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Passions et liaisons

1 | Rencontre

Brun, grand, classe ; voilà trois adjectifs qui me caractérisent. Petit, musclé, introverti ; voilà trois adjectifs qui le caractérisent. Nous ne sommes rencontrés pour la première fois au lycée. D'abord éloignés puis rapprochés et finalement pénétrés.

Il a deux ans de différences. Lorsque les faits se sont produits, j'avais 20 et lui 18. C'est un homme qui est en tout point chou mais qui peut devenir insupportable lorsqu'il t'explique pour la centième fois son point de vue sur l'économie de 2011. Mais il suffit de regarder dans ces yeux bruns et on a plus besoin de l'écouter.

Bref, au départ, nous ne nous parlions pas. Mais il y avait quand même des petits regards par-ci, par-là. J'ai appris par une connaissance commune qu'il faisait de la gymnastique artistique. Ce qui lui a permis de développer une certaine musculature qui n'est pas du tout dérangeante et très profitable à nos yeux inquisiteurs. Et de fil en aiguille, nous nous sommes rapprochés. Lui ne se disait pas du tout bi ni gay mais au fond de moi j'y croyais. Le gaydar ne se trompe pas… normalement. Nous passons beaucoup de temps ensemble. Je lui fais comprendre que je l'aime beaucoup. Il refuse mes avances mais je vois bien qu'il aime être aimé. Des gestes, des regards, des frôlements. Tout ça sans jamais pouvoir le voir m'appartenir. C'est vexant.

Malheureusement, un jour, il fait une mauvaise chute à sa gymnastique. En tombant des anneaux, il arrive au sol en mettant sa cheville à 90°. Ambulance et tout le bazar pour l'amener le plus vite possible à l'hôpital. Tout va bien, il se fait opérer. Il a deux vis dans sa cheville. Deux jours après l'accidents et son opération, je lui rends visite à l'hôpital.

-       « Salut ! Comment il va mon grand blessé ? »
-       « Ça pourrait aller mieux. » me dit-il avec un faux sourire.

Dans son lit blanc, la jambe surélevée, un t-shirt montrant ses pectoraux, un boxer couvrant son entrejambe. Boxer qu'il va vite recouvrir d'une couverture lorsque j'entre dans sa chambre.

-       « Je t'ai amené des chocolats. Tu mangeras pas tout, ce serait dommage que tu perdes tes petits biceps. »
-       « Et nanana, t'es drôle toi. »

J'adore le taquiner. Je m'assois à côté de lui. Je lui demande comment ça s'est passé. Les détails (même les plus dégueulasses, j'ai eu droit), les prévisions médicales et son retour à la vie normale aidée de béquilles. Ensuite, on a eu la visite du docteur qui venait prendre des nouvelles. Très bonnes d'après lui. Puis il est reparti sans nous dire merde.

-       « Bon, on est de nouveau seuls. » dis-je avec dépit.
-       « Ouais, mais je te vois venir ! » s'exclame-t-il.
-       « Qu'est-ce que t'en sais ? T'es pas dans ma tête… » avec un sourire diabolique et me levant de ma chaise (très inconfortable soi-dit en passant).
-       « Non, mais je te connais bien. »
-       « Tant mieux alors. » Je me prépare à partir. Il me regarde mettre ma veste.
-       « Tu pars ? »
-       « Oui, j'ai un rendez-vous. »
-       « Avec un mec ? »
-       « Oui, comme toi, tu veux pas. »
-       « Nananana. »

Il ne veut pas être avec moi, il aime que je l'aime et il est jaloux quand je vois quelqu'un d'autre. Quel caractère de merde qu'il a.

Je m'approche de son lit. On se regarde, s'observe. Je m'approche de son visage. Et je l'embrasse sur les lèvres. Ça n'a pas durer long, juste 2 secondes. Mais que c'était bon de pouvoir enfin toucher à son fruit défendu.

-       « Et là, tu savais que j'allais faire ça ? Môsieur qui me connait bien ? » questionnai-je en étant assez fier de mon coup.
-       « Tu ne refais plus jamais ça ! » il criait presque mais il savait qu'il avait aimé.
-       « Comme tu veux. »

Je me dirige lentement vers la porte. Je pose la main sur la poignée métallique. J'entends alors une petite voix qui vient du fond de la chambre.

-       « Attends. Reviens. »

Obéissant à ce doux ordre, je reviens sur mes pas. Il est toujours dans son lit, même position qu'avant mais il a les joues rouges. Je le regarde droit dans les yeux. J'attends qu'il parle. Il détourne ses yeux et me dit d'une voix à peine inaudible.

-       « Tu peux le refaire ? »

Alors je m'exécute. Cette fois-ci, il a duré plus longtemps mais fut aussi intense que le premier. Je suis en extase. Lui aussi, il ferme les yeux. Je tente un jeu de langue ou je sens d'abord une petite réticence puis un soulagement parce qu'il sent que c'est bon.
Dans mon pantalon, c'est aussi l'extase. Je commence gentiment à avoir une demi-molle. Je lui prends la tête et le visage avec mes mains. Il a la peau douce. Je m'enlève et je lui lance avec aucun dédain.

-       « Voilà. »
-       « Tu veux pas rester ? » en disant cela, il se pousse pour me faire une place à côté de lui dans son lit blanc.

Je ne l'avais jamais vu si dépendant de quelqu'un. Lui qui se disait solitaire. Le solitaire a bien changé en un seul baiser.

-       « D'accord, mais c'est bien parce que c'est toi. » Phrase complètement stupide je vous l'accord.

Je me love à côté de lui en lui mettant un bras derrière sa tête. On se regarde encore et pour cette fois, il n'y a pas eu à demander. On s'est embrassé langoureusement. Cette fois-ci, je ne pouvais plus tenir. Mon pantalon me dérangeait. Je décide alors de vérifier une chose : si mon malade était dans le même état que moi. Je caresse son corps musclé puis je m'approche du bassin. J'enlève la couverture et voit du coin de l'œil une magnifique bosse épousant les formes du boxer. Je l'embrasse encore plus fougueusement.

Et pour la première fois, il me caresse le corps. Il cherche où il peut me donner du plaisir. Je l'y aide un peu et guide sa main vers l'endroit propice. Je dirige aussi ma main vers son boxer tendu à son maximum et touche cette protubérance. Il laisse échapper un petit gémissement.

-       « Tu veux que je continue ? » demandais-je.
-       « Oui, continue et embrasse-moi ! » gémit-il.

Je l'embrasse dans le cou en malaxant le tissu. Le liquide séminal commençait à arriver à mes mains lorsqu'il me dit :

-       « Branle-moi, s'il te plaît. »

J'enlève ce tissu gênant et commence mon affaire. En découvrant le cadeau, je vois une belle bite, fière et droite. Un peu de liquide sur le gland. Une faible pilosité et de taille moyenne. Que j'aime voir ça. Je le regarde et me fait signe que c'est bon.

Je le masturbe. Il aime ça le salaud. Il gémit beaucoup. On s'embrasse. Je sens qu'il ne va plus tenir longtemps. Il halète comme un animal. C'est bon de le voir enfin s'appartenir. Il me regarde : m'embrasse. Il veut me branler à travers le pantalon mais il n'y arrive pas.

-       « Je vais jouir. » me prévient-il.
-       « D'accord. »

Je le branle plus fort. Il se crispe et 4 jets de spermes sortent de son gland en direction de nos visage épanouis. Il y en a partout sur nos visages. Je décide de le nettoyer avec ma langue. Il fait de même et on s'embrasse avec un goût de sperme dans la bouche. C'était exquis.

Mon malade me regarde et se pose sa tête transpirante sur mon torse. Il est fatigué. Il s'endort. Je le laisse s'endormir. Mais il est tard, il faut que je parte. Je décide de lui écrire un petit mot qu'il verra lorsqu'il se réveillera. Je lève du lit, me rhabille et sort de la chambre.

Ce fût une belle après-midi. Dans trois jours, il sortira de l'hôpital…

« En se réveillant le lendemain, il découvre le petit mot que je lui avais subtilement laisser sur sa table de nuit. Il le lit. Il sourit. Pour la première fois de sa vie, il est réellement heureux. »

A bientôt mon malade,
Je t'aime fort.

Partie 2 : Liaisons

3 jours ont passé. 3 longs jours, interminables. Je me suis repassé tous les événements qui s'étaient produits à l'hôpital. Je ne veux pas les oublier. Durant ces 3 jours, je lui ai envoyé 3 lettres enflammées. Je ne sais pas s'il les a lues, s'il a aimé, s'il a pensé à moi mais je l'ai fait et j'ai eu le courage de les lui envoyées.

Je suis allé le chercher en voiture à l'hôpital le troisième jour pour le ramener chez lui. Ces parents avaient eu un empêchement alors je m'étais proposé. En arrivant dans sa chambre, il était déjà prêt à partir. Il irradiait de beauté malgré ses cheveux un peu gras… mais je ne le blâme pas pour ça.

-       « Alors comment il va mon grand malade ? » questionne-je.
-       « Il va, il va. »

Je lui fais un petit bisou sur le front. Sa tête devint rouge pivoine d'un seul coup. C'était drôle à voir.

-       « On y va ? »
-       « Oui. »

Je lui prends ces affaires personnelles et nous sortons de sa chambre. Nous nous dirigeons vers l'ascenseur. On parle de tout et de rien. Nous sommes les grands spécialistes dans cette matière. L'ascenseur arrive. Un infirmier y sort.

-       « Pardon ! » nous crie sèchement ledit infirmier sûrement débordé.

Il bouscule mon camarade, je m'empresse alors de le retenir avant qu'il ne touche le sol. Je le retiens dans mes bras. Pour me remercier de ne s'être pas casser l'autre rotule, très vite, il touche avec ces lèvres douces les miennes. Je le remets droit. Nous nous dirigeons dans la cage d'ascenseur maintenant vide de tous infirmiers capables de faire tomber un blessé.

-       « Après vous jeune homme » dis-je avec un sourire jusqu'aux oreilles.
-       « Merci cher ami, vous êtes trop bon » me remercie-t-il.

Évidemment, ce n'est qu'une ruse pour voir son séant bien moulé dans son short de gym. Ah, il est vraiment bien foutu ce mec. Mais bref, je le suis dans notre espace réduit. Je me pose à côté de lui, mets mon bras autour de sa taille « pour qu'il ne bascule pas » et le caresse gentiment la taille. Il me regarde avec des grands yeux.

-       « Et si quelqu'un rentrait et nous voyait »
-       « Il n'y pas de mal à tenir quelqu'un pour qu'il ne tombe pas à ce que je sache ? »
-       « C'est vrai, ça se tient. »

Et il pose sa tête contre mes côtes. Mon petit cœur commence à battre plus fort et il n'hésite pas à le faire remarquer.

-       « Il y a du monde sous ton torse ! » se moque-t-il.
-       « T'es un comique toi. » en posant ma main libre sur son torse athlétique. « Mais c'est l'église qui se fout de la charité avec toi ! »

Son organe battait aussi vite qu'une machine à vapeur à pleine allure. Ding ! Nous arrivons en bas. Je retire ma main de son torse mais laisse l'autre pour l'aider à sortir de l'ascenseur. Nous traversons le hall de l'hôpital. C'est fou comme il est moche cet hôpital. Cette remarque, je m'empresse de la partager avec mon blessé.

-       « En même temps, on vient pas ici pour la déco. »
-       « Mais ils pourraient quand même faire un effort. »

Nous sortons de cet hideux hôpital et dirigeons vers ma voiture. Je mets ses affaires dans le coffre et l'aide à rentrer côté passager. Je me mets au volant et il me dit.

-       « J'ai reçu tes lettres. »
-       « Et ? »
-       « Elles m'ont fait très plaisir. Je ne pouvais pas trop te répondre, j'étais trop fatigué pour exprimer clairement. »
-       « Oui, oui, je comprends. Je n'attendais pas de réponse tu sais. »
-       « Tant mieux… mais je voulais te dire… »

Il prend ma main et la pose sur sa cuisse. J'ai la main moite. Lui aussi, je le sens et ce n'est pas la chaleur de dehors qui y est pour quelque chose. Il hésite à continuer. Il me regarde, cherchant ses mots. Ses petites lèvres remuent faiblement mais ne laissent échapper qu'un faible souffle.

-       « Dis-moi ? » demande-je avec un certain stress dans la voix.
-       « Rien… roule. »

J'ai allumé la voiture et nous sommes parti direction sa maison.

-       « Si tu veux mettre de la musique, vas-y fais-toi plaisir. »

Il prend mon natel et cherche une musique.

-       « C'est fou tout le classique que tu peux avoir. T'as pas quelque chose de plus moderne ? »
-       « Tsss, inculte… bien sûr, j'ai plus moderne. Tu vas où il y a une petite loupe et tu cherches… »
-       « Nan, je veux écouter quelque chose que tu écoutes normalement. »
-       « Alors si tu veux quelque chose de plus moderne, c'est raté. »
-       « Tant pis. Je prends ça alors, au pif ! »

C'est la sérénade pour cordes de Dvorak. Lui qui normalement déteste ce genre de musique. Il se tait. Il écoute la musique. Faut dire aussi qu'elle est magnifique cette musique. Je lui demande.
-       « Tu aimes ? »
-       « Ouais, c'est cool. »

Il pose sa main sur ma main qui est sur la boite de changement de vitesse. Lorsque je l'enlève pour la mettre sur mon volant lui, il la met sur ma cuisse.

-       « Non, enfaite, c'est beau. » se corrige-t-il.

Nous arrivons devant sa maison. Je me parque le plus proche possible de la porte. Je sors, j'enlève ses bagages du coffre et va l'aider à sortir. En l'aidant, nos deux corps se rapprochent volontairement. Je sens que quelque chose est plus dur que d'habitude mais ne fait comme si de rien n'était. Après tout, il peut bien attendre un petit moment. Je l'aide à monter le perron de sa maison. Il sort ces clefs et entre. Je le suis. Il va sur le canapé.

-       « J'ai ma cheville qui me fait mal. »
-       « Tu veux un truc pour passer la douleur ? »
-       « Non pas pour l'instant merci… »
-       « Je vais poser tes affaires dans ta chambre. J'arrive. »
-       « Merci. »

Je monte à l'étage poser ses effets. Je redescends. Je le vois sur son canapé, les yeux fermés. Je le recouvre d'une couverture, enlève ses béquilles. Je l'embrasse. Il réagit. Je sens sa salive arrivée dans ma bouche.

-       « Non, il faut que tu te reposes. » dis-je en regrettant moi-même ces paroles.
-       « D'accord, je veux bien maintenant que j'ai eu mon médicament. »

Il me réembrase un peu plus fougueusement et me lance.

-       « Tu peux rester si tu veux. Mes parents ne rentrent que demain. Pis ça me fait de la compagnie. »
-       « Je veux bien alors. Mais à une condition : que tu te reposes. »
-       « Je me repose ! Regarde je dors déjà ! » dit-il en fermant les yeux.

Je lui caresse ses cheveux. Il n'a pas fallu long pour qu'il dorme. 3 secondes je crois. Il était vraiment fatigué ce pauvre. Je le laisse dans son canapé avec sa couverture. Il sourit comme sourirait un ange tombé du ciel qui se souvient de son paradis. Je ne peux m'empêcher d'espérer que peut-être il pense à moi ou au moins aux baisers tendres et fougueux.  Je m'installe dans le fauteuil d'à côté et le regarde pendant bien 10 minutes puis je m'écroule dans les bras de Morphée.
Lorsque je me réveille, il est déjà tard. Lui est debout, il a allumé la télé.

-       « Tu es réveillé depuis longtemps ? »
-       « Non, il y a 15 minutes environ. » me répond-t-il.
-       « D'accord. Tu as faim ? »
-       « Oui ! »
Je me dirige vers la cuisine pour lui préparer un petit encas.
Partie 3 : Passions

Je regarde à l'intérieur des étagères ce que je pourrais faire de bon pour nous ressasser. Il faut savoir que je suis un bion piètre cuisinier… je serais capable de rater un plat qu'il faudrait mettre au micro-onde. Je décide donc de faire un plat très simple : des pâtes au beurre. Je place la casserole remplie d'eau sur les plaques et attend que ça bout.

-       « Tu cuisines quoi ? » me demande-t-il tendrement depuis le salon.
-       « Des pâtes au beurre. Tu aimes ? »
-       « Bien sûr ! Qui n'aime pas les pâtes voyons… »

Nous rigolons parce que lui-même se doutait bien que je n'allais pas faire homard sauce mayonnaise accompagné d'un risotto aux truffes et comme dessert des petites religieuses mais il s'en fout. Tant mieux. C'est alors qu'il m'appelle.

-       « Tu sais le temps que ton eau chauffe, tu peux venir sur le canapé : il y a une place de libre. »
-       « J'arrive ! Ne bouge surtout pas ! »
-       « Même si je pouvais, je n'y arriverais pas… »

Il avait raison mais il vaut mieux préciser. On ne sait jamais. Je vais donc dans le salon, poser mes fesses à côté de les siennes. Il regarde « Quatre mariages pour une lune de miel ». C'est con cette émission mais tant pis « il n'y a que ça ». Dès que je me suis installé, il se colle à moi et se couche sur mon bassin. Je suis d'abord surpris par temps d'avance venant de lui mais je le laisse faire et pose mes mains sur sa tête et son corps.

Caressant ma cuisse, je me sens un peu durcir. Son souffle chaud traverse mon pantalon. C'est si bon de le sentir contre sa peau. Je suis sûr qu'il s'en est aperçu que mon entrejambe commence à prendre du volume : il me caresse ma jambe plus intensément. Je lui rends alors la pareil : je le touche avec délicatesse. Du bout des doigts, je frôle ce corps d'Apollon. Son souffle s'accélère. Lorsque tout d'un coup, il se lève tel un petit suricate et me lance :

-       « L'eau des pâtes ! »

Je cours vers la cuisine et voit les bulles qui arrivent à fleur de la casserole. Je me dépêche de déplacer la casserole et mets les pâtes à l'intérieur. Tout ça, avec une demi-molle ! Je baisse le feu, vérifie que tout redevienne le plus normal possible, brasse le mélange eau-pâtes et regagne le salon.

Il est là. Sur le canapé, couché, torse nu. Il me regarde et me fait signe de venir l'y rejoindre. Je ne le fais pas attendre. J'enlève mon t-shirt et me mets dans ma position antérieure à l'incident des pâtes. Sa peau n'a pas changé. Imberbe et doux. Cet homme est parfait. Je me demande pourquoi il reste avec moi. Pourquoi il est d'accord de faire des choses comme ça. Mais bon, le temps n'est pas à ces questions. Plutôt à l'action.

Sa tête est posée comme sur mon bassin, à quelques centimètres de mon entrejambe qui se durcit de plus en plus vite. Il le remarque, pose une de ses mains dessus et commence à masser cette bosse. N'y tenant plus, je décide de l'embrasser dans le cou. Je l'entends soupirer. Je lui relève la tête. On se regarde tendrement puis on s'approche lentement pour qu'enfin d'un regard aveugle nos lèvres se rencontrent pour épouser chaque contour de la bouche si attirante. Nos mains se baladent à travers tous nos corps en rut. Mes doigts longent son dos musclé pour arriver à ses fesses rebondies. Je les malaxe, les caresse. Son short descend tout seul. Son sexe ressort maintenant fièrement à l'horizontal. Le mien est parallèle au sien. Ils se frottent à chaque baiser.

Je le mets alors sur le dos pour qu'à cause de son attelle se soit plus confortable pour lui. Je lui enlève soigneusement ses affaires pour qu'il se retrouve nu comme un ver. Je l'observe. Couché, sur le canapé, sa bite dure, ses pectoraux et son petit sourire de coin. Il me fait craquer. J'ôte mon pantalon et mon boxer pour me retrouver pareil que lui.

-       « Je te trouve très beau. » me dit-il avec un grand sourire.
-       « Arrête, c'est pas vrai… toi, tu es magnifique. »
-       « Peut-être mais moi, je te trouve beau. »

Sur ce, je me couche sur lui pour l'embrasser. Nos deux corps ne font plus qu'un. Nous laissons passer quelques gémissements de plaisir total. Alors je commence gentiment à descendre le long de son torse en léchant ses deux tétons roses. Il laisse échapper un « putain, c'est bon ». Je continue ma traversée en passant par ces abdos, que je salue d'un baiser sur chaque petite bosse. Puis arrive finalement à mon but. Sa bite est là. Juteuse et veineuse, il n'est pas circoncis. Je la prends d'une main et commence gentiment à la branler.

-       « Continue » gémit-il.

Du liquide séminal sort de son engin. Ce serait dommage de le gâcher alors hop j'enfourne son gland dans ma bouche.

-       « Ahh ! C'est trop bon ! » s'exclame-t-il.

Je sens que sa bite se contracte alors je m'enlève, je n'ai pas envie qu'il jouisse tout de suite. Je veux quand même un peu m'amuser avant qu'il s'endorme d'épuisement. Je le branle alors gentiment. Mon sexe caresse sa jambe et il me dit :

-       « Vient ici avec ta bite, je veux tenter quelque chose. »

Intrigué, je m'approche de lui.

-       « Vers mon visage… »

Je m'exécute.

-       « Parfait. »

Alors il prend à deux mains mon sexe tendu à son maximum puis le met dans sa bouche. C'est si délicieux. Sa bouche convient magnifiquement bien à ma protubérance pénienne. Je ne peux m'empêcher de lui lancer un compliment.

-       « Ta bouche est superbe. Continue ! »

Il continue. En léchant d'abord le gland rosé, puis en s'attaquant au tronc veineux. Il a l'air d'aimé ça. Il gobe entier mon sexe pour ne rien laisser dépasser. C'est trop bon. Je le laisse faire. Rien besoin de lui dire comment faire.

-       « Maintenant, à moi de te faire découvrir quelque chose ! » dis-je avec ténacité.

J'enlève délicatement ma bite de son nouveau logement pourtant si accueillant et descends vers son entrejambe. Je prends ces deux jambes, les écarte, les surélève et découvre une petite rosette décorée de quelques poils. Je commence alors par lécher délicatement son scrotum et je descends progressivement vers son petit nid d'amour. Ma langue glisse sur sa peau. Arrivé au point fatal et n'y tenant plus, je le caresse avec mon serpent saliveux et l'y enfonce.

-       « Oh… je pensais pas que c'était si bon. Continue s'il te plaît. »

Je ne me fais pas prier. Je continue d'y insérer et de caresser son anus avec ma langue tout en le branlant. Il halète, il transpire. J'embrasse ce petit cul. Je tente de mettre un doigt à l'intérieur. Avec l'excitation, il rentre tout seul. Je le doigte et le branle en même temps. Du liquide séminal s'échappe en quantité folle.

-       « Si tu continues, je vais jouir » me déclare-t-il en signe d'avertissement.
-       « J'ai envie de te voir jouir. »
-       « Alors vient le faire avec moi. »

Je me colle à lui. Il prend ma bite de ses mains expertes. Je prends la sienne bien mouillée et commence un va-et-vient malicieux. Nous haletons. Nous nous embrassons. Avec nos mains libres, nous nous caressons. Je cherche son anus pour y remettre mon doigt. Le trouvant, je l'insère, il gémit. Je sens qu'il va jouir. Je sens aussi que je commence à venir. Ça ne rate pas, nous jouissons ensemble sur nos torses. Nous gémissons, nous nous cambrons, nous nous aimons. Quelques jets arrivent jusqu'à nos visages.

Nous nous regardons. On s'embrasse pour finir ce divin moment. C'était beau. Je ne veux jamais oublier ce moment. Il se blottit contre mon torse et ferme les yeux. C'est délicieux. Je le caresse, il pose sa main contre mon cœur. C'est lui que j'aime.

Soudain, il se lève comme s'il avait été piqué par un insecte :

-       « Merde ! Les pâtes ! »

Emil

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