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Je suis réveillé par les vibrations du gode, il semble que Simon est réveillé, car il l'arrête et le remet en route régulièrement. Je me redresse difficilement, le corps endolori en raison de mes mains qui sont toujours attachées dans mon dos, Alban dort encore, je le regarde, nu sur le lit, sa queue est dressée, le réveil n'est pas très loin, il émerge d'ailleurs 5 minutes plus tard et sourit de toutes ses dents en voyant ma tronche qui dépasse au-dessus du matelas.
- Allez, mon bâtard, viens dire bonjour à ma queue, dit-il en écartant bien les jambes.
Je monte sur le lit et me mets comme cette nuit à genoux entre ses jambes, je récupère sa queue et commence à pomper, il met ses mains derrière la tête et me regarde faire.
- Faut reconnaître qu'avec les mecs c'est plus facile de faire du hard et du dépravé qu'avec les nanas et puis toi, t'es une gueule à bites, je suis persuadé que tu pourrais passer une journée complète à sucer des queues...
Je relève un peu les yeux pour le regarder en mode pacha pendant que j'engloutis sa bite dans ma gueule et que je m'applique à lui faire du bien. Il a raison, je suis un obsédé du sexe, si je vois un barbu ou un mec torse nu, il faut que je regarde, que j'imagine des scènes pornographiques, c'est plus fort que moi. Peut-être, et même sans doute à cause de ces années de frustration où je n'ai pas pu me réaliser avec cet homme qui partageait ma vie. Parfois je me dis que c'est lui qui a fait de moi ce que je suis et pourtant, il ne me touchait pas, il m'aimait (disait-il), mais nous n'avions pas de relation sexuelle. Quand il y en avait, elles étaient d'une telle banalité et tellement frustrantes, il me branlait jusqu'à la jouissance et je le suçais... Je n'ai donc découvert le vrai sexe qu'assez tard et je crois que je suis tombé dans l'excès parce que, justement, j'avais dû me contenter de trop peu avant. Je l'aimais, plus que moi-même, je vivais pour lui, je respirais pour lui, il était mon homme, l'homme de ma vie et je me suis consumé, j'ai brulé le peu d'humanité qu'il restait en moi et quand j'ai tout plaqué parce que je n'en pouvais plus, je suis tombé dans la luxure et le besoin d'assouvir ces fantasmes enchainés au plus profond de moi, la frustration m'a submergé et je suis passé d'un extrême à l'autre.
Du vide sexuel, je suis tombé dans l'excès de sexe à y perdre ma personnalité. Ou peut-être que ce démon du sexe était tapi en moi et attendait juste le bon moment pour sortir et s'exprimer. Au final, ce n'est la faute de personne, je suis comme ça ou je suis devenu comme ça parce que je l'ai bien voulu. J'ai choisi l'absence de sentiment au profit de la dépravation. Parfois, j'ai mal, très mal parce que je suis seul et personne à aimer, parfois, je me dis que c'est mieux ainsi, qu'au moins je vis pour moi. Certains se demanderont si on peut appeler ça une vie, mais c'est la mienne et aux dernières nouvelles, elle plait à beaucoup. Certains diront que je ne suis qu'un animal sans cervelle, d'autres s'indigneront en estimant qu'il n'est pas sain de vivre ainsi. À ceux-là j'aimerais juste leur dire : " Où est le mal ? " et surtout " Où est le mâle ? ", c'est ma vie et je ne demande pas à être jugé tout comme je ne juge pas les autres. Avez-vous remarqué combien il est important pour l'être humain de toujours imaginer la vie privée des autres ? Ceux-là mêmes qui passent leur temps à fantasmer sur la vie privée des célébrités, des collègues de boulot, des voisins sont ceux qui ont " soit disant " une vie équilibrée. Mais si elle si équilibrée que ça, pourquoi imaginer celle des autres, pourquoi avoir besoin de refaire la vie des autres comme ils aimeraient qu'elle le soit ? Ne peuvent-ils pas se contenter de vivre la leur et d'avoir la politesse de ne pas se mêler de celle des autres ? Et gardons le meilleur pour la fin... Quand l'autre révèle sa sexualité, celle qui relève du privé, de l'intime, les regards lourds de sens, les jugements, les avis, les opinions, les " je ne le croyais pas comme ça ", comme si notre vie privée, nos actes intimes allaient changer et définir la façon dont on doit être perçu... Là j'ai envie de répondre " et qu'est-ce que ça peut vous foutre ? Je couche avec vous ? Non, alors laissez-moi vivre ma vie comme je vous laisse vivre la vôtre ! Et si ma vie vous intéresse tant, c'est peut-être parce que la vôtre est terriblement triste et terne... ", mais pour autant, je n'irai pas chercher à savoir ce qu'ils font dans la leur, elle ne me regarde pas et ne m'intéresse pas.
C'est sur cette pensée que je suis tiré de ma réflexion par les râles d'Alban qui est en train d'exploser dans ma gueule et de me la tapisser littéralement de foutre en hurlant des " putaiiiiiiiiins " et des " ahhh ", j'en viens à croire qu'il fait un malaise, mais non, il a juste joui et son orgasme est intense, j'y suis peut-être allé trop fort, mais je ne me souviens pas, je réfléchissais ! Moralité, je dois arrêter de réfléchir !
- Putain Yan, j'ai cru que t'allais m'arracher la queue !
J'avale et relâche la bête qui s'affale sur le ventre musclé de mon cousin.
- Pardon, je pensais que tu aimais...
- Ah, mais c'était délicieux, je n'ai jamais été sucé comme ça ! Je te disais d'arrêter, mais tu continuais et c'était tellement bon qu'en vrai je ne voulais pas que tu t'arrêtes. Je me suis obligé à garder les mains derrière la tête, mais j'étais totalement contracté, c'était trop bon !
Je tourne la tête, un peu gêné, et le remercie, il se redresse et me détache enfin les mains ainsi que la chaine, il me caresse la joue.
- Tu sais y faire avec les mecs, merci beaucoup, la meilleure pipe de ma vie là.
- Bah je suis pédé Alban, je sais ce qu'un homme ressent et t'inquiète pas, des meilleures pipes, t'en auras d'autres...
On se met à rire, il se lève et va pisser puis prendre sa douche, j'attends qu'il sorte pour en faire autant. Cela dit, je continue de recevoir des vibrations dans le cul, j'ai limite envie de sortir de la chambre, d'aller voir Simon et de lui arracher son portable des mains. Je l'imagine mort de rire dans son pieu. D'ailleurs quand je saisis mon téléphone, j'ai plusieurs SMS me demandant si je kiffe, si je couine, si sa queue ne me manque pas trop... Et allez savoir pourquoi, je réponds " le jour où tu me feras l'amour, tu me manqueras... ". Puis je peux enfin accéder à la salle de bains pour m'y laver, je prends une longue douche très chaude qui me détend, lorsque je sens des mains dans mon dos, je sursaute, Simon est là, nu, sous la douche avec moi. Je me retourne, il me plaque délicatement contre le mur, l'eau de la douche humidifie son corps, ses poils noircissent en lui collant au corps, qu'il est beau ce barbu...
- Tu entendais quoi dans ton message ? Demande-t-il en plaquant son corps contre le mien.
Je ne réponds pas, je le regarde droit dans les yeux, il attrape mes mains qu'il relève au-dessus de ma tête, il bande comme un taureau et m'écrase de tout son poids. Il lâche mes mains, je les laisse où elles sont, il sourit et m'enlève mon collier qu'il jette à terre. Puis il approche ses lèvres de mon cou et y dépose un baiser.
- Alors, il voulait dire quoi ce message ?
Je ne réponds toujours pas, je ne sais pas quoi répondre en fait... Simon me renifle, me caresse... Je le savais, ce mec peut-être autre chose qu'une brute épaisse et sadique. Nos regards se croisent de nouveau et je le vois approcher sa bouche de la mienne. J'ouvre grand les yeux et fais un signe de tête négatif, il relève un sourcil pour marquer son interrogation et je balbutie...
- Non, ne fais pas ça s'il te plait, on avait dit vache et salaud...
- Et une pause câline te fait peur ?
- Oui... Très...
Cette fois il se recule ne semblant pas comprendre, il faut donc que j'ajoute...
- Je pourrais tomber amoureux si tu fais ça...
Pourquoi j'ai dit ça ? En une fraction de seconde il me roule une pelle à m'en faire tourner la tête, mes bras tombent autour de son cou et je commence à m'agripper. Puis je le repousse, ça fait très série américaine hein ? Et bien sûr je lui dis " non, ne fais pas ça... ", il sourit...
- Je risquerais de te manquer ensuite ?
- Si tu deviens tendre, le Simon vache et salaud va me manquer...
- Et si je te fais goûter à ma tendresse, tu voudras y revenir sinon elle te manquera...
Il a très bien compris le sens de mon SMS... J'ai flashé sur lui depuis la station-service, il me plait terriblement, du moins physiquement parce qu'intellectuellement on n'a pas échangé beaucoup encore. Et ce ne sont pas des " salope ", " pute ", " pédale " qui vont me dire si on est compatibles sentimentalement parlant.
Oubliez mon monologue sur l'absence de sentiments, ils existent, je ne veux juste pas qu'ils s'expriment voilà tout, ils sont dans un coffre et ne doivent pas en sortir parce que j'ai peur d'avoir mal à nouveau. Voilà, pourquoi cette vie me convient, je ne me pose pas de questions, du moins je ne m'en posais pas jusqu'à maintenant, sous cette douche avec ce mâle terriblement sexy qui me comprime entre le mur et lui. Mais pourquoi ai-je envoyé ce SMS ? Je ne sais pas quoi lui dire, je le regarde en restant muet, il sort de la douche et se sèche, je reste sous les jets d'eau brûlante, me tourne vers le mur et plaque mes mains dessus. En l'espace de 5 secondes, je sens Simon retirer mon plug et y mettre sa bite à la place, je n'ai pas le temps de réagir, pourtant, il se séchait, mais la vue de mon cul a dû le faire changer d'avis. Il agrippe mes hanches et il me défonce sauvagement.
- C'est ça que tu veux sale pute ? Des bites dans ton fion et dans ta gueule de salope ? C'est ça ? Demande-t-il sur un ton méprisant en m'agrippant les cheveux de sa main droite.
- Ah oui... Oui... C'est ça, je ne sers qu'à ça... Dis-je en gémissant.
Simon tire encore plus fort sur mes cheveux, ma tête part en arrière et sa bouche cherche la mienne, il atteint son objectif, sa langue part à l'assaut de la mienne, son torse pousse mon dos, bientôt il m'écrase de nouveau contre le mur, sa queue pousse comme s'il voulait aller encore plus profond, mais on est au maximum possible. Il s'est immobilisé en moi et m'embrasse, je cède, ma langue répond à ses assauts. Il lâche mes cheveux pour attraper mes mains qu'il enserre avec les siennes et les emmène au-dessus de ma tête pour les plaquer aussi contre le mur et il reprend ses coups de bite dans mon cul, mais cette fois avec douceur. J'ai envie de me dégager, mais c'est impossible et surtout, c'est bon... Il me fait l'amour... Vache et salaud, il sait que je ne voulais pas alors il le fait ! Et putain qu'il le fait bien. Sa bouche de se dessoude pas de la mienne jusqu'à ce que je le sente se contracter, il couine dans un dernier coup puissant, tout son corps se contracte et m'écrase, j'ai l'impression qu'il pourrait me briser en mille morceaux tant je suis comprimé pendant qu'il se vide les couilles. Seule sa langue bouge, tout le reste est contracté, dur comme de la pierre, il savoure son orgasme et je ne peux rien faire. Il reste ainsi pendant de longues minutes puis sa bouche se détache enfin de la mienne, je reprends mon souffle tant bien que mal et sa bouche vient se coller à mon oreille.
- Et tu es sûr que, des moments comme ça, tu n'en veux pas ?
- Salaud... Dis-je en commençant à trembler.
- Oui Yan, vache et salaud et pour info, je n'ai pas mis de capote alors je t'ai marqué... Dit-il en commençant à déposer des baisers dans mon cou, mon dos, mes bras sans sortir de mon cul.
Je tourne la tête pour le regarder, j'ai envie de le gifler, mais en voyant mon beau barbu trempé afficher un sourire jusqu'aux oreilles, ma velléité disparait comme par magie, j'essaie quand même de bredouiller quelque chose pour marquer mon désaccord, mais je n'ai pas le temps, il plante ses yeux dans les miens et assène le coup de massue final.
- On a un deal il me semble, t'es à moi jusqu'à la fin du séjour alors je te baise, je te fais baiser ou je te fais l'amour, c'est moi qui décide, toi, t'encaisses et tu dis " merci ".
- Merci, dis-je en l'admirant.
Je ne sais pas ce qu'il pense réellement, mais il a fait sauté la serrure du coffre, peut-être avait-elle déjà sauté bien avant, je ne voulais juste pas l'admettre. Il sort de mon cul lentement, je prends une tape sur les fesses.
- Dépêche-toi, je veux sortir faire un peu de marche ensuite on aimerait visiter 2 ou 3 endroits avec Alban.
Il sort de la douche et se sèche, je le regarde frictionner son corps avec force, j'admire le mâle poilu sécher sa fourrure, je reluque ses muscles bandés tout en restant sous cette douche brûlante et j'ai des courts-circuits dans le cerveau. J'avais bien dit la première fois où je l'ai vu torse nu quand il a ouvert la porte de sa chambre qu'il pourrait me demander n'importe quoi et je ne me suis pas trompé, je lui suis entièrement dévoué, je suis sa lope, je suis à lui et pour tout le séjour alors je vais le contenter comme il le voudra et dire " merci ".
Il termine son séchage et sort nu de la salle de bains, j'arrête la douche et je me sèche aussi avec la même serviette comme si je voulais avoir son odeur sur moi puis je rejoins les mâles dans la chambre. Alban est habillé, Simon a enfilé son jean. Un homme torse nu et en jean, ça m'excite... Je le regarde avec envie, il sourit.
- Jean, baskets et t-shirt ou chemise, rien d'autre Yan...
- Oui, je me doute, dis-je en me dirigeant vers la sortie pour aller dans ma chambre. Je sors mes affaires de la valise, m'habille et reviens dans la chambre de Simon, j'ai opté pour une chemise blanche que je laisse entreouverte. Lorsque j'entre dans la chambre, il siffle en me regardant.
- Sexy la pute... Tu vas en aguicher plus d'un...
Et il me pose le collier encore mouillé tout en s'assurant qu'on le verra bien. Je le laisse faire, il m'adresse un regard satisfait et nous descendons pour le petit déjeuner. Il est 9h en ce dimanche matin, Ethan nous sert les cafés, nous mangeons peu puis nous sortons et marchons dans la campagne jusqu'à 13h. Les discussions vont bon train sur le paysage, la région, la sérénité qui règne ici. Nous croisons peu de monde et revenons à l'hôtel pour y déjeuner. Assez rapide et léger, nous discutons des lieux à visiter, nous optons pour quelques vieux châteaux de la région. Nous partons en voiture et effectuons toutes les visites prévues, c'est très pittoresque et délassant malgré le fait que je n'aime pas les visites de ce type, j'y prends du plaisir. Rien ne ressemble plus à une pierre qu'une autre pierre pour moi et pourtant, je me surprends à m'extasier devant ces chefs-d'oeuvre d'architecture et nous prenons de nombreuses photos en souvenir. À 18h nous remontons en voiture et Alban nous amène dans une petite clairière.
- Y a rien à visiter ici, dis-je en faisant la moue, puis il est tard, j'aimerais rentrer me doucher.
- Y a ton cul à visiter, répond Simon en se saisissant de son sac à dos, enlève ton jean et ta chemise.
J'obéis bien évidemment et sors du véhicule en baskets. Simon sort un attirail de son sac, il me pose des menottes aux cuisses et y attache mes poignets puis il pose une très longue chaine à mon collier et il avance dans le bois avec Alban sans me prêter attention.
Je comprends alors très vite que ce n'est pas une " clairière " choisie au hasard, c'est un lieu de rencontre, car quelques hommes tournent déjà et dans le bois on entend des gémissements. Les 2 mâles s'avancent jusqu'à une table et des bancs en bois et s'asseyent, me laissant debout tenu en laisse devant eux à presque 5 mètres en retrait. Il ne faut pas plus d'une minute avant que 2 mecs s'approchent et commentent en me voyant.
- C'est ton bâtard ? Demande l'un d'eux à Simon.
- Ouais et j'ai envie qu'il se fasse enculer devant nous, qu'il prenne de bonnes bites dans son cul de salope pendant qu'il nous regarde.
Les 2 mecs se touchent le paquet et me regardent comme 2 prédateurs prêts à fondre sur leur proie...
Yan
ftasm@yahoo.fr
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