Je ne suis pas de la première pluie même s'il m'a fallu plusieurs années pour accepter mon homosexualité, et mon plaisir de conquêtes.
Depuis quelques temps, je traine sur un appli de géolocalisation qui permet de trouver des mecs coquins localement (et surtout de tout et de rien !). Il faut trier, sélectionner, éliminer sans sourciller.
La propreté est pour moi essentielle, même dans une rencontre sans lendemain. Je ne suis pas fan du tout d'odeurs. Même si un mec est beau et bien fait, si je ne le trouve pas propre, ou si son appartement n'est pas bien tenu : je ne fais rien, et pars poliment.
Propreté va aussi avec hygiène et les fous de jus sont exclus de toute possibilité de s'amuser.
Mais, car il y a un mais, j'ai rencontré dans le quartier de mon boulot, un artisan vraiment étonnant.
Châtain clair, de jolis yeux bleus perçants, 1m80 environ, massif, une quarantaine qui donne sur le visage de belles lignes de vie et de vécu.
Il tient un joli petit négoce pas loin de mon travail. Je passe devant tous les jours en allant déjeuner, et j'ai toujours trouvé cette boutique élégante.
Plusieurs années à passer devant, voir ses yeux qui me semblaient bien accessibles, mais rien, même pas un bonjour.
Puis, avec l'appli "G", cherchant de quoi satisfaire ma chaleur et mon envie de faire vibrer, je suis surpris de reconnaître le boutiquier. Avec un profil très clair : il suce et veut tout.
Là je bloque total. Sportif, travaillant dans l'univers hospitalier, comment peut-on de nos jours, encore jouer avec ça et pour quel plaisir ? Et je lui écris pour lui dire. Lui dire que je passe devant son joli magasin tous les jours, que je l'ai remarqué et que ses regards en disent longs même si j'ai bien senti et respecté sa gêne. Mais que sa gêne était sur l'appli bien absente pour déclarer vouloir tout avaler.
Il ne me bloque pas, évite les insultes et clairement évoque son plaisir. Je suis intrigué. Au risque de le braquer, je lui demande s'il est conscient des risques, et si son statut est + ou -
Il me dit être bien informé, assumer, mais on ne le prend pas sans protection. Et que depuis le temps qu'il me voit, il me veut.
Sportif, un sport passion, exigeant, avec entrainement quasi quotidien, 1m80 pour 81kg mais pas de musculation de plage, gonflette (j'en ai tiré des belles bêtes Gym Queen, quel ennui..!).
Poilu, méditerranéen, costaud, ancien hétéro, maintenant homo mais pas gonzesse et pas fan de mec-mademoiselle. J'ai entre les jambes environ 18 cm, rien d'exceptionnel mais souvent apprécié car épais, droit, lourd et dense, avec un gros gland saillant, qui décalotte entièrement. Et biffe !
Je suis bien chaud bouillant, ce mec est attirant mais je bloque : comment glisser son appareil dans une bouche qui attrape et avale ce qui en sort ?
Il m'assure être clean (là je me fous bien de sa gueule), et ayant ce qu'il faut pour se laver la bouche au boulot. Et il me propose de me faire découvrir sa réserve. Sans gène : son boulot est une station d'accueil et on en repart l'outil vidé lavé. Le mec mignon timide est donc clairement une salope de première.
Je lui dis et nous en restons là. Fin de la conversation. Chaud mais il y a des limites. D'autant que l'heure avance (le temps perdu sur "G" est impressionnant, "G" pompe bien la batterie !), et j'ai faim.
Je sors déjeuner et passe - réellement par habitude, acte manqué, sans faire attention - devant son commerce. Il devait s'en douter et comme par hasard, je le croise dehors. La timidité est oubliée, évaporée. Son regard est toujours aussi clair, mais droit, me fixant et me déshabillant. Il m'allume sans gène.
Sourire poli, salut gentil, et je lui répète que j'ai faim et vais manger. Quel idiot ! Comme perche il n'y a pas mieux. Bien entendu, il me répond : "et moi je vais tout dévorer"
Je continue mon chemin en rigolant, mais en ayant clairement envie de ce beau mec. Beau mec qui à nouveau est devant sa boutique à mon retour, pour me lancer : "alors tu viens ?"
A nouveau, il me sidère. Moi qui suis clairement un chasseur (au propre d'ailleurs, comme au figuré, et mon mec apprécie). Je conquiers, et ne me laisse pas capturer. Là, un mec qui me plait, mais dont l'intérêt pour la semence me bloque, est en train de me faire un rentre dedans incroyable.
- Chiche !
Et je rentre pour voir s'il assume. A son tour d'être surpris. Je reste droit fier dans sa boutique en le toisant. Il est effectivement déstabilisé, et rentre fébrilement dans son commerce. Changement de registre et d'attitude pour moi
- Où est ta réserve ?
- Au sous sol
- On y va de suite, fais moi visiter.
L'escalier est raide, je le fais passer devant moi pour bien mater son bon cul, et lui faire sentir mon regard pesant. A peine arrivé en bas, j'appuie sur ses épaules pour qu'il s'agenouille. Il s'exécute, tremblant.
Je prends sa tête et la plaque contre mon paquet encore mou, qui ne réagit qu'après préparations. Il respire à fond et n'ose même pas approcher ses mains.
- Ouvre ma braguette, sors délicatement l'ensemble et commence ton travail ! Ma voix est ferme, le ton décidé.
Il s'exécute, ravi d'avoir ce qu'il espérait, avec en plus un mâle chaud macho. De mon côté, j'étudie sa réserve, bien rangée et correctement tenue ; et ne pense à rien, surtout pas à lui. Pour rester mou de la tige le plus longtemps possible.
Il doit en purger des pères (porcs) de famille, bien rangés, qui bandent et vident express. Alors je m'arrange pour faire durer la mollesse.
Il fait de son mieux pour pomper. Salive, aspire, lèche, émet des petits gémissements de satisfaction. Comme tout bon passif soumis, il est à l'aise et rassuré par un dirigiste. Sa bouche remplie le comble.
Il s'y prend vraiment bien, et sait alterner le jeu de langue sur mon gland avec l'aspiration complète de ma queue, les caresses et le léchage de mes couilles qu'il gobe, avide. Et ça marche. Je monte en pression et devient dur.
Il est temps de saluer son fond de gorge et de caler mon gland bien gonflé profondément. Quel pied ! Il encaisse et se laisse même étouffer. Il salive plus et aspire encore mieux. Je peux alterner caresses de ses cheveux, de sa barde de trois jours, claques et biffes, avec un bon Deep throat qui le fait trembler.
Il cherche à me faire venir, mais je résiste, contrôle ma respiration et ressors m aqueue de sa gueule à temps, pour mieux l'y plonger. Ce n'est pas le premier à me pomper. J'ai de "gros besoins à satisfaire", plusieurs mecs m'ont déjà bien sucé (mieux que les femmes, désolé mesdames). Mais franchement, à plus de quarante ans, et sachant que j'ai découvert les talents de mes congénères depuis bientôt quinze ans, j'ai rarement si bien durci et pris autant de plaisir. Or les "plan express direct" ne me plaisent pas. Mais lui, si.
Alors que faire ? Le temps passe, il faut retourner au travail. Ma décision est prise : il est bon, vraiment bon. Je dois revenir propre. Il aura son onction.
Sentant que je vais venir : "prends tout, lave moi ça bien à fond et range tout"
Il s'arrête, interloqué. Comment ai-je pu lui dire ça après notre échange matinal ? Et moi, comment ai-je pu décider cela ?
- Fais le, dépêche toi avant que je change d'avis. Et lave bien tout pour que j'aille bosser.
Je viens, bien au fond de sa gueule, en tenant sa tête.
Une découverte. Ma première : à plus de quarante ans, je découvre un truc inédit.
Fort et frustrant car en jouissant, la gêne est là. Il a eu ce qu'il voulait, et moi ce que je ne voulais pas.
Il ne rate rien, ne laisse rien sortir, prends tout, lèche. Il se relève, et sors un mouchoir pour vider sa bouche qu'il va laver au lavabo voisin.
Je trouve ça sordide mais "moins sale".
Sans un mot je repars. Bonne pipe, moment fort, final sans intérêt
Mâle cho
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