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71 - Reprise en douceur du boulot, Jona joue à fond son rôle de kiné.
Mardi matin, c'est Jona qui vient me réveiller en douceur dans le lit.
Jona : Pat réveilles-toi, je dois te faire faire tes exercices.
Je me lève et je passe à la toilette. Je n'ai pas réveillé mon homme, tant mieux. Je mets un training et un maillot car il veut me faire nager. Il me fait d'abord faire des assouplissements mais, pas bien réveillé, j'aurais bien voulu un bon café, je lui demande une pause. Il me l'a refusé me disant qu'il faut absolument que je me rétablisse rapidement. Il me le payera un jour ou l'autre. Il se comporte comme un tyran, prenant son rôle de kiné très au sérieux. Il m'a fait travailler pendant une heure avant de me dire :
Jona : Entres dans la piscine et essaye de faire des longueurs.
Moi : Jona, avec mon plâtre ça va être difficile.
Jona : Juste. Alors mets-toi dans l'eau les bras sur le rebord de dos et fait comme si tu voulais pédaler.
Je fais l'exercice demandé.
Jona : Tu as mal quelque part ?
Moi : La hanche me tire mais ça va et mes côtes aussi.
Jona : Pour tes côtes, je ne peux rien faire et tu auras encore mal longtemps même si la douleur finira par s'estomper. Tiens tu peux sortir voilà le peignoir. C'est fini pour aujourd'hui mais j'aimerais que tu marches une demi-heure par jour en continu.
Je sors de la piscine et comme je meurs d'envie d'un café, je vais dans la cuisine. C'est à ce moment-là que Daniel arrive pour finir le petit déjeuner que Rose avait commencé à préparer.
Daniel : Je peux faire quelque chose pour monsieur ?
Moi : Ça ira Daniel je sais encore me verser un café.
Daniel : Le déjeuner sera prêt à l'heure demandée.
Moi : Ok je vais prendre une douche et mettre un costume.
Avec l'aide de ma canne, je remonte à l'étage et je dois dire qu'heureusement, Jona est derrière moi et me tient ma tasse de café. Les escaliers, ce n'est pas encore ça. Au-dessus de l'escalier il y a mon homme.
Stéphane : Tu veux que je fasse installer un Stana ?
Moi : C'est malin ! Fous-toi de ma gueule, je voudrais bien t'y voir !
Stéphane : Oh du calme ! Je te charrie mon coeur.
Moi : Vivement 2013.
Jona : Pourquoi ?
Moi : Parce que 2012, niveau santé, je suis gâté. Entre une gastro en revenant de vacances, mon dos et maintenant l'accident.... Et on est que fin avril, j'en ai marre de cette foutue année.
Stéphane : Tu oublies le positif. Il y a nous tous et ta nouvelle vie en tant que patron. Plus notre futur mariage.
Moi : Oui certes mais je la paye chère au niveau santé moi cette nouvelle vie.
Stéphane : Toi, tu t'es levé du mauvais pied à ce que je vois. Files dans la douche, je t'ai préparé tes vêtements pour aujourd'hui et j'exige que tu te ménages !
Moi : Je ferais mon possible.
Stéphane : De toute façon je vais donner des instructions à Désiré et si tu n'es pas obéissant, comme hier il t'attachera.
Je ne réponds pas, je préfère partir prendre ma douche. Après celle-ci je mets les vêtements qu'il m'a préparé. Une tenue classe mais pas de costume. Pantalon en lin noir chaussures noires, sweet-shirt en cachemire blanc cassé et ma veste en Dain noire. Ma montre et des bijoux. C'est là que je m'aperçois que je n'ai plus mes deux piercings au téton. Je n'avais même pas fait attention depuis l'accident. Je prends le téléphone de la chambre et demande que Stéphane monte. Croyant que j'ai quelque chose, il monte avec Jona.
Stéphane : Qu'est-ce qu'il y a ?
Moi : Je n'ai plus mes piercings ni ma boucle d'oreille. On a dû me les voler à l'hôpital.
Je lui tombe dans les bras en pleurs.
Stéphane : Ne Commence pas à chialer !
Jona : Rassures-toi, c'est moi qui ai le tout. J'ai demandé à Rose de les mettre au coffre.
Stéphane : Comment se fait-il que c'est toi qu'ils les aient.
Jona : Il devait passer un scanner. Quand j'ai eu accès aux soins intensif, l'infirmier m'a remis tout c'est effet personnel. Banane, sac de travail et bijoux. Il n'y a que ton plug en or que Sylvain détient. Après ton scanner, je t'ai juste remis ton alliance.
Moi : Merci.
Jona : Pas de quoi.
Stéphane : Tu veux les récupérer ?
Moi : Oui mon coeur.
Il est allé les chercher au coffre et c'est lui-même qui les a replacés. Une fois prêts, nous sommes descendus pour déjeuner à quatre. A la fin du déjeuner, Désiré est arrivé. Le temps qu'il prenne un café et nous voilà en route.
Moi : Désiré, arrêtes-moi à la galerie .......... Je dois voir la fin des travaux de madame ..... et les affiches. Tu viendras avec moi comme ça, elle verra un des modèles en chair et en os.
Arrivés à la galerie, il nous a fallu nous dépêcher pour arriver au magasin. Beaucoup de gens nous ayant reconnus sur les affiches de bus nous prenaient en photo ou nous accostaient. A l'intérieur du magasin, moi essoufflé par l'effort :
Moi : Ils sont fous les gens.
Désiré : C'est comme ça depuis le week-end. Au bar, je n'ai pas arrêté de me faire draguer. Olivier en a vu rouge et je peux le comprendre.
Moi : C'est la première fois que je sers de modèle et toi aussi. A l'avenir, il nous faudra être plus discret le temps des publicités.
La cliente nous ayant vu vient nous saluer. Elle est dans les derniers préparatifs et le téléphone n'arrête pas de sonner.
La cliente : Nous inaugurons vendredi mais les gens veulent déjà acheter. J'ai déjà des commandes.
Moi : Vous voyez bien j'avais raison. Votre magasin est bien décoré. Nous serons tous là vendredi, moi dans une tenue un peu différente des affiches à cause de mes cicatrices, de mon bras ainsi que les bleus encore visibles.
La cliente : Impeccable. Que vos modèles ne se scandalisent pas si l'une ou l'autre main s'égare.
Moi : Je vais les briffer avant de venir. Avez-vous une pièce où ils pourront se changer ?
La cliente : Oui, j'ai aménagé un coin dans l'arrière-boutique. Je vous laisse, j'ai énormément de travail.
Moi : Vers quelle heure souhaitez-vous les modèles ?
La cliente : A l'ouverture si possible.
Moi : Tous sauf un qui viendra après ses cours, ça ira ?
La cliente : Ok. Je vous laisse, j'ai vraiment beaucoup de travail.
Elle nous quitte et je regarde correctement les aménagements. Nous reprenons le chemin de ma voiture en essayant de ne pas nous faire arrêter tous les mètres. Désiré me conduit au bureau. Je convoque une réunion. Claudia, Felipe, Sylvain, moi et Désiré en chaperon. Ils me font un compte rendu de ce qu'ils ont fait en mon absence, Claudia s'est occupée des rendez-vous que j'ai à partir de demain, Sylvain qui avait repris tous les dossiers, me dit que tout est en ordre et qu'il a fait mon travail à ma place en mon absence. Felipe, lui, s'est occupé des factures et de l'administratif avec Claudia et le comptable. Bref je n'ai rien à faire aujourd'hui sauf ouvrir mon courrier et encore, en mon absence, ils l'ont ouvert pour moi.
Moi : Bon, comme je peux le constater, je ne sers à rien aujourd'hui. Je vais boire un café dans mon bureau et je rentre chez moi, s'il y a des appels, vous prenez les messages.
Je monte dans mon bureau, je me fais un café et un à Désiré. Je parle à voix haute.
Moi : Si je les laisse faire, je vais me tourner les pouces en permanence.
Désiré : Disons que les ordres de Stéphane y sont pour quelque chose.
Moi : Mais qu'est-ce qu'il a encore donné comme ordre ?
Désiré : L'ordre de faire en sorte que tu ne t'épuises pas au travail dans ton état.
Moi : Je suis blessé, pas malade. Vous allez finir par me rendre fou à vouloir que je me repose.
Je fini mon café et lui aussi.
Moi : Désiré, on va marcher une heure à notre aise, ordre du kiné.
Nous sommes sortis et nous avons marché une heure dans le complexe d'entreprise. A midi, n'ayant pas envie de rentrer à la maison avec Désiré, nous sommes allés manger une salade. A la fin du repas :
Désiré : Tu dois retourner au bureau ?
Moi : Non mais j'aimerais aller au garage.
Désiré : Ok mais après j'ai ordre de te ramener.
Il m'a conduit au garage où les vendeurs m'ont salué chaleureusement. Je voulais voir l'épave de ma voiture, je savais qu'elle était ici, j'avais reconnu l'endroit sur les photos que Felipe m'avait montré. J'ai tout de même eu un choc en la voyant. Désiré a dû me soutenir car même mes jambes tremblaient. Quand est arrivé Stéphane :
Stéphane : Je peux savoir ce que tu fais ici ?
Moi : Je voulais voir l'épave par moi-même, que je sache, je travaille ici et j'ai un dossier à reprendre dans mon bureau.
Stéphane : Je t'ai dit de te ménager !
Moi : Je le fais, crois-moi, de toute façon tu as fait en sorte que je n'aie pas de travail en obligeant mon personnel à le faire à ma place. J'ai encore une fois l'impression de ne plus servir à rien.
Stéphane : Je le fais pour ton bien !
Stéphane : Désiré, tu vas me faire le plaisir de le ramener à la maison et qu'il y reste !
Moi : Tu permets au moins que je récupère une chose dans l'épave ?
Stéphane : elle a été vidée complètement et tout se trouve dans ton bureau. Maintenant, fais-moi plaisir et rentres.
Moi : Oui, je vais rentrer et me mettre dans le jacuzzi mais avant, je passe par mon bureau.
Stéphane : Je t'accompagne !
Je rentre dans mon bureau et reprend un dossier client qu'il me faut potasser pour demain. Je récupère également la télécommande du portail de la maison.
Stéphane : C'est ça que tu veux récupérer ?
Moi : Oui. A chaque fois, désiré dérange le mari de Rose au portail le matin et celui-ci est insomniaque.
Stéphane : Rentres maintenant, tu m'énerves ! Désiré, en route !
Je n'ai pas eu le temps de lui répondre que Désiré me poussait en direction de la voiture. Une fois à la maison, j'ai mis un maillot de bain et, bien forcé, je me suis reposé. Daniel est venu m'apporter un verre de vin blanc et j'ai révisé mon dossier sur le transat. Stéphane est rentré.
Stéphane : Viens avec moi !
Je l'ai suivi et, dans notre pièce de jeux, il m'a fait coucher sur le banc et j'ai eu droit à une dizaine de fessées. Elles ont été bien senties chacune.
Stéphane : Ça, c'est ta punition pour ne pas avoir obéis à mon ordre de te reposer ! Tu l'as mérité !
Moi, en pleurs, je ne lui ai pas répondu. Il a quitté la pièce et m'a laissé là. Après cinq minutes, je suis allé dans la salle de bain et j'ai pris une douche. J'ai voulu mettre une tenue de soirée quand il est venu dans le dressing.
Stéphane : Pas la peine de te mettre en valeur, tu manges et ensuite au lit, tu es puni ce soir !
J'ai de nouveau une larme qui me coule et je me rebelle.
Moi : Je n'ai pas mérité ça, je me suis reposé comme tu l'as demandé et au travail, j'y suis allé mollo. Pourquoi m'en veux-tu comme ça ?
Stéphane : Tant que tu ne feras pas à la lettre ce que je dis, tu seras puni ! Je te veux maintenant soumis à mon autorité 24h sur 24. Dorénavant, toute désobéissance sera punie sévèrement ! C'est le seul moyen que j'ai avec toi !
Je quitte le dressing en pleurs et je me jette sur le lit.
Moi : Et bien ne compte pas sur moi pour manger ce soir, je préfère rester ici. Je suis malheureux au possible. Laisses-moi !
Il quitte la chambre en claquant la porte et je pleure une bonne partie de la soirée. J'ai entendu qu'il prenait sa voiture pour sortir. Il est rentré à 3h00 du matin et après une douche, il est venu se coller à moi. Je me suis tourné sur le côté et me suis avancé, je n'avais pas envie de lui et je lui ai fait comprendre. Il s'est tourné sur l'autre côté en marmonnant. Mercredi, en principe, je devais me rendre au garage mais j'avais deux rendez-vous en retard suite à mon accident. Je me suis levé et me suis apprêté. Je suis descendu déjeuner. Stéphane est arrivé.
Stéphane : Bonjour mon coeur.
Moi : Bonjour !
Stéphane : Tu as passé une bonne nuit ?
Moi : Non !
Désiré est arrivé.
Moi : Comme tu veux que je me repose, je te laisse le garage, comme tu veux que mon personnel fasse mon job, j'ai besoin de Felipe. Après mes deux rendez-vous je rentre. Je n'ai même pas attendu une réponse.
Moi : Désiré, on est parti !
J'ai pris le chemin de la porte quand Stéphane m'a attrapé par le bras.
Stéphane : Tu pourrais au moins m'embrasser ! Si je te sermonne, c'est pour ton bien !
Moi : Oui mais tu fais une fois de plus de moi un prisonnier. Il est heureux que lorsque je me suis installé avec toi, je devais avoir ma liberté. Je suis malheureux et je te le montre, j'attendais de toi plus de marques d'affection que de domination. Je t'aime et je ferais ce que tu veux, même si je suis malheureux.
Je l'ai embrassé et je suis parti. J'espère que mon message est passé. A la sortie, Désiré m'a tendu mon sac de sport.
Désiré : Ordre de Jona. Une heure de vélo et mode léger aujourd'hui et abdominaux légers aussi.
Moi : Ok et ça me fera du bien.
Au bureau en matinée, j'ai reçu mes deux rendez-vous. Comme mon personnel veut faire mon travail, j'ai donné mes instructions avec autorité, ça leur apprendra. A midi, je suis allé faire les exercices de Jona. Même si avec mes côtes, les abdominaux ça n'a pas été ça, j'y ai pris du plaisir. Après une douche et un massage de Jona en tant que kiné, nous avons mangé une salade à la cafétéria. Marc était content de me voir. A la sortie du club :
Désiré : Bon je te ramène à la maison.
Moi : Non, j'ai envie de shopping, emmènes-moi chez Christian.
Désiré : Il me faut l'autorisation de Stéphane.
Moi : Eh bien demandes !
Il téléphone à Stéphane et curieusement, il donne son accord. Je ne vais pas me gêner. Il veut que je me repose et que je profite de lui, la facture va être salée. Arrivé chez Christian, j'ai acheté une flopée de vêtements ainsi que des vêtements sexy pour lui plaire même si pour le moment, il ne le mérite pas. Désiré a tout chargé dans le coffre, Christian enverra sa facture à mon mec. Ensuite je suis passé à la bijouterie et je me suis racheté une parure en or blanc et jaune avec comme pendentif, une aile d'aigle sur une croix, le bracelet assorti ainsi que la boucle d'oreille. Seb m'a montré un nouveau piercing qu'il venait de créer. Un anneau fermé avec comme fermeture un ange en pleurs. Je l'ai pris tout de suite. J'en ai eu pour un total de 2175 € que j'ai payé avec sa carte. Ensuite, Désiré m'a ramené à la maison, il était 17h30. Il a pris tous les sacs et les a mis dans ma chambre quant à moi, j'ai mis un maillot et après avoir roulé un patin en remerciement à Désiré, celui-ci est reparti avec ma voiture et une trique bien raide. Ça, c'est ma punition pour m'avoir attaché la veille mais je ne lui ai pas dit. Je suis passé dans la cuisine où se trouvent Rose et Daniel.
Moi : Rose, j'ai fait des achats, ils sont dans la chambre. Pourriez-vous les ranger ?
Rose : Je m'en occupe de suite, un apéritif ?
Moi : Oui Rose, une bouteille de champagne Rosé. Puisque je ne peux pas faire ce qu'il me plaît, autant me faire plaisir.
Rose : Daniel va t'apporter ça dans le jacuzzi Pat, et arrêtes de râler, tu sais bien qu'il ne veut pas te perdre.
Moi : J'en suis sûr mais il fait de moi un prisonnier. Je ne suis même plus le patron dans ma société. C'est à se demander pourquoi je l'ai créée.
Rose : Vous devriez avoir une bonne discussion.
Moi : Je me demande si c'est encore utile.
Je vais dans le jacuzzi avec ma tablette et mon portable. Je ne suis toujours pas d'humeur joyeuse. Je téléphone à ma mère pour lui donner de mes nouvelles mais à ma grande surprise, Stéphane l'a fait à ma place et ma mère me demande de l'écouter et de faire ce qu'il me dit de faire. Merci maman ! Je prends ma tablette et regarde mes rendez-vous pour demain. Je n'en ai que deux en matinée. A croire que là aussi, on me ménage. Je regarde dans mon fichier client qui ils sont exactement et quelle campagne publicitaire je leur avais faite. Je quitte le jacuzzi et emporte difficilement le seau à champagne sur la table de la piscine. Je me ressers une coupe quand Stéphane débarque.
Stéphane : Alors, il paraît que tu as vidé la moitié de la boutique de Christian ?
Moi : Il exagère mais je me suis fait plaisir puisqu'il n'y a plus que ça qui m'est autorisé.
Stéphane : Tu veux de la liberté ? Viens avec moi et mets un peignoir.
Je le suis à l'extérieur et ma nouvelle voiture est là.
Moi : Déjà ?
Stéphane : Oui. Un vendeur est venu avec moi la livrer et ensuite, je l'ai ramené chez lui. Montes dedans !
Je monte et je m'installe avec un peu de difficulté.
Stéphane : Démarre et essaye de passer une vitesse.
Je m'exécute mais au moment d'embrayer, j'ai une terrible douleur à la hanche et je hurle.
Stéphane : Voilà pourquoi je te demande de te ménager ! J'ai eu une conversation avec le chirurgien ce matin. Tant que tu auras la plaque dans la hanche tu ne sauras pas conduire ni prendre ta moto. Certes tu sais marcher et faire du vélo mais si je te demande de te mettre accroupi et de te relever seul, tu n'en seras pas capable. Coupes le moteur, on rentre !
Nous sommes rentrés et je dois dire que j'ai du mal à marcher avec ma canne.
Stéphane : Demain, tu iras à la première heure à l'hôpital. On t'y enlèvera ton plâtre en résine et on te mettra une attèle. Comme ça, tu pourras aller dans la piscine et avoir plus facile avec ta canne. Je me suis arrangé avec le chirurgien. Ton bras n'est pas aussi abimé qu'il n'y parait et c'est tant mieux.
Moi : Ok, je vais prendre une douche et m'apprêter pour le soir. Enfin, si je peux.
Stéphane : Je n'ai pas envie de m'énerver ce soir, je suis trop crevé pour ça. La journée au garage a été rude et tout seul c'est crevant.
Moi : Comme tu ne veux pas que je travaille, il faut bien me remplacer et ma société a besoin de Felipe.
Stéphane : Ça va, j'ai compris. Tu pourras reprendre tes activités normales lundi mais je veux que tu fasses attention à toi. Je te veux en un seul morceau pour notre mariage.
Moi : Je ferais attention, c'est promis mais je veux être libre une fois que je suis capable de conduire. Je veux bien garder Désiré comme chauffeur et garde du corps mais une fois qu'il m'a ramené ici, je veux être libre de mes mouvements.
Stéphane : Ok mais si tu quittes la maison, ce sera avec mon accord préalable. Je veux savoir en permanence ce que tu fais. Je suis bien clair ?
Moi : Oui mon homme.
Stéphane : Je suis tout de même content que tu te sois fait plaisir aujourd'hui. Au moins, tu penses un peu à toi et pas aux autres.
Tout en discutant, nous sommes dans l'entrée. Nous n'avons même pas remarqué l'arrivée de Dimitri.
Dimitri : Bonsoir maîtres.
Stéphane : Mais qu'est-ce que tu fais là ?
Dimitri : Comme demandé, je suis venu manger et dormir ici ce soir. J'ai aussi amené mon bilan au niveau de mes points à l'université, maître.
Moi : C'est toi qui a imposé cette règle ?
Stéphane : Oui je sais, j'avais oublié. Donne-moi ton bulletin !
Nous regardons les notes, elles sont excellentes en tous point au-dessus de la moyenne.
Stéphane : C'est très bien fiston, je suis content de toi.
Dimitri va se coller à lui et le serres dans ses bras. Il a le sourire mais également une larme à l'oeil.
Dimitri : Merci maître. Puis-je prendre une douche et me changer ? Je viens directement de l'université.
Moi : Oui, viens, on va la prendre ensemble. Tu mérites une récompense pour tes bonnes notes.
Dimitri : Miam.
Il prend une fessée de Stéphane.
Stéphane : Tu n'es qu'une salope.
Dimitri : Oui maître, mais votre salope.
Nous sommes montés tous les trois prendre une douche. Le petit a été à la fête. Il nous a d'abord lavé tous les deux, ensuite, c'est nous qui l'avons lavé. Nous bandions tous les trois, il nous a taillé une pipe à tous les deux, je lui ai préparé un peu son trou avant de le pénétrer en douceur.
Dimitri : Oh oui, c'est bon maître.
Stéphane l'a alors plié en deux et lui a mis sa queue d'autorité bien à fond dans sa gorge.
Stéphane : Tu as deux trous et ils doivent nous servir tous les deux. Suces !
Sous la douche, le petit est embroché des deux côtés mais je fatigue avec ma hanche, le pilonner comme ça et sans l'aide de ma canne comme appui.
Moi : Chou, prends le relais, je suis crevé.
Stéphane : Ok, tu vois que tu n'es pas au top.
Il rentre dans le cul du petit sans ménagement et celui-ci crie sa douleur. Et oui, mon 18 contre le 27 de mon homme, il y a une grande différence. Il lui laisse tout de même le temps de s'y habituer. Il le relève et le plaque au mur de la douche alors que moi, je me rince et je sors pour m'essuyer. Je n'ai pas joui mais ce n'est pas grave. J'ai toute la nuit pour profiter de lui. Il n'a pas fallu longtemps pour que mon homme, dans un hurlement de fauve, ne remplisse le petit cul de Dimitri. Ils se sont rincés et sont sortis.
Moi : Tiens fiston, c'est pour toi.
Je lui tends la boite à bijoux contenant son plug en argent. Il l'ouvre et je vois ses yeux émerveillés.
Dimitri : Merci maître.
Il se contorsionne et se le place.
Stéphane : Tu es magnifique avec.
Moi, le mien est déjà placé. Mon homme s'avance et me roule une pelle. Il remarque alors le coffret que je me suis acheté aujourd'hui. Il voit aussi que j'ai changé mon piercing téton de gauche par le nouveau.
Stéphane : C'est joli ça mais pourquoi un ange qui pleure ?
Moi : C'est pour montrer que je ne suis pas pleinement heureux pour le moment et puis, j'ai flashé dessus à la bijouterie.
Stéphane : Oui, tu me fais encore passer un message si je comprends bien.
Moi : Oui et non car tu as marqué des points avec la voiture. Je ne pensais pas que la plaque m'handicaperait autant. J'essaye de t'obéir mais ce n'est pas toujours évident car je perds de mon indépendance et ça me tombe dur par moment. J'aime toujours faire ce que je veux et quand je le veux. Toi tu aimes savoir en permanence ce que je fais et je dois te demander l'autorisation pour faire ce que j'ai envie. De ce fait, je perds toute indépendance.
Stéphane : A partir de lundi, tu pourras faire tout ce que tu veux comme avant avec l'aide de Désiré et quand tu seras à nouveau capable de conduire, tu feras ce que tu veux, je te le promets mais je veux que tu me préviennes de ce que tu fais. Je n'ai pas envie de revivre un autre kidnapping.
Moi : Bien mon homme. Tu veux bien m'aider à mettre mon nouveau collier ?
Il me le place et je m'habille d'une des nouvelles tenues sexy. Dimitri, lui, est déjà habillé d'un ensemble ES Addicted rouge qui lui va bien. Un short long rouge moulant et le t-shirt col en V moulant. Il porte son piercing d'oreille et celui au téton. Ça lui va bien et mon homme a bien fait de le forcer à le faire. Nous avons repris un apéritif et quand Jona et Felipe sont arrivés, nous avons mangé. Arrivé au dessert, Daniel nous demande ce qu'on veut.
Dimitri : Moi j'ai déjà mon dessert qui m'attend.
Moi : Dimitri, reste correct !
Dimitri : Pardon maître, c'est sorti tout seul.
De la main je lui frotte les cheveux.
Moi : Sale gamin.
Moi : Pas de dessert pour moi Daniel. Vu que je ne peux pas faire trop de sport, je veux garder la ligne.
Felipe et Jona optent pour un fruit et mon homme, lui, désire une crêpe. Je fini mon verre de vin.
Moi : Viens avec moi gamin je vais te donner ton dessert.
Nous sommes montés et je lui ai offert ma queue comme dessert. Il m'a pompé pendant 15 minutes avec une avidité et une voracité que je lui reconnais bien.
Moi : Prends la bien à fond et avales !
Je lui ai donné une dizaine de jets de sperme à avaler, à croire que je ne me suis plus vidé depuis une semaine. Il a même manqué de s'étouffer.
Moi : C'est très bien Fiston, bon, nettoies ma queue et on va retrouver les autres.
Une fois de retour au salon, les autres sont devant la TV. Dimitri a un grand sourire.
Stéphane : Ça va ? Tu as eu ce que tu voulais ? Tu es content ?
Dimitri : Content et heureux maître.
Stéphane : Viens dans mes bras fiston.
Mon homme lui a roulé une pelle, le petit était sur un petit nuage.
Daniel : Bonsoir j'ai fini ma journée, à demain.
Moi : Oui Daniel, à demain.
Rose, elle, semble déjà être rentrée chez elle. Je me suis installé à mon tour dans le divan pour regarder la TV mais je me suis endormi au bout d'une demi-heure. C'est mon homme qui m'a réveillé.
Stéphane : Vas te coucher !
Moi : Euh oui mon coeur, je me suis assoupi.
Il a l'air énervé mais je m'en fous.
Stéphane : Montes !
Une fois au lit, Dimitri est venu me rejoindre et a dormi dans mes bras. Mon homme s'est collé dans mon dos et nous a serrés contre lui.
Pattlg
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