1er jour
Moi, c'est Victor. Je suis grand, les cheveux couleur or, un petit nez d'elfe comme disent mes amis. J'ai 23 ans tout rond ! Mais trêve de bavardages intempestifs, allons directement aux faits.
J'aime aller dans les petits restos de la vieille ville. De plus, les serveurs sont souvent de jeunes étudiants à la recherche d'un job d'été. Ce qui d'un point de vue uniquement visuel est beaucoup plus profitable qu'un vieux serveur à la mine rabougrie et pesant 32 éléphants venant de manger. Justement aujourd'hui, le serveur était un de ces étudiants à la recherche pécuniaire. Seigneur. Si un ange est tombé du ciel, que le Tout-Puissant m'appelle, je l'ai retrouvé. Jamais je ne l'ai vu. Il doit être nouveau.
Je m'approche de la terrasse parsemée de quelques clients de tous sexes confondus. Il me voit et m'accueille avec un sourire à faire pâlir le Marquis de Sade.
- « Bonjour ! C'est pour manger ou pour boire ? »
Cette phrase, pourtant si banale soit elle reste dans ma tête et se répète comme si j'essayais de comprendre un message caché. Je suis planté bien 5 secondes devant lui et tente de bredouiller un semblant de réponse.
- « Boire ? Mais très bien ! Veuillez bien me suivre. »
Il se retourne. Il n'aurait pas dû. Dans un short en jeans, deux magnifiques fesses dessinées et galbées se tiennent fermement à un dos sûrement musclé vu ce que le t-shirt moule. Ah, je le suis mais à contrecœur : j'aimais bien cette vue.
- « Ici vous conviendra ? »
Je réponds par la positive. Tout en m'asseyant. Il me regarde de ces deux yeux brun-verts qui plongent aux fonds de mes prunelles. Je n'ose détacher mon regard.
- « Désirez-vous un café ? »
- « Oui, volontiers. »
Mais pourquoi j'ai accepté un café. Je déteste le café. C'est pas bon, c'est aigre et ça me fait penser à mon ancienne prof d'allemand qui fumait comme un pompier en buvant sa tasse de café juste avec de nous enseigner l'art de cette langue aux sonorités baveuses et glaireuses. Un café noir : la pire boisson. Décidément, je ne comprends plus rien lorsqu'il me pose une question.
En partant de ma table, il me fait un clin d'œil et va se mettre derrière son comptoir préparé ledit café tant détesté. Il était beau dans son petit gilet de barman. Une barbe de trois jours qui lui donne un air viril. Ses cheveux noirs en bataille qui épouse en proportion son crâne. Ses bras ne sont pas forcément musclés mais on voit qu'ils ont de la puissance. Il est bien bâti : des épaules larges, un torse proportionné avec le reste de sa personne, une tête fine et des lèvres divines.
Il se tourne vers la machine à café. Je ne m'étais pas trompé. Le derrière est aussi magnifique que le devant. Cette place est vraiment super. Je peux le mater sans qu'il s'en aperçoive. Le temps est assez doux pour la saison. De ma place, je sens une petite chaleur dans le bas de mon pantalon qui monte gentiment le long de ma braguette. Je cesse de regarder ce serveur.
- « Voici votre café. » dit-il en me faisant son fameux clin d'œil.
- « Merci beaucoup ! » dis-je en cherchant son prénom sur son sein droit.
- « A votre service. » avec le plus grand sourire.
- « Puis-je avoir un verre d'eau avec ? » questionnai-je cherchant toujours son prénom.
- « Certainement ! »
Et il s'en est allé mon bel inconnu. Il m'apporte mon verre d'eau et plus rien de l'après-midi d'intéressant ne s'est passé. J'ai bu mon verre d'eau, j'ai laissé mon café maintenant froid et je suis parti en laissant un bon pourboire.
2ème jour
Décidé à connaître son prénom, je retourne une seconde fois à la fameuse terrasse. Aujourd'hui, le temps est couvert. Pas grave quand on va voir un rayon de soleil pas vrai ? J'ai soigné ma mèche. Mon blond ressort particulièrement bien aujourd'hui. J'ai mis mon beau pull bleu, un jeans. Très classique mais moi j'aime bien.
J'arrive à la terrasse. Par chance c'était encore lui ! Il me voit arriver du coin de l'œil et me sourit. Il m'attend à l'entrée de la terrasse. Je m'approche de lui.
- « Bonjour ! Pour boire quelque chose ? » me demande-t-il.
- « Exactement ! » répondis-je.
Alors il me place à l'identique de la veille. En face du comptoir pour bien pouvoir le mater. Je suis sûr qu'il le sait que je l'observe en cachette. Il doit aimer sentir un regard se poser sur lui. Je ne peux m'empêcher de jurer qu'il a fait tomber beaucoup de chose juste pour me montrer comment ses fesses sont bien formées. Il me lance du comptoir comme si on se connaissait depuis de années.
- « Un café ? »
- « Oui, avec un verre d'eau ! » précise-je.
Il me regarde avec un regard doux cette fois-ci et il décroche un bouton de son polo. Je sens monter une chaleur dans le bas de mon ventre. Je change de vue directement. Il me fait beaucoup d'effet. Je sens que je transpire. Heureusement que j'ai mis un peu plus de parfum sinon j'aurais eu l'air d'un gros dégueulasse.
- « Et voici votre café avec le verre d'eau. » en me faisant son éternel clin d'œil.
- « Merci ! »
- « Oh mais vous êtes mouillé ! » s'exclame-t-il.
Cette remarque me fait tourner des yeux. Je le regarde ébahi ne comprenant pas où mon cher serveur voulait en venir avec une telle exclamation. Subvenant à mon désir de le comprendre, il me dit :
- « Vous êtes sous l'eau. Il pleut. Venez donc à l'intérieur ! »
Quel abruti que je suis, je ne m'étais même pas rendu compte qu'il pleuvait. Moi qui croyais que c'était ma transpiration qui ne se voyait que trop. Alors je le suis à l'intérieur. Lui qui était venu me chercher sous la pluie était aussi trempé que moi. Je découvre alors son torse un peu musclé. C'est très attirant, je trouve. Voyant que je le mattais, il me tire de mes rêveries :
- « Suivez-moi, j'ai des habits pour vous changer. »
Sur le moment, je trouvais ce prétexte très tirer par les cheveux mais je le suis parce que je n'obéis qu'au son de sa voix masculine. Il m'entraine dans la remise derrière le bar. Alors il enlève son polo. Je découvre son corps. Je ne m'étais pas trompé à la seule différence qu'il a une faible pilosité parcourant du haut au bas son corps. Très séduisant ce mec. Une goutte coule entre ses pectoraux. J'allais me jeter sur lui pour la lui retirer quand :
- « Tu peux enlever ton pull, je peux t'en prêter un. »
- « Bien sûr, c'est très gentil de ta part. Au fait, comment tu t'appelles ? »
- « Ah oui, pardon, moi c'est Julien ! »
Et il me tend un de ses pulls. Je le prends avec délicatesse et le pose à côté de moi. J'enlève le mien. Il me mate. Alors je prends mon temps et le retire avec tendresse. Je vois une bosse au niveau de son bassin. Ça a l'air d'être un beau morceau. Il se mord les lèvres en me regardant mais ne touche pas son engin. Je sens que je durcis aussi alors je me retourne pour lui montrer mes fesses et cacher mon érection. Je mets alors son pull, cache mon érection et me met face à lui. Nous sommes à la même hauteur. Nos regards se fusionnent. Une pulsion intérieure chauffe tout mon corps et mon âme.
Il m'embrasse. Un baiser court mais avec une finesse divine. Il glisse un papier dans ma poche en se collant à moi pour m'enlacer. Nos deux sexes se touchent et durcissent. Puis il part pour continuer son service me laissant seul dans la remise. Je sors alors le petit papier de ma poche et lit :
« Je sais bien que tu aimes pas le café,
Reviens et tu auras ce que tu veux. »
Je rigole seul dans ma remise avec son pull où déjà son odeur m'enivre follement. Je sors. Il n'est pas au bar. Il est entrain de servir à une vieille un pisse-mémé. Une verveine en d'autres termes. Je pose l'argent sur le comptoir et m'en vais.
3ème jour
Habillé de son pull, je ne peux plus m'en détacher. Je pense sans cesse à ce baiser, ce toucher érectile, son odeur me rappelle tout. Je me dirige vers la terrasse. Je le cherche du regarde mais ne le trouve pas. Je rentre alors dans le restaurant mais ne le trouve toujours pas. Je demande alors à la serveuse qui le sans doute remplaçait.
- « Excusez-moi, mais sauriez-vous où est Julien qui travaille ici ? »
- « Oh malheureusement, il est tombé malade. Il n'a pas pu venir travailler aujourd'hui. » me répond la serveuse.
- « Mince, merci du renseignement ! »
Alors je suis parti. Je n'allais quand même pas prendre un café pour rien cette fois.
4ème jour
Bien décidé à cette fois le rencontrer. J'appelle la terrasse pour savoir s'il sert.
- « Bonjour, Terrasse ***, que puis-je pour vous ? » répond la voix au bout du téléphone.
- « C'est pour un café et un verre d'eau » bredouille-je.
- « Dans ce cas, il va falloir repasser plus tard. Je finis mon service à 18 h. on se retrouve devant la terrasse ? » me demandant.
- « Bien sûr, sans sucre. »
Et je raccroche. Je suis vraiment un pauvre abruti quand il faut draguer. Ça se voit à 15 km quand j'aime quelqu'un. L'attente a été très douloureuse. Mon ventre se tordait sur lui-même. Au travail, je n'arrivais pas à me concentrer. J'avais les mains moites et je perlais beaucoup. Puis enfin, la libération, 18 h, devant la terrasse, j'attends.
18 h 5. Il arrive enfin. Habillé en civil, je ne le reconnais presque pas. Il est magnifique. Il porte une chemise rayée, un pantalon beige. Il a un charme naturel. Il s'approche de moi, me fait un baiser sur le bout de lèvres.
- « On y va ? »
Il prend ma main et je le suis. Il m'entraine chez lui. On arrive, il me propose à boire. Je refuse. On s'assoit sur le canapé. Il met son bras sur mes épaules. Je pose ma tête contre son cou.
Julien me caresse mon torse avec des mains experts. Je bande direct. Je décide de lui faire partager mon désir en caressant à travers sa chemise ses abdos. Il réagit vite. Une bosse se forme très vite dans son pantalon. Je monte ma tête et je l'embrasse goulument. Nos langues se lient, nos lèvres ne se séparent plus. Je me mets à califourchon sur lui. Alors il se lève et m'entraine dans sa chambre. Il me pose sur son lit et commence à me déshabiller.
- « Tu es si mignon. »
– « Merci. » réponds-je timidement.
Il retire mon t-shirt, mon short et me laisse en boxer moulant parfaitement mon engin. Il le regarde avec appétit. Je me lève, me mets à genoux et retire à mon tour sa chemise. Boutons par boutons en embrassant chaque endroit où s'en trouvaient un. J'enlève son pantalon. Étant les deux en sous-vêtements, il se couche sur moi. Nos deux bites se touchent à travers le tissu. Elles commencent gentiment à mouiller. Nous nous embrassons farouchement. Je finis alors mon travail en enlevant ton boxer montrant un sexe fier d'une bonne grandeur !
Je le prends directement en bouche. Mon ange gémit de bonheur. Il prend ma tête dans ses mains et montre la cadence qu'il veut. Alternant gorges profondes, léchage du gland et prépuce, uniquement la tige. Elle est belle sa bite. Il est magnifique, c'est l'homme parfait. Au bout de 10 minutes de fellation, il me retourne et commence un anulingus exquis. Il lubrifie mon trou divinement. Il tente de mettre un doigt. Évidemment il rentre facilement.
- « T'es excité hein mon cochon. » me lance-t-il.
- « Toi aussi, mon salaud. » réplique-je.
Alors, comme pour s'excuser de sa remarque, il retourne entre mes fesses et de sa langue, il continue son travail de préparation. En même temps, il prend ma bite et la masturbe de haut en bas. Je gémis, je n'en peux plus. Il est formidable.
- « Il est temps de te présenter un nouvel ami. »
Je ne comprends que lorsqu'il me pénètre avec douceur. Je mords le drap : mélange de plaisir, de douleur et d'excitation. Mon gland lance du liquide séminal à flot. Julien accélère la cadence. Mon trou en profite complètement. Il me pénètre si bien que je ne veux pas qu'il s'en aille :
- « Continue ! C'est si bon ! »
Il frappe plus fort contre mes petites fesses rebondies. Puis il se calme et me regarde.
- « Je veux te voir quand je te baise. »
Et il m'embrasse d'un baiser fougueux. Il retire sa bouche mais la remplace en mettant deux doigts dans ma bouche que je m'empresse de lécher. Il me regarde avec appétit et accélère le rythme de sa bite des aller-retours. Il a vraiment un truc.
- « Je vais bientôt jouir ! » m'exclame-je.
- « Je veux que tu jouisses sans te toucher. » en frappant mon cul avec un des mains.
J'halète. Je n'en peux plus, je sens que je vais venir avec lui en moi ! Après 15 bonnes minutes, dans un ultime mouvement du bassin, il jouit en moi 5 gros jets de sperme que je rejette aussitôt par ma bite sans me toucher. Il se retire alors de moi. Du sperme coule de ma rondelle bien écartée. Il me regarde, récupère de la semence qui trainait sur mon torse et m'embrasse avec ces fines lèvres. On se regarde, il se couche à côté de moi. Je pose ma tête contre son torse velu. J'entends sa respiration et son cœur se calmer. Il sent comme le pull qu'il m'a gentiment prêté. Je le regarde et lui lance :
- « Je veux bien un café en fait. »
Emil
vonnyemil22@gmail.com
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