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Chapitre 7 : Un vendredi pas comme les autres
Arrivés chez Aaron, les deux garçons se déchaussèrent. Ils furent interpellés par la mère d’Aaron :
Ça va mon grand ? demanda-t-elle, tout en interrogeant du regard Théo.
Oui ça va, j’te présente Théo, il est dans ma classe au lycée… Je lui ai proposé de dormir ici comme je pensais que tu rentrerais tard ce soir, expliqua Aaron, visiblement gêné.
Ça ne me dérange pas, enchantée Théo. Tu peux m’appeler Valérie, dit-elle, le sourire aux lèvres.
Bonsoir madame, lui répondit Théo.
Les présentations faites, les deux amis montèrent à l’étage. Aaron, une fois dans sa chambre, retira son tee-shirt. La température de la pièce était élevée. Le soleil avait tapé sur le Velux toute la journée.
T’es chaud on regarde un film ? proposa Aaron.
Euh ouais, pourquoi pas… mais on va bientôt manger, non ? demanda Théo.
T’as faim ?
Non c’est pas ça mais ta mère va sans doute bientôt nous appeler ? questionna Théo.
Non non, en fait on mange plutôt tard chez nous mais si t’as faim, on peut se préparer à manger.
Non, ça va pour l’instant, conclut Théo.
Ils s’installèrent, tous deux, sur le lit - deux places - d’Aaron. Leur choix s’arrêta sur Le loup de Wall Street. Le film commença. Une vingtaine de minutes après le début du film, Aaron lâcha :
Putain c’est abusé comment il fait chaud, j’suis désolé hein, dit-il en baissant son jean, laissant apparaitre son Calvin Klein gris clair.
Il fait vraiment trop chaud, rajouta Aaron.
Ouais t’as raison, jvais faire la même, renchérit Théo.
Joignant le geste à la parole, il retira son teeshirt ainsi que son jogging. C’est ainsi que les blonds se retrouvèrent en caleçon et prirent de nouveau place sur le lit d’Aaron. Le film continua. Drôle, le film l’était indéniablement. D’autant plus lorsqu’on ajoute à cela les multiples scènes de sexe, toutes cocasses. Ce sont d’ailleurs ces mêmes scènes qui ont donné une demi-molle aux deux amis.
Bah t’as l’air en forme toi, lâcha Aaron, les yeux rivés sur le boxer, bleu clair, de Théo.
Trop pas, en plus c’est toi qui est dur, lui répondit Théo en lui donnant une légère tape sur la bite.
Les deux garçons commencèrent à se chamailler. Se donnant des coups d’oreiller, se chatouillant, ils suaient. A un moment, Aaron prit le dessus, se mit à califourchon sur Théo et lui maintint les poignets sur le lit.
Alors ? Avoue t’es vaincu, lui dit-il pour le provoquer.
Tu triches avec tes gros bras aussi, gémit Théo.
Ouais on va dire ça.
Aaron était assis sur le sexe de son ami, lequel était devenu bien dur.
C’est moi qui te fais cet effet ? demanda Aaron
J’ai vraiment besoin de répondre ?
Aaron s’abaissa et embrassa Théo. Leurs langues s’entremêlèrent. Il faisait chaud dans la pièce. Très chaud. Leurs visages ruisselaient de sueur. Pourtant, ils continuaient à s’embrasser. Aaron s’allongea sur Théo, leurs sexes collés l’un à l’autre. Il donna, de façon cadencée, des coups de bassin.
Aaron plongea dans le cou de Théo et le mordilla. Puis, il se mit à suçoter son cou. Pendant ce temps, Théo avait glissé les mains sur les fesses du sportif. Il les lui massait. Elles étaient fermes, musclées.
Les garçons, vous voulez manger ? les interrompit Valérie [la mère d’Aaron, ndlr] du rez-de-chaussée.
Les deux garçons se stoppèrent, le souffle haletant.
On arrive, cria Aaron, pour se faire entendre.
Aaron et Théo se regardèrent, le sourire aux lèvres. Il s’embrassèrent une dernière fois avant de descendre et, bien sûr, se rhabillèrent. L’hôte resta toutefois torse nu.
Chapitre 8 : Une nuit de folie
Aaron et Théo gagnèrent la salle à manger. La mère d’Aaron était dans la cuisine.
T’aurais au moins pu mettre un débardeur, Aaron, dit Valérie.
Mais mamaaaan, il fait trop chaud, répondit l’intéressé.
Je vois ça, vous dégoulinez de sueur, constata-t-elle.
Ils s’installèrent, tous trois, à table et le diner commença, tout comme la discussion. La mère d’Aaron chercha à connaitre Théo et appris notamment comment les deux amis s’étaient rencontrés.
Après avoir fini le repas, Valérie informa son fils qu’elle avait une sortie de prévue. Les garçons montèrent à l’étage. Aaron ferma la porte derrière eux et poussa Théo sur le lit. Le sportif se plaça sur son ami et commença à l’embrasser de façon suave.
Théo l’interrompit.
T’es pas chaud pour qu’on se repose ? Je suis KO, demanda-t-il.
Aaron était manifestement déçu mais acquiesça.
Ils se mirent en boxer et se couchèrent, chacun de leur côté, dans le lit d’Aaron. Ce dernier se posait des questions. Beaucoup de questions. Pourquoi Théo était-il devenu froid avec lui, alors même qu’une trentaine de minutes auparavant ils s’embrassaient ? S’était-il servi de lui ? Aaron était, en bref, tourmenté. En plus, il avait chaud. Il faut dire que la température était plutôt très élevée pour un mois de septembre et ce, malgré la nuit tombée.
Aaron était couché sur le dos. Théo, lui, était sur le côté et tournait, de ce fait, le dos à notre protagoniste. Ils restèrent comme ceci un long moment.
Le temps passant, Aaron s’était endormi. Il fut toutefois réveillé, quelques heures plus tard, par un contact. Un contact humide dans son cou. Il ouvrit les yeux et constata que Théo, celui-la même qui, plus tôt l’avait recalé, était en train de lui bouffer le cou. Aaron émergea, saisit la tête de Théo et le regarda avec du désir. Les questionnements, qui le traversaient, étaient comme envolés.
Ce moment intense d’échange de regards s’interrompit lorsque Aaron se mit à embrasser, avec fougue, Théo. Leurs langues s’entremêlèrent. Le désir prit le-dessus. Aaron, qui avait Théo sur lui, s’empara des fesses de ce dernier. Elles le rendaient fou. Il les malaxa.
Pendant de longues minutes, les garçons continuèrent à s’embrasser.
Aaron se recula, fit basculer Théo sur le lit, de sorte à le mettre sur le dos, et lui enleva son boxer. Il rejoignit avec sa tête le sexe de son ami qui, bandé, reposait sur son ventre. Il le lécha de tout son long, de la base des couilles jusqu’au gland, lequel était découvert. Il goba le gland de Théo qui était gorgé de sang. Il était chaud. Très chaud. Il se mit à le suçoter et sentit des tremblements. Théo était manifestement comme lui : très excité. La chaleur devait y faire.
De longues minutes durant, il alterna. S’occupant, un temps, de la queue de son ami dans son ensemble et se focalisant parfois uniquement sur son gland. Théo, lui, gémissait. Il était couché sur le dos et s’était saisi des draps, qu’il tirait à mesure que son plaisir s’intensifiait sous les coups de langue d’Aaron.
Le moment d’inverser vint. Théo prit la tête de son camarade pour la porter près de sa bouche, il lui susurra à l’oreille :
A moi de te faire plaisir maintenant, dit-il.
Aaron sourit et s’installa sur le dos. Il portait toujours son boxer (un classique Nike noir). Théo se plaça au-dessus de lui et entreprit de bouffer son corps. Il s’attarda un long moment sur ses pecs. Aaron pouvait se venter d’en avoir des saillants qui s’étaient formés au fur et à mesure de ses années de musculation. Puis il descendit au niveau de ses abdos et déposa de multiples bisous, tout en les caressant. Ils étaient parfaitement formés et durs. Dur, son sexe l’était également. Théo commença à le branler. Il était, à l’instar du sien, chaud. Il commença à le sucer avec énergie.
Aaron, lui, avait les mains derrière sa propre tête. Il voulait laisser son amant libre. Il prenait plaisir à le regarder s’activer sur sa bite. Théo voulut s’essayer à la gorge profonde, exercice qu’il maitrisait mal. A plusieurs reprises, il eut des réflexes vomitifs. Aaron en rigolait. C’était une forme de vengeance sur son échec similaire, dans les vestiaires de la salle, qui lui avait valu pareille moquerie de la part de Théo.
A un moment, ce dernier se releva et embrassa Aaron. Il se coucha à ses côtés et, tous deux, se finirent l’un l’autre à la main. Ils éjaculèrent quasi simultanément. L’un des multiples jets de sperme de Théo atteignit le visage d’Aaron. Une fois leur souffle repris, les deux amis s’embrassèrent. Puis, Aaron prit un paquet de Kleenex et s’essuya et le visage, et le corps. Théo en fit de même.
N’empêche, je t’ai pas loupé, lâcha, tout sourire, Théo.
Recommence ça et j’te jure que je te tue, rétorqua Aaron.
En disant ces mots, Aaron s’était saisi de la tête de Théo. Ils se regardèrent le temps d’un instant et s’embrassèrent une énième fois.
Il se faisait tard et ils étaient, pour le coup, exténués. Ils se mirent en cuillère, tout en restant nus. Théo, derrière Aaron, l’enserra de ses bras. Aaron, lui, se sentait profondément bien.
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