Trop viril, pas assez poilu, trop jeune, trop vieux, pas assez musclé, trop musclé, pas assez femelle, pas assez dominant, fumeur, pas de chems, trop de blablas et pas particulièrement de « trip ». Liste non exhaustive.
Le monde de la consommation perturbe les rencontres sexuelles, surtout quand, comme moi, on est loin d’être l’archétype du « passif soumis femelle » qui cherche juste une bite.
Moi, Alban, 41 ans, je râle un peu dans mon coin de cette mentalité la mais après tout, je suis globalement content des rencontres que je fais. Elles sont plutôt rares, certes, mais qualitative. Et si je râle ce n’est pas tant pour le peu de qualité mais plutôt de voir que la luxure est soumise a une forme de loi du marché, ou l’argent n’est pas la monnaie mais la satisfaction de l’ego. J’ai beau pratiquer parfois le sexe direct, à mes yeux, baiser est un partage, et ce peu importe l’âge, le poids ou la taille. J’ai besoin de simplicité quitte à ce que ca se complexifie sur le moment et l’excitation de l’échange. Un acte d’amour au sens large du terme.
Alors oui, je suis hors des cases et je ne joue pas la séduction en devenant quelqu’un d’autre. Je suis plutôt beau mec avec mes cheveux en bataille, ma barbe courte, mon corps légèrement dessiné mais loin d’être sec, d’ailleurs on me le dit souvent : tu es beau, mais.
Mais… je n’ai pas le torse ni les fesses lisses, je ne me rase pas, ne m’épile pas, je suis plutôt grand et les épaules carrées, un visage très masculin qui peut laisser penser que je suis un donneur d’ordre et jure avec une personnalité introvertie quoique joviale.
Alors non, je ne le plains pas spécialement, je suis juste un peu triste de voir cette débauche de critères. C'est assez fascinant d’ailleurs car en discutant un peu avec certains, je lis parfois « je fais ça parce que c'est normal, tout le monde le fait ». Absurde… et combien de fois je vois des gars en pleine explosion de libido, recalant les mecs les uns après les autres, restant sur leur faim. On pourrait me répondre que moi aussi je reste sans trouver, mais je n’ai pas la pression de mes couilles qui me frustre en fin de journée et je préfère mille fois une bonne discussion à un plan foireux juste parce que le mec est beau.
Enfin bref, ca ne m’empêche pas de profiter de la vie et parfois de belles surprise. Comme aujourd’hui.
Aujourd’hui, plutôt que de passer mon temps sur les applications, je décide d’aller me promener en forêt. Non, pas un lieu de drague, une forêt on ne peut plus classique pas loin de chez moi, ou j’adore me promener : peu fréquentée, ces balades me ressourcent. J’y ai quelques petits coins très tranquilles ou j’aime me poser et contempler, écouter et regarder la vie de la nature. Il m’en faut peu pour me satisfaire.
Sur le chemin, je croise un petit groupe dont un semblait s’adresser aux autres d’un ton docte. Je me pose a proximité pour écouter. Effectivement, l’homme aux cheveux gris parle de plantes sauvages. Placé dans son dos j’ai tout le loisir de profiter de ses savoirs gratuitement et de regarder les membres qui composent le petit groupe. Ils sont une petite dizaine, entre 25 et 70 ans, je dirai, et un jeune homme attire mon regard. Il a les yeux pétillants et si je devais jouer à le décrire selon un stéréotype, il ressemble à un teuffeur qui aurait un look de randonneur. Cheveux très courts, barbe très courte, piercings, tatouages visibles sur le cou, il a l’air assez petit et j’aime beaucoup ce qu’il dégage, sans pour autant réussir a l’expliquer.
Par réflexe j’essaie de ne pas trop attirer son attention. Combien d’occasion j’ai du rater à cause de ça…. Mais c’est raté, il me regarde. Je lui souris et il me rend ce sourire qu’il a particulièrement charmant et sincère (la sincérité profitant très certainement au charme de celui-ci). Il retourne à son professeur mais je le vois me regarder de nouveau plusieurs fois et ça me fait battre le cœur.
Le leader du groupe met fin à la leçon et le groupe se remet en marche vers la prochaine, le joli garçon me faisant un signe de tête en souriant en partant. Je ne veux pas être pris pour un squatteur et je les laisse avancer tranquillement et tant pis pour l’occasion loupée.
Je reprends mon chemin, jusqu’à un arbre au pied duquel j’aime me poser, ce que je fais. Je sors un plaid de mon sac que je pose sur le sol, m’allume une cigarette en écoutant les oiseaux avant de m’allonger et regarder la cime des arbres. L’air est plutôt doux et me caresse le visage, il est trop tôt pour que le feuillage empêche les rayons du soleil de passer mais de grosses branches au dessus me préservent de l’aveuglement. Je m’assoupis un peu et me réveille quand j’entends des voix se rapprocher et les branches craquer…
Je me relève et m’aperçois que ce sont les 3 plus jeunes du groupe qui discutent, un peu plus loin, et semblent sur le point de se séparer pour rentrer ou continuer la balade, qu’en sais-je. Je ne distingue qu’un seul qui regarde autour de lui en parlant… mon joli teuffeur dont le regard croise le mien, dit au revoir aux deux autres qui s’éloignent tandis que lui vient dans ma direction.
« Salut, excuse-moi, dit il en pointant du doigt mon paquet de clope, je peux t’en piquer une ? »
J’acquiesce et lui tends le paquet ouvert dont il prends une sèche ainsi que mon briquet qu’il saisit. Je le regarde allumer sa cigarette. Ses mains sont celles d’un travailleur manuel : des doigts épais, un peu abîmés a la peau d’apparence rugueuse. Son regard est intense, ses yeux de tigre presque jaunes et naturellement maquillés. Il est vraiment petit, probablement un mètre soixante mais ses paluches semblent avoir été greffées sur le mauvais corps, non que ce soit désagréable, au contraire mais en cachant la flamme du vent, son visage disparaît presque entièrement derrière. Il me rend mon feu et pointe mon plaid en tirant une taffe. « Je peux ? ». Je lui fais signe que oui en me poussant un peu.
Le jeune homme est plutôt bavard mais ce n’est pas désagréable, il me parle du groupe qu’il vient de laisser, je lui parle de mon plaisir de venir seul ici. Il s’excuse et me demande s’il me dérange, je lui rétorque que je ne lui aurais pas dit oui si c’était le cas. Comme pour acter un accord il me tend la main. « Chris. Alban » Sa main est chaude et forte.
Chris est visiblement aux antipodes de ma personnalité sociale : entreprenant, loquace, sans filtre. Vu sa façon de s’exprimer, son visage, que je bouffe des yeux en essayant de ne pas le montrer, trompe sur son âge. Il confirme au cours de la conversation : il a 19 ans, je lui en donnais 25, il m’en donnait 32 max. Il est gentil à moins que le soleil l’aveugle… Il est en stage chez un agriculteur voisin et la formation d’aujourd’hui lui a été « imposée » par son patron, ce qui ne le dérange pas, « ça me passionne, ça fait une pause et j’aurais pas fait ta connaissance ». C'est plaisant, je prends.
Et soudain la discussion change de sujet :
« - J’peux te poser une question perso ?
- Vas-y !
- T’es gay ? »
Je m’étouffe en tirant sur ma garo et je tousse. Il me tape dans le dos en s’excusant. Je ventile l’air de la main en reprenant mon souffle avant de lever mon pouce en l’air.
« - Ah ouais, c’est perso, et on va dire que je suis bi mais que je trouve beaucoup plus mon plaisir et tombe amoureux que de mecs. Pourquoi ? Toi oui ? je lui demande avec l'espoir qu’il me réponde oui.
- Nan pas du tout, mais j’ai vu que tu me matais et j’ai perdu mon meilleur pote en réagissant comme un con je me disais que j’avais peut-être l’occase d’en parler et au pire j’aurai parlé avec un mec sympa»
Il commence à m’expliquer sa vie, qu’il a vécu de famille d’accueil en famille d’accueil, fuguant à la moindre occasion avant de finir en foyer ou il ne se sentait pas a sa place mais s’était quand même fait un pote, que ce pote lui avait déclaré sa flamme pas longtemps avant qu’il ne quitte le centre d’accueil et qu’il ne lui a plus reparlé depuis.
« - Voilà, je savais pas comment réagir et tout ce que j’ai appris c’est qu’être pd c’est pas normal. Je sais que j’aurai pas du réagir comme ca et que j’ai été con, c’était ya deux ans, j’ai muri mais je comprends toujours pas. Du coup j’ai pas mal de questions ca te dérange pas?
- Nan, vas-y, je vais essayer de te répondre, mais déjà c’est bien que tu te sois rendu compte de ta réaction.
- Toi t’as toujours su ?
- Bah j’étais un peu comme toi avant, je viens d’une famille très catho, du genre qui est allée a la manif pour tous, alors être gay ou même bi, c’était pas une option. J’avais eu quelques histoires avec des nanas et puis comme ton pote, j’suis tombé amoureux de mon meilleur pote. Je lui ai pas dit par contre.
- Ah ok ok. Et t’as fait quoi ?
- Comment ça « t'as fait quoi » ?
- Bah après, ça s’est passé comment ?
- Bah après, j’ai mis du temps a comprendre ce qui se passait mais un soir on s’est branlé devant un porno chez lui et je l’ai sucé. Et franchement j’ai pas juste kiffé, c’était une révélation.
- Ah ouais carrément ! Mais genre avant même pas tu te voyais faire ça ?
- Bah c’est pas un truc auquel je me suis permis de penser.
- T’avais avalé ?
- Ouais
- Et vous avez recommencé ?
- Nan, on en a même pas reparlé. »
C’en suit une discussion dans laquelle tout les clichés ont le droit de parole : faire l’homme ou la femme, le fait que je suis pas efféminé, la domination, la soumission, et des questions plus ou moins pertinentes sur comment je le vis, comment ça se serait passé si j’avais pas sucé mon pote ou comment je l’aurai vécu si j’avais été a la place de son poto.
« - mais du coup c’est un peu flippant quand même, ptetre que j’suis pédé et que je le sais pas.
- Déjà évite de dire pédé si tu l’es pas.
- Ah ouais pardon.
- Mais bon, si tu es bi ou gay tu le sauras un jour, garde l’esprit ouvert, déjà tu perdras plus de pote a cause de leur orientation.
- En plus il paraît que vous sucez mieux que les nanas. »
Je ne peux pas m’empêcher de sourire et mes barrières tombent un peu.
« - Bah un mec connaît mieux le corps d’un mec et si tu veux savoir si c’est vrai faut essayer !
- C’est une proposition ? demande-t-il en haussant les sourcils
- C'est surtout une réalité.
- Ah ok ok. Il marque un silence. Mais si je te dis que j’ai envie d’essayer. »
Mon cœur bat comme un dingue, ce mec, que je crève d’envie de déguster sans oser y croire me propose de le pomper….
Le lieu est plutôt tranquille et on entend facilement les promeneurs arriver bien avant d’être en vue.
« Bah je te dirai ok »
Sur ces mots et avec décontraction il me pique une clope, l’allume, se mets sur le dos ouvre sa braguette, baisse un peu son pantalon qui révèle qu’il ne porte rien en dessous à part une belle touffe de poil et une mi-molle non circoncire déjà fort impressionnante et dont le gland, déjà dégagé de son prépuce, bien rond et volumineux, semble fait pour ma langue.
Je ne relève pas que sa queue a du réagir à notre discussion, me mets a genou entre ses jambes et lui lance un « t’es prêt ? » en souriant.
Il me réponds « Vas y fais-toi plaiz » avec un léger rire nerveux qui dissous toute son apparente désinvolture. Je rapproche ma bouche de son entrejambe, son odeur est plutôt douce mais masculine et ma langue commence a passer sur son aine. Il ne semble pas réagir si ce n’est sa queue qui commence a tressauter. Je continue mon chemin au dessus de ses poils, et redescend de l’autre côté avant de titiller ses boules.
« C'est bon ça »
Si c’est bon alors je continue, lentement. Son membre grossit progressivement et prends des proportions qui se révèlent être un challenge pour ma bouche… et je ne peux m’empêcher de penser a s’il me prenait avec l’envie folle que ça arrive en me doutant que ça ne sera pas le cas. La mienne aussi prends une ampleur folle dans mon boxer et commence a me faire mal mais je continue.
Je ne veux pas le prendre de suite en bouche, enfin si, j’en ai très envie, mais je veux le déguster tant qu’il est la à se laisser faire. Je retourne visiter son entrecuisse mais de toute ma bouche cette fois, le dévorant. Et ça a l’air de lui plaire : sa respiration se saccade et je me délecte, du coin de l’œil je regarde sa bite est parfaitement raide, dressée malgré son apparente lourdeur, une goutte tombe sur le bas de son ventre en faisant un filet depuis son méat alors qu’il remonte son pull et son t-shirt sur un ventre plat, montrant au passage une fine ligne de poils bruns courant jusqu’à son nombril.
Je fais rentrer une de ses boules dans ma bouche et je joue doucement avec, allant appuyer parfois ma langue contre son périnée. Sa main se crispe sur son pull mais il reste immobile. Je n’en peux plus, je veux goûter son pieu aux veines saillantes, son extrémité turgescente et sa mouille qui alimente abondamment une petite flaque autour de son ombilic. Mon bas ventre se contracte et ma langue monte vers le liquide sucré-salé tant désiré.
Elle ondule lentement sur son frein puis vient goûter à son nectar transparent, mes lèvres se refermant sur son extrémité gonflée avant de la laisser glisser lentement dans ma bouche. Je le sens se raidir et je l’entends inspirer d’un coup bruyamment avant de lâcher un « putain » en un murmure. Je lève les yeux vert sa tête et ne voit son menton qui se baisse alors que j’engloutis son membre millimètre après millimètre, jouant de pression et de mouvements appuyés de ma langue, provoquant des montées de mouille. Putain que j'aime son goût. Son visage apparaît et il me regarde dans les yeux et en hochet la tête il se mord la lèvre.
Je continue à le sucer, aspirant, relâchant la pression, j’accélère et ralentis, cherchant à lui provoquer chez lui des réactions de plaisir et je montre le mien.
Mes doigts glissent tantôt sur ses boules, tantôt sur son périnée parfaitement lubrifié par ma salive, me dirigeant un peu plus à chaque fois vers son trou, bien caché entre deux melons velus. Je ne veux pas le brusquer.
J’arrive contre toute attente a avaler sa queue entièrement.
Sa respiration se fait plus lourde et alors que l’on se regarde, je le vois tendre sa main vers ma tête. Elle frôle mon front de toute sa grandeur et ses doigts viennent se loger doucement dans mes cheveux. Son regard est plongé dans le mien, profondément, à la fois suppliant, plein de désir gratifiant, sa main accompagne ma tête doucement, son bassin commence a bouger doucement. Nos rythmes sont parfaitement alignés.
Son corps se contracte de plus en plus mais je ne veux pas qu’il jouisse maintenant. Je redescends le long de sa hampe, puis ses deux prunes poilues et retourne sur l’aine. Il réagit beaucoup plus et se cambre.
Je tire un peu sur son pantalon pour aller manger l’intérieur de ses cuisses. Je vois qu’il veut bouger Il, je me dégage. Il s’assoit et descend son pantalon jusqu’au chevilles, dévoilant des cuisses finement musclées, recouvertes de poils sombres et des mollets bien galbés.
J’en profite pour libérer ma queue. Il la regarde. Elle n’est pas aussi impressionnante que la sienne mais elle semble l’impressionner.
Il remet sa main sur ma tête et pose un coude au sol. Pour me regarder. J’ai compris : je retourne le manger.
Ma bouche dévore l’intérieur de ses cuisses et sa tête part en arrière. Sa main quitte ma tête pour aller vers sa queue. Je l’attrape au vol par le poignet en marmonne un son qui veut dire « pas question » et le raccompagne vers ma tête.
Je remonte progressivement, parcours l’aine en laissant une traînée de bave, contourne sa queue et lui lèche le nombril.
D’un coup je reprends sa queue en bouche sur toute sa longueur. Il gémit ! Je prends ca pour une petite victoire.
Je le suce de plus en plus vite. Je veux l’amener a la limite et je la sens arriver. Je m’immobilise. Sa respiration est saccadée et sa queue suit se rythme.
Il était moins une.
J’attends qu’il se calme et je recommence doucement. Il mouille comme un fou, elle est plus abondante que ma propre salive.
Je lâche sa queue et le regarde en souriant, une main sur ma queue et l’autre tenant ses boules, un doigt s’approchant de sa rondelle. Sa grosse main est toujours dans mes cheveux, et ses doigts glissent un peu vers ma nuque.
« Ouah, mec c’est grave bon
- Je confirme.
Je plonge mes yeux dans les siens et je lève le menton, conquérant, alors que mon doigt trouve le bord de sa rosette. Ses sourcils se lèvent et je sens une contraction sous mon doigt. Son corps suit mais je ne lâche pas son regard et j’affiche un air sur, confiant, pour prendre le dessus sur son réflexe de rejet et …
Il comprend et me fais un signe de tête pour que je continue.
Mon doigt est tellement humide qu’il glisse facilement sur son trou. Je ne veux pas le pénétrer avec, pas maintenant en tous cas, alors je le promène sur le bord, appuyant légèrement, parfois l’effleurant. Il secoue lentement la tête et ses yeux montrent sa confusion.
Il semble suspendu entre surprise, plaisir et interdit. Ma main caresse toujours ses couilles. Il est tellement beau.
À genou entre ses cuisses je baisse un peu plus mon pantalon et je tente une approche. J’aimerai qu’il me voie me branler pendant que je joue se ma main entre son ventre, sa bite et son cul.
Il se relève un peu, tenant en arrière sur ses mains posées au sol. Il alterne entre regarder mon visage et ce qui se passe entre nous deux et particulièrement sur ma queue. J’aimerai tellement qu’il la touche au moins un peu. Je coule un peu sur le plaid.
Il tend sa main ! Il tend sa main vers ma bite ! Elle se contracte, il continue et fini par la toucher ! Je crois rêver !
Il la touche un peu du bout des doigts et me regarde comme pour demander mon approbation. En réponse je hoche légèrement la tête.
Il la prends en main et explore les va et viens. La chaleur de sa main me raidit d’autant plus.
Ma main étant libre, je la dirige vers son épaule et l’attrape. Je la fais glisser un peu vers son cou et tire légèrement vers moi. Il suit le mouvement et s’accroche a mon bras pour se redresser, venant coller son front au mien.
Ses yeux son fermés et j’entends sa respiration haletante, la mienne a l’unisson. J’enveloppe son épais membre de mes doigts et de mon pouce je caresse son frein et son méat glissant, si béant que j’y rentrai le bout de la langue un peu plus tôt pour en tirer tout le suc.
Je glisse ma paume sur sa nuque et ma tête progressivement sur le côté de la sienne jusqu’à nous retrouver joue contre joue…
Son souffle dans mes oreilles, je suis aux anges. J’essaie de maîtriser ma propre montée, il m’excite trop sa main prends complètement possession de ma queue. Son autre main glisse sur mon épaule et agrippe mon cou.
Je ralentis mes mouvements et me fait plus doux. Plus sensuel, allant parfois chercher son torse sous son pull et jouant doucement avec ses tétons. Ça semble lui plaire et il m’imite. Sa main est chaude sur mon ventre. Il explore délicatement et nos bouches sont maintenant cote à côté, nos visages barbe contre barbe.
Progressivement je tourne la tête pour que mes lèvres le touchent. Le bord de celles-ci vient se coller a sa joue, tout près de sa commissure. Il ne bouge pas plus et je sens sa respiration ralentir, son corps se détendre.
Alors je tente un peu plus. Mes lèvres frottent maintenant nonchalamment près de ses lèvres. Sa tête bouge doucement et je sens son souffle entrer dans ma bouche. Il doit sentir la même chose.
Nos bouches se rapprochent et je suis au comble de l’excitation. Me retenir de jouir est très difficile alors je passe ma main de sa queue a son ventre puis son flanc pour finir ma course dans son dos lisse, il me suit et me caresse le dos. Du coin de l’œil je capte le sien qui se baisse.
Nos lèvres se touchent timidement, je referme doucement les lèvres sur lui et il me suit encore. Nos bouches commencent enfin à danser lune avec l’autre un slow d’abord modéré puis langoureux : nos langues se rencontrent, se découvrent, se savourent. Ses mouvements se calent parfaitement aux miens et nous nous dévorons avec délectation.
Je le fais basculer doucement en arrière et m’allonge sur lui. Sa main vient caresser ma fesse et je sens nos sexes mouillés l’un contre l’autre.
Chris lève mon sweat, je comprends qu’il veut que je le retire, je me relève un peu et en profite pour finir de retirer mon pantalon et mes chaussures et faire de même avec ses affaires. Il retire son pull et je découvre le torse que j’avais touché. Il est très fin mais ses muscles secs cachent bien leur jeu car à peine sommes nous dévêtus, il me retourne délicatement sur le dos et se retrouve sur moi.
Son regard a changé, plus assuré, il prends littéralement le dessus et descends progressivement vers mon sexe qu’il déguste comme j’ai fait avec le sien. Ce petit gars apprend vite et a un certain talent pour imiter ce qu’il a aimé. Et si j’en crois sa bouche et ses doigts, il a tout aimé.
Je gémis et les grognements qu’il produit me font penser qu’il apprécie de me bouffer la queue.
J’attends qu'il remonte pour revenir sur lui en l’embrassant et redescendre le sucer. Sa queue est un véritable régal et il a perdu ses limites. Il gémit, se cambre, contracte tous ses muscles et attrape mes cheveux.
Mon doigt vient de nouveau titiller son petit trou et je descends, lui relève les jambes et commence à le lécher. Son orifice se détends de plus en plus sous mes coups de langue.
« C’est trop bon bébé » dit-il tout bas en passant sa main dans mes cheveux.
Il est loin l’ignorant enfermé dans ces clichés.
Tandis que je remonte pour l’embrasser, il garde ses jambes levées…. Et il les lève encore plus l’enfoiré…
Mon gland se retrouve contre sa rosette et ça m’excite au plus au point.
Il me regarde avec un sourire un coin et replie ses jambes pour appuyer sur mes fesses avec ses pieds. Je m’arrête un instant et lui dit que je n’ai pas de capote. Il pose sa main sur ma joue, plonge ses yeux dans les miens, m’embrasse et dis en chuchotant, plein de désir :
« S’il te plaît, bébé, c’est trop bon, je veux essayer »
J’ai beau être passif, c’est difficile de résister à cette belle gueule et a ses yeux hypnotisant et ma bite, elle, sent ce trou humide de ma salive et de ma mouille qui se déverse comme jamais a chacune de mes contraction et n’a qu’une envie, entrer au plus profond de lui. Mon corps entier désire cette union totale de nos corps.
Je ne résiste pas plus longtemps et j’appuie doucement, faisant des va et viens, ondulant légèrement du bassin et je sens qu’il s’ouvre.
Soudain, mon gland passe l’entrée, ses yeux s’écarquillent et il griffe mon dos et vient appuyer sur mes fesses.
Je rentre un peu plus, doucement je vais et je viens toujours un peu plus loin. Il se cambre et commence a gémir. Ma queue entre complètement et je m’arrête, au fond, serré. Je caresse sa joue et ses lèvres et lui demande si ça va. Il ne me répond pas mais m’embrasse passionnément en appuyant sa main sur mon cul.
Je stocke un peu de salive dans ma bouche et lui passe en l'embrassant. Il lâche un son de satisfaction.
Je pousse en lui comme si je pouvais aller plus profondément encore et lui arrache un râle mais sa main et ses jambes encore plus relevées me montre que c’est un râle de plaisir.
Alors je reprends mes va et viens, joue avec son anneau contre la couronne de mon gland rapidement avant de m’enfoncer de nouveau en lui et d’accélérer le rythme.
Je le pilonne littéralement a présent, mes couilles se choquent contre ses fesses poilues. Je ralentis et reprends de plus belle. Je sens sa queue frotter contre mon ventre
Je sens que je ne vais pas tenir très longtemps, je lui dis et il m’embrasse de nouveau, bougeant son bassin pour m’inciter. Je ne peux pas tenir plus, je sens la sève monter progressivement, mon cerveau semble ne plus répondre, des râles rauques sortent de ma bouche, ses entrailles sont chaudes et je le ressens pleinement.
Il couine doucement dans mes oreilles et me tient fermement, mon scrotum se contracte complètement, je sens l’explosion proche et ses gémissements se font plus forts, entrecoupés de « Vas-y », de « putain c'est bon».
J’atteins la limite et j’essaie de la faire durer le plus longtemps, ma queue est complètement gonflée et me fait mal, je ne peux plus.
Je lâche et me répands en lui. Un jet, un deuxième plus puissant, un troisième plus puissant encore suivi de 5 autres qui m’achèvent. Je l’embrasse, essoufflé et nous nous enlaçons trempés de sueur, de salive et de mouille.
« Tu n’as pas joui, dis-je à son oreille en chuchotant.
- C’est vrai, c’est pas très équitable »
Je me redresse alors, et, haussant rapidement les sourcils , me mordant la lèvre l’air joueur, je me place a califourchon sur lui.
Ma queue mi molle coule encore de mon jus sur son torse. Par chance il était propre…
« À ton tour maintenant » dis-je en frottant son gland entre mes fesses.
En bougeant le bassin je l’oriente dans la bonne position et m’empale lentement sur lui. Mon cul s’ouvre de suite et je le sens glisser en moi jusqu’au fond sans mal mais qui m’arrache un cri étouffé de plaisir et de surprise.
Cette queue énorme dont je m’étais délecté est maintenant complètement en moi. À moi.
Chris se mord la lèvre et me regarde en tournant légèrement la tête de gauche a droite. Ses yeux me transpercent, sa main attire ma nuque et nos bouches se mêlent encore.
J’ondule sur lui, me redresse et le chevauche, son bassin suit mes rythmes et nos corps ne sont plus qu’un. J’ai l'impression de ressentir le moindre détail de son chiffre, je ressens son gland sur le point de sortir avant de le sentir de nouveau plonger en moi. C’est une extase incroyable.
Soudain il me fait basculer, sans difficulté et se retrouve au dessus de moi. Je le laisse maître de mon corps.
Il vient lécher mes lèvres et ondule entre mes jambes sensuellement. Un filet de salive vient couler de sa bouche dans la mienne puis nos bouches dansent encore.
Je suis à lui complètement.
Ses mouvements accélèrent et sa respiration aussi, je contracte mon trou puis il s’arrête et ris, essoufflé. Et comme pour se parler a lui-même dit « haha non, pas maintenant ».
Les battements de sa queue dans mon ventre me disent qu’il était sur le point de jouir. Il veut faire durer encore un peu. Et je le veux aussi mais j’ai tellement envie de sentir sa jouissance en moi !
Alors je fais ce qu’il m’a fait, j’appuie sur ses fesses et pour l’exciter un peu je lui mord la lèvre en l’embrassant et vient mordre son cou, griffant son dos.
Ca le rends fou, il se redresse et son ondulation devient plus sauvage, il s’enfonce rapidement, tapant au plus profond, reculant lentement avant de replonger d’un coup. Et encore et encore.
Il passe ses mains derrière mes épaules et s’accroche a moi. Ses coups de reins se font plus rapide, sa respiration est saccadée, il se colle a moi et râle de plus en plus rauques.
Je sens que son orgasme est proche, et je ressens une jouissance incroyable qui ne fait que monter.
Il se met à hurler près de mes oreilles, je gémis fort en même temps et je sens son sexe parcouru de contractions violentes et mon trou palpiter. Sa jouissance et la mienne semblent ne pas vouloir s’arrêter et il continue un peu ses va et viens avant de s’écrouler sur moi.
Nous restons enlacés et roulons sur le côté, nous avons oublié tous les deux que nous sommes en forêt.
« C’est dingue, dit-il. C’est… » il perdait ses mots. Je le regardais avec tendresse et il pouffa.
« C’était très agréable monsieur l’hétéro
- J’avoue… c’était…..
- Mieux qu’une meuf ? »
Il pouffa de nouveau et roula sur le dos
« Ouais, voilà
- Comment tu te sens ?
- Je sais pas. Enfin si, très bien mais…
- Mais ?
- Bah ca cogite, dit-il le regard tourné vers le ciel. Je vais pas te mentir, ca fait chelou, c’était chelou au début mais…
- Mais ?
- Maaaaais… je vais pas me mentir non plus et j’ai grave kiffé. Et je m’attendais pas. Mais putain mais c’est trop bon.
- Bah t’es pas hétéro. Et c’était vraiment bon, j’ai rarement ressenti ça avec un mec. Jamais comme ca en fait.
- Ouais… on va dire que je suis pas hétéro. »
Il a l’air perdu un peu perdu d’un coup. Je pose ma tête sur son torse et le caresse doucement.
« J’ai l’impression qu’il y a autre chose » lui dit je. Je sens ses doigts qui reviennent dans mes cheveux et son autre main se pose sur mon bras.
« Bah… moi non plus j’ai jamais ressenti ça. Jsais pas… c’était pas juste de la baise… La tout de suite j’ai envie de rester. Avec toutes mes meufs après j’avais qu’une envie c’était partir. »
Je le serre un peu plus.
« Bah reste alors »
PS :
Si ca t' a plu, que tu veux une suite, demande.
Si tu veux juste discuter, ou…. Bah pareil ;) écris.
ShivaPass
Sussmabyt@gmail.com
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