Premier épisode | Épisode précédent
Depuis quelques années la communauté à 6 vit paisiblement et joyeusement.
Pascal n'est plus jamais seul pour son plus grand bonheur. Il est avec Romain qui s'est associé agriculteur avec lui. Ses parents ont accepté facilement la vie qu'il mène. Ils redoutaient tellement de le voir vieillir seul, " vieux garçon ", car se marier quand on est agriculteur n'est pas toujours facile : isolement de fréquentation, de rencontres, habitation souvent isolée, mode de vie prenant, revenu correct, mais vacances pas toujours faciles à prendre... Bref ils sont contents, des personnes bien, comme leur fils !
Alessandro n'a pas changé de travail et fait la route tous les jours ; ce n'est pas plus loin. Maxime continue à travailler dans l'informatique, 2 jours par semaine il bosse sur place en télétravail.
Et les 2 derniers, Moussa et Amidou ? Et bien Amidou est animateur de centre aéré. Sa force et son dynamisme sont appréciés de tous. Le fait qu'il soit noir et homosexuel a fini pas être admis... c'est normal, mais pas souvent facile à faire passer auprès des parents en milieu rural !
Moussa quant à lui exploite une parcelle de la ferme en maraichage et vends ses légumes bios pour gagner sa vie. Moussa et Amidou sont ensemble après quelques aventures séparées ! Le hasard les avait fait se rencontrer et c'était bien...
Maintenant, comment vivent ces 6 garçons homosexuels dans une même maison ? Il y a des règles qu'ils ont mises au point :
- La chambre de chaque couple est privée, on ne peut y aller que sur invitation du ou des habitants
- Si quelque chose ne va pas, on en parle le mardi soir lors de la réunion des habitants. Aucun sujet n'est tabou ou futile. Tout peut y être dit et doit être exprimé sans rancoeur, juste dans le ressenti et doit être accueilli sereinement par les autres.
- Hors ces lieux, on peut avoir la relation sexuelle que l'on veut avec qui on veut, sans qu'il y ait des refus, sauf évidemment contrainte matérielle (comme un rendez-vous, un horaire...). Exemple : Romain ou Pascal ont fini de traire, ils rentrent à la maison. Amidou peut enculer l'un ou l'autre ou demander à se faire enculer. Ceci empêche toute frustration, toute jalousie, de personne laissée pour contre. Ceci apporte aussi un confort sexuel énorme, une fraternité, une dynamique de groupe très forte. Le sexe est un des sentiments le plus puissants. C'est aussi une contrainte : Romain ou Pascal rentrant de traire n'ont peut-être pas envie d'enculer ou de se faire enculer par Amidou ! Mais il faudra le faire quand même... Comme dans une famille, une communauté !
- Nous nous sommes découverts tous actifs et passifs, plus ou moins, mais les deux ! Les actifs ont réussi à passer sur leur côté " sexiste " de position de dominant et assument le côté féminin que chaque homme (plus ou moins caché) a en lui !
Traiter quelqu'un " d'enculé " est homophobe, mais aussi sexiste, car les femmes aussi peuvent être enculées et celui que l'on insulte est celui qui est dans la position de la femme. On ne traite pas quelqu'un " d'enculeur ", pourtant il faut bien être au moins 2 pour faire ça ! Maintenant Pascal, Amidou et Alessandro acceptent et apprécient d'avoir un pénis dans leur rectum. Surtout si ce pénis tapote sur leur prostate...
Comme l'exploitation marche bien, il y a d'autres stagiaires qui ont souhaité s'y rendre. Un beau jeune blond est venu. Quand il a vu les deux noirs et que tout le monde était homo, il est reparti aussitôt sans même déjeuner...
Un autre blond aussi est venu, de Hollande : Stijn. Un beau garçon de 1, 95 m, mince, sportif et poilu. Il a été surpris puis très intéressé par le groupe, mais n'avait jamais fait de sexe de sa vie avec un garçon (ni fille d'ailleurs). Tous les 6 le respectaient et le laissaient tranquille, mais c'est finalement lui qui a souhaité entrer dans le domaine homosexuel. Il a commencé par mettre des tenues bien moulantes, puis minimalistes, se balader à poil de sa chambre de stagiaire à la douche. Puis se balader en érection, chercher le contact avec les autres. Les autres se sont ouverts à lui, car c'était son choix. La première fois a eu lieu après un repas, en soirée. Il avait demandé des informations sur la ferme. Romain est arrivé avec la pochette de documents, s'est assis sur le canapé, à côté de lui et lui a remis les infos. Stijn s'est serré, au contact puis une fois le travail fini lui a dit : tu es un amour et lui a fait un smac tendre, un peu appuyé ! Romain lui a dit : toi aussi ; et l'a embrassé à son tour, un peu plus appuyé encore. Stijn a continué en lui roulant timidement une pelle. Pascal et les autres ont dit : et nous alors ? Il a fini par embrasser et se faire embrasser par les 6. Trois ont enculé son magnifique boule rose poilu, dont un qui a joui dedans. Un autre a récupéré avec sa bouche le sperme qui sortait de son cul et il a sucé les 2 derniers jusqu'à la jouissance dans sa bouche. Il a dormi avec Romain et Pascal, qui lui ont proposé. Du coucher au lever, ils se sont entre enculés, on ne sait plus qui avec qui... Le matin ils étaient fatigués, mais totalement radieux... Le lendemain il s'est arrangé avec Moussa et Amidou, car il n'avait jamais connu de noirs. Il avait l'air tout aussi excité. Dans la salle de séjour, devant les autres Moussa et Amidou se sont fait pénétrer pas Stijn. Il les a pénétrés, eux allongés, lui dessus entre leurs jambes. Il a adoré embrasser leurs belles lèvres tout en les enculant et en plotant leurs fesses rebondies, fermes et musclées. Les autres ont adoré mater ce beau blond enculer leurs amis africains. Ça les a fait bander de les voir ! Les Africains ont bien aimé cette grande bite rose. Quand on fait 1m95, en général on est bien monté aussi...
Ensuite Stijn a reçu dans son cul chacune des 2 bites noires. Ce sont de merveilleux garçons. Ils ont déposé leur sperme au fond du rectum de Stijn avec force et énergie... et... aussi... beaucoup d'amour ! Stijn a tellement été touché par cette relation si douce et intime avec ces Africains qui sont tellement souvent discriminés là où il vit en Hollande, que des larmes d'émotions ont coulé à flots. Il vit aux Pays-Bas dans un quartier raciste où il n'y a pas un seul black et en plus où presque tout le monde les critique. Pour le consoler, Amidou et Moussa l'ont pris dans leurs bras et embrassé, câliné, formant une sorte de ronde à 3, jusqu'à ce que Stijn se calme, qu'il arrête de sangloter, de pleurer ! Il put alors parler et leur expliquer pourquoi cela l'avait tant ému. Puis il retomba en sanglots, ponctué de quelques érections et quelques mains baladeuses... Les deux Africains le portèrent et le posèrent au milieu de leur lit et ils s'endormirent tendrement serrés tous les 3 jusqu'au lendemain matin !
Le lendemain matin, nu haut de son mètre quatre-vingt-quinze, Stijn montrait sa bite longue et fine, qui savait devenir très raire et qui déclenchait des plaisirs insensés dans les rectums des garçons ! ! ! Amidou et Moussa s'amusaient avec son corps en le tripotant un peu partout. Pour eux aussi c'était très excitant de pouvoir faire ce qu'on veut avec un si beau blanc, si grand, si blanc, si sympa, si tendre, si proche et pourtant si différent physiquement...
Son cul était aussi très apprécié...
Après 6 mois de stage (impossible de prolonger, il était arrivé au maximum autorisé par son école), tout le monde fut très triste de son départ.
Il est revenu voir tout le monde quelques mois après, mais pas seul : il était accompagné de Prabhakar (le soleil, la lumière). Un magnifique Indien, car la Hollande a eu beaucoup de relations avec ce pays et héberge des immigrés de ce pays.
Le soir, Prabhakar s'est très bien intégré au groupe. Il n'a pas une seule fois baisé avec Stijn ! Les autres ont montré à Prabhakar ce que c'est que de se cajoler, caresser, mater, exhibe, faire monter et durer le plaisir. Il a pu voir qu'il n'y avait pas que Stijn qui savait bien faire ça, car à la base les Indiens sont souvent assez rapides dans leurs relations sexuelles !
Une fois qu'ils se sont retrouvés tous les 6, ils mirent encore en pratique de pouvoir s'autoriser tout sur les 5 autres. C'est une règle contraignante, mais qu'ils jugent nécessaire pour la cohésion du groupe. Évidemment parfois tu n'as pas envie, mais bon... et ensuite tu ne regrettes pas si ton partenaire y a mis beaucoup d'amour !
Une fois Pascal est rentré vraiment en rage suite à des embrouilles avec des partenaires commerciaux à cause d'allusions à son homosexualité, sa vie, les anciens migrants. Une fois rentré, fou de rage, blême, il est allé chercher Amidou, l'a emmené seul dans une grange lui a tendu une cravache. Là il lui a demandé de l'attacher au mur et de le frapper jusqu'aux larmes. Amidou a refusé, mais Pascal lui a dit qu'il ne pouvait pas refuser, qu'il devait le faire. Il l'a attaché serré, nu, debout sur la porte du hangar puis lui a donné des coups de cravache. Les autres, inquiets écoutaient et mataient de loin.
Amidou s'était aussi mis à poil, il bandait et tapait fort. Pascal criait, rageait, se débattait dans ses liens, en érection aussi, mais lui demandait de continuer, continuer, continuer, plus fort... Au bout d'un certain temps, ses cris se firent moins sonores, plus espacés, puis les pleurs vinrent, en force, il pleura tout ce qu'il put, toute sa haine... Contre sa contrariété en fait ! Il ne se débattait plus et s'avachit sur lui-même, retenu debout pas les liens à ses poignets, comme un pantin Amidou s'approcha et le pénétra violemment. Pascal eut mal, car ses fesses étaient encore toutes endolories, mais il bandait, il adorait, ses pleurs cessèrent et il eut un énorme sourire pervers entre douleur et plaisir. Amidou l'a défoncé et a jouit, il est resté un certain temps dans le cul de Pascal puis s'est retiré et l'a détaché. Ils sont revenus enlacés à la maison et sur le canapé Pascal a tendrement enculé Amidou, puis, apaisé il est allé se coucher seul, attendant que Romain le rejoigne pour la nuit !
Une autre histoire : Moussa qui vend des légumes rencontre régulièrement 2 beaux garçons type hipster d'une trentaine d'années. L'un brun, l'autre châtain, barbes, poilus, cheveux longs, bouclés. À chaque fois ils engagent la conversation et font durer l'échange. Une fois l'un d'eux demande à Moussa s'il est marié. Il bloque et ne sait quoi répondre, il hésite puis dit : non, pas de fille ou de copine. L'autre hipster demande alors : un garçon ? Moussa bloque encore plus, rougit (oui, même noir, on peut rougir !) : oui, un migrant comme moi...
Les hipsters sourient et lui proposent de venir un jour chez eux avec son copain.
La semaine suivante Amidou et Moussa passent chez eux le vendredi soir pour l'apéritif. Ils sont très accueillants et Amidou aussi se sent vite à l'aise. La soirée se prolonge, un hipster propose de jouer aux cartes : vous connaissez quoi comme jeux ?
Eux : le tarot africain, sinon le poker.
Nous le tarot il y a très longtemps qu'on y a pas joué !
Amidou : et le poker il y a des variantes amusantes...
Eux : ah bon, quoi ?
Amidou : et bien en pensant à l'Afrique, tu as chaud...
Eux : et alors ?
Amidou : tu fais quoi ?
Un hipster : tu te déshabilles, j'ai capté ! Un strip-poker !
Grand sourire d'Amidou, les autres surpris, étonnés, mais pas mécontents !
Amidou : Je rigole...
Les hipsters : pourquoi pas ? Ça nous branche bien !
Moussa : Amidou n'est pas sortable... il n'arrête pas de blaguer !
Les hipsters : non, c'est une idée géniale, vous être chauds ? Nous on est comme de la braise !
Amidou et Moussa : bon, ba OK, on y va...
Amidou (dans le style animateur sportif !) : il faut compter les vêtements avant pour être tous pareils. Les ceintures, ça ne compte pas, vous avez des sous-vêtements ? Il s'approche d'eux et effrontément regarde un en a, le mec brun non.
Amidou lui dit : va en mettre un, et un beau, tu peux mettre un jock ou un string si tu veux !
Il part et reviens quelques minutes après. Son pantalon fait une belle bosse, il est en érection, ça l'a bien excité...
Amidou : Bon, on a 8 vêtements chacun : 2 chaussures, 2 chaussettes, un pantalon, quelque chose dessous..., un pull et une chemise ou t-shirt. Ça fait 8 !
La partie débute, tout le monde commence par faire enlever pull et chemise ou t-shirt. Mais Amidou a aussi déjà perdu ses chaussures !
Puis ce fut au tour du hipster brun d'enlever sa dernière chaussure. Tous les pantalons étaient sous tension. Les hipsters étaient plus discrets le brun avec son jeans, ça se voyait pas trop ; son copain en chino bleu marine, ça se voit. Il a la bite en biais qui remonte ! Pour Moussa en pantalon multicolore en toile, c'est pas très discret, une belle bosse un peu pointue... pour Amidou c'est le pire. Il est en jogging africain noir à fleurs rouges, mais assez moulant. Une belle toile de tente... on dirait qu'il en est content ! Il est là, souriant, jambes écartées, un pieu entre les cuisses ! ! ! Quel clown celui-là !
Les parties suivantes voient toutes les chaussures et chaussettes disparaitre sauf Moussa et le châtain.
Depuis qu'ils jouent, ils ont soif, des bières tournent.
Tour suivant, c'est le brun qui perd. Il n'a plus que son pantalon et sous-vêtement ! Tout le monde crie, car ils vont voir ce qu'il est allé mettre dessous... Debout, il déboutonne lentement son jeans comme un strip, baisse la braguette. Tous les yeux sont rivés sur son entrejambe ! Il ouvre : c'est noir ! Il baisse doucement : il n'y a que la ceinture qui est noire, son sexe est dans un filet, on voit tout à travers, la bosse formée par ses couilles serrées sur sa bite bien gonflée ! Il baisse encore son jeans : tous hurlent d'excitation : c'est un jock filet noir ! Amidou, un peu bourré demande s'il peut toucher ? Non pas le droit. Il le fait tout de même et en représailles le mec lui pince son piquet de tente à travers son jogging...
La partie suivante tombe sur Amidou. Il se lève, exhibe bien son pieu sous son jogging puis le baisse lentement pour montrer un caleçon bleu ciel ample qui cache à peine une bite tendue vers l'avant à 45° !
Les 2 hipsters reprennent une bière et trinquent avec lui et avec sa bite qui pointe sous le caleçon, avec de grands rires excités ! Le hipster brun en jock filet noir a du mal à contenir son sexe dans son sous-vêtement... Il essaye de tout bien caler dedans, mais ce n'est pas facile !
Amidou se rassoit avec son pieu dressé entre les jambes et la partie suivante tombe sur l'autre hipster, le châtain. Son chino bleu marine le serre, il l'ouvre écarte et laisse apparaitre un beau boxer Addicted noir mini. Il se présente sous forme d'une bande qui devant laisse voir le début des poils pubiens et derrière le bas des fesses. Son sexe remonte au moins jusqu'à la ceinture, l'extrémité dépasse légèrement...
Acclamation de tous, Amidou trinque avec lui et avec son sexe à travers le boxer, lui fait pareil.
Ils sont tous en slip sauf Moussa encore en pantalon multicolore de toile.
Partie suivante, c'est Amidou qui perd ! Il se caresse son caleçon ample puis le baisse lentement, montrant sur pubis couvert de poils frisés, puis sa bite qui une fois libérée vient frapper son ventre. Il fait une danse excité et son sexe oscille en cadence. Cris d'excitation des autres, le brun se lève pour trinquer et lui fait un smac sur la bouche ! Sourire merveilleux d'Amidou, son côté exhibitionniste est comblé...
Prochain c'est le brun. Il caresse son jock filet noir puis le baisse lentement. On voyait déjà tout, mais en liberté, sa bite se déploie. Il a de belles grosses couilles velues qui pendent en dessous d'un sexe à peau foncée, joli tableau ! Excitation, bière, Moussa se lève et l'embrasse sur la bouche rapidement. Le garçon lui prend la tête et remet sa bouche en contact avec la sienne pour lui rouler une gamelle. Cris, excitations, c'est la première de la soirée...
Prochain tout c'est Moussa : il est encore en pantalon. Il le baisse et apparait en boxer multicolore bien tendu.
Le suivant : le Hipster châtain avec son mini boxer noir. On voit déjà le bout de sa bite et ses poils pubiens, il baisse et laisse apparaitre de beaux poils longs, clairs, pas du tout frisés, c'est là aussi bien superbe !
Il n'y a plus que Moussa qui a encore son slip. Il dit : pas besoin de continuer, je me fous à poil direct et il baisse son caleçon multicolore et montre sa belle bite, ses belles couilles bien remontées, noires comme de l'ébène.
Tout le monde est debout, excité, les cartes volent par terre, on s'entasse sur le canapé et on se gamelle : un noir/un blanc, on change de blanc ou de noir, on caresse la bite et les couilles de l'autre. Un bain de foule amical super excité et excitant...
Peu à peu Amidou se rapproche du brun et Moussa du châtain. On se suce un par un puis en 69. Des doigts se dirigent vers les anus. Bientôt on assiste à la saillie des hipsters par les noirs. Cela dure un bon bout de temps pour bien en profiter. Pour les blancs, c'est la première fois avec des noirs, et quelle belle rencontre !
Amidou éjacule, reste encore dans l'autre, ils s'embrassent, se caressent, puis Amidou refait des mouvements copulatoires, il sent son sexe rebander et repart pour un second orgasme ! Moussa qui a fini commence à se faire prendre par le châtain, il a un sourire radieux, le blanc aussi. Le blanc approche son sexe rose du joli cul noir de Moussa, le caresse, le prépare puis pour la première fois de sa vie pénètre doucement un cul noir. C'est pareil, mais Moussa est gentil, excitant, malicieux, il est super excité et heureux. Une fois bien pénétré il commence à le limer avec un énorme plaisir. Le hipster grogne de plaisir comme un fou. Moussa lui aussi est bien excité. Le garçon châtain y va doucement, cela dure, dure pour leurs plaisirs réciproques... puis il jouit avec grands gémissements et de forts mouvements de son cul, puis s'affaisse sur Moussa et ils se reposent.
Pendant ce temps le hipster brun est en train de sodomiser Amidou, eux aussi éprouvent énormément d'excitation et de plaisir. Une fois l'orgasme arrivé eux aussi se reposent, si bien qu'après tout ce tumulte il n'y a plus aucun bruit, mis à part les respirations haletantes qui peu à peu s'apaisent...
Ils dormiront et passeront le WE ensemble.
Depuis Moussa ne voit plus ses acheteurs de légumes de la même façon ! ! !
Il arrivera encore bien d'autres belles rencontres à notre communauté des 6 ! Il y aura aussi des embrouilles, mais on en parlera calmement, on exprimera son ressenti aux réunions du mardi soir et les tensions s'apaiseront...
Il y aura bien toujours quelques remarques homophobes et/ou racistes, mais pas tant que ça, car leur joie de vivre et leur gentillesse modifient peu à peu les aprioris des personnes.
Il y a aussi beaucoup de garçons et de filles homosexuel (le) s qui vivent mieux leur orientation en ayant leur exemple de vie en tête... si disant : oui, moi aussi je suis homosexuel (le), mais on peut le vivre publiquement (ou non) et de façon heureuse ! ! !
Un jour un garçon étudiant en psychologie à Angers leur a demandé s'il pouvait réaliser une étude sociologique sur le fonctionnement de leur communauté. Un garçon timide, classique, imberbe, châtain foncé cheveux courts, plutôt petit, mince. Il n'avait pas de support pour son étude, ne connaissait pas le sujet, mais cela le dépannerait bien.
Ils ont hésité en le voyant, genre puceau introverti ! Mais bon ! Ça lui rend service et il est mignon, touchant.
Au début, c'était chiant, il était toujours dans leurs pattes à poser des questions à la con. Ils n'osaient plus faire de sexe en public. Puis, à une réunion du mardi soir, en sa présence, ils en ont parlé. Il avait aussi le doit d'intervenir dans la discussion, en tant qu'habitant.
Pascal : je trouve que la présence de Robin est pénible. Il nous observe comme des animaux dans un zoo !
Amidou : depuis qu'il est là, je n'ose plus faire de sexe en public avec vous.
Romain : je sais jamais quoi répondre, j'ai peur d'être piégé, je sais pas à quoi ça sert, se ce sera public ou confidentiel son étude...
Maxime : il a l'air trop coincé ! Ça fait drôle ici où on est totalement libre... Ça me met mal à l'aise, c'est chiant ! Pourquoi il nous étudie ? C'est normal de vivre sa sexualité comme on veut et de ne pas vivre qu'entre blancs !
Robin : moi aussi je suis gêné ! Je sens bien que je vous dérange... Je n'ai que 19 ans et je parais jeune, pas dégourdi, timide, " coincé ", classique, mais j'ai du mal dans mes études. J'étais le seul à ne pas avoir de sujet. Mes parents sont pesants, je dois toujours être le fils dont ils rêvent et j'ai du mal à m'intégrer aux autres, toujours vouloir plaire aux parents, peur de m'amuser avec les autres de mon âge, peur de décevoir, peur de dire que je suis.... Sa voie se mit à trembler, ses yeux à rougir et il se mit à éclater en sanglots la tête sur les genoux, les mains sur la tête, animé d'énormes soubresauts ! ! !
Les 6 se regardent et disent : on a peut-être été un peu trop directs ? On l'a choqué ? Il y avait un malaise, on a pas su en sortir, on lui a mis ça sur le dos ! C'est sûr qu'il est jeune et sort des jupons de sa mère, c'était peut-être pas le lieu recommandé pour ce genre de garçon ?
Le garçon, toujours prostré et pleurant essaye de parler entre deux sanglots : non... c'est pas vous... vous pouvez pas... comprendre ! C'est moi qui... qui... oui ça vient de moi... je peux pas... non... c'est trop ??? Oui trop d.. j'arrive pas à... non...
Moussa s'approche de lui et le prend tendrement dans ses bras, l'assois sur ses genoux comme un bébé, lui caresse les cheveux, le visage, met sa tête contre la sienne. Robin, je sais ce que tu as. Moi aussi j'étais comme toi étant jeune, et tu vois, maintenant je suis guéri ! Tu es homosexuel et tu ne l'as dit à personne, tu as gardé ce secret dans ton coeur, mais tu grandis, c'est un magnifique sentiment et ton coeur est maintenant trop petit pour le contenir, tu dois le faire vivre à l'extérieur...
Robin éclate encore plus en sanglots et arrive tout de même à dire : comment tu sais Moussa... comment tu as deviné, personne d'autre n'était au courant.... Et il repleure en serrant très fort Moussa dans ses bras. Maintenant Moussa pleure aussi.
C'est parce que moi aussi j'ai vécu ça... je t'aime Robin, je t'aime et il l'embrasse tendrement en continuant à pleurer !
Les 5 autres sont scotchés et émus ! Quel scoop ! Comment Moussa a compris direct ???
Maintenant peu à peu Robin se calme, Moussa commence à l'embrasser sur la bouche et caresse doucement son entrejambe par-dessus son pantalon ! Robin essaye d'y échapper, il est choqué.
Moussa : du calme, c'est la première fois, j'irais tout doucement, mais tu en rêves depuis des années... Pour toi, te faire caresser par un garçon, devant d'autres garçons, c'est impossible ! Pourtant tu es là, dans mes bras, c'est bien réel ! Pourquoi tu fais des études de psychologie ??? Pour arriver à comprendre pourquoi tu es différent des autres...
De grosses larmes affluent de nouveau dans les yeux de Robin.
Pourquoi tu as du mal à t'intégrer ? Parce que tu ne vois pas les autres pareils et que tu ne l'acceptes pas ! ! !
Robin se met de nouveau à sangloter.
Tu es mignon Robin, mais bientôt tu vas devenir magnifique si tu acceptes de grandir, de t'aimer et de t'accepter. Cette nuit tu vas dormir avec nous, entre Amidou et moi. On sera nus tous les trois, on ne fera pas de sexe, mais si tu le veux bien on pourra se caresser. Il se lève, son gros bébé dans ses bras, le pose dans son lit, ferme la lumière puis la porte et reviens avec les autres.
Gros blanc...
Alessandro : ça alors tu m'épateras toujours Moussa ! Comment t'as fait ? On était tous perdus, lui comme nous et comme ça en un clin d'oeil tu remets tout dans le bon sens ! Respects...
Moussa : c'est mon jumeau, je comprends tout avant qu'il ne parle et sais ce qu'il va dire. Bon, on mange, j'ai faim !
Robin n'était pas venu ici par hasard. Il a lu un article en anglais qu'avait écrit Stijn, sur internet. Comme la région était la sienne, il a contacté Stijn qui lui a filé l'info...
Ce qui serait vraiment cool, c'est que tu écrives la suite que tu imagines, tu sais ça a été un vrai boulot d'écrire ces histoires, du temps, des pauses, des relectures, des changements,... ! On pourrait avoir plusieurs suites comme ça... Te prend pas la tête savoir si tu sais pas écrire, si tu fé dé fotes (je suis dislexique et je sais que c'est aussi une différence mal acceptée) ! Si ça va pas être le même style... Justement on est tous différents, mais on s'aime comme ça.
Par contre t'imagines pas comme ça fait plaisir un petit mot par mail, et là tu sais le faire !
Bisous à tous, aussi à Cyrillo qui lit toutes les histoires. Qui veille à ce que cela ne dérape pas, dans l'intérêt collectif. Et c'est maintenant des milliers d'histoires qu'il a lu, même quand il a pas envie, même quand il est pressé, fatigué... Des gros bisous pour lui et respect, c'est un chic type, un mec bien, une belle personne, des grosses bises !
Stéphane
