Premier épisode
Je suis hétéro et je n’ai jamais eu envie d’un homme. En revanche j’ai souvent eu envie de sucer une queue. Après des mois d’hésitation, j’ai réalisé ce fantasme alors que j’avais 19 ans. J’en ai dix de plus et je n’ai jamais retenté l’aventure. Et suite au déconfinement, je suis passé à l’acte.
Il y a un an je me suis inscrit sur un site spécialisé sur les plans suce entre mecs. Je suis souvent contacté, mais mes connexions à heures trop tardives et les hommes douteux ne m’ont jamais fait franchir le pas (de nouveau). J’y ai pensé et repensé pendant le confinement puis le déconfinement et il y a une semaine, je me suis connecté dans l’optique de me donner.
Tout a commencé à 19 h, j’ai eu une terrible envie de sexe. Je me suis connecté, ait publié une annonce en « plan direct » et n’ai pas eu à attendre longtemps pour recevoir des réponses. Le plus dur dans ces moments, c’est d’être patient et de garder son excitation intacte. Je me suis dégonflé trop de fois. Pas celle-ci.
On me parle, souvent crument, parfois trop habilement, je garde toutes les fenêtres ouvertes. Je n’aime pas les jeunes, car ils me ressemblent trop, je n’aime pas les vieux, car ils me sont trop différents. J’aime celui qui a la quarantaine ou cinquantaine, ni trop sûr de lui ni trop empathique, ni trop virile ni trop transparent. Sous les messages, j’en trouve un qui me plaît, il habite à quelques kilomètres, ne peut me recevoir, mais veut « bouger ». Ça me plaît.
Il est déjà 22 h, il fait presque nuit, mais en banlieue parisienne les rues sont encore bien animées et même si le risque accentue mon excitation la peur de me faire surprendre me glace le sang. Mais je suis trop chaud et je me dis que ma tête bien penchée sur le siège conducteur ne sera pas visible, sans doute trop inconscient que je suis. Alors après avoir décrit ce que je voulais au mec je lui donne RENDEZ-VOUS, il n’attendait que ça. Je ne connais de lui que sa description, une photo de son visage et une de son membre que j’estime suffisamment gros pour mon plaisir, mais suffisamment petit pour ma bouche. Il viendra à quelques centaines de mètres de chez moi à 23 h.
Mon cœur bat à cent à l’heure tiraillé entre l’envie débordante de sucer et la peur de le faire, de le refaire. Je descends de chez moi téléphone à la main et pars attendre à un arrêt de bus. Mon téléphone vibre, il est en route. Personne à l’arrêt, une chance. Après 5 minutes d’attente, la voiture grise qu’il m’avait décrite arrive à ma hauteur et s’arrête. Je me lève et après un rapide coup d’œil au conducteur j’ouvre la portière et monte, puis referme la porte. Pas de radio, nous échangeons un regard et je sais que ça va le faire, il m’inspire confiance et je sens que je lui plais. Il démarre, je suis bien, je n’ai pas envie de perdre de temps.
J’ai envie de le chauffer autant que j’ai envie d’être chaud, je lui dis « j’avais envie de sucer ce soir » en mettant ma main gauche sur sa cuisse. Il me demande si je sais ou allez, je lui dis de rouler tranquille et de me montrer sa queue. Il fait nuit, pas de lumière dans l’intérieure de la voiture, dur d’être pris. Nous sommes à un feu, il jette un regard à gauche et à droite puis avec sa main droite ouvre les boutons de son jean puis sort sa queue déjà dure. Je la saisis sans la regarder puis lorsqu’il redémarre, je plonge doucement sur elle pour la prendre dans ma bouche. Je suis une bonne salope de le sucer comme ça, pendant qu’il conduit, je le branle dans ma bouche et bouge ma langue sur son gland. J’ignore où nous sommes en respirant fort pendant que la sonnerie de ma ceinture non bouclée sonne. Ça me gêne alors je me relève et en rigolant, la bave aux lèvres, je dis que ce serait plus pratique si on s’arrêtait. Mais pas d’endroit tranquille… Je m’attache, et c’est moins pratique, car ça tire, mais je me repenche pour reprendre son sexe plus froid, mais toujours aussi dur. Il souffle fort et pendant un moment je crois qu’il va exploser dans ma bouche, en conduisant, moi vautré sur sa queue.
Et je sens la voiture s’arrêter. Je me relève groggy d’excitation, continuant de le branler en regardant autour de nous. Un parking, des voitures autour de nous, une silhouette passant à une trentaine de mètres. La devanture d’un centre commercial. Le salaud a gardé ses esprits. Je lui demande en rigolant si nous sommes tranquilles il me dit que ouais. Je le branle plus fort et sa tête part légèrement en arrière. Avec ma main droite, je saisis ses couilles que je malaxe tandis que je prends son gland dans ma bouche et sa bite dans ma main gauche que je branle frénétiquement. Je tire ma langue, j’ai perdu pied, je m’entends lui dire que je veux son sperme sur ma langue. Je continue pendant une bonne minute. Parfois je prends une grande inspiration et je plonge du plus profond que le peux sur sa queue. Elle n’entre jamais en entier même si je la sens au fond de ma gorge.
Alors il me tient la tête de sa main gauche et attrape sa bite avec la droite et se branle sur ma langue. J’ai ses doigts qui viennent heurter ma langue et mon menton dégoulinant de bave. Je gémis. Ma ceinture défaite, je cambre mon cul et m’imagine lui demander de me prendre. Mais ce sont d’autres mots qui sortent. « Donne-moi ton jus ! ». J’ai parlé si fort que je me surprends. Il me dit que ça vient, de tendre ma langue. Et dans la foulée son mouvement s’arrête, je sais qu’il va venir, je ferme les yeux, tire le plus possible ma langue, je sais que peut être il m’éclaboussera la joue, le nez, j’espère que mon front et mes cheveux resteront saufs. Une giclée puissante vient sur ma langue et ma joue puis doit atterrir sur mon coup. Une deuxième tout de suite, entre mon nez et ma bouche. Pour éviter d’avoir toute ma tête ruisselante, je prends sa queue dans ma bouche et je prends encore deux bonnes giclées qui viennent directement dans ma gorge, il étouffe de larges expirations de soulagement. Je retire ma bouche et le laisse se branler doucement sur ma langue gluante de son foutre. J’ai à peine le temps de me demander si je vais avaler son sperme que je le fais. Je n’aime pas le goût, mais aussitôt je frotte son membre déjà plus flasque sur mon visage et étale sa semence sur mon visage. J’en ai partout… Plus chaud que jamais je rabats vers ma bouche ce qui coule de ma joue et de dessous mon nez. Et je prends une dernière fois sa bite dans ma bouche, jusqu’au bout cette fois. Puis je la sors doucement en pinçant les lèvres jusqu’au bout de son gland. Le goût salé est vraiment fort, il a déchargé une belle dose de sperme.
Je me redresse. Le visage gluant, le coup souillé, quelques gouttes ont sali mon sweat shirt, j’ai le souffle court. Il m’attrape les joues de son pouce et son index et en me fixant me traite de salope. J’en souris, j’ai donné tout ce que j’avais.
Une dizaine de secondes se passent puis il tourne la clé et allume le moteur. Nous sortons du parking pendant que je boucle ma ceinture. Il est 23 h 40 au tableau de bord, puis 45 quand je reconnais ou nous sommes. Je décide de sortir, il s’arrête, je finirais à pied.
Je suis souillé, mais encore excité. Je me dis que la prochaine fois, mon conducteur aura droit à mon cul.
Romain Be
romain.be@outlook.com
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