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HISTOIRE

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Premier épisode

Maître Yori

2 |

J’étais dans un état de nerf incroyable après ce qui venait de se passer. Je ne pouvais m’empêcher d’y penser. J’en pleurais de rage car je m’étais fait avoir sur toute la ligne. Je devais reconnaître cependant qu’une étrange excitation me saisissait quand j’y repensais. J’étais comme un chat échaudé, mais qui en redemandait. Paradoxalement, je me rassurais en me disant que j’allais reprendre le contrôle et renverser la vapeur. Et en prenant du recul, je ne me laisserais plus aller à un quelconque accès de faiblesse. Je m’étais laissé surprendre, voilà tout. Lors de notre prochaine entrevue, je garderais la main. En analysant un peu la situation, si je voulais m’imposer, il fallait que je sois actif, et non passif comme je l’avais été. Il avait tout dirigé, et je m’étais forcément fait prendre au piège. Je connaissais désormais son petit jeu et ses méthodes. A moi de le battre en utilisant ses armes. Pour qui se prenait-il, ce lointain subalterne? Il croyait faire sa loi en arrivant? J’avais de mon côté le privilège de l’âge, et surtout la supériorité hiérarchique.
Il fallait des actes symboliques. Même si c’était assez primaire comme façon de procéder, je devais marquer mon territoire. Physiquement, le reprendre sur sa tenue vestimentaire. Une bonne manière de le soumettre à ma volonté. Je pourrais arguer d’un code de l’entreprise, et peu importe ses préférences en la matière, il devrait s’y conformer. Mon argument était imparable. Devoir se plier aux règles de la société l’amènerait à plier psychologiquement. Et à comprendre que ce n’est pas lui qui les fixe, ces règles. Mentalement, pour lui faire courber l’échine, je me devais d’être le plus fort. Posé, sûr de mon fait, affichant une distance hiérarchique. Et par-dessus tout, ne pas rentrer dans son jeu. Je ne devais rien -absolument rien- lui concéder. Quant à l’appeler « Maître Yori », même dans ses rêves cela n’arriverait pas.

Je choisissais de porter un beau costume trois pièces gris anthracite. Chemise blanche et cravate amarante pour rehausser l’ensemble. Chaussures Richelieu noires, chaussettes coordonnées à la cravate. Je m’admirais dans un miroir en pied. J’avais fière allure, et, à mon avis, j’imposais le respect.

Dans le hall de nos bureaux, un petit groupe de personnes attendait l’ascenseur. De cette masse informe de dos en costumes sombres, allant du noir au bleu foncé, un homme se détachait. Il portait un pantalon gris, fuselé, qui arborait 3 bandes jaunes fluorescentes tout du long de l’extérieur des jambes. Un simple maillot en haut, jaune fluorescent intégral, et 3 bandes grises qui descendaient depuis le col jusqu’aux poignets. J’appris ensuite qu’il s’agissait de l’ensemble Adidas du Real Madrid. L’ensemble était ajusté, dessinant une silhouette sportive, laissant deviner une musculature naturelle. La couleur vive, l’allure sportive juraient dans un univers aussi policé que le nôtre. On devinait de simples chaussettes blanches, dépassant d’une paire de baskets. Des TN noires. Trônant au sommet, une casquette gris perle, insolemment portée à l’envers. Je devinais qu’il s’agissait de Yori, que je refusais de considérer comme un maître, mais plutôt comme un sale gamin à dresser.
La porte de l’ascenseur s’ouvrit, et tous s’y engouffrèrent machinalement. Je pressai le pas pour les rejoindre, Yori fut le dernier à y pénétrer. Au moment où j’allais rentrer à mon tour dans l’ascenseur, il se retourna subitement, si bien que nous nous retrouvâmes face à face. J’eus un mouvement de recul incontrôlé. Il eut un sourire goguenard, et me dit de sa voix posée et ferme:

- C’est complet! Tu vas devoir attendre.

Je restai pantois. Le temps de réagir, la porte de l’ascenseur se fermait déjà.  Avant que la porte ne se soit totalement refermée, il mima avec sa main, comme s’il attrapait une cravate imaginaire dont il plaçait l’extrémité dans sa bouche, et la plaçait entre ses dents, pour former une langue pendante. Il venait de me rappeler en riant une des obligations qu’il m’avait fixées.  En plus, il avait osé, devant tout le monde, de me parler sans aucune forme de respect, tel qu’il l’aurait fait avec n’importe quel clampin. Et pourquoi ne m’étais-je pas imposé pour monter dans cet ascenseur? Il m’avait eu par surprise. J’avais envisagé tous les cas de figures, mais pas celui-ci. J’étais furieux, et contre moi-même et contre lui.

Je me devais de reprendre la main. Car force était de constater que ce type venait de me déborder encore une fois, malgré toutes mes résolutions. Premièrement, je m’arrangeais pour savoir qui il était exactement, et quel poste il occupait dans notre société. Ce fut facile. Yori était son vrai prénom. J’appris qu’il venait d’intégrer l’équipe des graphistes, en qualité d’illustrateur. J’appelai le bureau où il devait se trouver. Une assistante me répondit. Après m’être présenté et lui avoir dit le motif de mon appel, elle me dit de patienter un peu, le temps d’aller chercher mon interlocuteur. Celui-ci me fit poireauter en ligne un moment avant de daigner venir prendre le téléphone. Ma propre insécurité liée à la situation-bien que je ne voulais pas le reconnaître- faisait que je sentais mon cœur battre dans ma poitrine. Ma main qui tenait le combiné transpirait. Si pour lui, il ne s’agissait que d’un appel anodin parmi d’autres, moi, j’avais l’impression de vivre une étape déterminante, comme un joueur au casino qui joue toute sa fortune sur un simple coup de dés.
J’avais beau être impatient qu’il me réponde, je sursautai malgré moi quand j’étendis enfin sa voix au bout du fil.

- Allô! Que puis-je faire pour toi?

La courtoisie de son ton me fit remarquer à quel point sa voix était joliment timbrée, bien placée dans les graves. Une belle voix, masculine et chaude. En comparaison, ma voix était atone, légèrement fêlée voire aigrelette. Je lui signifiai mon envie de le voir, et je le convoquai dans mon bureau. Il prétexta des occupations urgentes pour repousser notre rendez-vous à l’après-midi.
Par ailleurs, j’avais laissé passer son tutoiement. Comptant bien le reprendre ensuite. Je justifiais ma lâcheté passagère en me convainquant moi-même qu’il s’agissait d’une tactique. Ne pas le brusquer tout de suite, pour qu’il ne se méfie pas. Manœuvre bien dérisoire!

Une fébrilité certaine ne me quitta pas de la matinée, l’appétit me fit défaut à midi,  la machine dans mon bureau semblait me rire au nez alors que je me faisais un café à 14 heures. Il hantait toutes mes pensées. Plus l’heure de notre entrevue approchait, plus les minutes me semblaient longues. J’étais dans un état contradictoire où j’espérais que Yori ne viendrait pas, tout en voulant accélérer le temps pour qu’il soit tout de suite devant moi. Je tournais comme un lion en cage dans mon bureau. Même s’il avait été le lieu de ma déconvenue face à lui, j’avais voulu qu’il vienne sur mon propre terrain, où j’étais plus à l’aise. Mais enfermé dans mon propre univers, je me retrouvais dans la position insupportable de l’attente. Et Yori se payait le luxe d’être en retard. Il aurait voulu me faire mariner qu’il ne s’y serait pas pris autrement!
J’étais assis à mon bureau quand on frappa à la porte. Je répondis d’une voix forte: « Entrez! » Mais au bout d’un moment, personne n’avait poussé la porte pour entrer. Je redis donc plus fort d’entrer, encore en vain. On frappa à nouveau, mais une nouvelle fois mon injonction à entrer ne fut suivi d’aucun effet. Je me levai donc pour aller ouvrir en grommelant « même pas fichu d’ouvrir une porte ».
J’ouvrai la porte, dans l’encadrement de laquelle Yori apparut. Je ressentis un léger frisson en le voyant se tenir face à moi, rempli d’assurance. De par sa simple présence, il dégageait une telle autorité naturelle, il possédait une aura si évidente qu’il exerçait un ascendant immédiat sur son interlocuteur.

- Salut! me dit-il avec nonchalance.

Avant même que je réponde, il avança, sans précipitation mais avec résolution, m’obligeant à reculer et à me mettre de côté pour le laisser passer. En passant, il m’attrapa ma cravate qui sortit d’un coup sec du gilet de mon costume où elle était insérée, marqua une pause, et en me regardant droit dans les yeux me dit:
- Qu’est-ce que je t’avais dit à propos de la cravate? Je te l’ai même rappelé ce matin quand t’étais devant l’ascenseur.

Sans même attendre de réponse, il se dirigea vers le bureau. Je m’étais attendu à ce qu’il cherche à s’imposer d’entrée de jeu, mais je fus tout de même surpris. J’eus l’impression de forcer ma nature pour tenter une réponse, que je voulais autoritaire:
- Attendez! Ce n’est pas comme ça que ça marche.

Pour la première fois, je venais de lui dire « non ». Mais en m’entendant moi-même parler, je réalisai à quel point mon ton était trop timide, loin d’être péremptoire comme je l’aurais voulu. Ma voix partait aussi trop dans les aigus, se cassant même parfois. Alors que la sienne restait posée et grave. Ce qui à mon échelle aurait pu sonner comme une victoire-m’être opposé ouvertement à lui- révélait une faiblesse évidente.

- Oh mais c’est que tu cherches à résister? Ça me plaît! Ça va donner un peu de piment. Mais t’es sûr de tenir sur la longueur?

Son ton était moqueur, et il s’assit directement dans mon fauteuil directorial. Alors qu’il passait ses bras derrière la tête, il posait sans vergogne ses pieds sur mon bureau, jambes bien écartées.

- Retirez immédiatement vos pieds de mon bureau! dis-je sèchement.
- Et sinon? Tu vas faire quoi? me lança-t-il comme une provocation.

Etais-je vraiment prêt à une telle insolence? Et surtout, étais-je capable d’y résister? Force était de reconnaître qu’il me clouait le bec. Je n’eus d’autre solution que de tenter de changer de sujet- tactique courante des faibles pour les questions qui les dérangent et pour lesquelles ils ne trouvent pas de réponse cohérente ou a minima qui leur permette de sauver la face.

- Que voulez-vous? lançai-je pour tenter de faire diversion.
- Moi? Rien! dit-il en ricanant. Je te rappelle que c’est toi qui m’a convoqué.

Il avait détaché le participe passé final, en le disant dans un soupir moqueur. Il me lançait à la figure tout son mépris, et ironisait, d’une façon qui m’était insupportable, sur ma capacité à garder le fil de mes idées.

- Vous allez commencer par retirer vos pieds de mon bureau! dis-je en essayant de reprendre contenance. En plus, vous n’avez peut-être pas remarqué, mais sous votre pied droit, il y a un manuscrit important. Vous allez finir par l’abîmer.

Il ramena son pied droit vers lui, sans le soulever, mais en le faisant glisser, ce qui eut pour effet d’entraîner les premières feuilles, dont certaines tombèrent au sol.

- Mais vous le faites exprès, ce n’est pas possible!
- Tiens? Y aurait-il un minimum d’intelligence dans le petit pois qui te sert de cerveau? ironisa-t-il. Car -pour une fois- tu as bien « analysé » la situation. Je l’ai fait exprès. T’auras un bon point!

Il était hilare. Il avait toujours son pied gauche sur le bureau alors que le droit était désormais au sol. Il se pencha légèrement en avant pour saisir de sa main droite des feuilles du manuscrit. Il y jeta un œil.

- C’est un dinosaure, ton auteur? Il ne sait pas se servir d’un ordi? Pour ça qu’il écrit à la main?
- Laissez cela, s’il vous plaît! dis-je d’un ton mi-suppliant. C’est la seule version complète de son ouvrage. C’est un des rares auteurs à n’écrire qu’à la main effectivement.

Mon inquiétude venait de prendre le pas sur ma résolution. Je voulais d’abord préserver ce manuscrit. La crainte de le voir détruit sous mes yeux m’envahit. Mon envie de sauver ce qui pouvait l’être l’emportait sur ma propre fierté personnelle. C’est à ce moment là qu’il commença à froisser dans une de ses mains une première feuille, en fit une vulgaire boule de papier et la jeta à l’autre bout de la pièce. Derrière moi. Je vis la boule passer en ellipse au dessus de ma tête.

- Va chercher! lança-t-il, d’une voix ferme.

Mon sang ne fit qu’un tour. Mon regard suivit la boule de papier voler dans un coin de la pièce. Je me précipitai pour aller la récupérer, alors qu’un nouveau bruit de froissement de papier se fit entendre. J’étais à deux doigts de ramasser la première boule, quand le bruit sourd de la chute de la seconde boule se fit entendre à l’extrême opposé de la pièce. Je voulus dire quelque chose, mais les mots restèrent coincés dans ma gorge. Je me focalisais sur les feuillets à ramasser. J’étais entrain de courir pour aller chercher la deuxième boule, que déjà la troisième tombait dans un autre coin. A peine le temps de sauver une feuille, que déjà la suivante volait telle une balle. Froissement de papier, jet, suivi du petit bruit de la chute sur le parquet. J’étais comme un chat sautant frénétiquement partout dans la pièce, d’une extrémité à l’autre, courant après mes baballes. Maître Yori  -car il fallait avouer qu’il me dominait sans effort- s’amusait follement. Je m’essoufflais pour ma part, l’esprit obnubilé par le fait de devoir glaner ce qu’il jetait aux quatre coins. Dans mes mains s’accumulaient les boules de papier. Entre la précipitation, et à cause du nombre croissant, certaines s’échappaient de mes mains.  Elles retombaient au sol alors que je plongeais pour me saisir de la boule suivante. Sans discontinuer, il froissait, lançait, riait, m’excitant de ses encouragements railleurs à me dépêcher. Et il accélérait le rythme. Si bien que je n’arrivais plus à suivre, complètement débordé et assommé. Le souffle court, ne sachant plus où donner de la tête, je finis par m’immobiliser au centre de la pièce. La tête basse, la respiration forte, totalement ébahi. Les boules continuèrent de tomber autour de moi, formant un cercle. J’assistais impuissant à son petit jeu, l’esprit engourdi, le corps tétanisé et par la fatigue et par le dépit. Ce chaos me semblait inextricable. Le rythme se ralentit enfin, et je reçus une, puis deux boules directement sur mon visage. Même cette provocation évidente ne me fit pas réagir. J’étais à bout, perdu, groggy. Une troisième lancée dans un lob parfait finit sa course sur le haut de mon crâne où elle rebondit, et tomba au sol, juste à mes pieds. La façon piteuse dont elle finit sa course, dans un petit bruit sec et sourd, me sembla le symbole même de ma propre situation. Je n’étais guère plus qu’une feuille de papier que Maître Yori froissait, et lançait à sa guise. Je pouvais terminer dans un coin, oublié, ou à la poubelle. Et peu importe que sur cette feuille il y eut un contenu d’importance, une histoire unique, ou encore la trace d’un docte savoir. Il la chiffonnait entre ses doigts, négligemment, pour son propre amusement, sans effort. 

Le silence qui régnait dans la pièce avait donné une intensité particulière à ce tout petit bruit qu’avait fait la boule de papier chiffonné percutant le parquet.

- Ben alors? On capitule déjà? Ou dois-je comprendre que tu n’y tiens pas tant que ça, à ce petit manuscrit?

Il me fallut quelques secondes pour ânonner une réponse. J’étais exténué, autant physiquement que moralement.

- Ecoutez … s’il… vous plaît … arrêtez de … massacrer ce pauvre texte.
- Mais il ne tient qu’à toi que j’arrête! A toi de t’en donner les moyens.

Il eut un sourire sarcastique et continua, très fermement:
- Tu vas commencer par gentiment mettre ta cravate dans ta bouche, comme je te l’avais ordonné. Qu’elle te fasse une jolie petite langue pendante, en bon gros toutou que tu es.

Avant même que je ne puisse exprimer une quelconque réticence, par la parole ou par une expression faciale, avant même que je ne puisse réagir à son injonction, il se leva, d’une main étala en éventail les feuilles qui restaient du manuscrit sur le bureau devant lui:
- Tu obéis! Maintenant! Sinon je pisse dessus.

Et joignant le geste à la parole, il commençait déjà à baisser le bas de son survêtement, prêt à dévoiler ce que ce dernier moulait si parfaitement. J’étais comme ivre, incapable de la moindre réflexion, et encore moins de la moindre opposition. Pris de court, poussé à obéir aveuglément, en toute hâte, je mis donc ma cravate dans la bouche, lui prouvant ma totale loyauté, tel un bon chien fidèle. Une lueur mauvaise traversa son regard, et le geste de descendre son survêtement s’arrêta net. Seuls les poils de son pubis étaient découverts. Mais son geste était clairement en suspens. Il savait qu’au fond de moi, j’avais déjà capitulé, mais il voulait davantage de preuves, me pousser encore plus loin dans mes retranchements.

- Défends ce précieux manuscrit en obéissant au doigt et à l’œil. Et pose à la place sur la table ce que tu as de plus précieux.

Je ne compris pas tout de suite où il voulait en venir. Il me toisait, alors que l’expression sur son visage me faisait comprendre que le temps m’était compté. Je devais obtempérer. Et tout de suite. Qu’il n’y aurait aucun retour en arrière possible.

- Faut vraiment tout te dire, putain! Vas-y, baisse ton pantalon, et viens mettre tes couilles sur ton bureau. Et j’épargne le texte.

Ses mains s’apprêtaient à descendre son survêtement, et devant l’urgence -je le savais prêt à réellement noyer les feuilles sous ses flots de pisse- la peur s’empara de moi, et toute volonté ou fierté furent anesthésiées en moi. Je m’approchai fébrilement du bureau tout en débouclant ma ceinture, puis je déboutonnai mon pantalon. Arrivé contre le bord, j’ouvris ma braguette, et descendis dans un même geste et mon pantalon et mon boxer. J’affichais ma nudité, le pantalon tombé sur mes genoux. Mais le bureau était plus bas que mon entrejambe.

- Je t’ai dit de poser ton petit bordel sur la table! C’est si compliqué que ça à comprendre? Plie les genoux, et pose bien ce que tu as, comme sur un plateau.

Je m’exécutais, me retrouvant dans une position plus qu’inconfortable. La surface du bureau était légèrement froide, en comparaison de mes deux testicules qui bouillaient.

- Je t’ai dit de poser tes couilles sur le bureau! dit-il sur un ton agacé.
- Mais, elles y sont! essayai-je de répondre, ma cravate coincée entre mes dents rendant mon élocution difficile.
- Où ça? Je ne vois rien là!
- Ben là, Maître! dis-je, en écrasant un peu plus mes couilles sur le bureau, pour qu’il les voie bien.
- Maître qui? Pauvre merde?
- Maître Yori!
- J’ai pas entendu!
- MAÎTRE YORI! répondis-je d’une voix sonore. Pour mieux articuler et parler plus fort, j’avais ouvert la bouche plus grand. Mes dents s’écartèrent et lâchèrent la cravate.
- Remets tout de suite ta cravate dans ta bouche! Et tu oses me dire que ces deux mini-cacahuètes te tiennent lieu de burnes?

Je ne sus que répondre.

- Vas-y, montre-moi ta bite à présent. enchaîna-t-il.

De ma main droite, je tirai un peu sur mon appendice, pour tenter de le mettre en valeur. Il était au maximum, car j’étais pris d’une érection incontrôlable. C’était, il faut l’avouer, la première fois que j’exhibais ainsi mon intimité devant quelqu’un d’autre.

- On dirait une écharde! T’as une pince à épiler pour que je l’attrape? rigola-t-il.

Je restai coi, comme d’habitude. Ma bite fut pris d’un frémissement, comme si elle tentait de grandir un peu pour le démentir. Mais elle plafonnait lamentablement à sa modeste taille.

De sa main droite, lentement, il fit glisser l’ensemble des feuilles sur un côté, refermant ainsi l’éventail qu’elles formaient. Ce geste me rassura, convaincu que le pire avait été évité.
Telle une panthère, il bondit d’un seul coup sur le bureau. Il avait remonté son bas de survêtement juste avant, et avant que je ne puisse réagir, l’extrémité de sa basket droite venait m’écraser le gland sur le bureau. Je voulus me dégager, mais il intensifia la pression, augmentant ma douleur. Je me tortillais comme un ver de terre. Il eut un rire sarcastique. Spontanément, je portai mes mains sur sa basket, dans l’espoir de la soulever et relâcher la pression.

- Retire tes mains tout de suite, sale porc! m’ordonna-t-il.

J’étais pris de tremblements frénétiques, sous l’effet de la douleur. L’équilibre instable auquel me forçait la position des mes jambes mi-pliées, mes jambes qui  tressautaient, mes pieds qui se dérobaient: je n’étais plus qu’une poupée de chiffon comme balayée par des vents intérieurs. La seule partie fixe de mon corps était ce minuscule bout de chair écrabouillé sous sa chaussure qu’était ma queue. J’avais retiré mes mains de sa TN noire, pour les crisper sur le rebord de mon bureau, afin de supporter un minimum mon propre poids, et garder l’équilibre. Sous l’effet de la douleur, je me courbai, ma tête vint se coller contre sa cuisse. Cette dernière était chaude, et me parut dure comme de la pierre. Je remarquai que tous les muscles de sa jambe étaient bombés et se dessinaient parfaitement sous son survêtement gris près du corps.  C’était une véritable sculpture qui m’écrasait le membre. Je sentis sa main m’agripper les cheveux. Il tira ma tête en arrière brutalement. Je reçus une énorme gifle du plat de sa seconde main. Puis une autre du revers. Enfin il enchaîna une série d’allers-retours, de plus en plus forts. Je sentais que mes joues étaient en feu. Je serrais les dents, mordant ma cravate qui étouffait mes cris.

Tout à coup, il lâcha sa prise en me repoussant violemment en arrière. Je perdis l’équilibre, et il m’eût arraché la bite que je n’aurais pas eu d’autre sensation. Il continuait de maintenir la pression du bout de sa chaussure, mais tout mon poids m’entraînait en arrière, seule ma queue me retint brièvement dans ma chute. Je sentis comme une  traction vive, alors que ma bite s’extrayait de l’étreinte de son pied. Telle une anguille, mon appendice avait, non pas glissé, mais s’était extirpé  en raclant entre sa semelle et le bois du bureau, au prix d’une douleur extrême. Je tombai sur le parquet. La douleur fut si aigüe que j’en eus le souffle coupé. Je portai mes deux mains à mon entrejambe, gisant sur le dos.
J’étais sonné, concentré sur ma souffrance. Ma bite me brûlait, j’en regrettais presque qu’elle fût encore là. Je ne m’étais pas aperçu que Maître Yori était descendu du bureau. Ce sont les petits coups qu’il me donna de la pointe des pieds sur mes jambes, pour que je les écarte, qui me poussèrent à ouvrir les yeux. Il était là, et me contemplait de toute sa hauteur. Instinctivement, j’écartai les jambes. Mon pantalon aux chevilles m’empêchait d’écarter les pieds, je ne pus donc qu’écarter du plus possible mes genoux, ressemblant de ce fait à un crapaud cloué au sol. Il vint se tenir dans l’espace laissé entre mes jambes. Vu du sol, il paraissait immense. Je voyais ses deux longues jambes, et trônant au sommet, son entrejambe parfaitement moulé dans son survêtement. Je devinais sans peine ses deux couilles, visiblement lourdes et de bonne dimension. Et les contours de son chibre, qui sans être en érection, semblait déjà légèrement gonflé. Il me traversa la pensée que ma bite, actuellement totalement dressée, était plus petite que la sienne mi-molle. Je me sentis si faible face à lui à cet instant. Il était tel un géant, plus viril que je ne l’avais jamais été. Le jaune fluorescent de son maillot rehaussait la couleur sombre de sa courte barbe. Son regard autoritaire contrastait avec l’ironie permanente de son sourire. Il ne voyait en moi qu’une merde, et je devais avouer que j’aurais été bien en peine de le démentir.
D’une voix très douce, presque compatissante, il me dit:

- T’as voulu me désobéir. Tu vois où tu en es à présent? Tu penseras bien à mettre ta cravate entre tes dents dès que tu m’aperçois à l’avenir?

Je frémis à l’idée qu’il venait de m’infliger tout cela juste pour me corriger sur ce point. Car si tel était le cas, il me faisait donc payer le moindre écart de conduite au prix fort. Obéir à cet ordre en privé, c’était réalisable. Mais devant tout le monde?
Je n’arrivais pas desserrer les dents pour parler, la peur m’envahissait autant que la douleur. Je me contentai de faire signe « oui » de la tête. Dans l’espoir que ce cauchemar s’arrête.

- Retire tes petites mains de là à présent. Elles ne te sont d’aucune utilité pour  protéger tes petites choses! dit-il en s’accroupissant.

J’obtempérai servilement. J’offrais à sa vue mes testicules et mon pénis, rougi mais en complète érection.

- Eh ben, tes « attributs », c’est de la décoration, dis-moi! charria-t-il.

Ma bite fut pris de soubresauts pathétiques.

- La petite chienne remue la queue?

Je sentis alors le bout de ses doigts caresser mes deux petites boules. La sensation fut incroyable, après tant de violence. Je cabrais les reins pour mieux lui offrir mon entrejambe. Toute pensée était annihilée en moi, le plaisir d’être ainsi touché me submergeait. Rapidement, une goutte de mouille perla de ma bite endolorie. Quand il me titilla négligemment le gland, appuya sur l’orifice de l’urètre, je sentis davantage de liquide pré-séminal affluer. Je m’abandonnais entre ses mains. Tout en me tripotant les parties -ce qu’il faisait plus pour son amusement personnel que pour mon propre plaisir car elles étaient surtout un objet du curiosité pour lui-  il me demanda très sérieusement:

- Dis-moi: à ton âge, ne serais-tu pas toujours vierge?

Simple question rhétorique, car au ton qu’il avait employé, c’était une affirmation.

- Vu ta réaction, j’en déduis que c’est la première fois que quelqu’un te touche ton petit bordel. ajouta-t-il avec assurance.

Pour toute réponse, j’émis un gémissement. Mon silence prolongé, tant à cause de la gêne que je ressentais à répondre par l’affirmative, car il avait deviné juste, qu’en raison de l’état second où il me plongeait avec cette expérience nouvelle de sensualité jusqu’ici inconnue, me trahit. Mon corps aussi m’avait trahi.

- Donc, t’es puceau? Le grand directeur n’est qu’un petit puceau? Ta bite n’a pas plus servi que celle d’un eunuque?

Et dans un rire mi-amusé mi sarcastique:
-  Ta seule vie sexuelle, ça a été de te branler? T’es un branleur au sens propre du terme!

Il n’arrêtait pas de jouer avec mon entrejambe, qu’il flattait d’intenses caresses prodiguées de tous ses doigts. Ces sensations m’enivraient. Ma volonté comme la notion du temps étaient abolies. Cela me plongeait dans un état d’extase aphasique.

Et c’était comme une révélation: la vérité sortait de sa bouche. Toute ma vie, j’avais compensé les plaisirs du corps, qui s’étaient refusés à moi, par un travail acharné. J’avais cherché à gravir les échelons professionnels pour m’affirmer, afin d’oublier mon inaptitude à être un homme au sens propre du terme. Je n’avais eu aucune vie sexuelle, si ce n’est celle d’un ado boutonneux, qui tournait autour de fantasmes inassouvis, d’onanisme pathétique. A regarder des images statiques tout en secouant mon asticot. A imaginer des histoires et des situations auxquelles je ne goûterais jamais. Ma timidité naturelle, mon immaturité affective, mon manque de confiance en moi m’avaient toujours freiné pour passer à l’acte. A donner une réalité à mes envies. A concrétiser mes désirs. A faire de moi un homme accompli. Puceau, j’étais. Puceau, je resterai.  Trop adepte de la politique de l’autruche, je m’étais toujours caché derrière l’idée qu’un jour, je finirais par rencontrer quelqu’un, que je ferais l’amour, que je me réaliserais enfin d’un point de vue sexuel. Sauf que les années étaient passées, et que le temps révélait ma nature profonde. Celle d’un inadapté sexuel, d’un attardé affectif. Maître Yori m’obligeait à me regarder en face. Et pour la première fois, je me sentais à ma place, la vraie.

- A défaut d’un véritable service 3 pièces, t’as au moins le costume! Mais t’as conscience que c’est juste un déguisement? Au lieu d’être un Boss réel, tu te déguises en Boss. Et qu’à mes yeux, c’est juste une tenue de larbin. Réponds, bâtard!

Il venait de porter le coup de grâce à mon ego. Il m’empoignait les couilles en attendant ma réponse. Comme je me contentais de gémir, il serra subitement plus fort pour m’indiquer qu’il voulait une réponse claire.

- Oui, Maître Yori! dis-je frénétiquement, d’un ton suppliant, en espérant qu’il relâche son étreinte.
- J’adore! T’es aussi mou que tes couilles! Dis que tu es mon larbin obéissant!
- Je suis votre larbin obéissant, Maître Yori! dis-je en me tortillant car il serrait de plus en plus fort.
- Et ben voilà! C’est mieux comme ça, non?

Cette phrase sonnait comme un point final. Sa main lâcha mes couilles, mais d’une manière telle, que symboliquement, j’eus l’impression qu’il les jetait à la poubelle.

- Au fait, tu m’avais demandé de venir pour me dire quoi? demanda-t-il en se relevant.
- Rien, Maître Yori! répondis-je naturellement.
- Avoue que tu voulais juste te faire dresser, petite pute!
- C’est vrai, Maître Yori! Vous avez raison, Maître Yori!
- Et remets cette putain de cravate entre tes dents!
- Oui, Maître Yori! fut ma réponse servile, tout en réajustant ma cravate.

Non seulement il avait renversé la hiérarchie sociale, mais il venait même de la faire exploser sans effort telle une boule de cristal entre ses doigts. Je m’étais effrité comme une falaise inconsistante. La tempête s’était levée, et pour l’arrêter je n’avais dressé qu’un dérisoire paravent fait de papier japonais. Par-dessus tout, il venait de me faire découvrir une sensation incroyable mêlée de plaisir et de douleur, dont je ne pourrais plus me passer. La sensualité à laquelle il venait de m’ouvrir me rendait accroc, créant une forme d’addiction vis-à-vis de lui. Je n’aurais de cesse de vouloir revivre une telle sensation. Et pour cela, j’étais prêt à descendre aux enfers avec lui. Fût-ce au prix de ma propre destruction.

Je sentis son pied se poser sur mes parties, sur lesquelles il imprima une pression soudaine et sèche. Je me pliai en deux sous l’effet de la douleur.
Il était déjà près de la porte quand il me lança, d’un ton méprisant, persiflant entre ses dents:

- Une dernière chose: la tenue, c’est important. Là, tu ne ressembles à rien. Tu te négliges trop. Rhabille-toi correctement. Si quelqu’un venait à te voir ainsi!

Il sortit, laissant la porte de mon bureau grande ouverte.

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