Voyager en solitaire ne me gêne pas. Au contraire même. Pas besoin de faire des compromis avec l’autre ou les autres. Mais la liberté a un prix. Celui de manger seul, surtout le soir. Me voilà donc à la recherche d’un restaurant en cette chaude soirée estivale marseillaise. Une entrecôte avec un bon verre de vin rouge me ferait plaisir. Pas vraiment en phase avec le lieu qui inciterait plutôt à manger du poisson ou des fruits de mer. Mais une envie, ça ne se commande pas !
Après avoir hésité, je m’installe finalement sur la terrasse d’un restaurant du Vieux-Port qui fait face à Notre-Dame-de-la-Garde baignée par les derniers rayons du soleil. Décor magnifique ! À peine assis, le serveur, bien bâti, pas très grand, brun aux yeux marrons, barbu, s’approche de moi et me demande si je suis seul. J’acquiesce et l’invite dans la foulée à me rejoindre s’il le désire. Avec un léger sourire, il me répond qu’il est le responsable de l’équipe et qu’une serveuse va s’occuper de moi. Et il ajoute : « Ce sera d’autant mieux, non ? ». Je prends ça comme une perche tendue et lui réponds du tac au tac : « Non ! ». Il rit et disparaît à l’intérieur du restaurant. C’est effectivement une femme qui vient prendre ma commande. Déception. Mais de courte durée, car il revient avec la carte des vins et un sourire qui a pris de l’assurance. Est-ce que je me fais des illusions ? Il doit avoir au minimum vingt ans de moins que moi.
Certes, je suis plutôt bien conservé pour un quadragénaire, je ne le serai d’ailleurs plus encore pour longtemps, et je sais, par expérience, que je plais aux plus jeunes que moi. Quoiqu’il en soit, plus aucune trace de la serveuse. C’est lui qui m’amène les sauces me demandant si j’ai bien toutes celles qu’il me faut. Je lui rétorque, avec malice, que ça dépend de quelle sauce il parle. Il rougit. Mon humour a fait mouche. Il m’apporte ensuite le couteau à viande, puis le pain et à chaque fois il en profite pour me poser des questions. Il me demande ce que je fais à Marseille, où je loge et si je suis bel et bien venu sans compagnie.
À cette dernière interrogation, je lui confirme que tel est bien le cas et que je loge dans l’hôtel qui est juste à côté de son lieu de travail. Je sens qu’il se retient de sauter de joie. Et, du coup, moi aussi ! Spontanément, je lui donne le numéro de ma chambre en le questionnant sur l’heure de fin de son service. Il m’assure qu’à minuit, au plus tard, il frappera à ma porte. Je n’ose pas y croire. Et s’il jouait avec moi ? Je le saurai dans moins de deux heures, un peu de patience. Au moment de payer l’addition, je ne peux m’empêcher de lui demander s’il a vraiment l’intention de venir me rejoindre plus tard. Il s’offusque presque de ma question me disant qu’il est un homme de parole. J’en prends acte. Je paye en profitant au passage de lui toucher la main en lui donnant l’argent. Une décharge électrique nous surprend tous les deux. Nous en rions de bon cœur. Je le quitte à regret en lui lançant un « À tout à l’heure ! » auquel il répond par un discret signe de tête. Je ne suis toujours pas entièrement convaincu. Sans doute parce que je me protège d’une éventuelle désillusion. Il me plaît vraiment beaucoup !
Après avoir fait un tour le long des remparts du Fort Saint-Jean, je rentre et prends ma clé à la réception. Le jeune homme qui me la tend est lui aussi craquant. On se calme, un lièvre à la fois ! Je rejoins ma chambre climatisée, un vrai bonheur avec cette chaleur. Je me déshabille ne gardant que mon boxer. Je m’allonge sur le lit. Il est un peu plus de 23 heures. Encore une soixantaine de minutes à attendre. C’est long, très long. Je m’accroche à mon smartphone, comme un fumeur à sa cigarette.
Au moment où je vais m’assoupir, j’entends simultanément les douze coups de minuit de l’église proche de mon hôtel et des petites frappes à ma porte. Mon sang ne fait qu’un tour. Je m’empresse d’aller ouvrir. Il me fait face, comme promis. Il est vêtu d’un débardeur blanc transparent qui met en valeur ses pectoraux bien dessinés et ses bras musclés et bronzés. Il porte un short rose très moulant qui laisse à penser que Mère Nature a été généreuse.
Sans autre forme de procès, il se précipite sur mes lèvres qui ne résistent pas à cet assaut. Elles s’ouvrent largement pour accueillir sa langue qui joue avec bonheur avec la mienne et inversement. J’ai à peine le temps de refermer la porte qu’il me jette sur le lit. J’ai des frissons partout. Je bande déjà comme un malade. Il continue de m’embrasser à pleine bouche. Je pousse des soupirs d’aise et entoure sa taille de mes jambes. Je lui envoie un signal on ne peut plus clair. Il enlève son débardeur. Il est à tomber. Son torse est digne d’une sculpture de Michel-Ange. Quant à ses tétons, ils pointent fièrement dans ma direction. Je me redresse. Je commence à les mordiller et à les lécher goulûment. Ses grognements me prouvent qu’il apprécie !
L’appétit venant en suçant, je lui retire son short qui libère d’un coup, il ne porte pas de sous-vêtement, un gland humide qui dégage une légère odeur âcre qui ajoute encore à mon excitation. J’engloutis sa hampe au bout de laquelle pendent deux magnifiques fruits que ma main saisit à la fois avec force et délicatesse. Je bave tout ce que je peux et manque de m’étouffer à deux reprises tant l’envie de le sentir au fond de ma gorge est irrépressible.
C’est alors qu’il reprend l’initiative en me mettant sur le ventre. Il arrache littéralement mon boxer. Il me masse, avec ses mains fines, le dos, les jambes et l’intérieur des cuisses avant de me soulever le bassin pour me mettre à quatre pattes. Il lèche ma rosette épilée avec soin et branle gentiment ma grosse queue. Plus sa langue s’introduit profondément et plus il accélère la masturbation : je ne vais pas tenir longtemps avant d’arroser les draps ! Il en est bien conscient puisqu’au moment où je suis à deux doigts, qui ont d’ailleurs remplacé sa langue dans mon cul, de jouir, il ralentit.
Mais le répit est de courte durée, car j’entends qu’il crache pour enduire de salive son énorme engin qui va me défoncer. Je me détends au maximum pour faciliter cette pénétration que j’appelle de mes vœux depuis qu’il est arrivé. Je suis tellement excité que ça passe comme une lettre à la poste. Le pilonnage peut alors commencer pour mon plus grand bonheur. Plus ses coups de boutoirs montent en puissance, plus mes cris de contentement sont forts. Je suis en extase, j’aimerais que ça ne s’arrête pas. Mon trou est en feu. Après un ultime assaut encore plus profond que les autres, il retire sa lance qui crache une bonne quantité de liquide pour éteindre l’incendie. Je me retourne et, yeux dans les yeux, il empoigne ma bite qui ne tarde pas à exploser à son tour. J’en ai partout. Il s’effondre sur moi, nous sommes collés, au sens propre et figuré.
Après avoir récupéré notre souffle, nous allons prendre une douche qui fait la part belle aux caresses savonneuses qui ravivent notre désir. Nous saisissons mutuellement nos bites bien dures qui glissent dans nos paumes que nous avons tous les deux très douces. Je me plaque contre le mur pour lui présenter mes fesses rebondies. Tout en continuant à me masturber, il monte et descends sa queue dans ma raie. Que c’est bon ! Puis, je me cambre de telle manière à ce qu’au prochain passage, elle s’introduise une nouvelle fois en moi. Enduite de mousse, elle n’a aucune difficulté à trouver son chemin ! Je me mets alors à balancer mon bassin d’avant en arrière tout en contractant mes sphincters pour qu’il tapisse de son jus mes entrailles. Il bande ses muscles pour que sa jouissance soit maximale au moment de la libération qui survient quelques secondes plus tard. Elle s’accompagne d’impressionnants tremblements de tout son corps qui ont pour conséquence de me défoncer encore plus, si c’était possible. Je jouis à mon tour sans même avoir eu besoin de me toucher, ce qui ne m’était jamais arrivé auparavant ! Il se retire pour aussitôt me lécher l’anus : il récupère dans sa bouche une partie de sa semence qu’il partage ensuite avec moi dans un long baiser au goût particulier et tellement excitant.
Après avoir repris nos esprits, nous terminons nos ablutions. Pendant qu’il se rhabille, il me demande combien de temps je reste encore à Marseille. Je lui précise que je suis encore là deux nuits. « On se revoit demain, alors ? »
A votre avis, que lui ai-je répondu ?
Bugs
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