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Journée de merde. Québlo dans le métro ce matin, rendez-vous anarchiques, entre ceux qui sont en retard et les autres en avance, et pour couronner le tout cette connasse de secrétaire qui me cale un nouveau client en fin de journée :
- Je suis désolée Cédric je n'ai pas pu faire autrement, il s'est montré très insistant, il est chef d'entreprise et il doit renégocier des contrats de façon urgente...
Nianiania ! Mais ferme ta gueule putain !
19H10. J'attends donc patiemment au bureau de la connasse, parce que tout le monde est bien sûr déjà parti. Et Alexis, qui m'attend. Enfin l'interphone !
- Oui ?
- J'ai rendez-vous avec Cédric T.
Un frisson me parcourt l'échine.
- C'est moi... Je vous ouvre...
J'attends, perplexe. Ça ne peut pas être lui, ce serait trop... ah bah si ! C'est bien lui !
- Kader ?
- Désolé pour le retard journée d'fou.
Si je n'étais pas aussi scotché je crois que j'éclaterais de rire. Le voir débarquer comme ça, le plus naturellement du monde !
- Tu m'expliques ?
Il est on ne peut plus décontracté. Baskets, survet, sweat, sac à dos. D'ailleurs avec ce qu'il a entre les pattes, il ne devrait pas mettre des survets en molleton gris. Indécent le paquet que ça lui fait. Surtout qu'il doit porter un boxer bien serré et non un caleçon large, qui lui au moins aurait eu le mérite de laisser sa teub partir vers le bas et se montrer plus discrète.
- J'ai plus personne pour gérer mon juridique et je n'étais pas sûr qu't'allais accepter d'le faire donc...
- Je peux te recommander quelqu'un si tu veux.
- C'est bon Cédric on s'connait et t'auras qu'à reprendre s'que tu faisais avant...
- Y a rien de compliqué un autre le fera aussi bien.
Il me fait son sourire de débile.
- Alleeeeez t'es l'meilleur !
La flatterie maintenant...
- Bon allez viens c'est bon.
J'aurais volontiers rajouté un " ta gueule " mais bref.
On s'installe donc dans mon bureau. Il sort son Macbook, le dernier cadeau que je lui ai fait d'ailleurs, je prépare le mien. Vive AirDrop, il me balance ses dossiers en attente, et on se met direct au boulot. Le temps passe vite, mais on avance bien. Très régulièrement son tel vibre, et les snap pleuvent... Je ne relève pas, ça ne me regarde pas. Malgré tout au bout d'un moment ça doit le mettre mal à l'aise parce qu'il retourne son téléphone sur la table. Même si on entend toujours les petites vibrations...
Puis c'est mon téléphone qui sonne. Alexis. N'ayant non plus rien à ne me reprocher, je décroche.
- Cédric, tu fais quoi là ? Ça fait une plombe que je t'attends !
- Je suis encore au bureau, je suis en rendez-vous. J'en ai encore pour une bonne heure je pense.
Kader fait style de checker son écran, mais je vois bien que son attention est fixée sur ma conversation avec Alexis.
- Putain j'avais réservé un resto et tout, tu fais chier !
Je décide de me mettre à l'écart dans le couloir.
- Depuis quand j'aime les surprises Alexis ? Hein ? Et désolé de ne pas avoir le confort de ton job et de sortir du bureau tous les soirs à 17H00 !
- Excuse-moi c'est vrai. C'est pas grave pour le resto, je t'attends chez toi.
- Nan nan ! Je vais rentrer tard et je suis claqué, journée de merde. Je préfère être tranquille quand je rentrerai.
Il marque un blanc. J'y suis peut-être allé un peu fort.
- Comme tu veux...
- On se voit demain OK ?
- OK bon courage... je t'aime Cédric...
- A demain.
Quand je reviens dans mon bureau Kader est debout, prêt à remballer ses affaires.
- J'vais t'laisser t'as mieux à faire on dirait...
Il n'est pas agressif ni fâché. Mais visiblement contrarié.
- Nan nan vas-y on termine. À moins qu'un de tes nombreux snap ait besoin que tu y ailles en urgence ?
Je vois qu'il aimerait me répondre, mais qu'il lutte pour retenir sa langue. Il se contente de réajuster sa queue, bien moulée, ce qui au passage me donne un bon coup de chaud.
- C'est juste qu'il est l'heure d'manger et j'veux pas t'retenir c'est bon.
Sauf que j'ai en tête de tout boucler ce soir pour qu'il n'ait à revenir que le minimum.
- Pizza ?
Il est 23 heures passées quand enfin nous pouvons sortir les contrats et les propositions. Je passe de son côté du bureau pour qu'on relise rapidement ensemble le fruit de notre travail. Direct il se montre plus tactile, il écarte les jambes pour que sa cuisse frôle la mienne, sa tête se rapproche plus que nécessaire, il se palpe constamment le paquet, puis sa main sur ma cuisse. Tant et si bien que je n'arrive plus à me concentrer.
- Kader arrête ça.
- C'est bon Cèd on est entre nous tranquille...
- Je voudrais qu'on termine vite Kad, il est super tard et j'ai une semaine de ouf.
Il redevient à peu près studieux et nous pouvons enfin terminer. Nous rangeons et coupons tout.
- Merci en tout cas Cèd. T'm'as sauvé la vie là.
- Oui au moins !
- La vérité !
Je souris. Toujours à en faire des caisses celui-là.
- J'te paye un verre ?
- Non Kad. J'ai déjà refoulé mon mec alors
- Alors c'est pas pour m'voir moi ? C'est ça ?
Je le regarde. Blasé.
- Que veux-tu que je te réponde sérieux ?
Il se rapproche.
- Bah au minimum que t'kifferais, mais qu'tu peux pas !
- Au minimum... Au minimum Kad ?
Il se rapproche encore.
- T'as plus envie d'moi ? Ça t'fait plus rien d'me voir ?
Que lui répondre ? Putain il casse les couilles de débarquer comme ça !! Il veut quoi ?? Que je me sente constamment en sursis ?? À tendre le dos en espérant qu'il ne réapparaitra pas comme ça pour venir foutre en l'air ma vie ou du moins le peu d'équilibre que j'arrive à trouver ??
Mais au lieu de ça je me jette sur sa bouche. Nos mains réagissent au 1/4 de tour et putain comme c'est bon cette ivresse ! Le souffle court dans la seconde, le coup de chaud instantané, la peau qui devient moite aussi vite que ta bite se raidit. Je retrouve sa peau, sa chaleur, son odeur, ses mains, mais pourquoi a-t'il fallu que je goute un jour à tout ça !!
- Putain bébé dis moi qu't'as envie d'moi !
Je le fais reculer contre le bureau. Ma main empoigne sa teub qui déforme son survet comme pas possible. Et sérieux comme il a bien fait de le mettre ce putain de survet !
- Tu préfères pas que je te le montre ?
J'allais me mettre à genoux, mais il me retient, ses mains de chaque côté de mon visage.
- Dis le moi avant s'te plait... dis-moi qu't'as envie d'moi Cédric...
Durant une seconde j'oublie la chaleur et l'excitation. Rien n'existe plus que sa voix, l'éclat des yeux noirs, sa sincérité, son urgence. Et puis tout reprend.
- J'ai trop envie d'toi Kad...
Il reprend ma bouche en me collant à lui. Il est assis contre mon bureau et il me plaque entre ses jambes. On se frotte l'un contre l'autre comme deux clébards, nos salives et nos langues se mélangent dans un rythme parfait. Il retire son sweat et son teeshirt d'un seul mouvement. Je bloque un instant sur son torse. Mat. Dessiné. Puissant. Je me jette dessus, affamé de lui. Je comprends qu'il veut prendre son temps quand il me guide d'un téton à l'autre, sur son ventre, puis sur ses pecs. Alors je le déguste volontiers. Je me régale de sa peau légèrement salée. Je masse le barreau impressionnant dans son survet. Puis je me mets enfin à genoux. Ma langue salue ses tablettes pendant que mes mains descendent son survet juste assez pour que le gros élastique se place au-dessus de sa bite en la tendant bien. Elle sursaute en saccade et la mienne fait de même dans mon pantalon. Puis vient le moment où je n'en peux plus. Je la mordille, la lèche, la suce à travers le molleton. Lui commence déjà à râler et kiffer. J'en peux plus et je libère enfin sa grosse queue qui me claque dans le menton. Mon visage doit laisser apparaitre une vraie surprise car je l'ai vraiment senti la biffle pour le coup ! Il éclate de rire et je le suis direct. Putain ce que ce mec est canon ! Et putain ce que j'aime le voir comme ça ! Détendu, épanoui, lui-même en fait... Je m'amuse à la caresser avec mon visage, je respire l'odeur de sa journée. Il ne sent pas fort, juste il sent le mâle, et puis c'est lui, et je kiffe à fond. Je fais glisser mes lèvres partout, dans l'aine, sous ses couilles, le long de sa bite. Quand je passe sur son gland trempé je ne résiste plus à l'envie de le prendre dans ma bouche. C'est tellement bon de sucer ce mec que j'en ferme les yeux pour apprécier à fond. Ses deux mains se posent sur ma tête et me caressent, sans se montrer pressantes. Je le suce tranquillement, en prenant mon temps, comme il kiffe tant que je le suce en fait.
- Suce mes boules bébé s'te plait...
Comment lui refuser ça... Je le laisse donc reprendre sa bite en main et réponds à sa requête. J'adore trop lui bouffer les couilles, les sentir me remplir la bouche, les faire rouler sur ma langue, le sentir sursauter et se trémousser de plaisir. Je le laisse gérer la danse et je le resuce quand il me serre son chibre tendu à bloc, lui rebouffe les couilles quand il le reprend en main, et ainsi de suite. Quand c'en est trop pour lui il me ramène à sa bouche. La situation est trop excitante. Lui torse nu, survet et calsif en bas des jambes, est moi en costard et Stan. Il semblerait qu'il veuille nous remettre sur un pied d'égalité et me déshabille sensuellement, sans quitter ma bouche. Je me retrouve vite un genou sur le bureau, penché en avant avec un Kader surexcité en train de me bouffer le cul. Il y met vraiment tout son coeur, il râle de satisfaction chaque fois qu'il parvient à me faire gémir avec sa langue déchainée. Encore une fois il prend son temps, il veut kiffer le moment à fond ça se voit. De mon côté je ne peux que l'en remercier.
- Viens bébé on continue par terre...
Je me redresse et je le vois s'allonger sur le sol à côté de mon bureau. Il m'attend, en me tendant sa queue toujours aussi bandée. Comment c'est possible d'être aussi sexy sérieux !?
- Viens j'ai encore faim d'ton cul là...
Je me mets donc sur lui, en lui tendant mon cul et en reprenant sa queue dans ma bouche. Y a pas à dire, un 69 avec ce mec c'est juste ouf. Je kiffe trop sa façon de relever son bassin pour s'enfoncer profond dans ma bouche, en même temps qu'il se montre particulièrement insistant avec sa langue dans mon trou pour me faire couiner, tout en m'étouffant avec sa bite.
Je ne sais pas quelles sont ses capacités aujourd'hui, mais je ne résiste pas à l'envie de le faire gicler dans ma bouche. J'enserre donc la base de sa queue, et je le branle tout en m'activant en rythme avec ma bouche. J'attends de voir s'il m'arrête ou s'il se sent de me contenter deux fois. Pas d'objection. J'y vais donc à fond et je n'ai pas à attendre longtemps pour que sa bouche quitte mon boul, que son bassin se soulève frénétiquement, et qu'un râle grave et puissant sorte de sa gorge. Tout cela débouche évidemment sur les contractions de son zob qui expulse des salves de foutre bouillant dans ma bouche. Son jus aussi m'avait manqué... Je le termine comme il se doit, mais il ne débande pas. Quand il reprend ses esprits, je me relève pour prendre appui sur mon bureau, mais il en a décidé autrement.
- Nan pas comme ça Cèd...
- Quoi ?!
Je le regarde s'approcher de moi et m'enlacer. Nos bouches se rejoignent, nos corps nus et en sueur se collent l'un à l'autre.
- J'veux t'faire l'amour, pas t'baiser...
Tout en nous embrassant, nous nous allongeons à nouveau sur le tapis. J'aurais surkiffé me mettre sur le ventre et le sentir dans mon dos, mais je risque de pas apprécier frotter ma queue contre la laine du persan... Je me mets donc sur le dos, et aussitôt il s'allonge entre mes jambes écartées et relevées. Comme c'est bon de le sentir sur moi. Encore une fois nos bouches se soudent, et habilement il commence à frotter son gland contre mon cul.
- Doucement Kad j'ai plu trop l'habitude de me faire...
- T'es sérieux ?
Ça devrait être interdit un sourire de dingue pareil !! Il entre alors en moi tout en douceur, forcément mon manque de pratique fait que je la sens bien passer. Ça me chauffe de fou, mais pas vraiment de douleur à proprement parlé. Il glisse lentement, ses va-et-vient me font planer total, sentir sa teub bien large entrer et sortir sur toute sa longueur, ses lèvres toujours vissées aux miennes, les yeux noirs pétillants de bonheur, ses bras puissants me maintenant contre lui, son souffle chaud que je respire. Voilà pourquoi je ne peux pas donner mon cul à un autre... Lui seul peut le gérer comme ça... nous ne changerons donc pas de position, j'ai les lèvres qui chauffent à fond avec sa barbe qui frotte dessus. Nous sommes synchro, et nos jouissances arrivent dans un timing parfait. Les premières contractions de mon cul lui donnent le feu vert, et ses coups plus secs alors qu'il se vide me font jouir au-delà de tout. Nous restons un bon moment comme ça, à nous remettre de tout ce plaisir qu'on s'est donné.
On se câline tranquille, et j'ai le sentiment de le retrouver amoureux. Je me plais à nous imaginer de nouveau ensemble... Sauf que les choses n'ont pas changé, et qu'on ne doit pas revenir sur ce terrain... J'attends qu'on se soit rhabillé pour mettre les choses au clair.
- Ça ne devra pas se reproduire...
Les yeux noirs me foudroient.
- Putain t'pouvais pas attendre 2 minutes pour tout casser là ??!!
Je m'approche et me colle contre lui. Il détourne la tête, excédé.
- Kad... Chaque fois que tu reviendras, ce sera ça. Je ne pourrais jamais te dire non. Jamais...
Son sourire revient timidement.
- Sauf qu'à chaque fois je mets des semaines à m'en remettre... et à chaque fois c'est pire que tout...
- On pourrait pt'être...
- Kad s'il te plait... ça va faire un an... un an et j'en suis toujours là...
Et son sourire s'efface. Il me prend dans ses bras. On se serre, la tête de l'un dans le cou de l'autre.
- Kad si tu tiens à moi il faut que tu restes à l'écart.
- Tu vois... c'est s'que j'ai toujours redouté... t'faire du mal... qu'ma simple présence soit une souffrance pour toi...
Ma gorge se noue et direct deux larmes roulent sur mes joues.
- J'ai toujours que toi dans ma tête bébé... y aura toujours que toi...
- Kad arrête je t'en prie...
Sa voix est vrillée par les sanglots qu'il n'arrive pas à retenir. La même pour moi.
- T'arrives à être heureux quand j'suis loin ?
- J'arrive à m'en donner l'illusion...
On pleure à présent tous les deux comme deux gosses, toujours dans les bras l'un de l'autre.
- J'vais rester loin bébé... j'te l'promets... j'veux plus qu'tu souffres à cause de moi...
Je prends conscience qu'on ne s'était jamais dit au revoir ni vraiment quitté auparavant. Je considère qu'une simple engueulade même violente n'est pas synonyme de rupture. En réalisant ça je m'accroche à son dos, à ses épaules si fortes, je voudrais ne jamais avoir à le lâcher. Il prend ma tête entre ses mains, son front collé au mien.
- J'vais rester loin... par contre faut qu'tu m'promettes que tu vas être heureux... t'entends Cédric ?
- Kad...
- Promets-le-moi Cédric... qu'j'ai au moins ça à quoi m'raccrocher... si j'sais qu't'es heureux ça m'suffira...
Je chiale comme je ne me suis jamais laissé aller à le faire.
- Promets le moi bébé !
- Comment veux-tu que je te promette ça Kader sérieux !? Y a qu'avec toi que j'ai envie d'être... tu veux que j'sois heureux ?? Alors arrête de flipper et viens ! Viens avec moi ! Sois avec moi pour de bon Kad... s'il te plait... je t'en supplie Kader sois avec moi... heureux je l'ai été avec toi... comme jamais... je te jure c'est la vérité... faut que tu me croies...
Il me serre comme un ouf, il me fait mal, mais je redoute tellement le moment où ça va s'arrêter...
- J'peux pas Cèd... wallah j'peux pas...
- Rentre avec moi Kader... s'il te plait...
- J'te ferai toujours souffrir je l'sais...
- Fais-moi confiance Kad et rentre avec moi...
Il plaque ses lèvres contre les miennes. Une ultime fois.
- J'suis désolé bébé... j'peux pas...
Je le libère malgré moi. Il me laisse seul, dans mon bureau, anéanti comme jamais je l'ai été. Je vais rester un long moment face à la porte qu'il n'a pas refermée, à attendre, à espérer, à prier Dieu sait qui pour qu'il revienne... mais il ne reviendra pas. Cette fois c'est terminé.
Cedric-T
