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Changer Vaut Mieux Qu'accepter
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Tout à coup, l'ascenseur s'ouvrit, nous étions restés à la porte ainsi, c'était Mathis. Je sursautai et quittai les bras de Daniel.
Mathis nous ayant vu dans la position charnelle dans la quelle Daniel et moi étions, il se retourna pour reprendre l'ascenseur mais je l'arrêtai aussitôt.
- Lâches-moi ! Hurla Mathis.
- Mathis, j'suis désolé, je ne savais pas que tu venais ! Lui dis-je doucement.
- Bah laisses-moi partir ! Me gronda-t-il.
- Non ! M'écriai-je, comment va Sophie ?
- Elle va bien ! Répondit-il doucement, je dois t'avouer Frank que... que je n'ai pas arrêté de penser à toi !
- Hein ! S'écria Daniel ! Mec, tu l'as laissé maintenant lâches-le !
- Ne lui parle pas comme ça Daniel ! Lui Implorai-je.
- Et toi, tu prends sa défense ! S'écria Daniel, j'suis désolé Frank mais maintenant, au point où on en est, il va falloir choisir... C'est soit Mathis ou moi !
Voilà enfin venu le moment irrationnel de cette histoire, j'avais fait tant de mal à de bons hommes et leurs amis en laissant parler mon coeur. Comment pouvaient-ils se battre encore pour moi après tout ce mal que je les avais fait, l'amour existe-t-il donc toujours dans ce XXIème siècle ?
Il arrive dans la vie des moments où l'on souhaiterait appuyer sur un bouton " STOP " où l'on souhaiterait n'avoir jamais eu à emprunter un chemin qui eut été la cause de notre échec, de notre perte, de notre malheur. J'avais maintenant entre les mains une décision que je trouvais absurde et très importante en même temps, j'étais confus. Que devais-je faire ?
Je laissai les deux hommes agir comme des garçons et me précipitai dans ma chambre, j'emportai mes affaires et pris le premier train jusqu'à chez moi et où je retrouvai ma mère et mes soeurs, celles-ci avaient été très accueillantes et indulgentes avec moi. J'avais laissés les garçons dans le salon, ceux-ci avaient essayé de m'empêcher de partir et moi me débattant pour qu'ils me lâchent. Cette histoire avaient pris de très grandes proportions : Daniel avait perdu Rachel ; Mathis, Sophie.
Mon père et moi n'avions pas parlé depuis des mois et un soir dans le jardin, il vint près de moi et me serra très fort entre ses bras. Dès cet instant, j'eus l'impression d'avoir un poids levé de moi, je ressentais les efforts qu'il faisait pour m'accepter, son amour pour moi avait battu ses convictions homophobes.
Nous discutâmes très tard le soir pendant longtemps, je lui fis vent de tout ce qui se tramait dans ma vie en ce moment-là et il fut très compréhensif. Comme ce fut émouvant d'avoir à nouveau le soutien de mon père, sa reconnaissance, sa considération et son acceptation.
Le lendemain, je reçu un coup de fil de Marcel,
- Allo, Marcel !
- Allo Frank, mais qu'as-tu fait comme ça frère ? Me demanda-t-il.
- Ecoute Marcel, j'ai fait ce que j'avais de mieux à faire ! Lui répondis-je. C'est ma décision, pas la tienne.
- Calme-toi ! Dit-il en rigolant.
- Tu sais quoi ? Ne joues pas avec mes nerfs, hein !
- Vas-y, casses-toi ! Dit-il, me raccrochant au nez.
Ainsi ce dernier était rentré de son voyage.
Pour me changer les idées, j'allais retrouver mes amis Jordan et Laurène qui m'avaient invités la veille à une soirée à l'occasion de l'anniversaire d'un de leurs amis.
Une fois là-bas, j'appelai à l'entrée mes amis de venir me rejoindre.
- Oh mon cher Frank, tu as pu venir ! Jubila Laurène avec une bouteille de bière en main.
- Et comment j'aurais pu manquer ceci ? Lui répondais-je.
- Tu m'étonnes ! Après le coup que les garçons t'ont fait, ça mérite une bonne virée. Ajouta Laurène.
- Comme on se retrouve enfin après des années lumières !!! S'écria tout de joie mon ami Jordan qui nous fit un câlin mutuel.
- Ah ouais, j'suis sûr tu ne sais même pas ce que c'est qu'une année lumière ! Taquina Laurène.
Nous rîmes tous aux éclats.
- Comme vous m'avez énormément manqués mes amours ! Leur avouai-je, vous êtes ma vie !
- Bébé, il est temps de te montrer tous les beaux garçons que regorge notre ville que t'as quitté pour Paris, dit Jordan, commencé par moi.
- Humm ! C'est sûr t'en fais pas parti et je crois bien que c'est pour ça que j'suis parti et même en courant ! Lui charriai-je.
On finit en sanglots suite à ses propos.
Comme ça changeait de Paris, mon départ de la ville d'amour, ville de chagrins ne m'apportait jusqu'ici que de l'épanouissement.
Nous entrâmes dans une grande pièce très mouvementée et dans l'allée qui suivit, Jordan me présenta Janelle et Corentin, les jumeaux qui fêtaient leur vingtième anniversaire. Je dois avouer qu'ils se ressemblaient beaucoup, Corentin avait un coté très charmant et un peu Bad boy. Laurène me présenta à ses copines et leurs copains, Jordan fit pareil mais ils ne mentionnèrent en aucun cas que j'étais gay. Je ne trouvais aucun mal en ça car aucun garçon ne me plaisait assez.
Soudain il eut une arrivée qui captiva toute mon attention, j'entendais Laurène et Jordan m'appeler pour me présenter quelqu'un d'assez important à eux mais je ne détachai point mes yeux rivés sur ce beau garçon qui avait fait irruption dans la salle sans laisser tout le monde indiffèrent. Il alla saluer les jumeaux et des gens l'acclamèrent : " Quentin ! " comme un peuple acclamant son roi ou comme dans notre situation un invité très sollicité.
Celui-ci devait être très populaire et faut avouer que son humilité n'était pas à prouver, je n'appréciais pas cela de lui mais, il me plaisait et peut-être était-ce parce que son arrogance lui allait parfaitement comme un gant. Il avait sur la tête une casquette NIKE, était d'un T-shirt à couleur unie verte sur lequel il avait mis par-dessus une veste jean bleu délavé. En bas, il avait un pantalon aussi jean mais de couleur grise assez foncé et très cintré sur lui qui laissait se dessiner ses belles fesses dont je ne cessai de dévorer des yeux et la courbe de son entrejambe qui me fit de l'effet. Il avait le tint pale, des sourcils bien tracés et assez foncé, un point de beauté juste au-dessous de l'oeil et un jolie sourire qu'il offrait à tout son entourage. Sa démarche un peu arqué me faisait chavirer l'esprit, oh que c'était assez sexy à regarder discrètement.
J'allai vite rejoindre mes amis qui s'étaient très vite fatiguer de m'appeler, ils me présentèrent Mathis, pas mon Mathis de Paris bien sûr, en effet, celui-ci n'avait rien du tout en commun avec mon Mathis et d'ailleurs ce prénom ne lui allait pas du tout. Il avait l'air très agressif et avait presque prit ma place au sein du groupe, je ne l'en voulais pas du tout, peut-être un tout petit peu mais ce n'était pas de sa faute. Malheureusement entre lui et moi le courant ne passa pas toute de suite et je remarquai qu'il m'envoyait des signaux de dragues, assez bizarre, je vous assure.
Je les quittai et allai voir si je pouvais bien avoir un moment pour parler avec ce Quentin, la musique jouait assez fort et je n'aimais pas du tout la chanson quand tout à coup ils mirent du Nicki Minaj, son titre Starship. Comme j'adorais cette chanson, je vins sur la piste de danse et me trémoussai sur celle-ci bien dansante. Il y'avait à grignoter partout et la boisson était omniprésente dans tous les sens, l'alcool, encore de l'alcool et toujours de l'alcool. J'allai me chercher un verre de quelque chose sans alcool quand tout à coup j'aperçus Quentin discuter avec trois filles. Je ne le connaissais point et ça aurait été bizarre de l'aborder alors je fis preuve d'imagination et je courus leur demander s'ils savaient par où se trouvaient les toilettes.
- Oui ! Répondit l'une des filles, tu prends ce couloir derrière moi et c'est la première porte au bout.
- Merci ! Répondis-je.
Je suivis l'indication pour donner le change mais je fus un peu déçu car j'aurais souhaité que ce soit Quentin qui me l'ait indiqué.
Une fois aux toilettes, j'allai pisser quand j'entendis quelqu'un toquer, c'était Mathis,
- Alors, ça drague Quentin !! Me demanda Mathis essayant d'être amicale.
- Non, d'où tu vas chercher ça, toi ! Répondis¬-je froidement et vins me rincer les mains.
- C'est pas ce dont j'avais l'impression ! Insista-t-il.
- Ton impression tu te la fourre dans le cul, Mathis !! Ajoutai-je pour qu'il n'ait plus à me parler.
- Oh... Bonjour les bonnes manières ! Soupira-t-il en riant d'un ton moqueur, toutes façons, moi je veux juste faire pipi ! T'as bientôt fi...
- Ecoute, sale bâtard ! Dis-je d'un air nerveux ouvrant promptement la porte, J'ignore pourquoi tu me cherche mais ça m'énerve et sache que les homophobes comme toi je les mets K.O !
Bien sûr il savait que j'étais gay car mes amis le lui avaient déjà assez parlé de moi. Je sortis des toilettes et vins retrouver mes amis, en passant je vis encore Quentin mais qui parlait cette fois-ci à des garçons, ceux-ci devaient être ses amis.
Pendant presqu'une demi-heure, je cherchai Jordan et Laurène quand soudain, j'ouvris une porte et je les vis s'entrelacer et s'embrasser langoureusement comme jamais. Sur le coup, ce fut très horrible. Comment ceci avait-il pu arriver ? Tous les deux tressaillirent dès qu'ils se rendirent compte de ma présence.
- C'est pas possible mais vous êtes dégelasses !! Dis-je avec dégout.
- On va tout t'expliquer ! S'enquit Laurène.
- C'est bon, c'est pas... ! Soupirai-je
- Pas besoin d'expliquer ! M'interrompit Mathis.
- Mais de quoi je me mêle ? M'exclamai-je.
- Ils n'ont aucun compte à te rendre ! Proclama Mathis, tu es parti à Paris, tes amis sont tombés amoureux, tu dois être content pour eux !
- Mais ils auraient pu m'appeler ou un texto et me le dire !!! M'écriai-je.
- T'es juste jaloux qu'ils t'aient remplacé par moi !! Dit-il encore.
- Mais Mathis, Calme-toi ! Lui recommanda Jordan.
- Vous ne voyez pas que Frank ne veut pas que vous soyez ensemble ? Rétorqua Mathis. Il aurait aimé que Laurène soit toujours amoureuse de lui, encore et encore.
- T'es qu'un bouffon, Mathis ! Tous les Mathis en fait ! Hurlai-je en sortant tout humilié de la pièce.
- Frank, reste ! Cria Laurène derrière moi.
J'allai au salon promptement et complétement outré quand soudain, je tombai nez à nez avec Quentin, j'oubliai immédiatement mes peines, je fus troublé sur le coup ne sachant quoi faire, je m'excusai de ma mégarde et le laissai. Autour de moi, la foule dansait ; buvait ; parlait ; mangeait, j'allai dans la cuisine voir ce qu'il y'avait de non alcoolisé quand comme par hasard Quentin arriva.
- Yo mec, on ne se serait pas déjà vu quelque part ? Me demanda-t-il.
- Heu... Non ! Pas que je sache sauf tout à l'heure ! répondis-je tout abasourdi.
- Ok, désolé ! dit-il en se servant un Redbull du frigo.
- Non t'inquiète ! souris-je.
- T'es d'ici ?
- Ouais mais je vis à Paris ! Répondit-t-il.
- Ah d'accord, acquiesça-t-il, je comprends mieux !
- Quoi ?? Lui demandai-je en riant.
- Pourquoi tu me relookais toute la soirée ! Soupira-t-il.
Soudain je rougis un tout petit peu, rempli de honte.
- Viens me rejoindre plus tard sur le toit quand les gens seront endormis ! m'invita-t-il, ne soit pas en retard.
- Euh... OK ! Répondis-je étonné de la fin de cette conversation.
Je l'avais observé toute la soirée mais j'ignorais qu'il serait vraiment avec moi le reste de la soirée. Il sortit et j'ouvrai le frigo pour me servir un Redbull à mon tour, une fois que je fermai ce dernier je fus pris au dépourvu par Mathis.
- Putain, mais c'est quoi ton problème ! M'exclamai-je après avoir sursauté et je le laissai.
Celui-ci gloussa derrière moi.
J'allai sur la piste de danse submergé de rancoeur envers Mathis, je lâchai toute ma colère sur la piste, attendant qu'il fut assez tard pour rejoindre le beau Quentin, cependant, je ne cessai je penser à Laurène et Jordan, je décidai donc d'aller les voir.
- J'suis vraiment désolé les gars mais, sachez que j'suis très content pour vous ! Leur dis-je le plus sincèrement.
- T'inquiète Franky, on le sait ! Dit Laurène.
- Et je suis bien content que vous aillez Mathis dans votre vie ! Leur rassurai-je, c'est vrai ça m'a fait mal mais si vous l'aimez alors je l'aimerais bien peut-être !
- Tu as raison ! Répondit Jordan et on s'adula tous ensemble comme au bon vieux temps.
J'ignorais pourquoi mais j'avais le sentiment que Mathis nous avait attendu et je m'en réjouissais bien, peut-être me laisserait il tranquille après ça. Laurène et Jordan voulurent qu'on rentre mais j'avais d'autres plans pour ce soir-là alors je les convainquais de rester un tout petit moment, on alla tous s'amuser avec Mathis qui nous rejoignit un instant après, celui-ci était bizarrement plus affable avec moi. Je finissais par me dire qu'il devait être un de ces gens lunatiques.
Plus tard dans la nuit, tout le monde était fatigué, certains étaient allés occuper les chambre, d'autres étaient rentrés chez eux, il y en avait qui voulaient encore fêter et qui sont allés en boite d'autres qui se culbutaient à l'étage. Mes amis et moi étions couchés dans une pièce mais il me tardait d'aller retrouver Quentin, il n'y avait plus de musique, presque plus personne ne parlait, les lumières étaient éteintes et il devait être quatre heures du matin.
Je me dirigeai vers le toit, laissant mes amis sans faire de bruits, on ne pouvait imaginer qu'il y'avait moins d'une heure la maison était semblable à une boite de nuit. Une fois sur le toit, je ne vis personne, je restai patienter Mathis dans le froid, regardant les étoiles, me plongeant dans mes souvenirs jusqu'à me rappeler que j'avais une affaire non réglée à Paris. J'étais resté là assez longtemps espérant que Quentin arrive un jour mais, aucun signe, m'avait-il posé un lapin, avait-il oublié et s'était endormi ou alors était-il dans les bras de magnifiques filles ? J'allai demander aux jumeaux qui étaient encore debout s'ils avaient vu Quentin mais ceux-ci me répondirent que ce dernier était parti depuis bien longtemps avec quelques filles.
Moi qui voulais enfin tester une relation d'un soir, comme je me sentis très mal, je fus très déçu, je ressentais un peu ce que ça fait d'être rejeté. Rempli de peine, j'allai essayer de réveiller mes amis pour qu'on rentre puisque je n'avais plus rien à faire là-bas mais Mathis qui dormait sur un oeil me demanda de le suivre tout discrètement. Nous sortîmes hors de la résidence de la fête et il m'emmena dans le parc qu'il y avait à côté.
Nous nous étions assez éloignés de la résidence ainsi et il ne me parla pas de tout le chemin. Je commençais à imaginer toutes les possibilités du pourquoi il m'emmenait si loin. Etait-il un tueur en série, qu'allait-il me faire dans cette foret, je pris peur.
- Ça suffit Mathis, moi je rentre ! Dis-je en faisant demi-tour tout en courant.
- Non, reviens s'il te plait ! Cria-t-il tandis que je m'éloignais.
- Que me veux-tu depuis ce soir ? Lui demandai-je.
- Rien Frank, je veux juste te montrer quelque chose ! Dis-t-il très doucement.
J'hésitai quelques minutes puis je décidai de lui faire confiance et je le rejoignis, il m'emmena dans un endroit fermé et il s'arrêta sur le pied d'un grand arbre.
- Tu le pensais vraiment ce que tu as dit à Laurène et Jordan ? Me demanda-t-il en prenant un air tendre.
- Euh...Oui ! Répondis-je en gloussant.
- Ok, ça c'est mon arbre fétiche ! 'avoua-t-il en indiquant le grand arbre.
- Comment ça ?? Lui demandai-je confus.
- Cet arbre regorge tous les larmes que j'ai versées pendant mon enfance toutes les fois où j'étais triste ! Me confia-t-il.
- Ok... donc t'étais une femmelette quoi ! Dis-je en moquant.
Il me prit soudain et plaqua contre l'arbre, je pris peur, il prit un air furieux il m'appuya le cou, m'étranglant presque, son regard était rempli de colère et de douceur en même temps.
Je commençai à transpirer, mon coeur battait aussi vite que je cru qu'il lâcherait à un moment, je tremblais terriblement, Je fermai mes yeux et me mis à prier, je voulais bien crier mais il me faisait assez mal, je m'efforçais à m'égosiller : " S'il te plait Mathis, ne me tue pas ! " mais il resta indiffèrent et appuya de plus en plus fort sur mon ventre, il me donna un coup de poing dans le ventre, un coup très sec et douloureux, j'avais très mal, je commençai à pleurer regrettant de n'avoir pas couru quand j'eue l'occasion. Voilà qu'il allait me tuer, qu'il allait mettre fin à mes jours.
Mais soudain à ma grande surprise, celui-ci me lécha la figure, je fus très étonné de cette action, il desserra sa main de mon cou petit à petit, me regarda avec envie de ses yeux remplis d'égarement. Il commença à m'exciter, je le regardai plus avec peur mais avec appétit, je compris alors qu'il n'assumait pas son homosexualité mais ne pouvait point prendre le dessus de ses sentiments. Puisqu'il était trop timide pour faire le premier pas, je l'embrassai aussitôt sans réfléchir et il fit pareil avec fougue me caressant partout au milieu de ces arbres de le parc. J'entendais Des bruits des animaux nocturnes, l'odeur des plantes me surmontaient et le noir rendait très excitant ce moment, on se posa dans les herbes assez bien taillés, sous le pied de l'arbre qui lui était cher, s'embrassant comme il n'était possible sur cette terre, j'étais déjà en érection et ressentis que lui aussi l'était ayant mon corps entre ses jambes.
Il faisait froid mais son corps me réchauffait, on se réchauffait mutuellement, on enleva chacun nos vêtements en haut et les jeta à coté, on continua à se prendre mutuellement dans nos bras, s'embrassant encore et encore, ma langue dans sa bouche très chaude et appétissante. Ses mains parcourant délicatement mon corps, je les ressentais presser mes bras, mes cuisses, mes fesses et ma mon pénis à travers mon pantalon.
Mes doigts peignant et caressant ses cheveux frisés, celui-ci alla lécher avidement mes pectoraux, descendant jusqu'à mes quelques abdos tracés, je commençai à gémir tout doucement, je le laissais faire tout ce qu'il voulait sur moi. On tourna sur nous-même et je fus maintenant au-dessus de lui, je lui léchais également le torse avec ardeur et je dois avouer qu'il était assez bien sculpté. Il me retourna encore avec force et se mit au-dessus de moi, il me lécha encore bien le cou, me serra aussi fort que je ne pus presque plus respirer et il embrassa encore ma belle bouche qu'il prenait plaisir à dévorer. Il descendit tout doucement et vigoureusement et alla lécher mon pénis à travers mon pantalon tout en me caressant de torse, moi frottant tendrement son dos et sa tête.
Ce devait être sa première fois et je ressentais qu'il voulait ouvrir mon pantalon mais était apeuré, je lui fis signe en chuchotements et Tout d'un coup, il ouvra ma ceinture, ensuite la braguette de mon pantalon et tint mon pénis dans sa main froide puis le fourra grandement dans sa bouche chaude, on aurait cru qui déguste des chocolats pour sa première fois. Ô que ça faisait plaisir, cette sensation d'avoir son engin dans la bouche d'un autre est assez réjouissant, maintenant je gémissais bien remarquablement, continuant à le caresser. Il le lécha assez bien, allant de gauche à droite, de bas en haut, suça mes testicules, ce qui faisait transporter l'électricité de mon bas-ventre jusqu'aux orteils, je me raidissais en moi et gémissais " Oh oui ! ".
Il attrapa mes testicules fortement et se mit à faire de violents et très excitants va-et-vient, j'étais au paradis des plaisirs, sa bouche faisait du bon boulot et il l'aimait ça que je l'entendais faire des bisous quelques fois sur mon pénis, moi serra fort mes mains dans les herbes, je fermai mes yeux, mon corps vibrant de plaisirs. Il me suça puis remonta à ma tête et vins m'embrasser encore. Il se leva et ouvra la braguette de son pantalon, il sortit sa grosse bite bien veineuse et me mit à genoux et j'entamai une fellation qu'il n'oublierait jamais. Hum que sa bite était délicieuse, je lui faisais des va et viens en alternant avec une masturbation. Il m'arrêta soudain, retira son pénis de ma bouche et me frappa la bouche de celui-ci bien circoncis et sexy, on aurait dit qu'il réalisait un fantasme. Il me prit par la tête et fit des va-et-vient très fougueux, qu'est-ce qu'il était d'une agressivité.
On se recoucha ensuite au sol sa bite se frottait à la mienne ; son torse sur le mien ; ses jambes m'enroulant ; ses bras me caressant et sa bouche dévorant la mienne avec grande appétence. Il me lécha partout sur la figure, puis je le repoussai tout à coup.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Me demanda-t-il, ne suis-je pas bien ?
- Si Mathis ! Répondis-je. Oh oui Mat !
- Alors... Pourquoi me repousses-tu ?
- T'as de la capote ?
- Euh non !
- Ok, on s'en fou !
J'allai l'attraper et on s'embrassa encore de meilleure, il se coucha dos au sol, je montai sur lui et le chevauchai, j'humectai sa bite pour la lubrifier et je l'imprégnai ensuite petit à petit dans mon anus. Je lançai un petit cri au fur et à mesure que Mathis pénétrait en moi, il commença des petits va-et-vient, frappant son pubis sur mes fesses, cela était un tout petit peu douloureux mais vraiment assez de plaisirs, il alla de plus en plus vite, pressant mes fesses de ses mains, j'entendais le bruit de tous ses frappements sur mes fesses. Je descendis en suite sur mes coudes au sol, il se leva et continua à me défoncer le derrière à sec, je n'arrêtai pas de crier au plus fort. On échangea encore une fois de plus de position et j'avais maintenant mes jambes sur ses épaules, mes fesses tournés vers le ciel et il poursuivit de me baiser comme s'il faisait de rapides pompes. Il alla encore plus vite, je continuai à m'astiquer la verge de rapidement que je sentis arriver la semence, je me mis à crier " N'arrête pas, s'il te plait ! " Il alla encore plus vite que mes fesses semblèrent brûler et puis... soudain... j'éjaculai en lâchant un aussi grand gémissement, le liquide tout fluide et chaud se versa sur tout mon ventre, je ressentais bien l'orgasme me m'envoyer en quelques secondes au septième ciel. Il retira ensuite sa bite d'en moi et il éjacula à son tour en sortant un gros cri rauque tout en tremblotant versant sa semence sur mon bas ventre, moi masturbant assez vite son sexe.
Qu'est-ce que c'était jouissif ce moment, il s'étala sur moi ensuite, m'embrassa encore et me pressa bien les fesses, il me lâcha ensuite et respira lentement et on resta tous les deux muets, digérant ce qui venait de se passer.
- Tu fais toujours ça avec les mecs que tu rencontres ? Lui demandai-je.
- Faire quoi ?
- Les frapper, leur faire peur ! Lui dis-je.
- Désolé Frank si je t'ai fait du mal, c'est que je ne savais pas comment te dire que tu me plaisais bien !
- Ah bon !!! Donc je te plais !
- C'est exact mais j'ai cru comprendre que tu avais des petits copains.
- Euh... ! gloussai-je, ouais mais, c'est un autre problème.
- Tu as raison !
- Et dire que je m'imaginai plutôt finir dans les bras de ce Quentin ce soir.
- Ouais, la vie est bizarre ! Moi, je n'aurais jamais pensé que tu me donnerais ce plaisir.
On s'embrassa encore un moment et on se rhabilla puis retournâmes à la résidence.
A suivre...
Merci beaucoup de l'avoir lu.
La suite pour très bientôt chers lecteurs.
On approche de la fin.
Si vous avez aimez cet épisode, n'hésitez pas à m'envoyer un mail pour me faire part de vos avis, je serai très content les recevoir
Davinson
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