Je me suis mis à la course il y a deux ans, à 40 ans, avec le 1er confinement. Moi qui avais toujours détesté ça, j’ai commencé à y prendre vraiment goût. Malheureusement, une douleur au genou gauche se manifestant de manière de plus en plus aigüe m’a contraint à faire une pause.
Au cours d’un dîner, un ami m’a recommandé son ostéopathe, Léon, « mignon comme tout » m’avait-il assuré. J’ai donc pris rendez-vous avec lui pour une consultation.
Me voilà quelques jours plus tard dans la salle d’attente où je suis seul. Une musique zen traverse la porte de la salle de consultation. Bientôt, celle-ci s’ouvre et Léon apparaît et me fait signe de le suivre. Il n’est pas très grand mais trapu. Il porte un polo clair qui met en valeur la largeur de ses épaules. Ses pectoraux et ses tétons sont bien mis en valeur et ses bras musclés remplissent l’ouverture de ses manches. Quand il se retourne, je ne peux m’empêcher d’admirer son fessier bien moulé dans son chino. Il s’installe à son bureau, m’invite à m’assoir sur la chaise qui lui fait fasse. La salle de consultation est agréable, il y fait chaud et la lumière est tamisée, apaisante. Léon commence son entretien me demande mon âge, mes antécédents, l’objet de ma visite, etc… J’en profite pour l’observer. Derrière son masque, une petite barbe et de beaux yeux clairs, un visage qui semble avenant. La trentaine.
Il me demande finalement de me mettre en sous-vêtements. Je lui demande si je dois poser les chaussettes et mon T-shirt aussi et il me précise que oui. Je me retrouve donc en boxer. Léon me fait mettre debout face à un miroir. Il se met derrière moi. J’ai son souffle dans mon cou. Ses mains sont douces, puissantes. Je dois me pencher, exécuter plusieurs mouvements pour qu’il ausculte regarde ma colonne, mon bassin.
Finalement, il se met accroupi derrière moi, une main de chaque côté de mon bassin et me montre que celui est tordu, les deux côtés ne sont pas exactement au même niveau. Tout ce que je vois, c’est plutôt mes petits bourrelets récemment apparus : vive la quarantaine !
Nous nous déplaçons vers sa table de soin. Léon me manipule assis avant de me demander de m’allonger sur le dos et de poursuivre son travail. Sa chaleur, ses mouvements provoquent chez moi une érection qui reste fort heureusement contenue par mon boxer. J’espère qu’il ne l’a remarque pas. Je finis par me calmer et le reste de la séance se déroule sans problème, on discute de tout et de rien. Finalement, il me recommande de ne pas faire de sport pendant 48h et un second rendez-vous est pris pour une nouvelle consultation la semaine suivante.
Le lendemain, je sens les effets de ses manipulations, je me sens plus droit et ai de meilleures sensations quand je reprends la course dans la semaine.
Pendant la semaine, j’ai revu Fred, un de mes ex et là, les briques se sont ajustées dans ma tête : je ne l’avais jamais rencontré mais l’avait déjà vu en photos, il y a longtemps : Vincent avait été un temps son amant après notre séparation.
La veille de la seconde consultation, j’ai aidé un copain à déménager. Mon dos et mes genoux ont été bien sollicités. C’est donc le squelette en vrac que je me présente chez Léon.
Après un entretien rapide, il me dit « déshabillez-vous ». Je m’exécute et me rends compte que dans ma précipitation parce que j’étais en retard, j’ai pris en sortant de la douche le 1er sous-vêtement qui m’est tombé sous la main : un caleçon d’un gris très clair. Pendant que je me déshabille, il me demande si par hasard je ne connais pas Fred V. Je rigole et lui dit que si, qu’il lui passe d’ailleurs le bonjour.
Je me retrouve debout devant le miroir. Vincent est derrière moi. Je ne peux m’empêcher d’être troublé en me penchant en avant.
Nous passons sur la table. Je dois m’assoir, prendre mon épaule gauche avec ma main droite. Il est derrière moi, me sert dans ses bras pour me manipuler. Je sens toute sa douceur et sa force en même temps. On recommence la manipulation de l’autre côté. Puis je dois m’allonger sur le dos. Il travaille longuement mes jambes. Parfois j’ai l’impression que ses mains sont simplement posées sur moi et irradient ; c’est agréable. Et puis vient le moment où il soulève mes jambes et les manipule. Mon caleçon est béant, il doit avoir une belle vue sur mon anatomie. Cette idée, cette sensation d’être exposé et le frottement de mon caleçon sur mon sexe provoquent le début d’une irrépressible érection. Mon sexe se dresse complètement dans mon caleçon.
La Honte !
Lui ne dit rien. J’essaie de penser à autre chose, ferme les yeux et me concentre sur la musique zen qui rompt le silence. Je finis par entrer dans une espèce d’état second. Je ne sais plus si je bande ou pas mais me laisse complètement aller aux mouvements que Léon pratique sur moi.
Bientôt, il remonte la table un peu la baisse, je ne sais pas. Il est debout à côté de ma main droite qui dépasse légèrement de la table. Je sens une bosse dure et chaude contre mes doigts qui tressaute derrière le tissu de son pantalon. Il bande ? Je me fais des idées ? En tout cas, je prends conscience à ce moment-là que moi je bande comme un taureau et que l’ambiance n’est pas la même que la dernière fois : il ne parle pas. Je n’ose ouvrir les yeux.
Il change de position, vient bientôt se mettre au niveau de ma tête et appui sur mon bassin. Sa main frôle mon sexe, entre en contact avec lui. Je bande plus fort encore. Nouveau changement de position. Cette fois, il est à ma gauche, son sexe bien bandé contre ma main contre laquelle il se frotte. Je n’ose poser la main dessus mais bande toujours plus. Bientôt, il me manipule en posant franchement sa main sur mon sexe. S’il y avait la moindre ambiguïté… Sa main bientôt pénètre l’ouverture de mon caleçon… C’est terriblement excitant. Elle frôle l’intérieur de ma cuisse et l’extrémité de ses doigts atteint mes couilles. Il marque une légère pose. J’ouvre les yeux. Mon regard l’arrête, cela va trop loin pour moi.
Il reprend son sang-froid et termine son travail en me manipulant encore 10min.
Quand il a terminé, il me demande de prendre mon temps pour me relever. Je bande encore à moitié et surtout mon caleçon est maculé : j’ai mouillé comme un malade.
Silencieusement, je me rhabille. Il y a une certaine gêne.
Je lui dit que mon caleçon se souviendra longtemps de cette séance. Il me dit que son slip doit être dans le même état s’excuse de s’être laissé aller. Je lui dis qu’il n’y a pas de problème, que je viens de vivre l’un des moments les plus érotiques de ma vie et qu’au point où on en est, on peut se tutoyer ! Lui, affirme qu’il n’a jamais vu un patient bander autant et mouiller de cette façon en consultation que c’était très beau et très excitant à voir…
Il me recommande, si je reviens, de ne pas venir avec un caleçon donnant envie d’y passer la main ! J’y songerai la prochaine fois.
Ou pas 😉
Aage
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