ses limites, pratiquement sans me toucher, je jouis sur son torse en gémissant longuement.
Il me porte alors et m’allonge sur le canapé, se retire et vient s’assoir sur mon torse. Je sens son poids s’écraser sur mon corps fin et je me retrouve avec son gland au-dessus des lèvres. Je sais ce qu’il va faire et j’ouvre la bouche.
Il branle son membre au-dessus de mon visage à peine quelques secondes et les premiers jets de sperme viennent recouvrir mon front, mon nez, mes joues, mes cheveux surement. Il enfonce de nouveau sa queue dans ma bouche et je le suce jusqu’à ce que ses dernières gouttes de foutres viennent couler dans gorge…
Il se retire enfin et fait glisser son index et son majeur sur son torse, récupérant au passage le foutre que j’ai laissé sortir quelques secondes auparavant. D’un coup bien assuré il enfonce ses doigts dans ma bouche et regarde droit dans les yeux tandis que je me m’applique… Je finis pas avaler nos deux semences mélangées et tout s’arrête.
Il se laisse tomber dans le canapé à côté de moi, toujours allongé. Presque mécaniquement, il glisse une main sous mes fesses et continue de titiller mon anus, y enfonçant trois doigts d’un coup, le passage ayant été bien ouvert par ses pénétrations.
« J’espère que ça t’a plu ? me demande-t-il »
Je hoche la tête.
« C’était que le début… tu restes deux semaines c’est bien ça ?
— Oui c’est ça, je lui réponds
— Tu vas avoir le temps de découvrir pas mal de trucs alors. »
Il me sourit. Je réponds à son sourire, toujours allongé sur le canapé, trois doigts en moi et le visage recouvert de son jus encore chaud…
Louisallenk
louisallenk1999@caramail.fr
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