Je m’appelle Vincent et je suis un garçon plutôt mignon, aux cheveux chatain, petit de taille (1m64), imberbe avec quelques kilos en trop qui ne m’ont jamais vraiment complexés. Je complexe davantage sur ce qui se trouve entre mes jambes. À peine treize centimètres en érection. Pas ridicule mais pas franchement impressionant.
J’ai 18 ans et je suis en première année d’école de commerce. Je sais que je suis gay mais je ne l’assume pas ouvertement, bien que j’ai déjà eu quelques relations d’un soir avec des hommes rencontrés sur internet.
Il faut aussi dire que même si je n’ai pas de problèmes à me faire des amis, les garçons de mon école ne sont pas particulierement ouverts sur le sujet et je ne veux pas être catégorisé comme le gay de la promo. Je suis à l’aise avec cette séparation entre ma vie à l’école et ma vie privée qui ne regarde que moi, surtout que je n’ai jamais été en couple et ne cherche pas à l’être, ce qui aurait sûrement compliqué les choses.
Je ne suis pas vraiment du genre romantique et je n’ai pas envie de me prendre la tête. Je profite de ne plus vivre chez mes parents pour découvrir ma sexualité. J’ai déjà eu des coups d’un soir mais je ne suis pas un expert en la matière, et le fait d’entretenir une relation, même un plan cul régulier, me met un peu mal à l’aise. Les grandes discussions sur les applis de rencontre ne sont pas non plus mon fort, je suis plus à l’aise avec l’idée de rencontrer quelqu’un au milieu de la nuit puis de le bloquer une fois notre affaire finie.
Pas le grand amour donc, et pas toujours du grand Rocco non plus d’ailleurs. Je suis passif mais très serré, et les grosses queues me font peur, celles de taille moyenne ayant déjà du mal à me pénetrer sans me tirer un cri de douleur. Certains mecs aiment ça et d’autres perdent patience à me dilater. Heureusement je suis un bon suceur et j’adore ça, ma gorge encaisse mieux que mon cul et je pourrais passer des heures à pomper une bite.
Au milieu de l’année, j’ai dû chercher un prof particulier pour me donner des cours de comptabilité, étant aux rattrapages pour cette matière que je déteste.
Sur le site de cours particuliers je cherche surtout des profs femmes, étant souvent plus à l’aise avec la gente féminine que masculine. Mon choix se porte finalement sur un homme dont la photo de profil retient mon attention.
Il s’appelle David et a la trentaine, peut être la quarantaine. Il est brun un peu grisonnant, barbu, bel homme, tout à fait mon style et directeur comptable avec un CV bien plus rempli qu’il ne le faut pour enseigner à un élève de première année. Ses prix sont aussi plus élevés que ce que j’avais imaginé mais je travaille en dehors des cours et mes parents m’aident. Je n’ai bien sûr aucune autre attente que celle qu’il m’aide dans mes devoirs mais quite à passer deux heures par semaine à travailler une matière que je deteste, le faire avec un homme attirant me rendra la tâche un peu moins pénible.
La prise de contact se passe bien et le premier cours arrive, chez lui.
Je l’attends un moment devant chez lui, un bel immeuble dans le 8ème arrondissement. Il sort du travail et me répond qu’il aura quelques minutes de retard quand je l’appelle pour avoir le code de la porte d’entrée. Il arrive plus de 20 minutes après, sans s’excuser, et me fait monter dans son appartement. Je ne lui en tiens pas rigueur et me voit mal lui faire la réflexion, je suis trop occupé à l’admirer alors qu’il passe devant moi pour me montrer le chemin.
Il est encore bien mieux que ce à quoi je m’attendais. Grand, la silhouette parfaite, forte sans être trop grosse ni trop musclée.
Je garde le sourire aux lèvres pendant que je m’installe dans son salon et que je découvre le reste de ce dont la nature l’a doté. Ses manches relevées laissent apparaitrent des avant-bras plus gros que mes mollets, ornés d’une montre hors de prix et tellement poilus qu’ils paraissent noir. Il me laisse seul à table et s’installe sur le canapé un peu plus loin. Je trouve ça un peu étrange mais je cerne vite le personnage. Il est sûr de lui, arrogant, tellement à l’aise qu’il me met presque mal à l’aise. Il me parle comme si on se connaissait depuis des années, me tutoie, s’allonge dans son canapé la chemise déboutonnée jusqu’au ventre et ses chaussettes trouées pointant vers moi, et se lève de temps en temps pour vérifier ce que j’écris par dessus mon épaule en posant sa main sur ma nuque.
Il est très loin de l’homme d’affaire propre sur lui que j’avais imaginé. Il est detestable. Bien que je trouve la situation inconfortable, elle est surtout amusante étant donné que je l’ai choisi lui plutôt qu’un autre selon des critères bien particuliers.
J’essaye d’être discret mais je le dévore des yeux, m’attardant sur chaque détails de son anatomie que j’imagine à travers ses vêtements. Ses pieds, les auréoles sous ses bras, la bosse entre ses jambes me parait enorme quand il s’allonge et croise les jambes. Même son odeur me fait effet, un melange de parfum mais surtout de transpiration, j’ai qu’une envie c’est d’enfoncer ma tête dans son torse, dans ses aisselles et de respirer de toutes mes forces, de m’imprégner de cette odeur.
Je commence à bander sans qu’il puisse le remarquer, je suis d’ailleurs resté discret et je ne pense pas qu’il ait pu s’apercevoir de mes regards. Le cours se termine au bout des deux heures, je le paye et m’en vais en le remerciant après avoir pris rendez-vous pour la semaine prochaine.
Sur le retour je ne peux pas m’empécher de sourire en pensant à la situation, son comportement sans gène et sa façon de me parler, parfois trop amicale et parfois carrément condescendante.
J’y repense aussi dans la semaine, imaginant ce que j’aimerais lui faire et surtout qu’il me fasse, me surprenant à éprouver de l’excitation pour des choses nouvelles. Je me branle en me repassant les images de ses énormes pieds et de ses aisselles, des parties du corps pour lesquelles j’ai toujours éprouvé de l’indifférence sinon du dégout, ne comprenant pas le fétichisme qui les entoure.
Les cours suivants se passent comme le premier, David est fidèle à lui même, parfois très irritant, parfois très drôle. Je suis beaucoup plus à l’aise et le tutoie également désormais. Lui aussi se lâche davantage (je ne pensais pas ça possible), fait des blagues parfois limites, me pince le ventre en disant que je devrais venir au rugby avec lui, me montre des photos de femmes à moitié nues dont son instagram regorge. Il me pose des questions sur moi, me demande si j’ai une copine (je lui dis que non mais reste evasif, il pense que je suis hétéro), où je pars en vacances, me demande mon avis sur une voiture qu’il compte acheter. Il n’écoute pas vraiment les réponses et parle surtout de lui. J’apprends qu’il vit seul dans cet appart, qu’il n’a pas d’enfants, qu’il gagne en un mois ce que certains gagnent en un an… J’ai parfois du mal à le cerner. Son ton est parfois très amical et parfois très sec. Je ne sais pas s’il aime vraiment ma compagnie ou s’il est comme ça avec tout le monde.
Je continue de penser à lui entre chaque séance, je commence à m’attacher à lui et à une relation entièrement fantasmée. Il me fascine de plus en plus, son physique bien sûr, mais aussi son comportement, l’autorité qu’il a sur moi, ses reflexions parfois humiliantes. Il a une fois arraché le stylo de ma main pour me corriger et a tenu à comparer la taille de nos mains. La mienne tiendrait dans son poing fermé et il n’a pas hésité à dire en s’esclaffant « petite main, petite bite ». J’ai ris sur le moment et je trouve toujours ça drôle d’ailleurs, mais je trouve surtout ça étrangement excitant. Son côté homme d’affaire blindé et arrogant, son ton condescendant et son côté beauf trop tactile (je ne le suis pas du tout)… tout ce que je déteste en temps normal m’excite chez lui.
Il est arrivé en retard à la dernière séance. Ça commençait à m’agacer, on est un jour férié et j’aimerai mieux ne pas avoir à faire de la compta et surtout pas à l’attendre dehors comme un con sous 25 degrés. Comme à son habitude il ne me prévient pas.
Il arrive enfin et je ne le reconnais pas tout de suite car il est en tenue de sport, je l’ai toujours connu en costume. Il me dit qu’il faisait un match avec des amis et qu’il n’a pas fait attention à l’heure, toujours sans s’excuser. Il est trempé de sueur et je crois qu’il a bu. Je suis enervé et lui fait une réflexion, la première depuis maintenant 5 mois qu’il me donne des cours.
Il s’arrète dans l’escalier et me dis sur un ton super sec :
- « si ça te convient pas tu peux rentrer chez toi. Ce sera entre toi et tes rattrapages ».
J’ai envie de l’insulter mais je me retiens, il me fait un peu peur et il a raison, j’ai vraiment besoin de ses cours.
Je m’installe à sa table, lui se met sur le canapé comme à son habitude. Il me parle de tout et de rien et j’oublie tout de suite la façon dont il m’a parlé. C’est la première fois que je vois ses jambes, elles sont encore plus poilues que ses bras et son torse. Des poils noirs, épais et bouclés qui s’entremèlent pour former une fourrure. Au cours des derniers mois je me suis découvert une vétitable obsession pour les poils et les hommes poilus.
Je n’ai pas eu de relations depuis que je suis ses cours mais je me branle beaucoup, plusieurs fois par jour, parfois dans la même heure. Soit je pense à lui, soit je regarde du porno amateur. J’essaye de trouver des hommes qui lui ressemblent, les voir se branler, leurs jets de sperme atterrisant sur leur torse poilu ou leur barbe. Je m’imagine que c’est lui et que la vidéo m’est destinée.
Je sors mes cours et mon ordinateur et reprend l’étude de cas que j’avais commencé avec lui la semaine dernière et que j’étais censé finir entre temps. Il se met dernière et j’ai droit à une nouvelle reflexion sur le fait que je n’ai pas avancé. Je me dis qu’il est susceptible et qu’il n’a pas digéré ma remarque sur son retard.
J’entends qu’il bouge derriere moi mais je ne fais pas attention, je suis concentré sur mon exercice. Il me demande si je sais comment faire partir une tâche de rosé sur un t-shirt, ce qui confirme ce que je pensais. Je lui réponds que non sans détourner les yeux de mon écran.
Quand il revient dans mon champs de vision il est à moitié nu. Je n’en crois pas mes yeux, j’ai l’impression que c’est un rève. Je suis paniqué je ne comprends ce qu’il se passe.
Il est en face de moi et doit voir sur mon visage que je sais pas comment réagir puisqu’il se justifie d’un air nonchalant :
- « J’ai pas d’affaires sèches il faut que je lance une machine ».
Je ne sais toujours pas quoi dire. Je sais qu’il fait du rugby et n’est pas du genre pudique mais tout de même. Il laisse ses vetements sales sur la chaise en face de moi pendant qu’il va dans la salle de bain remplir le sèche-linge. Je le regarde pendant qu’il me tourne le dos, je sens mon coeur s’accélerer. Il n’a que son caleçon sur lui. Un caleçon gris clair le slip français. Il est en réalité quasiment gris foncé tant il est imbibé de sueur. Une trainée foncée qui part de la raie de ses fesses jusqu’à son entrejambe. J’ai qu’une envie c’est qu’il se retourne pour enfin voir ce dont je rêve depuis des mois maintenant. Je suis figé sur ma chaise, j’ai l’impression que je vais me reveiller d’un moment à l’autre. Je bande comme jamais, mais je m’en fiche meme si je suis en short. Je suis comme dans un état second. Je ne sais pas ce qu’il me prend mais dans un moment d’excitation je me lève et me précipite pour attraper une de ses chaussettes sales qu’il a laissé sur la chaise en partant.
J’ai envie de la sentir tout de suite, de la goûter mais je la jette dans mon sac juste avant que David revienne de la salle de bain. J’ai peur qu’il m’ait vu ou qu’il remarque que la chaussette est manquante. Je suis terrorisé et je regrette déjà d’avoir fait ça. Je pense à un moyen de la remettre à sa place sans qu’il s’en rende compte.
Il ne porte toujours que son caleçon et se tient maintenant en face de moi. Je ne peux pas m’empecher de le fixer. Il est autant trempé devant que derrière. Au dessus du pubis là où la transpiration de son ventre a coulé, et au niveau de sa queue et de ses couilles qui me paraissent énormes. Je devine également des gouttes de pisse à l’extremité de sa bosse.
Sa carrure est impressionante, il fait plus d’1m85 pour pas loin de 90 kilos peut être plus. C’est une montagne. Il n’a pas des muscles saillants mais des pectoraux énormes, un ventre légérement rond mais pas gras et des épaules larges, le tout recouvert d’une toison brune.
Il me regarde avec un léger sourire en coin que je ne sais pas comment interpréter. Je me dis qu’il est sûrement juste bourré.
Il me lance d’un air presque moqueur :
- « T’as fini la question 4 ? »
- « Pas encore » je lui répond.
- « Et qu’est ce que t’as mis dans ton sac quand je suis rentré ? »
Mon coeur s’arrète. Je ne m’attendais pas à cette question. Je dois devenir blême puis rouge. Je sens la chaleur dans mes joues et les larmes monter. J’ai envie de partir en courant.
- « Quoi ? Rien juste un truc. »
Je ne sais meme pas quoi inventer comme excuse et mon visage me trahit, j’ai l’impression que je peux craquer à chaque mot qui sort de ma bouche et fondre en larmes.
- « Ca te derange pas si je regarde alors »
Il se dirige vers mon sac que j’attrape avant lui. Je me lève et fait un mouvement de recul. Il s’approche et attrape mon sac qu’il commence à tirer vers lui. Je ne le lâche pas mais il a plus de force que moi et me tire vers lui avec le sac. Arrivé à sa hauteur il me repousse et je lâche prise en manquant de tomber sur la chaise d’à côté. Il fouille dans le sac.
- « Qu’est ce que t’as volé ? »
Je suis presque rassuré. Il est énervé parce qu’il pense que je lui ai volé quelque chose de valeur. Peut-être qu’il ne va même pas remarquer la chaussette.
Il commence à s’énerver. Je tremble de peur et de honte.
Il trouve le chaussette, la sort et la sent. Il se penche sur le coté et regarde la chaise où le reste de ses affaires est posé. Il les soulève et remarque qu’il manque une chaussette. Il est énervé. Plus énervé que je ne l’ai jamais vu. Bien plus que les fois où je l’ai entendu crier au téléphone.
- « C’est ça que t’as pris ??? »
Il me fixe avec un regard que je ne saurais définir. Je ne sais pas s’il va me frapper ou éclater de rire.
- « C’est ça que t’as pris ??? »
Il répète en haussant le ton cette fois. Il me regarde de haut en bas et s’arrete un instant.
- « ET TU BANDES EN PLUS !?? »
Cette fois il crie clairement. J’avais complétement oublié mon érection. J’ai beau ne pas vraiment être gâté par le nature, je porte un short léger et je me tient debout, difficile de cacher la petite bosse qui pousse entre mes jambes.
- « non… quoi ?? Non !!.. » je begaye.
- « Si tu bandes ptit pédé !!! »
Il fonce sur moi et me jette contre le mur. Je me protege le visage m’attendant à ce qu’il me frappe.
Il me maintient contre le mur avec son avant bras, appuyé de tout son poid. Je sens son autre main m’attraper les couilles et la queue.
Il me lâche d’un coup d’un air degouté.
- « t’es pédé ?? T’es pédé en fait t’es une pédale !!?? »
Je ne sais pas quoi répondre.
Il me crache au visage. Un mollard tiède et visqueux qui attérit sur ma joue et coule le long de mon cou.
- « t’aillais faire quoi avec cette chaussette ?? C’est ça qui t’excite ?? »
Je tente de protester de dire que non mais il se rapproche à nouveau et je me prépare à recevoir un coup.
Au lieu de ça il m’attrape par la nuque, et pendant que je tente de protester, m’enfonce sa chaussette sale au fond de la gorge.
Il me ferme la bouche et plaque sa main dessus pour me faire taire.
Le goût est si fort que je manque de m’étouffer. Sa transpiration acide me pique la gorge et envahit tout mon corps. Je la sens partout. Dans ma bouche au fur et à mesure qu’elle se mélange à ma salive, mais aussi dans mon nez. C’est comme s’il l’avait éssoré dans mes narines.
Je ne me débats plus. Les larmes coulent de mes yeux. Il enlève sa main et vient étaler son crachat sur mon visage et dans mes cheveux.
- « t’es une vraie ptite pédale j’en reviens pas ! Viens là tu vas pas être déçu ptite pute »
Il m’entraine avec lui et s’assoit dans le canapé et me force à me mettre à genoux devant lui.
- « tiens regarde j’ai encore mieux pour toi »
Il prend son pied et vient m’écraser le visage avec. Je me relève et enlève la chaussette dans ma bouche. Elle est sèche je meurs de soif. J’ai à peine le temps de reprendre ma respiration que David m’assène une gifle. Je suis sonné.
- « Nettoie moi ça. Et fait pas semblant de pas aimer »
Il met son pieds sur mon visage. Il est plus long que ma tête et une odeur forte s’en dégage. Je suis partagé entre l’excitation et le dégoût. Il est à quelques millimètres de mon visage et je peux voir toutes les saletés prises dans sa sueur. Les poussières de son appartement sur la plante de son pied, des peluches des chaussettes entre ses orteils. Et beaucoup de corne. Si je ne l’avais pas remarqué avant, impossible de douter que c’est un sportif désormais. Je suis écoeuré. C’était une chose d’imaginer le faire dans ma tête, une autre de sentir la chaussette, et encore une autre de devoir nettoyer ce pied dégoutant qui s’impose à moi. Je cherchais mes limites, je crois bien que je les ai trouvé.
- « Me fais pas attendre ptite pute »
Il m’arrache à ma reflexion. Je tire timidement la langue comme pour goûter, et David vient essuyer son pied dessus sans que j’ai le temps de reculer. Le goût envahit ma bouche. Il est différent de celui de la chaussette. Plus salé, plus fort encore. Ma queue se dresse davantage. Je colle mon visage à son pied, inspire un grand coup.
Je ne sais pas si c’est la peur que David s’impatiente ou l’envie d’y goûter à nouveau mais je ne réfléchis pas et embrasse son pieds. Le décrasse de haut en bas, m’attarde entre chaque orteil, j’ai l’impression d’avoir fait ça toute ma vie. Mon corps entier réagit. Je n’ai plus honte, je commence à me sentir étrangement à ma place. Mes mains montent le long de ses jambes, carressent ses mollets et ses cuisses velues.
- « Ahahah non mais j’hallucine tu verrais la salope que t’es. Tu tends ton cul comme une chienne en rut. »
Et il n’a pas tord. Sans même m’en rendre compte mon corps s’est cambré, je me tiens le cul en l’air, à quate pattes et à ses pieds. Je rougis face à sa reflexion.
Je n’en peux plus, il m’en faut plus. Je veux sa queue. Mes mains remontent le long de ses jambes et je me redresse afin d’approcher ma bouche de son entrejambe.
Il a toujours son caleçon mais je peux voir qu’il ne bande pas. Je ne comprends pas. Pourquoi m’a t’il fait lécher ses pieds pendant dix minutes s’il n’y prend pas de plaisir ? Pas le temps d’y penser. Une autre claque me ramène à la réalité. Je m’arrete net.
- « Qui t’a autorisé ? Tu fais ce que je te dis et rien d’autre. »
Sa voix est grave. Il me relève la tête.
- « ouvre la bouche »
Je m’exécute. Il se râcle la gorge et laisse couler un crachat énorme dans ma bouche. Je ne veux pas le garder en moi mais il maintient ma bouche fermée et me pince le nez.
Je n’ai pas d’autre choix que de l’avaler. Sa salive à le goût de cigarette et de rosé. Je suis dégouté et il le voit sur mon visage.
Il éclate de rire.
- « Ahahaha on assume plus ? C’est pas ce que tu voulais ? Tu crois que j’ai pas vu comment tu me regardais ? Tu vas déguster sale pute. »
Je comprends alors pourquoi il ne bande pas. Je ne l’excite pas. Il est hétéro. Le seul plaisir qu’il ressent, il le prend au travers de mon humiliation. Il me ferait lécher la cuvette de ses toilettes qu’il serait tout aussi content. Il prend seulement plaisir à se moquer de moi. C’est humiliant.
Il prend ma tête et la plaque contre son paquet. Je ne peux pas bouger. C’est mieux que tout ce que j’avais pu imaginer. Et aussi bien pire. L’odeur est âcre, rance. Il frotte mon visage contre son caleçon, je devine sa queue et ses boules rouler sous mon nez et mes lèvres. Je ne tiens plus. Je suis si près du but. Je veux poser mes lèvre sur sa queue, je dois le faire.
J’aspire son sexe à travers le tissu. Le goût est fort, un melange de sueur et de pisse. Je devrais être dégouté mais je ne peux m’empécher d’adorer ça. Je suis comme en transe. Je cale mon nez sous ses bourses, le tissus est encore trempé et l’odeur est différente, encore plus forte, beaucoup trop forte. Je ne veux pas allez plus bas et il s’en aperçoit.
- « Quoi ? C’est trop fort pour toi ? »
J’acquiese et je reste comme ça plusieurs minutes à alterner entre sa bite et ses couilles que je carresse, embrasse et sens grossir sous les assaults de ma bouche. Enfin !!! Sa queue grossit, je la sens étirer le tissu au fur et à mesure que sa respiration s’accélère. Je vais enfin pouvoir le sucer.
Il se lève, je suis à genoux devant lui, il baisse son caleçon et laisse paraitre sa bite. Elle n’est pas encore en pleine érection mais est déjà nettement plus grosse que la mienne. Elle doit faire dans les 17 centimètres environ, non circoncise (je le pensais juif), avec des boules énormes collées par la sueur.
J’ai hâte de la goûter, de lui montrer ce que je sais faire.
Il me fait monter sur le canapé et m’allonge dessus. Je me dis qu’il va me baiser la gorge directement. Il s’avance au dessus de moi, son gland au dessus de ma bouche et ses couilles sur mon nez. Je sors la langue, ferme les yeux prêt à accueillir son engin.
Je me débats !! Je tente de me dégager !! Je m’étouffe !! Ce n’est pas sa queue !! Ce connard vient de s’assoir sur mon visage. Il est accroupi, ses pieds m’écrasent la poitrine et mon visage est enfoui sous son cul. C’est irrespirable, tiède et dégoutant. Le goût, l’odeur, l’idée même d’avoir mon nez et ma bouche contre son anus… tout me dégoute !!! Je n’ai jamais fait ça et lui ai fait comprendre que je ne souhaitais pas le faire. Et surtout je ne peux plus respirer. Je me débats et le griffe mais rien n’y fait je l’entends rigoler.
- « tu veux que j’arrete ? Alors met ta langue ! Nettoie moi salope ! »
Je n’ai pas d’autres choix, j’avance ma langue à contre coeur. Je l’entends rire à nouveau. Le goût est pire que l’odeur. Il a passé son après-midi à jouer au rugby sous 30 degrés, ne s’est pas douché et me demande de le nettoyer.
Il me libère enfin, je prend une grande inspiration et tout son musc entre dans mes poumons. Il se rassoit à nouveau avant que je me dégage et commence à frotter son cul contre mon visage. Il est tellement poilu que ca me fait presque mal. Je nettoie sa raie, son scrotum et ses couilles. J’y mets cette fois-ci ma langue, je décrasse le moindre centimètre de son anatomie. Je roule une pèle à son anus, tente de le pénetrer du bout de ma langue. C’est à la fois dégoutant, humiliant mais tellement enivrant.
- « t’es une vraie merde » il rigole.
Je trouve ca presque affectueux dans sa bouche. Au moins il n’est plus énervé.
J’ai mal à la bite tellement je bande.
Il me libère enfin, et se pose dans le canapé. Je me redresse et me mets à côté de lui. Je ne sais pas s’il en a fini avec moi où s’il compte encore se servir de moi comme d’un gant.
Je me demande surtout comment je vais faire pour rentrer chez moi, je me vois mal lui demander de me laisser me doucher mais je ne peux pas sortir de chez lui dans cet état. J’ai des poils collés à mon visage, son mollard seché dans mes cheveux et son odeur partout.
Je me lève et le regarde, attendant qu’il s’excuse de la façon dont il m’a traité, ou même qu’il entame la conversation. Il se lève également. Il est face à moi, se rapproche et pose ses mains sur mes épaules.
Il sourit.
- « j’ai le bareau maintenant, tu veux me sucer ? »
La grande classe. Je suis presque surpris qu’il me demande, il ne m’a pas vraiment laissé le choix jusqu’à maintenant. Ca devait être une sorte de jeu… se faire lécher les pieds ce n’est pas vraiment sexuel pour lui, juste une façon de se moquer de moi.
J’ai peur d’aller plus loin mais j’en meurs d’envie. Je baisse les yeux et sa queue se dessine clairement. Elle est grosse. Beaucoup plus que la mienne.
Je le regarde et hoche la tête.
Il appuie sur mes épaules pour me mettre à genoux, je suis presque trop bas par rapport à lui.
Il bande bien, beaucoup plus que tout à l’heure. Elle doit faire 19 ou 20 centimètres, mais ce qui me choque le plus c’est sa largeur. Elle fait la taille de mon poignet, tellement large qu’elle parait presque plate sur le dessus. Son prépuce ne couvre plus que la base de son gland et une petite goutte de mouille perle à son bout. Je la saisie d’une main et commence à la branler doucement, il me regarde de haut et me domine complétement.
- « sans les mains »
J’y porte ma bouche, goutte sa mouille du bout de ma langue et pose mes lèvres autour de son gland. C’est la meilleure queue que j’ai jamais sucé. Elle a un goût différent, un vrai goût de mâle. J’avais jusqu’alors été intransigeant sur l’hygiène de mes partenaires et de leurs parties intimes.
J’y mets tout mon coeur, nettoie son gland, sa hampe, aspire ses boules en le branlant lentement, la suce, la lèche, la rentre le plus profondément dans ma gorge.
Je sens qu’il y prend du plaisir et en tire beaucoup de fierté. Il ne dit plus rien mais ne se moque plus. J’entends sa respiration s’accélèrer et il pousse des petits râles.
Il se rassoit dans le canapé, sa queue dans ma gorge et commence à appuyer sur mon crâne, à faire des vas et vient. Il me baise la gorge et je manque de m’étouffer. C’est la plus grosse bite que j’ai eu à sucer. Peut être pas aussi grosse que dans certains porno mais assez pour m’empêcher de respirer et m’écarter les amygdales. Je vais vomir et il le voit. Il se retire et je respire enfin. Les larmes coulent de mes yeux mais ce n’est plus à cause de la honte ou de la peur.
- « Putain de merde on m’a jamais sucé comme ça ! J’ai l’impression de baiser une chatte. »
Je suis fier. Je savais que j’étais doué et l’entendre dire me rend heureux.
Je retourne sur sa bite et continue mon travail. Je me concentre sur son gland, le pompe, le masse, le lèche. Je n’en peux plus et je commence à me toucher en dessous de mon caleçon.
Il le remarque et dit sechement :
- « te touche pas »
Je m’exécute et retire ma main.
J’ai hâte qu’il jouisse, je veux sentir son foutre envahir ma bouche. Ses couilles sont lourdes et j’imagine des jets puissants au goût fort.
Je me branlerai chez moi en y repensant.
Il n’en est rien. Il relève ma tête, sort sa queue de ma bouche et se lève.
- « met toi à poil » il m’ordonne.
Je ne veux pas. Je me sens ridicule face à lui et je sais qu’il va se moquer.
- « enlève tes vêtements ptite chienne », il repète.
Je m’exécute.
Je suis face à lui, ma petite bite pointant vers lui et mon corps imberbe comme celui d’une femme.
Ca ne rate pas…
- « C’est quoi ça ?! T’es au max là ?? » il rigole.
Je suis mal à l’aise. Il approche sa main et la prend. Il la tord légèrement et la tire. Je m’avance pour ne pas avoir mal, comme un chien que l’on tire par son collier. Sa main est plus grande que mon sexe et on ne la voit meme plus. Il l’inspecte et la branle à deux doigt en souriant. Je peux jouir à tout moment mais je ne veux pas. Il s’arrête heureusement avant. Il me fait allonger sur le canapé et m’ordonne :
- « branle toi, je veux te voir jouir »
Je ne veux pas jouir avant lui. Et je ne veux pas non plus être le seul à jouir. Je veux lui donner du plaisir et je sais que si j’éjacule je n’aurais plus envie de continuer.
- « branle toi ptite bite »
Je le fais. Doucement. Je veux gagner du temps.
Il s’approche, s’installe au dessus de moi et pose sa queue sur la mienne. Elle cache entierement ma bite et mes couilles, j’ai l’impression d’être une femme qui tient son sexe entre mes jambes. Il mouille beaucoup. Plus que moi.
Il crache dans sa main et étale sa salive contre mon trou. Je comprends où il veut en venir et je ne veux pas. Je ne me suis pas préparé et n’ai pas été pénétré depuis des mois.
- « non arrête j’aime pas ça » je lui dis.
- « t’inquiète je vais pas te baiser je veux juste te doigter pendant que tu craches ».
Il rentre son majeur dans mon trou. La phalange, puis le doigt entier. Ca ne me fait pas mal mais je sens que je vais jouir immédiatement. Je m’arrete. Il prend ma bite du bout des doigts et la branle à toute vitesse pendant qu’il me travaille le cul. J’explose. La plus grande éjaculation que j’ai jamais fait, je ne m’en pensais pas capable. Il retire son doigt, se lève et me balance son t-shirt sale pour que je m’essuie. Je suis épuisé mais rempli d’un sentiment de plenitude. Ca faisait des mois que je rêvais de ça et une demie-heure que je me retenais de jouir.
Je me lève à mon tour après m’être essuyé. Il n’a pas jouis mais je me dis qu’il ne veut pas. Tant mieux, je n’ai qu’une envie c’est de rentrer chez moi et de prendre une douche. Je me sens sale (je le suis) et la situation me met inconfortable. Je vais pour ramasser mes affaires mais il m’attrappe par le bras.
- « où tu vas comme ça ? »
- « je rentre »
- « tu penses que tu peux partir comme ça ? »
Je me dis qu’il parle de l’état dans lequel je suis et que je dois me doucher avant.
- « bah euh je peux me doucher chez toi ? »
Il m’assène une claque qui me sonne. Je ne m’y attendais pas.
- « Tu te crois à l’hôtel ? Tu viens chez moi, tu voles mes affaires et tu te barres ? Tu penses qu’on a fini ? »
- « Écoute David, je comptais pas l’emporter. Je euh… je te fini si tu veux ? »
Il bande encore et ne s’est pas vidé. Je n’en ai plus envie mais si cela peut le calmer.
Il me claque à nouveau. Les larmes me montent. Je ne comprends pas où il veut en venir et j’ai peur.
- « tu m’appelles pas David et tu me tutoies pas. C’est reservé à mes amis et je suis pas amis avec des petites pédales voleuses. C’est clair ? »
Il délire complétement. C’est ridicule. Il voit que j’ai peur de lui et profite pour assoir son emprise sur moi.
- « Oui… » je dis.
- « Oui qui ???? »
- « Oui monsieur… »
Je ne sais pas s’il s’attendait à monsieur ou à maître mais je trouve les deux ridicule. Lui aussi visiblement vu qu’il éclate de rire. Je ne sais même pas s’il est sérieux ou s’il s’amuse.
Il me prends et me plaque contre le mur. Me tient les bras dans le dos et m’enfonce son majeur dans le cul. Je pousse un petit cri de peur et d’étonnement. Je proteste :
- « non !! Arrête j’ai plus du tout envie de ça ! »
Il le sait.
- « maintenant que t’as vidé ta petite bite t’as plus envie ? Pourtant t’étais la première à en demander petite pute. » dit-il en me rentrant un autre doigt.
Ses insultes me font de l’effet mais impossible de bander. Je me tiens sur la pointe des pieds pour tenter d’échapper à ce qu’il me fait.
Je cherche à me débattre et lui propose de le sucer à la place. Il rigole.
- « maintenant que t’as plus envie moi j’ai envie. Je vais abuser de toi sans que t’y prennes de plaisir. T’y penseras à deux fois avant de me voler. »
Le vol de la chaussette n’y est pour rien. Il veut juste se défouler.
Il me tourne et me dirige vers le canapé, ses doigts en moi comme un marionettiste. Il m’allonge et s’affale sur moi de tout son poids. Ses doigts s’enfoncent d’avantage.
Il m’enserre de ses bras de façon à ce que je ne puisse plus bouger et approche son gland de mon trou. Il n’est pas assez préparé et il va me déchirer.
- « Arrête !! Arrête David !! J’ai compris et ca me fait plus rire »
- « Ferme ta gueule et m’appelle pas comme ça »
Lui non plus ne rigole pas.
- « S’il vous plait arretez ! Ça va jamais rentrer ! Laisse moi te sucer !!! »
Je me sens ridicule à le vouvoyer et le supplier mais c’est le cadet de mes soucis.
Mes supplications l’excitent plus qu’elles ne l’arretent. Il crache dans sa main et vient me lubrifier en me doigtant.
- « Respire »
Son gland est contre ma rondelle. Il va l’éclater. Il pousse et je me sens m’ouvrir malgré moi. Je sens mon sang battre contre les paroies de mon cul, à moins que ce ne soit celui de sa bite. Son gland est complétement rentré. Il fait une petite pause pendant que je reprends mon souffle. Puis, à la manière d’un serpent qui étouffe sa proie, me serre d’avantage et enfonce sa queue au fond de mes entrailles. Je ne ressens aucun plaisir. De la douleur un peu, et surtout une pression énorme dans mon bas ventre. La sensation est très désagréable. Il me demande :
- « Ca va tu tiens le coup ? C’est quand meme pas ta première fois ? »
Je ne réponds pas il me serre trop fort.
- « Tan mieux je vais pouvoir y aller à fond alors ! »
Je me débats. Il me maintient et enfonce la totalité de son chibre en moi. Ce que je sentais n’en était que la moitié. Je hurle de douleur ! J’ai l’impression qu’il m’a rentré un pieu dans le ventre. Il est littéralement planté dans mon corps. Il ne bouge pas, reste là appuyé de tout son poids sur mon corps haletant.
Puis il entame de légers va et vient, sans décoller son corps du mien. J’ai l’impression qu’il me labourre les paroies. Je pousse des petits gémissements de douleur mais la chaleur commence à monter. Il se marre.
- « Putain t’es serré »
Je vais faire un malaise. Il me serre trop et je ne vais pas supporter longtemps son membre au fond de moi. Il le voit et dessere son emprise.
- « Tiens ca ve ta faire du bien »
Il prend ma tête et l’enfonce sous son aisselle. Mes poumons s’en remplissent. Je lâche prise d’un coup, comme si j’avais pris du poppers. Ma tête tourne légérement mais je me sens mieux. Mon trou se détend, je suis comme drogué par cette odeur.
Il accélère alors le rythme, me pilonne comme un bourrin. J’ai l’impression d’être un sac de frappe qu’on martèle de plus en plus fort. Ses mouvements s’agrandissent aussi. Je sens sa queue coulisser de tout son long. Je couine quand elle s’enfonce en moi, le nez toujours contre son bras.
Il transpire de plus en plus. Je le sens glisser contre mon dos et son aisselle devient moite et me colle au visage.
Il continue ses va et vient de plus en plus fort et sa queue sort de mon trou un instant avant d’y pénetrer d’un coup sec. Je déteste ça en général mais là c’est carrément insoutenable. Je hurle et éclate en sanglots. Il ne l’a pas fait exprès mais il s’en fiche et continue de plus belle. Ca ne dure heureusement pas longtemps. Au bout de quelques secondes je sens son corps se tendre, ses muscles se contracter et il se vide en plusieurs jets de foutre chaud que je sens tapisser mon intérieur.
C’est la première fois que je ressens cela. J’avais toujours baisé avec une capote et je ne pensais pas pouvoir sentir son sperme dans mon ventre.
Il reste comme ça un instant, Allongé sur moi et soufflant comme un boeuf contre mes oreilles. Je ne bande toujours pas mais je sens que je mouille. Comme si son éjaculation avait expulsé de moi le peu de testostérone qu’il me reste. Il se retire et je sens comme un vide en moi, alors même qu’il vient de me remplir.
Il se lève et va dans la salle de bain sans dire un mot. Il revient avec une serviette qu’il me balance dessus.
- « Essuie toi et casse toi »
Je me lève et m’exécute. Mes cheveux sont collés et j’empeste son odeur. Celle de ses pieds, de son cul, de sa bite, de ses aisselles et de sa sueur. J’ai honte.
Je sens son sperme couler derrière ma cuisse. J’ai peur que cela continue une fois que je me serais rhabillé. Je m’essuie et aperçoie un peu de sang mélangé à sa semence. J’ai envie de pleurer.
Je m’habille et me tourne vers lui attendant qu’il dise quelque chose.
Des excuses, un geste amical, un sourire, n’importe quoi… Il n’en fait rien. Il est sur son portable et fait comme si je n’existais pas et que les dernières 30 minutes n’avaient jamais existé.
Il me regarde enfin.
- « casse toi »
Je me dirige vers la porte, l’ouvre et m’en vais.
Je me retiens de pleurer sur le chemin du retour. J’ai un peu mal et surtout honte. J’ai l’impression que tous les passants que je croise me fixent, comme s’ils savaient ce que je venais de faire. Heureusement l’écoulement s’est arrêté.
Je rentre enfin chez moi. Je pleure sous la douche. J’ai l’impression de rester sale. Que son odeur va rester à vie, comme incrustée dans mes pores. Que ma bouche va garder le goût de ses humiliations. Que son sperme ne va jamais quitter mon ventre. Je ne fais que pleurer. Je me sens coupable. Je sais qu’il n’a pas été correct avec moi et que je ne lui ai pas demandé ce qu’il m’a fait subir mais il a raison. Je l’ai cherché malgré moi. Je l’ai choisi pour son physique, j’ai imaginé ce moment pendant des mois et j’ai volé sa chaussette.
Je m’écroule dans mon lit et m’endors.
Le lendemain est pire encore. J’ai vraiment mal, surtout quand je marche. Je ne vois rien d’anormal mais mon anus est gonflé et chaud, j’appréhende le moment où je devrais aller aux toilettes mais je ne veux pas aller voir un médecin pour lui montrer. Je me dis que ca va passer.
Je ne sors pas de chez moi et ne vais pas en cours. Je ne parle pas non plus à mes amis, je n’ai pas la tête à ça et je ne pourrais pas justifier ma mauvaise humeur ni leur raconter ce qu’il s’est passé.
Je ne fais que penser à la soirée d’hier. Le pire c’est que ça m’excite. Je me branle en me repassant les images en boucle dans ma tête. Je jouis et j’ai à nouveau honte.
J’ai aussi très peur. Je ne sais pas ce qu’il pense de son côté. Est ce qu’il était juste alcoolisé ? Est ce qu’il regrette ? Est ce qu’il a aimé ? Voudrait il me revoir ?
Je n’ai pas de message de sa part et ne compte pas lui en envoyer, je pense que cette séance aura été la dernière. J’ai peur de le croiser dans la rue.
Il va falloir que je me trouve un autre prof.
Gayminet91
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