Premier épisode | Épisode précédent
Lorsque j'ouvre les yeux, Simon est assis sur moi, il me caresse le torse. Je m'étire un peu et tends mes bras vers le sien, j'affiche un sourire de satisfaction.
- Quelle vue magnifique au réveil, lui dis-je.
Pour réponse, j'ai un superbe sourire, très tendre de sa part puis il se penche pour déposer un baiser sur mes lèvres avant d'y mettre la langue. Nos corps se rapprochent, se frottent, s'enlacent, se caressent puis Simon se lève et part se doucher. Je reste dans le lit, songeur en repensant à cette nuit et à ce qui a été dit. Simon me sort de mes pensées en sortant de la salle de bains, il me siffle et me montre la porte de salle de bains, je me lève et pars me laver. Une fois fait, nous nous habillons et descendons déjeuner. Alban est là, vu sa tête, il a très peu dormi.
- Alors Alban, bonne soirée ? Demande Simon.
- Putain, j'ai découvert des trucs que je n'imaginais pas...
- Du style ?
- C'est super bon de se faire enculer...
Simon et moi devons ressembler à des statues de pierre à l'annonce de cette phrase. Alban, qui se fait enculer, ça, c'est une première. Voyant nos têtes, il se met à nous narrer non pas sa soirée, mais sa nuit, il n'a dormi que 3 heures. Il a donc testé la domination avec Sarah et Benjamin, les 2 mecs soumis à la femme. Benjamin a enculé Alban puis Sarah aussi avec un gode ceinture. Ils se sont visités tous leurs trous, ils ont pris un immense plaisir tous les 3 et comptent remettre ça ce soir.
- Et vous, la nuit a été chaude ? Dit-il tout fier.
Simon se penche vers moi et m'embrasse.
- Chaude et révélatrice, dit-il en me caressant les cheveux.
- Euh Simon, tu vires pédé ?
- Disons que je ressens des choses pour Yan et c'est réciproque...
Une sorte de malaise s'installe, Ethan arrive avec les cafés et les viennoiseries.
- Alors on arrête avec Yan ? Demande Alban l'air presque déçu.
- Ah non, je n'ai pas dit ça, je dis juste qu'en plus d'être ma pute jusqu'à vendredi, j'aimerais que ça devienne sérieux entre nous après...
Je manque de recracher ma gorgée de café et regarde Simon avec un air atterré.
- Mais ça, seul Yan le décidera, ajoute-t-il comme pour me rassurer, on est lundi, j'ai 5 jours pour le convaincre.
Alban se lance dans une tirade en précisant qu'il n'aurait pas pensé un jour Simon vouloir se caser et encore moins avec un mec. J'assiste à leurs échanges sans trop savoir quoi dire, ça se bouscule dans ma tête, il vient de me faire une déclaration où j'ai rêvé ? Je termine mon petit-déjeuner en silence, perdu dans mes pensées et j'en suis tiré par une caresse de Simon sur mon visage.
- On va aller courir un peu ce matin et qui sait, on croisera peut-être de quoi humilier ton cousin ?
La situation est ahurissante, il y a quelques minutes Simon annonce qu'il veut du sérieux entre nous et maintenant il me remet dans mon rôle de salope, mais bizarrement, j'apprécie. Nous remontons dans nos chambres pour nous préparer, j'enfile un short et un t-shirt comme Simon. Quand il me voit il fait un signe négatif de la tête.
- Toi c'est juste un jean et des baskets.
Je m'exécute et nous descendons, rapidement rejoints par Alban en short et t-shirt aussi, Simon a pris son sac à dos qu'il me tend pour que je le porte et nous partons courir par cette belle matinée ensoleillée. Nous croisons peu de coureurs sur le chemin puis nous arrivons sur une sorte d'aire de repos, 2 femmes sont assises sur un banc en bois devant lequel trône une table sous un arbre, elles discutent puis nous observent quand nous arrivons essoufflés et trempés de sueur dans ce petit coin de repos ombragé. Simon me tend la main sans me regarder, je comprends qu'il veut à boire et enlève le sac de mon dos pour en sortir une gourde que je lui donne, il boit une grande rasade et la tend à Alban qui fait de même. Il me la rend et je vais pour boire aussi.
- Non, pas toi Yan, toi t'attends, dit Simon sèchement.
Je remets la gourde dans le sac et nous reprenons notre course. Les 2 femmes nous interpellent. Alban se dirige rapidement vers elles en roulant des mécaniques et Simon s'approche doucement me faisant signe de rester où je suis. Je n'entends pas leur discussion, mais ça rigole beaucoup, les femmes finissent par se lever et partent en courant devant nous. Simon et Alban me rejoignent.
- On les suit, l'une d'elles habite à 2 minutes d'ici, on va les niquer.
- HEIN ?! Dis-je atterré.
- Pas toi, juste Alban et moi, elles veulent un coup de queue comme elles l'ont dit, ajoute-t-il en riant.
Puis il part sans me laisser le temps de répondre et je suis le mouvement. 2 minutes de course après, nous arrivons effectivement devant une fermette où les 2 jeunes femmes attendent en riant. La propriétaire nous fait entrer, je ne sais pas trop comment réagir. Les femmes sont très entreprenantes, se déshabillent rapidement et s'asseyent sur la table, les jambes bien écartées. Alban s'est déjà approché et commence à embrasser l'une d'elles tout en lui malaxant les seins, rapidement les fringues sont virées, il bande comme un taureau. Simon enlève son t-shirt et s'approche de la seconde tout en claquant des doigts.
- Yan, capotes.
Je me saisis du sac à dos et en sors 2 capotes que je tends à Simon. Je reçois une gifle phénoménale.
- T'as oublié ton statut tarlouze ? T'es qu'une pute aux ordres de vrais mâles oui ou non ?
- Oui Simon, dis-je en bredouillant.
- Alors tu nous mets les capotes et tu lubrifies salope.
Je regarde Simon sans bouger quelques secondes, je suis à la fois en colère et ce plaisir d'humiliation monte, mais devant des femmes c'est différent. Il me fixe, ses lèvres bougent, mais pas de son pour autant, j'arrive à lire un " vache et salaud ". De toute façon, il m'a eu, je suis accro à ce mec, je me mets à genoux sur le côté, baisse son short et son boxer, lui enfile le préservatif et le suce pour bien lubrifier. À peine terminé, je vois sa bite s'engouffrer dans la chatte de la nana qui ne fait même pas attention à moi, elle gémit et Simon soupire d'aise en la pénétrant. Alban me gifle à son tour.
- J'attends bâtard...
Pas besoin de lui enlever son short et son boxer, il l'a déjà fait, je lui pose donc le préservatif et le suce, il se rue ensuite sur la femme et je reste là, à genoux entre eux deux pendant qu'ils baisent. C'est assez long, ils changent souvent de positions, les femmes réclament, les mâles grognent et les traitent de salopes. Un vrai film porno de basse qualité. Je regarde Simon, concentré sur sa baise, je l'admire, qu'il est beau, comme j'aimerais être à la place de cette nana qu'il défonce virilement, j'ai envie de le caresser, le lécher. Notre nuit de folie défile devant mes yeux, sa déclaration de ce matin résonne dans ma tête et pourtant il baise ouvertement quelqu'un d'autre devant moi alors qu'il voudrait du sérieux entre nous. Je suis jaloux, mais je le regarde faire, en admiration. Il jouit le premier en râlant et lâchant un flot d'insultes, il est violent et puissant, sa partenaire hurle de plaisir, elle a visiblement un orgasme. Il se retire, ôte son préservatif et se tourne vers moi.
- Ouvre la gueule pédale, nettoie ma queue.
J'obéis bien évidemment et la lui nettoie avec application, une fois terminé, il me fourre sa capote dans la gueule et je me régale de son sperme comme si j'avais eu ma récompense. Il se rhabille, la femme aussi. Alban vient de jouir aussi, il se tourne vers moi, j'ouvre la gueule et il y jette sa capote. Putain, servir de poubelle à capotes, c'est carrément humiliant, mais j'aime ça... Quelques minutes se passent, ils discutent et rient puis il est temps de prendre congé, ils sortent, je les suis, nous reprenons notre course en silence, pour ma part, j'ai toujours les capotes d'Alban et de Simon dans la gueule, je savoure leur sperme, je suis en manque de sexe, ce nectar m'a fait immédiatement passer en mode salope. Pour autant, rien d'autre ne se passe pendant notre course, nous rentrons à l'hôtel vers 11h30, je recrache les capotes dans la poubelle à l'entrée, j'ai tout aspiré, j'ai fait le plein.
Nous montons dans nos chambres, celle de Simon est devenue la mienne à présent et je le suis tel un chien qui suit son Maitre, c'est le cas de toute façon, je l'aime, putain, je vais encore souffrir...
À peine entrés, Simon se rue sur moi et m'embrasse fougueusement, je couine de plaisir, nous sommes ruisselants de sueur, il me caresse tendrement avant de se reculer un peu.
- Je vais pas changer ce qu'on a convenu pour la semaine Yan, je pensais ce que j'ai dit ce matin au petit-déj, mais on a un deal et même si je t'aime, je veux qu'on aille au bout.
Je suis sans voix, il a lâché des mots qui me font peur et plaisir en même temps, devant mon silence, il poursuit.
- T'es le premier mec avec qui je me sens bien et avec qui j'ai envie de sérieux. Tu décideras en temps voulu si tu veux aussi du sérieux, mais tu dois savoir que ce qu'on fait toi et moi, j'adore ça et donc, j'aimerais que l'on continue bien après cette semaine. En d'autres termes, j'aimerais pouvoir t'humilier régulièrement, j'ai envie que tu sois mon mec, mais aussi ma pute. Sache-le pour prendre ta décision et je la respecterai.
Les larmes montent chez moi, mais elles ne sont pas de tristesse, je suis très ému par cette tirade et je sais au fond de moi que ce mode de vie c'est ce que je veux.
- Tu seras capable d'être tendre et attentionné en privé ? Tu seras capable d'être un compagnon aimant et protecteur ? Tout comme le pire des salauds ? Dis-je comme s'il me fallait une confirmation.
Il sourit, s'approche de moi, me caresse d'une telle façon que mon corps tout entier frémit.
- Je veux t'aimer et t'humilier Yan, parce que je suis pervers et que je ne suis pas fait pour la vie de couple en charentaises. Je veux des moments de bonheur juste entre toi et moi à t'aimer et des moments de débauche totalement vulgaires et obscènes. Je veux ce plaisir de nous sentir heureux toi et moi et ce plaisir de t'offrir à qui je veux. Je veux des moments intimes d'amour et des moments de luxure à te voir humilié pour ton plaisir et le mien. J'ai besoin de ces 2 côtés pour me sentir " équilibré " sinon je m'ennuie.
Il termine sa phrase en me roulant une pelle qui me fait tourner la tête, mes bras l'entourent et je me mets à le serrer très fort. Puis il reprend sa tirade.
- Je veux pouvoir t'appeler " mon coeur " tout comme pouvoir t'appeler " enculé ", " mon amour " tout comme " ma pute "...
Tout se bouscule dans ma tête, est-ce vraiment ce que je veux ? Je n'en sais rien. A croire que je ne pourrai jamais sortir de ce dans quoi je suis tombé, la perversité et luxure. Il m'annonce clairement que je ne dois pas m'attendre à de la fidélité et que si j'aspire à une vie tranquille, ce sera la petite maison close dans la prairie... Vais-je supporter de le voir se taper d'autres mecs et nanas ? Je suis tellement, enfin j'étais tellement possessif en amour. C'est peut-être ça qui a tout gâché, de vouloir l'autre uniquement pour soi, à l'en empêcher de vivre ce qu'il veut. Ce n'est pas aimer que de mettre l'autre en cage.
- Simon, dis-je enfin, continuons notre deal jusqu'à vendredi. Je ne sais pas si je suis prêt pour vivre ce que tu proposes. J'ai des sentiments très forts pour toi et ça me fait peur. Je ne sais pas si j'arriverai à accepter d'être ton mec et ta pute en même temps. Mais au moins en continuant jusqu'à vendredi, ça me permettra de me faire une idée...
Son visage s'éclaire, il sourit de toutes ses dents et il semble heureux de ma réponse alors que je craignais qu'il le prenne mal. Il part se saisir de son portable et envoie un SMS.
- Tu fais quoi ?
- J'envoie un SMS à Alban pour lui dire que je saute le repas de ce midi et toi par la même occasion.
Je me mets à rire...
Lorsqu'il repose son portable, il vient vers moi et m'emmène avec gentillesse vers le lit.
Il ne m'a pas sauté, nous avons fait l'amour des heures, un après-midi de tendresse et de passion dévorante. Malgré ma cage, j'ai eu un plaisir incroyable à le toucher, le lécher, le sucer, l'embrasser. Entrecoupés de quelques moments plus hard et de baise, je n'ai jamais été aussi bien dans les bras d'un homme. J'avais envie qu'il m'enlève cette cage, je le lui ai demandé, mais il est resté inflexible...
- Pas avant vendredi comme convenu et à partir de vendredi, elle sera libre comme toi. Et si tu veux me prendre, ce sera avec plaisir...
A-t-il déclaré en me caressant le visage. Avant d'ajouter.
- Je t'aime ma pute...
Yan
ftasm@yahoo.fr
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