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Chapitre 7 | Le Caesars Palace
Dix-sept heures venaient de sonner. Don Luccio était assis à son bureau et rédigeait les dernières lignes de son journal intime, lorsque son garde du corps apparut à la porte.
- Un visiteur désire vous voir, monsieur.
- Qui donc?
- Il n'a pas dit son nom mais il me semble avoir reconnu la personne avec qui vous étiez enfermé dans les toilettes du Rio.
Le mafieux rajusta sa robe de chambre avant de donner l'ordre de le faire entrer.
- Comment allez-vous, cher ami? demanda-t-il, une fois seuls.
Il écarta les mains en signe de désolation.
- Excusez-ma tenue, je n'osais espérer votre visite.
Bound ne dit rien. Il regarda le vêtement de soie bâiller sur ce gros ventre d'octogénaire tout en constatant que le vouvoiement était à nouveau de rigueur.
Le mafioso le dévisagea avec des yeux brillants. Quel bel homme. Vraiment canon! Jim avait pris un soin tout particulier concernant ses habits. Décontractés et classes à la fois. Un jeans gris-perle moulant à souhait ses formes musclées, un t-shirt raz le corps qui mettait bien en valeur ses tétines dressées et une paire de Timberland hiker couleur brun sépia.
- Je vous sert quelque chose?
Jim déclina l'offre. Il se sentait particulièrement mal à l'aise dans cette vaste suite de cent mètres carrés.
- Avez-vous trouvé facilement? Le Caesars Palace est une véritable ruche humaine mais je suis le seul à occuper le dernier étage.
Jim se dirigea vers la grande baie vitrée. La vue était splendide, on dominait toute la ville. L'Eiffel Tower et le Hight Roller paraissaient minuscules vu d'en haut.
- Vous rappelez-vous ce que je vous ai dit la dernière fois?
L'homme s'approcha et se planta derrière lui.
- ... Juste avant qu'on ne se sépare.
069 frissonna. Oui, il s'en souvenait parfaitement.
- Alors, votre décision? Il vint plaquer son sexe contre les fesses de Jim. Vous êtes ici pour une nouvelle expérience ou pour récupérer votre chèque?
Bound baissa la tête, confus, et d'une voix mal assurée, murmura.
- … Pour les deux.
- À la bonne heure! J'ai bien fait alors de ne pas m'habiller. Je vous ai promis d'être doux et je tiendrai parole, ainsi vous serez à même de comparer ce qui vous convient le mieux, pour l'avenir.
Il lécha l'oreille gauche de son hôte puis, dans un souffle à peine audible, lui chuchota:
- Pour votre avenir de futur soumis.
********
17H20
Maintenant, tout se mélange dans la tête de 069. Il se demande ce qu'il fout sur ce divan. Le type qui lui fait face est petit, gros, moche,... franchement répugnant. Mais qu'est-ce qui lui prend d'aller avec des hommes ragoutants (voir les chapitres précédents). Il sent le gros manche de ce vicieux presser contre sa jambe. Certes, il est laid, mais qu'est-ce qu'il est bien monté. Une pointe de jalousie se lit sur le beau visage de l'agent secret. Il ferme les yeux et repense à la nuit dernière au Rio.
… Et surtout, qu'est-ce qu'il baise bien!
Don Luccio s'est redressé. Il fait glisser la robe de chambre à ses pieds. Il ne porte rien en dessous. Les yeux de son visiteur se posent sur ce sexe droit comme un « I ». Le vieil homme bande dur, très dur. Une véritable petite massue. Un surnom circulait parmi les prostituées du temps où il les fréquentait avec assiduité: « Bite d’acier! ». Ce sobriquet lui avait collé à la peau, même quand il était devenu proxénète puis parrain du réseau. Ses besoins étaient tels, qu'il sautait tout ce qui lui tombait sous la main, hommes compris. Principalement ceux du style de ce jeune éphèbe qu'il dévorait des yeux à l'heure actuelle.
Il est fier de sa queue. Un peu moins de son corps. Une bite épaisse, bien droite et lourde, uniformément large sur toute la longueur avec un gland rond, bien dessiné et agressif quand il est décalotté. Sans oublier ses deux belles bourses rondes, grosses et lourdes, elles aussi. Le tout, sur une longueur de vingt-trois centimètres. Un sexe impressionnant, mais attirant et excitant une fois que ses conquêtes y ont goûté.
Don Luccio la prend en main et commence à se branler. Bound est scotché sur le divan, les yeux rivés sur le membre de cet inconnu. Il se remémore la scène de sexe dans les toilettes. Mais comment a-t-il réussi à prendre ce monstre sur toute sa longueur?
Le vieux se dirige nu et en érection vers un autre canapé sur lequel il se laisse choir. Confortablement installé, le haut du dos bien calé contre le dossier et les fesses presque à hauteur des coussins, il fait signe à Bound de le rejoindre.
Ce dernier obéit d'un pas hésitant.
- Je... Je dois me déshabiller?
- Ce serait préférable.
Le bel agent secret commence par déboucler sa ceinture Gucci. Il tremble un peu. Pourtant, il est connu pour son sang-froid. Il descend son jeans tout en jetant des coups d’œil furtifs vers ce membre long, épais et très dur, dont le gland arrive à hauteur du nombril de l'homme. Il sent son visage rougir. Il se surprend à penser que chaque fois qu'il verra un sexe dressé, il ressentira la même appréhension mais aussi la même excitation qu'en cet instant.
Don Luccio admire son nouveau trophée. Il est jeune, autour de la trentaine. Aussi pur que son fils. Ses traits méditerranéens, ainsi que sa peau mate et bronzée, lui confèrent des allures de Don Juan. Finalement, deux Don dans la même pièce, voilà qui ne manque pas de sel.
Il se tourne vers une table basse et lui tend un tube de crème.
-Tenez, enduisez-vous de ce gel, cela vous permettra de moins souffrir.
- Qu'est-ce donc?
- Un onguent si froid quand on le met dans la chatte ou l’anus que cela anesthésie la zone concernée.
069 obtempère et s'enduit l'œillet de crème. Effectivement, une sensation de frais envahit sa raie.
Don Luccio pousse alors sa verge tendue vers Jim.
- Ne m'oubliez pas, cher ami.
Bound hésite quelques secondes. Il ne s'attendait pas à manipuler un tel engin. Il finit par se pencher en avant et dépose une goutte de gel sur le gland de son hôte. Puis, avec la paume de sa main, il caresse en douceur la hampe épaisse pour l’imprégner de gel. À chaque passage, il sent le gros dard tressauter. Sa main s'applique à enserrer du mieux qu'elle peut la verge tendue.
- Félicitations. On dirait que vous avez fait cela toute votre vie.
Bound ne sait trop s'il doit prendre la remarque pour un compliment ou une offense. Ce qui est sûr, c'est qu'il a le visage en feu lorsque ses doigts courent le long de ce sexe épais, d'une lourdeur incroyable et aussi dur que l'acier. Son corps est parcouru de frissons et sa propre queue commence à se redresser sous l’effet de l’excitation.
- Remettez-en une noisette, je vous prie.
069 renouvelle l'opération. Don Lucho est serein, calme et déterminé. Sa bite lui fait mal tellement il bande, mais il sait aussi qu’il peut tenir très longtemps avec un sexe dressé de la sorte.
Bound passe et repasse sur ce gros abricot violet puis il s'applique à bien faire pénétrer la pommade sur toute cette colonne de chair. Sans le savoir, il est en train d'exciter la bête. Certes, il se doute bien que c'est lui qui la met dans cet état mais jamais il n'aurait imaginé en arriver là.
- Voilà, c'est beaucoup mieux. Vous allez pouvoir l'utiliser en position assise.
Jim le dévisage, étonné.
- Oui, la même position que vous avez dû expérimenter des milliers de fois avec vos rencontres d'un soir, sauf que là, c'est vous qui ferez la femme.
Devant l'inertie de son partenaire, il hausse un peu le ton.
- Allez, grimpez dessus, face à moi, je veux voir votre visage grimacer de douleur sous mes coups de boutoirs avant que vos yeux ne me supplient de continuer.
Jim regarde le proxénète qui vient de poser ses deux bras le long des accoudoirs du canapé. Il comprend qu’il ne fera rien pour l'aider.
D'instinct, il pose ses deux mains sur les frêles épaules de son futur amant et positionne ses genoux de chaque côté de ses cuisses amaigries. Il avance son bassin et sent contre ses fesses le sexe chaud et dur. Face à cet intrus, il se redresse sur la pointe des pieds et avec sa main droite, enserre la hampe épaisse qu'il dirige vers son petit trou sombre. À ce moment là, le regard du vieux est à hauteur de sa belle sangle abdominale. Il ne dit rien mais ses yeux sont rivés dessus. Jim est fier de lui montrer sa plastique. Il bloque sa respiration pour faire ressortir chaque muscle. Puis, notre agent secret baisse la tête, prêt à se faire perforer.
Une main autoritaire stoppe son élan.
- Regardez-moi quand vous vous empalez dessus.
069 fixe Don Luccio et avale difficilement sa salive quand il sent le gland entrouvrir sa rondelle. Il regarde l'homme sans vraiment le voir. Il est surtout concentré sur la sensation de cette forme arrondie qui cherche à le pénétrer. Alors qu’il tient fermement le pieu de chair entre ses mains, il ne peut s’empêcher de se mordre violemment la lèvre inférieure.
Il finit par stabiliser sa prise. Le gland ne l’a pas encore transpercé qu’il sent déjà l’épaisseur et la puissance de ce sexe hors norme.
Le vieil homme, appuyé contre le sofa, les bras ballants le long du dossier, se régale du spectacle offert par ce bel hétéro un peu gauche. Il s'apprête à soumettre un étalon dans la force de l'âge par la seule force de sa queue.
Bound sent que la grosse prune est positionnée à l’entrée de son œillet. C'est comme une ogive nucléaire attendant d'être lancée. Une douce chaleur irradie tout le bas de son corps.
- Enlevez vos main et commencez à vous enfoncer dessus.
Jim obéit tout de suite. Il ne sait plus trop ce qu'il fait. Il lâche le sexe brûlant et humide de gel puis vient plaquer sa main droite sur la poitrine de son aîné. Il se laisse aussi aller en avant et vient poser sa tête dans le creux de l’épaule gauche du barbon qui se trouve ainsi flatté d'une telle marque d'affection.
Le jeune agent secret ondule tout doucement du bassin et pousse contre cette prune violacée. Il tente de s'empaler dessus mais sa rondelle est tendue. Tout son corps se crispe involontairement.
L'énorme champignon rond et épais se trouve comprimé quand la pastille cède pour le recevoir. Dom Luccio entend la respiration de son bel amant s’accélérer. Il souffle fort et s'abandonne dans le creux de son cou. Alors, notre hôte enserre ses bras décatis autour de ce large dos puissant en signe de réconfort. Il finit même par l'encourager.
- Bravo! Vous vous en êtes tiré comme un pro.
Pour toute réponse, Bound émet une longue plainte.
- Parfait, mon cher. Vous venez de franchir une première étape. Le gland est rentré dans sa totalité, vous pouvez vous détendre.
Jim hoche la tête puis se laisse aller contre le corps fripé de cet homme sans âge. Le bout s’enfonce encore de quelques centimètres. Il sent son trou écartelé. Il a comme l’impression que ses parois vont exploser. Bon sang, ça n'avait rien à voir avec la nuit dernière et le viol de son intimité. C'était brutal, bestial, animal. Alors que là...
Là, tout n'est que douceur, prévenance, don de soi...
Les deux expériences le déstabilisent. Son cerveau ne parvient pas à choisir. Il ne sait laquelle des sensations il préfère.
- Vous allez contracter cinq fois votre pastille sur mon gland en vous concentrant sur ma queue tout en gardant la pression dessus pendant huit secondes.
Jim fait de son mieux. Il visualise mentalement le sexe épais qui le perfore et contracte son œillet comme s'il voulait broyer la verge plantée en lui. Il arrive à tenir les huit secondes puis relâche la pression.
- C'est parfait. Empalez-vous à présent un peu plus et recommencez à compter.
069 se plie volontiers à ce type d'exercice. Cela lui rappelle les entraînements commandos. Il a l'impression d'une mise en situation avant d'être lâché sur le terrain.
- Vraiment, vous êtes doué.
Et le vieux qui en rajoute. Jim redouble d'ardeur. Il veut faire plaisir à son instructeur.
- Maintenant, redressez-vous et renouvelez l'opération.
Bound se repositionne à califourchon sur l'énorme pine de l'homme puis, écartant le plus largement possible ses deux globes à l'aide de ses mains, tente d'engloutir le morceau dans sa totalité. Il s'assoit sur le gourdin, serre les dents et se laisse glisser sur la verge par petites poussées successives. Il geint et se tord de douleur à chaque centimètre gagné mais refuse d'abdiquer. Il continue vaillamment, trop fier et trop excité pour arrêter. Il sait que son propre sexe est dressé, prêt à exploser. Il calque ses mouvements en fonction du plaisir qui l'envahit.
Don Luccio n'en revient pas des progrès de son poulain. Il bande dur même s'il sait que cela est le fruit de la petite pilule bleue qu'il a avalé voilà deux heures. À bientôt quatre-vingt cinq ans, il est légitime d'avoir recourt à certains artifices...
069 laisse l'engin le dévaster de l'intérieur. Don Luccio se tend à l'extrême pour pénétrer cette chair virginale qui s'offre à lui.
Et soudain, Jim s'affale dans un cri animal, empalé jusqu'à la garde. Cette bite de cheval est fichée en lui. Il la sent fouiller ses entrailles, élargir ses parois, aménager la voie pour de nouvelles intrusions. Car nul doute qu'une quantité astronomique de manches ne vont pas tarder à se succéder, maintenant que le propriétaire de ce cul hétéro y a goûté.
Jim est complètement saoulé de plaisir. Il entreprend d'astiquer cette tige en coulissant dessus comme un piston. La pommade fait encore effet et, sans la douleur, les sensations sont démultipliées. Son trou le chauffe agréablement alors qu'il ne peut s'empêcher de branler sa propre queue.
Il ne tarde pas à sentir l'énorme verge palpiter en lui, se tendre, retarder au maximum l'instant fatal, puis expulser des litres de spermatozoïdes qui le fécondent comme une femelle en chaleur qu'il est devenu.
Cette image d'une chienne soumise à son mâle reproducteur lui fait perdre la raison. Bound hurle, bave et sanglote d'un formidable plaisir hystérique. Sa peau se couvre de sueur et ses membres se contorsionnent comme ceux d'une anguille. Une agonie de jouissance le consume alors que sa verge crache sans discontinuer.
L'orgasme le terrasse, laissant son corps inerte. Il faut que ce soit Don Luccio qui le pousse doucement sur le côté.
********
Jim se rhabille en silence. Dans la pièce, flotte un lourd parfum de luxure.
- Quelle méthode avez-vous préféré? Celle d'hier dans les toilettes du Rio ou bien notre séance d'aujourd'hui?
Bound baisse les yeux avant de répondre.
- Je,... je crois bien,... la première.
- J'en étais sûr, très cher.
Le maître des lieux s'avance ensuite vers un grand bureau en bois d'acajou et rédige un chèque d'un montant d'un million de $.
Avant de le voir disparaître avec son argent, Don Luccio arrête Jim sur le pas de la porte.
- Au revoir, bel Hidalgo. J'ose espérer que vous aurez une petite pensée pour moi lorsque vous serrez dans d'autres bras.
Ceven X
hellocevenx@gmail.com
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