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Shopping avec mon maître

Il vient pour me déposséder. Comme il me l’a dit très clairement : à partir du moment où je me suis soumis à lui, tout mon argent lui appartenait. Et étant sous sa domination, je dois désormais demander l’autorisation pour tout.

Tout a commencé en ligne. Nous nous étions rencontrés sur un de ces nombreux sites dédiés aux fantasmes et fétiches sexuels. Son profil de mâle Alpha et de dominateur sans pitié m’avait fasciné. Dès nos premiers échanges, il avait su trouver les mots juste pour me remettre à ma place de sous-homme. Et j’avoue que je ressentais une très vive excitation à chacune de nos conversations. Ma bite plus que modeste (un euphémisme car je ne supportais pas l’idée d’avoir ce qu’il convient d’appeler une « petite bite » vu qu’elle faisait moins de 10 cm en érection) se gonflait en lisant les réponses humiliantes qu’il m’adressait. Ce mec avait l’art de me retourner le cerveau, soulignait toujours à quel point mes attributs étaient sous-dimensionnés. Et s’amusait du fait qu’en plus d’être mal monté, j’étais quasi impuissant. Effectivement, je peinais à me branler, n’arrivant à cracher mes quelques gouttes de sperme que très occasionnellement. A côté de lui, j’étais une larve. Il était bien plus jeune que moi, car j’avais le double de son âge. Il sut exploiter à son profit toutes mes faiblesses. Il comprit que j’étais prêt à tout pour le rencontrer. Nous habitions dans des villes assez éloignées, il fallut donc planifier sa venue chez moi pour un week-end durant lequel il pourrait assouvir toutes ses envies. Je lui avais fait part de mon rêve d’être piétiné sous ses pieds, d’être aux ordres comme un bon larbin. Mais surtout, de mes fétiches obsessionnels pour les chaussures et les Timberlands en particulier (que j’imaginais venant m’écraser mes petites couilles), pour les jeans Levi’s ou les survêtements près du corps. Il en avait ri, mais aussi compris que pour le voir porter ces fétiches, j’étais prêt à dépenser sans compter pour lui. Que donc, quand il viendrait, nous commencerons par une longue séance de shopping, et que naturellement, je paierai tout. La perspective de me dépouiller à son profit l’excitait, et il savait qu’il allait littéralement m’hypnotiser, et annihiler toute volonté en moi. A défaut d’être en mesure de cracher du sperme régulièrement comme n’importe quel véritable mâle, j’allais cracher mon fric. Une forme de compensation sans doute.

Je lui payais donc le train, en première classe. Et l’attendais fébrilement sur le quai de la gare. Parmi la foule qui grouillait, je le repérais immédiatement encore dans le cadre de la porte de sa voiture, prêt à descendre. Je m’empressais d’accourir vers lui, et alors qu’il venait seulement de fouler le sol, je m’agenouillais spontanément devant lui. Peu importe la foule présente sur le quai, j’abandonnais toute fierté. J‘étais enfin aux pieds de cet Alpha que j’avais tant désiré. J’embrassais en signe de respect et de soumission absolue ses baskets. Mon servage était désormais une réalité, qui pouvait s’écrire au présent.

Je lui ouvre la portière, afin qu’il prenne place comme passager. Je baisse la tête alors qu’il passe et monte. Je referme délicatement la portière, et je gagne la place du chauffeur. Alors que je viens d’attacher ma ceinture de sécurité, il m’ordonne d’ouvrir ma petite braguette et de lui présenter mes petits grelots. Je note son sourire ironique, alors qu’il sort de sa poche un fil transparent de pêche. Il m’attache ce fil autour de mes minuscules attributs, en faisant un nœud coulant. Il est clair que plus il sera amené à tirer dessus, plus le nœud se resserrera. Il va de soi que je dois cacher à nouveau mes noisettes dans mon pantalon, refermer la braguette, dont dépasse le fil de pêche invisible à tout œil non-prévenu. Ce fil me relie inexorablement à lui. Il peut le tirer sans effort, et me plonger si facilement dans un état d’obéissance totale. Je suis corps et âme à lui, sans contestation possible. Et ce fil insécable pourrait me castrer définitivement, mes toutes petites couilles molles étant plus faciles à couper que du beurre.

Nous faisons tout le trajet ainsi, mes petites billes tenues en laisse. Il met de la musique durant les 30 minutes que dure la route, étant d’extrême bonne humeur. Je le sens très détendu, même ravi de la situation, jambes bien écartées sur son siège. Alors que, de mon côté, je me sens pris au piège, essayant de rester concentré sur ma conduite. Je sais qu’à tout moment il pourrait tirer sur le fil.

Une fois garé sur le parking du centre commercial, il me fait comprendre que je dois descendre de son côté. Il ne compte pas lâcher cette laisse invisible pour me laisser descendre du côté conducteur. Je dois donc faire preuve de souplesse pour passer, et sortir de l’habitacle du côté passager. A aucun moment il ne lâche le fil, et même, il me presse pour que je me dépêche. Il a hâte de passer aux choses sérieuses, à savoir le shopping.

Nous traversons le parking, mes grelots attachés par ce fil de pêche, qui sort par ma braguette, et il tient l'autre extrémité dans une de ses mains, et pourrait tirer dessus quand bon lui semble. Il marche devant moi, et je le suis docilement. Bien qu’il ne connaisse pas les lieux, son instinct de mâle Alpha lui permet de flairer vers où se diriger pour faire le shopping de ses rêves.

Connaissant mon addiction pour les jeans Levi’s, il m’ordonne de commencer par cette boutique. Afin de me ramollir le cerveau, comme le cuisinier ramollit les ormeaux à coups de manche de couteau. Nous commençons donc par Levi’s. Il choisit deux jeans, un bleu brut, et un blanc immaculé. Sûr de son pouvoir, et du fait que je vais baver directement, il lâche le fil de pêche pour aller les essayer. Il sait que je vais l’attendre comme un bon toutou. Il essaie le bleu brut d’abord, et quand il sort de la cabine, je note qu’il moule son cul parfait, tandis qu’à l’avant, il met son bulge en avant. Puis, il essaie le blanc. Quand il sort de la cabine, il est tel un dieu grec, parfait. Je suis hypnotisé par ses fesses, les poches arrières soulignant combien elles sont saillantes, la couture centrale venant bien séparer ces deux demi-globes. L’étiquette rouge typique de la marque est le seul point de couleur dans ce paysage immaculé. La taille en est si parfaite qu’on devine les muscles de ses cuisses et ses mollets galbés. La qualité de la toile, à la fois épaisse et souple souligne ses attributs à l’avant. Mon misérable entrejambe ne peut s’empêcher de tressaillir en le voyant ainsi. Il le devine à mon regard, et il esquisse un petit sourire ironique, car il sait que je viens de définitivement tomber comme un fruit bien mûr à ses pieds.

Pour me frustrer un minimum tout en gardant son pouvoir hypnotique, il décide de porter le bleu brut pour poursuivre ses achats. Mais il va de soi que je dois lui acheter les deux jeans. Je ne peux m’empêcher de contempler son cul moulé dans ce jeans neuf, et cette double couture sur les poches arrières qui ne sont autres que le « V » de la victoire. Il a repris mes grelots en laisse, pour aller vers le comptoir. Alors que je paie à la caisse, il me glisse, très calmement et d’une voix amusée, en susurrant dans mon oreille : « petite pute ». Cela a pour effet de m’aiguillonner encore davantage. Je prends le sac pour le porter en bon larbin.

Je lui propose ensuite d’aller chez Timberland. Il acquiesce, mais avant d’arriver dans ce magasin, il me dit qu’il veut d’abord aller pisser. Nous rebroussons donc chemin vers les toilettes. Il y a beaucoup de monde, et alors qu’il me traine par le fil de pêche, personne ne semble le remarquer. Il y a un peu de queue pour les cabines fermées, et sous les yeux étonnés des autres mecs derrière nous, nous entrons à deux dans les toilettes qui viennent de se libérer.

Je me mets à genoux face à lui. Il m’ordonne de déboutonner son jeans, d’ouvrir sa braguette, et de baisser et son jeans et son boxer. Il s’assoit sur les toilettes confortablement, et m’ordonne de m’approcher. Il m’empoigne la tête pour la plaquer sur sa bite, et avant même que j’aie le temps de respirer, je reçois le jet puissant de sa pisse qui vient taper jusqu’au fond de ma gorge. Alors que je bois chaque gorgée, je sens qu’au même moment, il chie copieusement sans retenue. Je devine que j’ai intérêt à bien humidifier ma bouche et ma langue pour ce qui va suivre. Il a terminé de pisser, et je dois attendre à genoux face à lui qu’il termine de chier. Je peux lire la satisfaction sur son visage de s’être libéré ainsi de toute sa merde. Il me lance ironiquement : « Il y a dans les chiottes de quoi te faire un délicieux repas ! Ce serait gâcher que de ne pas en profiter, ne penses-tu pas ? ». Je ne peux qu’acquiescer servilement. Ayant fini, il se relève, et me tourne le dos, s’appuyant sur le mur de ses bras puissants. Je comprends ma mission. Je m’approche de son cul, et je sors ma langue. Je commence par la partie de ses fesses la plus éloignée du trou. A la consistance, je devine que sa merde fut grasse, et très odoriférante. Je sais qu’il a des habitudes alimentaires d’Alpha véritable, variée et carnée. Puis, au fur et à mesure, ma langue se rapproche de l’orifice. La merde se fait plus présente et dense naturellement. J’avale au fur et à mesure, et je me force à saliver au maximum, afin de nettoyer parfaitement son cul. Je goûte tout cela comme du miel d’Alpha. Je lèche, j’avale, je salive, et je recommence. Alors que ma langue pénètre plus profondément, je sens qu’il apprécie la sensation de se faire ainsi nettoyer par un PQ vivant. Surtout que le résultat est bien plus abouti : son cul finit parfaitement propre, dégagé de toute cette merde grasse. « Pourquoi gâcher du papier quand une bouche peut servir ? » me lance-t-il, « et c’est bien plus écolo ! ».

Avec son assentiment, je remonte son boxer qui moule admirablement son gros paquet et son cul. Puis je remonte son jeans. Il se met face à moi pour que je referme sa braguette, et le bouton. En me tirant à nouveau par le fil de pêche, il m’emmène aux lavabos, en m’ordonnant de rincer mon visage qui pue. Pas question pour lui de s’afficher avec un esclave qui pue la merde. Je m’exécute, et nous repartons faire son shopping.

Une fois chez Timberland, il commande directement une paire classique. Il s’installe bien confortablement dans un de leurs fauteuils, les jambes très écartées, et moi, je me mets à genoux à ses pieds, pour défaire les lacets de ses baskets, en attendant que le vendeur revienne avec la paire. Je l’aide à enfiler d'abord le pied droit dont je fais consciencieusement les lacets. Une fois terminé, son pied gauche étant assez éloigné, je vais toujours à genoux jusqu'au gauche. J'aperçois son bulge en passant, et il me reprend bien ostensiblement devant le vendeur « Magne-toi! ». Je lace le pied gauche, et il se lève pour marcher dans le magasin. Je reste à genoux pendant qu’il marche et s’admire dans la glace. Pour ma part, je ne peux quitter les Timberlands des yeux. Car je sais que bientôt, elles me latteront les couilles. Il revient s’asseoir dans le fauteuil, et pendant que je le déchausse, il demande au vendeur à voir également une paire noire. Je viens à peine de lui enlever la paire en nubuck, que le vendeur est de retour avec la paire de Timberlands noires.

Je lui enfile donc les noires à présent, passant d'un pied à l’autre, toujours à genoux. Je caresse le cuir lisse de cette paire, alors qu’il est toujours confortablement installé. En passant à genoux, il ne m’échappe pas que sa queue a gonflé dans son Levi’s. Visiblement, la situation lui plait énormément. Il va s’admirer à nouveau. Je l’attends toujours à genoux comme le bon toutou que je suis. Mon regard est tourné vers le sol, mais j’arrive à apercevoir ses pieds. Et surplombant cette nouvelle paire, la surpiqûre intérieure du fil orangé de son Levi’s brut.

Il annonce au vendeur qu’il prend les deux paires. Je l’aide à remettre ses baskets, allant toujours d’un de ses pieds à l’autre à genoux, en époussetant discrètement le dessus au passage. Notre vendeur n’a rien dit, comme je regarde toujours vers le bas, je ne sais quelle réaction il peut avoir en me voyant ainsi à genoux devant mon maître.

Nous allons à la caisse, où le vendeur a préparé les sacs avec les deux paires. Quand le vendeur annonce le total, le maître claque des doigts, sans même me regarder, et je sors ma carte bleue. Alors que je finis mon code, au même moment, il tire légèrement sur le fil de pêche et me souffle à l'oreille « petiiite biiiite ». Il me l’a dit calmement, en détachant bien chaque syllabe. Il sait que de me traiter de « petite bite » au moment de payer m’excite énormément. J’espère que le vendeur ne l’aura pas entendu.

Le vendeur tend les sacs, et je m’en saisis.

Alors que j'ai les sacs en main, j’entends sa voix ferme lancer à la cantonnade : « Cette paire là aussi est pas mal ! ». Il vient d’apercevoir la paire de Timberlands vert camouflage. Je me fige immédiatement. « Elles m'iraient bien aussi, non ? », sa question étant parfaitement oratoire et sonne comme un ordre. Je réponds d'un hochement de tête. Il se remet donc confortablement en place dans le fauteuil, les jambes bien écartées, et de nouveau, je suis à genoux pour l’aider à les enfiler. Il marche pour vérifier le confort de cette 3ème paire, et il en profite pour faire un tour dans le magasin. Je reste toujours à genoux, tête baissée. Il trouve 3 modèles de jeans qui lui plaisent, le vendeur lui indique la taille qui lui irait, et il part essayer les jeans dans les cabines. Je veux me relever pour l’y suivre, mais il me dit d'un ton cassant « Bouge pas ! ». Je dois donc rester seul, à genoux dans le magasin sans bouger pendant qu’il part essayer les jeans. Le vendeur me regarde au passage d'un air mi-amusé mi-interrogateur. Je me sens soudainement exclu. Et un peu mal à l’aise, mais n’osant pas bouger.

Il revient enfin, satisfait, annonçant qu’il prend les trois.

Je lui remets alors ses baskets. Je lui ai remis le pied droit et je m'apprête à lui remettre le gauche. Je dois encore faire les lacets, mais il prend l'extrémité du fil de pêche et se lève pour se diriger plus loin. Tiré par le fil, je me dois de continuer ma tâche, tout en étant obligé de le suivre à genoux. Il s’arrête devant les ceintures. Pendant que je termine le lacet de sa basket gauche, il commence à essayer les ceintures. « J’abuse si je prends une ou deux ceintures ? » me demande-t-il sur un ton condescendant, sans même baisser le regard. « Tout ce qui peut vous faire plaisir », dis-je la voix étouffée par la douleur de mes couilles en feu. Pour toute réponse, il tire un coup sec sur le fil vers le haut. Ce qui a pour effet de resserrer le fil autour de mes grelots. J’essaie de contenir ma réaction. « Qu’est-ce que tu fous par terre, relève-toi! » m’ordonne-t-il. Je me relève prestement. Ayant pris deux ceintures en main, il me traine jusqu’à la caisse. Je ne peux m’empêcher d’imaginer que ces ceintures pourraient servir pour me fouetter par la suite. Il s’agit d’ailleurs plutôt de ceinturons, assez larges, avec une belle boucle épaisse. Au-dessus de la braguette de ses jeans, ces boucles, en attirant l’oeil par leur côté massif, viendront souligner la virilité naturelle de son entrejambe. Un sourire ironique aux lèvres, et très doucement, il me demande, juste avant que le vendeur n'annonce le total : « Ça va, petite couille molle ? ». Suivi d'un claquement de doigt qui résonne comme un coup de fouet dans le magasin.

Je m'empresse de payer. Et de nouveau, dans mon oreille, j'entends sa voix au ton moqueur « peeeetiiiite bitiiie ». Je suis comme KO par une telle appellation, surtout en lieu public. Mais le claquement de ses doigts me sort de ma torpeur. Ce claquement de doigt indique que l'on s'en va. Je prends tous les sacs, très volumineux, et je le suis servilement, les grelots de plus en plus serrés par le fil de pêche. Avant de sortir de la boutique Timberland, il lance bien fort, pour que tout le monde entende : « On va chez Nike à présent ! ».

Je suis tellement envoûté, par ce qui vient de se passer, par la façon dont il me traite devant tout le monde (ne faisant pas mystère que je ne suis qu’une merde face à lui), par son cul moulé dans le Levi’s que je viens de lui offrir, que je le suis oubliant tout. Le seul souvenir qu’il me reste, est que je me retrouve à ses pieds chez Nike. Je suis à genoux pour lui faire essayer une paire d’Air Force 1, alors qu’il a les jambes bien écartées. C’est à ce moment là que je sens le regard curieux du vendeur. « Tu as vu comme elles sont bien blanches immaculées ? » me dit-il d’un ton ferme et appuyé. Je reste amorphe, car je sais ce que cette phrase signifie. Le vendeur nous propose un produit spécial pour les nettoyer, et bien les entretenir. Mais lui répond d'un air détaché : « Pas besoin de ce produit. J'ai beaucoup mieux à la maison. ». Et il part dans un petit rire tout en me fixant du regard. Le vendeur reste interloqué, mais je sais ce que le maître a dans la tête. C’est avec ma langue que je devrais maintenir ses AF1 parfaitement blanches, semelles comprises.

La paire d’AF1 enfilée, il va vers le rayon des survêts. D'office, il attrape le jogging gris Tech Fleece, et deux autres couleurs. Sur un ton très décidé il dit: « Celui-ci, celui-là, et encore celui-là ! », tout en me les jetant dans les bras. Puis il me traine aux cabines d’essayage. Je me remets à genoux pour lui enlever les AF1 qu’il a gardées aux pieds, et il me fait attendre devant la cabine d’essayage. Toujours à genoux, comme un clébard attend son maître. J’entends sa satisfaction de derrière le rideau quand il voit le bulge que ces joggings lui font. Mais pour ma part, je ne peux qu’imaginer, rêvant pourtant d’apercevoir le résultat. Mais d’office, je sais que le jogging gris met particulièrement bien en avant de façon insolente le paquet d’un homme véritable.

Il renfile son Levi’s, ce que je devine au bruit de la toile du denim, puis au bruit de la braguette qu’il remonte d’un coup sec et ferme. Bruit du rideau qu’il ouvre. Je refais immédiatement ses lacets. Je prends dans mes bras les 3 joggings, et sur le chemin de la caisse, il aperçoit encore un autre jogging : « Je prends celui-là aussi tiens ! Il ira bien avec les Timbs ! », et joignant le geste à la parole, il me le lance littéralement dans les bras. Le tout dans la plus totale des indifférences pour moi, et je dois l’attraper au vol. Alors que je viens juste de récupérer ce survêtement supplémentaire, il est déjà à regarder les t-shirts. Faisant mine d'hésiter entre les différents modèles : « Ça ne risque pas de faire de trop pour une seule fois? ». Je ne pus que répondre piteusement : « Faites vous plaisir. ».

- Faites vous plaisir qui ?

- Faites vous plaisir, maître.

Il venait de me forcer à dire à voix haute le mot de « maître » dans le magasin, devant le vendeur, qui ne put s’empêcher d’avoir un sourire aux lèvres. « Je les prends tous alors ! », lançant cela comme une évidence.

J'apporte toutes ses emplettes à la caisse. Un simple claquement de doigt m’ordonne de tout payer. Sans broncher, je m’exécute. Et avant que je ne saisisse tous les sacs, il me tapote le dessus de la tête, comme à un chien, en me disant « c'est bien » à haute voix, pour que le monde l’entende bien. Puis je lis sur ses lèvres ce qu’il me dit de façon muette, mais en articulant bien ostensiblement les syllabes : « petite bite ».

Nous sortons ainsi, lui devant, me trainant par la laisse du fil de pêche, moi portant tous les sacs. Le contraste entre nous surprend forcément. Même si le vendeur et les autres clients ont forcément compris que je n’étais qu’une sous-merde, au service d’un Alpha véritable. Ma seule consolation, sans pouvoir en être sûr, c’est que personne n’a remarqué cette laisse invisible que le maître tient dans sa main, le fil de pêche sortant de ma braguette.

Je sens que le fil de pêche est déjà bien resserré sur mes petits grelots, que j’imagine rouges et un peu gonflés, alors que nous arrivons à la boutique de sous-vêtements. Boutique qui propose toutes sortes de modèles. La vendeuse nous accueille avec un grand sourire, mais très clairement ne remarque que le maître. Elle est brune, cheveux mi-longs. En bon Alpha que le maître est, son œil aquilin ne manque pas de noter son décolleté généreux, qu’elle met en valeur dans un bustier moulant, qui lui serre la taille et qui gonfle sa poitrine pulpeuse. Il est évident qu’elle ne porte pas de soutien-gorge, on devine même ses tétons qui semblent pointer à travers le tissu alors qu’elle vous regarde. Je vois que le regard du maître descend, et à mon tour, je constate, à travers le comptoir en verre qui nous sépare, qu’elle porte une mini-jupe. Elle exhibe ainsi ses longues jambes. Je devine qu’elle lui plait, ce que confirme un regard sur son entrejambe. La braguette de son Levi’s bien près du corps semble vouloir exploser. Elle est gonflée au maximum, créant une bosse qui rendrait jaloux n’importe quel homme, et ferait mourrir d’envie n’importe quelle femme. J’étais aussi jaloux de cette vendeuse. Car jamais le maître n’a eu pareille réaction en me voyant. J’aurais aimé qu’il me considère comme un objet sexuel, j’aurais été prêt à tout pour le satisfaire. Mais, sans parler de mon physique banal, je sais qu’à ses yeux et à mon âge, je suis périmé. Ma date limite de consommation est dépassé depuis longtemps. Je ne puis qu’espérer le servir et être son porte-feuille ambulant. C’est une façon de compenser ma nullité, en sacrifiant au maître tout ce que je possède.

Le maître demande à voir les boxers Calvin Klein. « Uniquement des modèles de boxer qui conviennent aux entrejambes bien fournis. » ajoute-t-il. Je note que la vendeuse mate sans se cacher l’entrejambe du maître. Saisissant la perche tendue, elle répond en restant sur le même ton : « Nous avons des modèles pour les hommes peu gâtés par la nature, mais aussi des modèles justement fait pour les vrais mâles comme vous. » . Elle s’est cambrée en parlant, ayant d’abord jeté un œil vers moi, puis vers le maître. Alors qu’elle se penche pour prendre des boxers, elle présente son cul finement rebondi, bien serré dans sa mini-jupe. Mini-jupe si courte que je me demande si elle porte un quelconque sous-vêtement. Quand elle nous refait enfin face, ses jolies mains, soigneusement manucurées, lui présentent différents modèles pour mâles véritables.

Elle flirte ouvertement avec le maître, en tenant des propos très humiliants pour moi. « La matière est douce, et surtout est en mesure de maintenir admirablement les anatomies les plus développées. Il y a toute la place pour une queue épaisse et longue, tout en gardant une coupe près du corps. Vos boules de pétanque y seront tout à fait à l’aise, et votre postérieur puissant sera mis en valeur. ». Le maître répond d’une simple question oratoire dite sur un ton directif : « Je peux essayer ? ». La vendeuse comprend immédiatement ce qu’il attend d’elle et s’empresse d’ajouter : « Je vous accompagne monsieur ! ». Et ils partent vers les cabines. D’un simple regard, le maître me signifie de rester près du comptoir. Alors que la vendeuse l’accompagne vers les cabines, je remarque qu’elle porte des talons aiguilles assez haut, qui lui procurent un déhanché extrêmement sexy lorsqu’elle se déplace.

Ils restent un moment dans les cabines, et je n'entends qu'à un moment la vendeuse lui disant « je vous avais dit que ce modèle maintiendrait bien le poids de vos couilles. ». Ma jalousie pour la vendeuse en est décuplée, car j'imagine que ses mains doivent caresser les attributs du maître à travers le tissu si fin, voire peut-être directement sa peau. Ne l'entendant plus parler un moment, peut-être a-t-elle même pu y goûter ? Etant resté près du comptoir, je ne le saurai jamais. Mais ça ne m'étonnerait pas.

Toujours est-il que le maître ressort satisfait (elle aussi a un grand sourire). Je note cependant qu’il n'a pas remis ses baskets. Il claque dans ses doigts. Je cours sans réfléchir les chercher dans la cabine. puis je reviens les lui mettre, à genoux, pendant qu’il continue de discuter avec la vendeuse. Très ostensiblement, il reprend l'extrémité du fil de pêche pendant que la vendeuse fait le total. C’est à ce moment là qu’elle s'aperçoit qu'il manque un des modèles. En toute décontraction, le maître dit : « ah oui, je l'ai gardé sur moi ». Ce à quoi la vendeuse répond, avec un sourire entendu : « cadeau de la maison ». J’aperçois seulement que, glissé dans la poche droite de sa mini-jupe, dépasse un bout de l’ancien boxer du maître. Qui d’un claquement de doigt me sort de ma torpeur, pour que je sorte la carte bleue.

D’un ton enjoué, le maître demande très naturellement à cette vendeuse si complice « Vous faites les slips pour les petites bites ? » en riant. Tout aussi moqueuse, la vendeuse, en se trémoussant réplique « Désolé Monsieur, pour ça, il faut aller dans un magasin enfants. ». Claquant dans ses doigts, le maître annonce à la cantonade « on y va petite bite ». Et il tire d'un coup sec sur le fil, je ne peux m'empêcher de pousser un petit cri ridicule. Mes petits grelots sont étouffés par le fil.

Je m’étonnes à peine que cette vendeuse si prévenante ne lui ait pas laissé son numéro de portable. Je suis concentré sur ma douleur. Mais j’aperçois qu’elle lui lance un baiser du bout de ses lèvres pulpeuses. Ce n’est que par la suite que je pus voir qu’elle avait écrit son numéro sur le membre très développé du maître, alors qu’ils étaient ensemble dans la cabine. Sur mon petit zizi, même en érection, on n’aurait pu écrire que le début du numéro, sur le sien, elle avait pu écrire le numéro entier, ainsi que son prénom.

Le shopping du jour achevé, nous rentrons à la maison, où j’ai tout préparé pour que le maître se sente chez lui.

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