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Chapitre 5 : L’exposé et le revirement.
Le vendredi arriva rapidement. Le rythme s’était installé : réveil, cours, salle et devoirs. Ce jour-ci, Aaron devait passer à l’oral, dans son cours de SES. Il était profondément stressé.
L’heure fatidique arriva. Sa présentation devait porter sur les limites écologiques de la croissance. En dix minutes, c’était plié. Aaron avait parfaitement bien appréhendé le sujet. En discourant, il s’était rendu compte qu’à de multiples reprises Théo le regardait. En réalité, il ne l’avait pas lâché du regard.
Complimenté par son professeur sur sa performance, Aaron regagna sa place à côté de Camille dont la joie le fit sourir.
Il se retourna et ses yeux plongèrent dans ceux de Théo qui, visiblement gêné, détourna le regard.
Le reste du cours passa rapidement. C’est en sortant de salle, seul, qu’Aaron tomba nez à nez avec Théo. Il ne comprit pas. L’avait-il attendu ? Il décida d’en avoir le coeur net :
Salut, lâcha Aaron.
Salut mec, répondit Théo
Un bref moment de gêne s’installa mais Théo renchérit.
Comment t’as assuré, j’te jure. Le prof a trop kiffé, ça s’est vu. H24 il hochait la tête ou souriait.
J’sais pas, j’ai pas fait gaffe.
Si j’te promets. Dis-moi, ça te dit on fait quelque chose ce soir ? J’en ai un peu marre de rentrer direct chez moi ? demanda Théo.
Euh… bah j’dois aller à la salle en fait, donc…
Théo interrompit Aaron :
J’aimerais trop m’inscrire mais je t’avoue que je suis pas trop chaud pour m’y mettre seul et, en plus, j’ai peur de mal faire les mouvements. Ça te dirait de m’initier ?
Aaron ne comprenait pas. Comment Théo pouvait-il omettre ce qui s’était passé dans les toilettes du parc ? Comment pouvait-il également faire comme s’il ne l’avait pas évité plusieurs jours durant ? Cependant, l’envie de passer du temps avec Théo prit le dessus. Il fit donc le choix de passer sous silence ce qui, pourtant, l’avait tracassé pendant ces quelques jours. Il répondit donc :
Ouais si tu veux, juste faut que je passe chez moi après les cours pour récupérer mon sac de sport et préparer ma collation.
Ok mais de toute façon on finit tôt, donc on aura le temps. Par contre, je ne me sens pas trop chaud d’y aller seul et d’attendre comme un con, ça te dérange si je t’accompagne chez toi ? Je suis déjà en joggo de toute façon, détailla Théo.
En effet, il était en jogging. Pas n’importe lequel d’ailleurs, il s’agissait d’un traditionnel jogging gris Nike. Commun, certes. Il n’empêche qu’il épousait parfaitement la forme de son petit cul légèrement bombé et, qui plus est, laissait entrevoir une légère bosse qui rappelait, à Aaron, la scène des toilettes.
D’un commun accord, ils décidèrent donc de se rejoindre devant la portail du lycée afin de passer, rapidement, chez Aaron pour qu’il se prépare.
Le reste de la journée fut tranquille. Théo était avec ses potes. De son côté, Aaron restait avec Camille et ses potes à elle.
Chapitre 6 : L’initiation à la salle.
Ça y est. La sonnerie annonçant 16h30 retentit. Aaron, qui discutait avec Camille, sortit de la salle de classe. En marchant vers l’extérieur, ils furent rejoints par Théo qui donna une tape sur l’épaule gauche d’Aaron. Théo interrompit les deux amis qui étaient en pleine discussion :
Bon alors, t’es toujours chaud pour la salle ? demanda-t-il
Ouais, ouais, répondit, détaché, Aaron.
Le trio avança jusqu’au portail et Aaron salua son amie. Ça y est. C’était le début du week-end. La semaine de rentrée avait été plutôt bizarre pour lui et il faut dire qu’en l’espace de quelques jours seulement, les choses n’avaient cessé de bouger. Il avait effectivement sympathisé avec Théo et avait eu l’occasion d’être très, très proche de lui. Après cela, ce dernier l’avait ignoré, laissé de côté. Ce n’est que ce jour, en fin de semaine, qu’il avait daigné lui adresser de nouveau la parole, en ne faisant aucune allusion à ce qui s’était passé.
Bref, Aaron avait opté pour le statu quo, reléguant à plus tard une clarification qui, manifestement, s’imposait.
Les deux amis arrivèrent chez Aaron. Sans surprise, sa mère était encore au travail.
Tu veux boire quelque chose ? demanda Aaron en entrant à l’intérieur
Ça dépend, t’as quoi à proposer ?
Je t’avoue que je n’ai pas grand chose, si ce n’est de l’eau ou du jus d’ananas.
Mais mec j’sais vraiment pas comment t’arrives à être sérieux comme ça dans ton alimentation, répondit Théo, visiblement amusé
Tout est une question de volonté, conclut Aaron.
Bon faut que je prépare mes affaires, renchérit-il.
Aaron organisa donc son sac : chaussures de sport, boxer de rechange Calvin Klein gris clair, magnésie, jean, tee-shirt oversize blanc. Il prépara son shaker et, après en avoir proposé un à son ami, en fit un pour Théo.
Une fois prêts, les deux amis partirent de la maison pour gagner la salle laquelle fut étonnement, compte tenu de l’heure, vide. Théo et Aaron entrèrent dans le vestiaire et, en 5 minutes, ils furent préparés pour commencer la séance. Notons qu’en se préparant, Aaron avait pu constater que son ami lâchait quelques regards répétés à son endroit.
Ils sortirent des vestiaires. La séance commença.
Bon c’est quoi le programme ? demanda Théo
Bench, biceps, répondit Aaron.
J’espère que t’es prêt à te donner, renchérit-il.
Théo lui lâcha un sourire forcé et ils se dirigèrent, tous deux, vers un banc. L’échauffement fut plié en 15 minutes et ils commencèrent l’exercice à proprement parler. Aaron trouvait son ami étrangement « normal », faisant fi de ce qui s’était passé.. De temps à autre Théo le touchait amicalement les épaules.
L’exercice se corsa au fur et à mesure que le poids sur la barre augmentait. En réalité, Aaron était un peu impressionné. Pour cause, Théo n’avait jamais vraiment fait de musculation et il parvenait, tout de même, à suivre Aaron. La barre était désormais à 80 kg. Il n’était plus question pour Théo de continuer à suivre notre fit boy sur sa trajectoire. Pourtant, Aaron insista, ne serait-ce que pour une série. Après avoir rassuré Théo, qui s’allongea sur le banc, le blondinet se plaça au-dessus de son ami. Tout bon « go muscu » sait pertinemment qu’il arrive parfois que, lorsqu’une personne veut en assurer une autre au développé couché, celle qui est allongée ait une vue sur la bosse du short de son assureur. C’est ce qui se passa :
Tu sais que j’ai une vue sur ta queue là ? fit remarquer, tout sourire, Théo à Aaron.
Ah, je suis désolé, j’avais pas fait gaffe, rétorqua Aaron, le sourire aux lèvres.
Aaron se recula et encouragea son ami à commencer sa série, laquelle fut difficile pour Théo. Il parvint à faire deux repet’, pas parfaitement réussies, mais quand même.
La séance continua sur cette lancée. C’est au bout d’une heure et demie que les deux garçons regagnèrent les vestiaires. Théo était fatigué. Le shaker, ingurgité au cours de la séance, l’avait aidé à tenir mais il avait tout de même dû piocher dans ses réserves. Contents de leur séance, Aaron et Théo discutaient de leurs performances, tout en commençant à se changer.
Aaron s’assit sur le banc et retira ses chaussures, puis son short de sport. En boxer, il but une gorgée d’eau et retira son dernier vêtement. Il était désormais entièrement nu. Assis, sa bite lui tombait sur les couilles. Tout ceci s’était fait sous les yeux de Théo qui discutait avec lui. Lorsque Aaron avait retiré son sous-vêtement, Théo était resté figé sur le sexe de son pote. Puis, les deux amis se sont regardés. Cela fut un peu long, si on prend en considération le fait qu’Aaron était à poil. Théo mit fin au blanc :
Tu changes carrément de caleçon après ta séance ?
Bah j’vais prendre ma douche donc oui, j’en prendrai un nouveau après, répondit Aaron.
Ah mais j’ai rien prévu, moi, pour prendre une douche, dit Théo.
T’es pas obligé d’en prendre une mais bon c’est mieux quoi. Au pire, tu ne mets pas de caleçon après, rétorqua Aaron.
Ouais je vais faire ça, conclut Théo.
C’est par ces mots qu’il se mit donc, lui aussi, nu. Les deux garçons se dirigèrent vers les cabines de douche et entèrent, chacun de leur côté, dans une cabine.
L’eau commença à couler sur le corps d’Aaron. Il avait une sensation bizarre au ventre. De l’autre côté de sa cabine se trouvait Théo et il voulait que le mur qui les séparait s’abatte. Il voulait que son corps soit collé à celui de son ami, lui aussi, blond. Cela lui semblait néanmoins irréaliste. Il s’attela donc à se savonner mais fut, rapidement, interrompu dans son entreprise :
Excuse mais du coup j’ai pas de gel douche, y’a moyen que tu m’en files, demanda Théo avec la tête dans l’entrebâillement de la porte.
Aaron se retourna et, lorsqu’il se baissa pour récupérer le gel douche, Théo entra dans la cabine. Aaron se releva. Les deux amis étaient proches. Physiquement proches. Leurs queues étaient à deux doigts de se toucher.
Ils se regardèrent pendant de longues secondes, pendant que l’eau continuait à couler. Aaron décida de mettre fin à ce blanc :
Tu sais, j’voulais te dire…
Théo le coupa en l’embrassant. Il introduisit sa langue dans la bouche d’Aaron, lequel plaça ses bras autour du dos de son ami. Aaron caressait toutes les parties du dos de Théo, tout en continuant à l’embrasser. Les choses s’accélérèrent lorsque Théo, justement, s’écarta et se mit à descendre. Il le fit de façon langoureuse, en embrassant Aaron dans le cou. Puis, sur ses pecs, tout en caressant ses abdominaux. En peu de temps, il se retrouva sur les genoux, devant la bite de son ami, qu’il avait vue quelques jours plus tôt. Pour rappel, la bite d’Aaron, similaire à celle de Théo, mesure environ 19 cm et est non circoncise. Elle était bandée mais son gland encore caché. Théo donna un coup de langue sur la queue de son ami, lui faisant décrocher un gémissement. Il enserra le sexe de sa main droite et donna une impulsion de sorte à découvrir le gland d’Aaron. Ce dernier était debout. Il avait une vue plongeante sur celui qui, encore la veille, ne lui adressait plus la parole. Théo, lui, était à genoux.
Théo commença à sucer Aaron de façon énergique. Il mit de la salive. Beaucoup de salive. Notre sportif était dans un état d’extase, lui faisant oublier ce que Théo lui avait fait subir par son indifférence. Excité, Aaron l’était indéniablement. Il était en effet sur le point de jouir. Il arrêta donc son ami, le fit se relever et, alors qu’il avait quelques secondes auparavant son sexe en bouche, l’embrassa.
Aaron se mit à genoux et commença à sucer la bite de Théo, monté à 18 cm et lui aussi non circoncis. La bite de son ami lui avait manqué. Son gland était magnifiquement rougi par l’afflux de sang du fait de l’excitation. Il le prit directement en gorge profonde, chose qu’il n’avait pas vraiment prévu et, par ailleurs, jamais fait. De fait, il eut un réflexe vomitif qui ne manqua pas de déclencher un rire chez Théo :
T’sais je ne t’ai pas demandé de t’étouffer avec, lâcha-t-il.
Ta gueule, lui rétorqua Aaron, tout sourire.
Aaron se concentra de nouveau sur sa tâche et suça son ami, pendant de tendres minutes. L’atmosphère respirait le désir. Aaron, constant que Théo était sur le point de tout lâcher, se releva et embrassa son ami. Leurs langues se mêlèrent de nouveau. Ils étaient, tous deux, passionnés. Aaron arrêta d’embrasser Théo et le fit se retourner contre la paroi. Il embrassa le dos de Théo et descendit à son cul, son ami l’interrompit :
Pas ça, j’suis pas prêt.
Ne t’inquiète pas, je ne compte pas faire ce que tu crois, répondit Aaron.
Visiblement rassuré, Théo laissa Aaron faire. Le sportif se retrouva face aux fesses un peu rebondies de son blondinet. Il les embrassa. Elles n’étaient pas vraiment musclées mais étaient tout de même belles. Aaron ne comprenait pas pourquoi mais il les vénérait. Il se mit à les mordiller, jouer avec, sans pour autant les écarter. Dans son entreprise, il passa sa main devant le corps de Théo, de sorte à lui saisir la bite et se mit à la branler. Malgré les quelques minutes sans avoir été touchée, la bite de Théo était restée bien bandée. Il resta comme ça quelques minutes supplémentaires, puis se releva et retourna Théo. Les deux amis se remirent à s’embrasser, tout en se masturbant mutuellement. L’eau chaude ajoutée à l’excitation ambiante eurent raison des deux amis qui se jouirent dessus. Ils continuèrent toutefois à s’embrasser.
L’instant devait pourtant prendre fin. Pour cause, il était déjà presque 19h15. Ils achevèrent donc de se doucher et sortirent de la cabine. Fort heureusement pour eux, personne ne se trouvait dans les vestiaires.
Ils se dirigèrent vers leurs habits.
Ça te dit de venir dormir chez moi ce soir ? demanda Aaron.
Euh… ouais mais j’ai pas d’affaires de rechange, je te rappelle, répondit Théo.
C’est pas grave, je t’en prêterai. Dis oui steuplait !
Vas-y, faut juste que j’appelle ma mère avant, conclut Théo.
Il appela sa mère. La réponse fut positive. Le vendredi soir s’annonçait intéressant.
J’espère que la lecture fut plaisante. N’hésitez pas à m’envoyer vos retours via l’adresse e-mail ci-dessous.
Unknown
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