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2 | OPERATION NOÈ
Chapitre-2
Les quelques années qui suivent nos 18 ans, vont être consacrées à finaliser nos études et formations. Nous avons délibérément choisi de ne pas vivre complètement ensemble. Même si la majorité de notre temps libre est consommée avec mon amoureux, nous essayons chacun de construire des échanges sociaux différents.
Bruce est parti en stage d’un mois juste après notre 23ème anniversaire, il validera ainsi son diplôme d’Anthropologue.
Je vais malheureusement vivre son retour comme un drame et ce, pendant plusieurs semaines. Il me faudra trouver une grande force pour reprendre pied.
Mon Bruce, mon géant à moi, me confie au premier soir de son arrivée, avoir rencontré une charmante demoiselle prénommée Laura. Comme lui elle est brillante et nouvellement diplômée de la même spécialité. Ils se sont appréciés pendant ce maudit mois et ont même franchi la porte du désir. Après de longues nuits passées ensemble, ils en sont arrivés au projet de partager leur vie et leur passion du futur métier que sera le leur.
Il me la décrit avec une abondance de détails. Tous plus cruels pour moi. Je savais ce moment possible, comme je respectais notre accord passé ensemble, mais la colère m’envahit. Moi qui me réjouissais du retour de mon Héros, moi qui avais déjà construit le scénario de notre nuit de sexe et d’amour, tout s’effondre autour de moi.
Je ne peux retenir mes larmes, ma colère. Je veux crier fort et haut mon désarroi, mais rien ne vient. Je suis soudainement anéanti. Je me croyais bien plus fort, mais là c’est trop, et je profite de la nuit enfin tombée pour m’enfuir de la maison sans me retourner.
Je ne vois pas les larmes de Bruce, je ne comprends pas les efforts surhumains qu’il a dut accomplir pour me confier sa décision. J’ai de la colère plein les yeux. Ces yeux qui laissent couler les larmes amères de mon anéantissement.
Décidé de ne pas subir et d’étouffer cette folie passagère qui m’assaille, je me dirige tout droit vers le pseudo pub aménagé par quelques fêtards tout au bout de notre rue.
Je suis moite en arrivant et je sèche mes larmes avec mon tee shirt. Je sonne, à la porte de cet immense hangar aménagé en pub très intimiste. La lumière est tamisée et l’air frais du climatiseur géant me redonne un peu de vigueur. La salle est pleine de toute une faune de jeunes et moins jeunes.
Je me dirige vers le bar direct et commande 3 shoots de vodka. Je remarque un couple de mecs à la quarantaine bien tassée, ils sont tous deux à la limite de l’obésité. Leurs corps flasques et leurs sourires libidineux n’expriment aucune séduction.
Pourtant ils sont accompagnés d’un jeune et très séduisant minet torse nu. Il aborde fièrement deux gros anneaux à chaque sein, mais semble contraint par nos deux pervers à être aux ordres de ces cochons qui palpent abondamment son corps.
L’ambiance lourde, la musique très synthétique et mon sixième shoot de Vodka m’emportent dans une lointaine rêverie.
Je repense à ce moment où tout mon monde a semblé s’écrouler. Les révélations de Bruce m’ont fait mal. J’aurais pu m’y attendre certes, mais j’ai mal et la colère ne semble pas vouloir faire place à l’apaisement.
8eme shots de Vodka, mon esprit est réveillé par un tapotement sur l’épaule. C’est le jeune minet qui s’est furtivement glissé derrière moi.
« _Salut bogoss, tu m’as l’air bien seul ».
Je me retourne et plonge mes yeux dans le bleu glacial des siens.
Il m’a l’air dénué de toute humanité, comme robotisé. Certainement que l’abus de quelques substances l’ont transformé de la sorte.
Son sourire et ses dents blanches me donnent une bouffée d’oxygène. Son corps est magnifique. Son petit short blanc est légèrement déformé à l’arrière par un fessier somptueux et bien rond. Ses anneaux aux deux tétons commencent à m’émoustiller, d’autant qu’il les tripote en permanence.
« _Tu m’offres un verre ? ». Me lance-t-il en approchant et posant sa main gauche sur mon torse.
« _ Moi c’est Eden, je t’ai vu seul et apparemment triste, et je me suis dis que ma compagnie ne te serait pas de trop. »
« _Moi c’est David, tu es charmant Eden »
L’effet Vodka certainement commence à décupler mon envie de ce corps de certainement pas plus de 18 ans. Je commande une nouvelle tournée et ne peux m’empêcher d’attraper les anneaux de mes deux mains. Je le rapproche ainsi un peu plus près de moi et dans la pénombre de notre petit espace, je colle mes lèvres aux siennes.
Sa langue ne met pas longtemps à rejoindre la mienne. Elles s’entortillent d’abord et quand nos lèvres se serrent bien fort, elle s’agite et vient fouiller toute ma bouche.
Ses mains se glissent sous mon tee shirt tout humide, et viennent presser mes tétons. Ses caresses m’excitent, et je sens mon pénis au bord de l’implosion. Le sien qui s’est collé contre moi, me semble bien droit aussi, prêt à un grand duel d'escrimeurs qui s’affrontent avec leurs fleurets.
A son tour il commande à nouveau deux verres qu’il va lui-même chercher auprès du barman.
Un semblant de fête est lancé. Deux âmes isolées qui se retrouvent. Ma deuxième expérience avec un mec semble se profiler.
Nous nous caressons longuement pendant que nos bouches poursuivent leurs pas de danse. J’ai soudainement très chaud et un léger mal au cœur. Je parierais sur un trop plein de vodka. Eden, me propose de descendre aux toilettes de l’établissement. Mon excitation l’emporte sur mon mal être et je suis Eden qui m’y conduit main dans la main.
Arrivé à l’entrée de cet endroit qui sent fort l’urine, mes jambes flagelles et je m’écroule au sol, spectateur impuissant de mon incapacité à faire le moindre geste. Je ne peux ni parler, ni bouger. Seul mon cerveau reste actif et contemplateur de mon être tétanisé.
Tout va très vite ensuite, Eden, que j’entrevoyais comme un possible allié, me tire par le bras dans la vespasienne à la Turque. Le sol est détrempé, d’urine très certainement. L’odeur est acre et sent fort l’ammoniaque. Ma joue glisse au sol sur ce qui semble être une flaque de sperme. J’attendais un sauveur d’Eden. Il n’en est rien.
Ce petit minet d’enfoiré a drogué ma Vodka.
Soudain deux voix nouvelles se font entendre. Je sens des pas se rapprocher, et, lorsque je perçois les pieds qui vont avec, c’est pour me prendre une volée de coups dans les côtes.
« _Petit enculé » me disent ils en chœur.
« _ Tu pensais pouvoir te tirer notre lope comme ça gratos ? » Les coups reprennent. La douleur est telle que je suis proche d’un KO total. Un léger assoupissement qui me vaut du répit et où j’entends mes tortionnaires demander à Eden de remonter dans la salle. Il s’exécute en bon toutou lopé et dominé par ces deux gras doubles.
Je suis maintenant seul avec ces deux malades. C’est une sensation de chaud qui me sort de ma torpeur. Les deux enfoirés ont entrepris de me pisser dessus. Ils se vident littéralement et ne lésinent pas sur la quantité.
Un des deux m’attrape par les cheveux et tire en m’intimant l’ordre d’ouvrir la bouche en grand. L’autre se régale à me remplir la bouche et la gorge de son urine puante et foncée. Le premier m’envoi deux gifles bien fortes.
« _ Tu vas payer petit con, Eden est à nous et on ne se sert pas sans autorisation dans notre garde-manger ! ».
Le deuxième m’arrache les chaussures et me défroque de mon jeans et de mon boxer, pendant que l’autre déchire et me dégage le tee shirt. J’ai peur, je n’ai jamais vécu ce genre de situation. Ils semblent tous deux féroces et agressifs.
Ils m’attachent les deux pieds ensemble, me lient les deux poignets et continuent chacun à me frapper à pleines mains sur tout le corps. Je suis complétement nu et totalement à leur merci.
Allongé dans la pisse la tête proche du trou d’évacuation, je pleure. Je revois l’image délicate de Bruce mon géant pendant que, chacun leur tour ils me crachent abondamment sur mon dos et mes fesses.
Je vois le plus gros des deux, baisser son pantalon. Son sexe apparait, il est énorme et fait un très bon 6cm de large pour un 24 de long. Son acolyte attrape mon corps et me plie en deux. Il me tient dans ses bras, présentant mes fesses à l’autre empaffé. Sans gel, sans préparation, il ramasse le liquide qui traine au sol et me glisse sa main dégoulinante dans ma raie au contact de ma rondelle.
Il prend un léger recul et me pénètre de tout son long. J’ai mal, je crie je pleure, mais la musique à l’étage est bien trop forte pour que je sois entendu.
Il me pénètre ainsi jusqu’à ses couilles. Je sens mon anus se fissurer, craquer. Une douleur violente m’envahit.
« _ Je lui ai pété le cul à cette pédale ! En plus il saigne » s’exclame-t-il tout fier.
Mais ses mouvements dans mon cul ne vont qu’en s’amplifiant. Soudain, sa respiration s’accélère et c’est dans un rugissement qu’il se vide en moi et me remplit les entrailles de son jus porcin.
Comme un sac, l’autre me jette à terre et m’indique que c’est à son tour. Je le vois dégrafer son pantalon. Son sexe apparait. Il est autant démesuré que son compère. Je craque à nouveau et pousse des cris de salut.
Il s’abaisse vers moi et me saisit le fessier en comprimant mon sexe et serrant fort mes testicules. Il dirige le sien vers mon trou à vif et sanguinolant. Il me pénètre d’un trait, rajoutant de la douleur à la douleur. Il s’enfonce profondément et c’est à ce moment-là que je sens comme une masse enfoncer la porte du sanitaire.
« _ Bande de cons ! lâchez le, gros porcs ! »
Mon Bruce est là, il est venu me sauver. Mes pleurs redoublent, je me sens délivré de mes deux prédateurs.
Bruce mon géant se rue sur eux et ses poings s’enfoncent sans retenue aucune dans le visage des deux gros.
Leurs deux nez sont fracassés par la force de mon héros. Il tente même de leur plonger la face dans le trou dégueulasse et puant de la pissotière.
A coups de poings, de pieds et même de tête il réduit à néant mes violeurs et les laisse inanimés au sol.
Je récupère péniblement.
Bruce me libère de mes liens et tente de me rhabiller comme il peut.
Il m’aide à remonter et à sortir de cette jungle. C’est dans ses bras, alors que le jour se lève que nous rejoignons ma cave.
Arrivés, il me place sous la douche et me débarrasse de toutes mes souillures. Mon anus saigne encore. Il m’entoure d’une grande serviette et s’emploie à soigner mes blessures.
Nous n’échangeons aucun mot. Ses caresses sur mon corps meurtri, des bisous sur mes joues tuméfiées, me suffisent et me font du bien. Il me reprend dans ses bras et me conduit sur le lit. Il m’y dépose comme un oiseau fragile et blessé. Quelques nouvelles caresses de réconfort toujours dans le silence et je le vois se déshabiller.
Nu, il s’allonge contre moi, me prend dans ses bras et je m’endors ainsi, protégé par mon géant.
Fabiodimelano
fabiodimelano@gmail.com
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