Premier épisode | Épisode précédent
Chapitre-3 | L’Abandon à la Passion
La porte de l’appartement se referma dans un silence lourd de promesses. L’endroit était à l’image de Gabriel : élégant, sobre, et parfaitement ordonné. Un salon spacieux aux murs sombres, un canapé en cuir imposant, des étagères remplies de livres bien alignés. Tout ici respirait la maîtrise et le contrôle.
Mais à cet instant, le contrôle était une illusion vacillante.
Adrien n’eut pas le temps d’admirer davantage l’endroit. En une fraction de seconde, Gabriel était sur lui, ses mains puissantes agrippant sa nuque pour l’attirer dans un baiser féroce. Le choc de leurs corps résonna dans la pièce, un mélange de brutalité et de désir brûlant.
Adrien ne se laissa pas simplement faire. Il rendit chaque assaut, mordit la lèvre inférieure de Gabriel avec une provocation assumée, glissant ses mains sous la chemise pour explorer la chaleur de son torse. La peau était tendue sur des muscles fermes, chaque respiration accentuant la force contenue de cet homme.
Gabriel grogna contre sa bouche avant de le plaquer contre le mur le plus proche. Son corps massif dominait naturellement celui d’Adrien, mais ce dernier savait jouer avec cette dynamique. Il arqua légèrement les hanches, effleurant Gabriel de manière subtilement provocante.
— T’aimes mener la danse, hein ? murmura-t-il contre ses lèvres.
Gabriel répondit en capturant ses poignets d’une seule main, les plaquant au-dessus de sa tête. Son autre main descendit lentement, effleurant le torse d’Adrien avant de glisser sous son tee-shirt. Ses doigts rugueux caressèrent la peau tendue de son abdomen, déclenchant un frisson incontrôlable.
— Je prends ce que je veux, souffla Gabriel à son oreille.
Adrien se mordit la lèvre, son souffle s’accélérant sous l’emprise de cet homme qui, à la fois, imposait et testait ses réactions.
La tension entre eux atteignait un point de rupture. Gabriel relâcha enfin ses poignets, et en un geste fluide, Adrien ôta son tee-shirt. Son torse athlétique, sculpté par des années d’entraînement, s’offrit à la lumière tamisée de la pièce. Son regard défia Gabriel.
— Montre-moi, alors.
Un rictus passa sur le visage de Gabriel avant qu’il ne se débarrasse de sa chemise à son tour. Sa musculature massive, puissante, contrastait avec celle d’Adrien. Son torse large, recouvert d’une fine couche de poils, accentuait son allure brute et virile.
Leurs mains reprirent leur exploration, avides, impatientes. Les ceintures furent débouclées, les jeans glissèrent au sol, révélant enfin l’évidence de leur désir.
Gabriel était doté d’une virilité impressionnante, une érection fière de 22 centimètres, lourde, palpitante d’envie contenue. Adrien, quant à lui, dévoilait un sexe de 17 centimètres, épais et parfaitement proportionné à sa silhouette athlétique.
Leurs souffles se mêlèrent dans un instant suspendu, leurs regards brûlants s’affrontant encore une seconde de plus avant l’inévitable.
Gabriel attrapa Adrien par la hanche et le fit reculer jusqu’au lit. Lorsqu’ils tombèrent sur le matelas, leurs corps se retrouvèrent à nouveau pressés l’un contre l’autre, peau contre peau, chaleur contre chaleur.
Les premiers mouvements furent lents, presque exploratoires. Gabriel savourait la façon dont Adrien réagissait sous ses doigts, ses lèvres, ses caresses. Il aimait sentir son contrôle vaciller à chaque nouvelle sensation.
Adrien, de son côté, adorait défier cet homme qui semblait tout posséder. Il inversa soudainement leur position, dominant Gabriel en le maintenant contre le lit, ses hanches bougeant contre lui avec une insolence assumée.
— Pas si vite, murmura-t-il en mordillant la mâchoire de Gabriel.
Le jeu du pouvoir continuait, chaque mouvement une revendication de domination, chaque soupir une soumission implicite. Mais au final, peu importait qui gagnait. Cette nuit ne serait qu’une série d’abandons successifs, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que le plaisir brut et animal.
Les heures s’étirèrent en une succession de gémissements étouffés, de prises affirmées, de corps s’unissant avec une intensité dévorante.
Et lorsqu’ils s’effondrèrent enfin l’un contre l’autre, épuisés mais satisfaits, il ne restait plus que le silence complice d’un désir assouvi… pour l’instant.
Stephdub
stephdubsex@gmail.com
Autres histoires de l'auteur :