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À la base, je n’avais pas prévu de m’étendre sur mon histoire avec Tony, dans la mesure où c’était un plan régulier et non une relation. Mais vu les retours que j’ai eus, j’ai cru comprendre qu’il vous avait plu donc… Voici notre troisième rencontre.
Pour rappel, la dernière fois où j’ai vu Tony, c’était au mois de juin, la première fois nous nous étions vus pour qu’il me taille une pipe magistrale, et la seconde je l’ai pris pour lui faire prendre son pied, et le mien au passage.
L’été est arrivé sans qu’il ne se passe rien entre nous, enfin rien qui ne vous intéresse du moins ! Parfois, je recevais des messages en fin de journée où il me disait « Je vais au sport ». C’était sa manière à lui de me dire « Si tu veux qu’on se voie, c’est OK ». Mais c’est toujours tombé des soirs sans j’étais dans une période de ma vie un peu creuse, et ma libido jouait au yo-yo en étant le plus souvent ras les pâquerettes. Ce que j’aimais avec Tony, c’est qu’il ne se vexait pas quand je refusais, et qu’il n’insistait pas comme la plupart des affamés de l’appli. Une fois, au détour d’une de ces demandes, je lui ai dit que je n’étais pas très dispo, car je devais préparer mon retour chez mes parents pour l’été. J’avais trouvé un job estival à côté de chez eux, mais je gardais mon appart pour y revenir pour ma deuxième année de DUT. En apprenant que j’allais bientôt partir, il m’écrivit : « Tu ne peux pas partir sans qu’on se revoie ! Si t’es pas chaud, on se prend un verre et on discute, mais je veux te voir avant que tu partes. » J’ai souri en voyant le message et j’ai accepté.
Nous nous sommes vus deux jours après, la veille de mon départ. Il est venu spécialement pour ça, sans aller ou revenir du sport, marquant bien la différence avec nos deux premières rencontres « sexe ». J’ai apprécié l’attention. En entrant, il m’a roulé une petite pelle et m’a palpé le paquet en souriant, mais sans chercher à aller plus loin, et il ne s’offusqua pas de mon absence de réaction. Je lui ai servi un verre et nous nous sommes assis sur mon lit pour discuter de tout et de rien. Il m’a parlé de son travail, de sa relation avec son mec, dont il était visiblement très amoureux, et m’a posé des questions sur moi, d’où je venais, mes études, etc. Il est parti dans la nuit en me souhaitant un bon été et de m’éclater dans le job que j’avais trouvé et qui était pile dans mes cordes.
Je ferais une ellipse sur l’été, si vous voulez savoir ce que j’y ai fait allez lire mon histoire avec Nils, c’est à cette période que nous nous sommes connus.
En septembre, je suis retourné dans mon petit appart, mais je n’ai pas fait de tour sur l’appli. J’avais encore Nils dans la tête, même si nous avions arrêté notre histoire d’un commun accord, cela nous peinait tous les deux, et sa réaction était de ne plus trop me parler. Il est parti fin octobre, et c’est là que j’ai vraiment pu penser à autre chose. Dès ma première connexion, je recevais un message de Tony. « Ah ! Le retour du Renart ! L’été s’est bien passé ? » Il ne fit aucun commentaire sur le fait que j’étais en ville depuis deux mois et que je n’avais pas donné signe de vie. C’est ça que j’aimais chez lui, ce côté insouciant. Nous avons échangé quelques banalités, mais sans plus. Puis, quelques jours plus tard, j’ai reçu « Je vais au sport ». J’ai souri au retour de ce petit rituel, et je lui ai répondu « Passe te détendre après l’effort ». Il était visiblement content puisqu’il répondit immédiatement « Avec plaisir : D »
Il est arrivé vers 22 h. Il sentait le savon et portait un de ces fameux survêts ’ avec un marcel malgré le froid extérieur. Il m’a fait un petit smack pour me dire bonjour, puis s’est assis sur mon lit en me posant des questions assez précises sur mes études. J’étais assez content de voir qu’il s’intéressait vraiment et que ces questions n’étaient pas simplement là pour meubler. Il avait retenu des détails de notre dernière discussion de juin qui montraient son intérêt. Les minutes défilèrent et nous nous sommes retrouvés allongés sur mon lit serrés dans les bras l’un de l’autre. Il était aussi tendre qu’excitant, et je fus soulagé qu’il prenne l’initiative de s’attaquer à mon pantalon. En moins d’une minute, nous étions nus et ma queue était logée bien au chaud dans sa bouche. Je fermais les yeux et m’abandonnais complètement, sentant à plusieurs reprises mon gland passer dans sa gorge. Il me suçait comme si je pouvais lui être enlevé à tout instant, et je décidais de le laisser contrôler nos retrouvailles. La pipe dura longtemps, en d’autres circonstances j’aurais trouvé ça long, mais il variait le rythme et les caresses si bien que quand l’écrin de sa bouche se retira, je me sentais vulnérable et frustré. Il m’enfila une capote avec une rapidité exemplaire et se plaça au-dessus de moi tout en étalant du gel sur son trou. Je n’avais même pas fait gaffe qu’il s’était servi dans ma table de chevet, comme à la maison !
Il savait par nos discussions que j’adorais avoir un mec sur moi, je trouve ça incroyablement sensuel de voir son partenaire s’empaler et venir chercher le plaisir. Pas seulement le sien ou le mien, mais le plaisir partagé d’un instant fort. Il descendit lentement mais sûrement sur moi, m’accueillant en lui sans la moindre crispation de douleur. Lorsque ses fesses touchèrent mes hanches, il lâcha un soupir mêlé d’un gémissement. – Putain que c’est bon d’être rempli comme ça… Mon mec est un super coup et je l’aime, mais il y a qu’avec toi que je me sens aussi parfaitement rempli… Ni trop, ni trop peu… Juste ce qu’il faut. En guise de réponse, je contractais mon périnée pour faire tressaillir ma queue en lui, ce qui le fit rire. Il se pencha, m’embrassa passionnément et commença à bouger. J’étais tellement chaud que j’ai cru jouir tout de suite, et ce n’est qu’au prix d’un gros effort d’imagination et d’auto persuasion que j’ai évité l’orgasme. Je croisais les mains derrière la tête en me calant, pour mieux le regarder aller et venir sur moi. Il le faisait avec une fluidité et une grâce qui étaient presque aussi bandantes que la sensation qu’il me procurait avec son cul. Je lançais ensuite mes mains à l’assaut de son corps. Je glissais sur ses cuisses, remontant vers son bassin, puis je montais sur son torse, passant sur ses tétons avant de glisser sur ses épaules et redescendre le long de ses bras. Il avait fermé les yeux pour mieux savourer mes caresses, sans cesser de bouger sur moi, et lorsque mes mains arrivèrent sur ses fesses, je les pressais fermement avant de les écarter pour glisser encore plus facilement en lui. Il ouvrit la bouche sur un gémissement silencieux qui devint audible lorsque je commençais à donner des coups de reins pour aller à la rencontre de son corps lorsqu’il descendait. Je tapais de plus en plus fort et il se penchait en avant sous mes coups, me ménageant plus d’espace et plus d’amplitude. Sans signes avant-coureurs, je sentis plusieurs jets me zébrer le ventre et le torse, remontant jusqu’à mon cou tandis qu’un son ininterrompu sortait de sa bouche. Satisfait de lui avoir fait prendre son pied, je me lançais à l’assaut de mon plaisir et accélérais mes mouvements, ce qui le fit carrément crier pour le coup (il m’assura ensuite que ce n’était pas de douleur au contraire) jusqu’à ce que je remplisse la capote.
Essoufflés, nous sommes restés de longues minutes comme ça, lui sur moi, moi en lui. Son visage enfoui dans mon cou et mes doigts emmêlés dans ses cheveux. Je bandais toujours fermement (périnée musclé ahah) ce qui m’empêchait de sortir « naturellement » de lui, mais c’était terriblement agréable de rester comme ça. Je ne sais pas combien de temps nous sommes restés ainsi, mais c’est la sonnette de mon voisin qui nous tira de notre douce torpeur. Tony se souleva laborieusement et s’écroula à côté de moi tandis que je retirais la capote avant de m’allonger à côté de lui. – Si je pouvais, je dormirais ici… Soupira-t-il. – Si tu pouvais, je te garderais avec joie… Un silence suivit ce – bref – échange. Silence durant lequel nous menacions tous deux de nous assoupir. Puis je le sentis se lever, et je voulus en faire autant pour l’accompagner, mais il m’empêcha de me redresser. – Reste tranquille, ne fais pas éclater ta bulle tant que tu peux la garder. Je fronçais les sourcils, trop comateux pour saisir immédiatement la métaphore. J’entendis le bruit de la douche, puis de ses fringues. Je pensais entendre la porte, mais je sentis un baiser furtif sur ma joue. – Bonne nuit, Renart, à bientôt et merci pour le moment. Je tâchais de sourire de manière visible en ayant la moitié de la tronche enfouie dans l’oreiller, puis j’entendis la porte s’ouvrir et se refermer. Je m’assoupis aussitôt.
Merci à tous pour vos messages et vos retours, c’est un plaisir de vous lire ! Lyonnais ou pas, n’hésitez pas à faire part de vos avis (constructifs si possible) je ne réponds pas toujours direct, mais je réponds à tout le monde
Renart
renartraner@gmail.com
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