Premier épisode
2| Une masturbation pas si solitaire
Après cette première expérience très excitante (cf. « A la croisée des chemins ») qui a déclenché pendant toute la semaine un fort afflux sanguin dans mon entrejambe dès que j’y pensais, je n’avais qu’une seule envie : recommencer. Aussi, le week-end suivant, je décide de tenter à nouveau ma chance.
Mais cette fois, je me rends dans un resto-bar où il y a des spectacles de drag queens. Je suis toujours aussi anxieux à l’idée de savoir quel public je vais y rencontrer, mais je mets moins de temps que la semaine précédente pour y rentrer. La salle est pleine, les gens sont à table. Je me dirige vers le bar. Je commande un verre à un serveur tout ce qu’il y a de plus charmant. Mais bon, le coup du serveur, c’est déjà fait.
Je me mets à observer les clients. Je remarque qu’il y a beaucoup de couples hétéros qui viennent se divertir avec le spectacle. C’est alors que mon voisin de droite, pas vraiment mon genre d’homme, engage la conversation. Nous échangeons des banalités genre « t’es déjà venu souvent ? » « Non, c’est la première fois, c’est chouette le spectacle ? », bref rien de bien intéressant, mais ça fait passer le temps en attendant le show.
Tout en discutant, je remarque qu’à côté de mon voisin il y a une femme accompagnée à sa droite d’un homme pour lequel je flashe instantanément. J’en ai des palpitations immédiates, mes mains deviennent moites. Il a la trentaine, il est grand, mince, chevelure noire avec quelques cheveux gris qui le rendent encore plus sexy, yeux bruns et un sourire à faire fondre la banquise. Mais je me calme tout de suite quand je le vois poser délicatement sa main sur la cuisse de la femme. Elle lui retourne son geste de tendresse avec un baiser sur la joue. Zut ! Un hétéro ! Je suis tellement déçu que je décide de finir mon verre rapidement et de partir sans attendre le début du spectacle. En plus, mon voisin commence sérieusement à me saouler avec sa conversation à deux balles.
C’est alors que le serveur s’adresse à moi en me disant que le monsieur qui est à côté de la dame aimerait m’offrir un verre ! Je suis sous le choc, je n’y comprends plus rien. J’accepte toutefois la proposition. Je commande un verre sans savoir que faire. Dois-je aller vers lui pour lui demander des explications ? Je suis incapable de faire quoique ce soit, je suis littéralement tétanisé. Et puis, deux minutes plus tard, il se lève et se dirige vers les toilettes. Je me décide de le suivre. Il y a la queue, oui, ça ne s’invente pas, pour se soulager.
Je prends alors mon courage à deux mains et le remercie pour le verre tout en lui demandant la raison de son geste. Il me répond avec un grand sourire que c’est parce qu’il me trouve mignon. Je fonds littéralement. Je suis en sueur. Mon cœur recommence à battre la chamade. Je garde toutefois suffisamment de lucidité pour lui demander des explications sur la femme qui l’accompagne. Il éclate alors de rire en me disant que c’est sa meilleure amie et qu’ils adorent brouiller les pistes, tout particulièrement dans des endroits gay-friendly. Et sans crier gare, il me colle un baiser bien appuyé sur la bouche et disparaît dans les toilettes ! Je ne sais plus où j’en suis, même si cela ne m’empêche pas de l’imaginer en train de pisser et moi lui tenir sa grosse bite pour qu’il pisse bien droit avant de la lui remettre dans le slip en ayant pris soin auparavant de lui lécher le gland ! Ah ! Les fantasmes !
En ressortant des toilettes, il dépose un doux baiser sur mes lèvres, me glisse un papier dans la main et s’en va. Il a noté son numéro de téléphone et son prénom « Steven ». Après m’être soulagé avec difficulté en raison du gonflement dans mon slip, qui d’ailleurs est légèrement mouillé, et avoir hésité à me branler, je retourne au bar. Mais mon bel inconnu s’est envolé. Abattu, je rentre chez moi sans même finir le verre qu’il m’a offert.
Une fois couché, je me mets à fantasmer sur le beau Steven, ce qui a bien évidemment comme conséquence que je me mets à bander immédiatement comme un dingue. Je suis tellement excité que je pourrais me finir en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Mais ce serait dommage d’aller si vite en besogne alors que mon imagination est chauffée à blanc avec les événements de la soirée ! Je vais donc prendre mon temps.
Je commence par saisir l’huile de massage qui est dans ma table de nuit. J’en verse quelques gouttes sur ma hampe, mon gland étant naturellement mouillé par l’excitation qui…m’habite. J’étale délicatement ce lubrifiant naturel sur toute la surface de mon gland. Puis, je me lèche le doigt en l’enfonçant goulument dans la bouche. Je débute alors le massage de ma queue en me décalottant avec douceur avec la main gauche. Comme je suis droitier, j’ai l’impression que c’est Steven qui me le fait.
Avec la main droite, je caresse mes tétons avec le creux de la paume en faisant des cercles. Puis, je les pince de plus en plus fort jusqu’à me faire mal. J’adore ça ! Ensuite, je descends ma main en direction de mes couilles généreuses et toutes douces, car fraichement rasées de la veille. Je les caresse avec la plus grande tendresse tout en imaginant Steven en train de me les lécher, puis de les avaler avec délice l’une après l’autre. Je sens à présent sa salive couler dans mon entrejambe. Il me bascule en arrière et se met à lécher avec avidité ma rosette. Il y colle sa langue qu’il fait pénétrer dans mon trou à plusieurs reprises. Je suis au septième ciel. Mon souffle s’accélère. Puis, il retire sa langue en la remplaçant par un doigt que je sens d’autant mieux que l’imagination a fait place à la réalité. C’est mon propre doigt que je me suis mis dans le cul. J’accélère le va-et-vient sur ma queue dont les veines sont de plus en plus apparentes, à l’image de ruisseaux qui ne vont pas tarder à déborder.
Je change alors de position. Je me mets à quatre pattes. J’imagine ainsi offrir mes fesses à Steven. Il ne manquerait pas de les honorer en pénétrant sauvagement et profondément son énorme pieu dans mes entrailles. Je gémirais de plaisir en l’implorant de continuer encore et encore. Il finirait par décharger son sperme en grande quantité à l’intérieur, en hurlant de plaisir. Il me retournerait alors brusquement pour enfourner tout aussitôt ma queue dans sa bouche. Je couinerais de bonheur, le souffle de plus en plus court. Steven sucerait ma bite jusqu’à ce qu’elle libère par saccades son jus chaud et visqueux. Il avalerait le liquide jusqu’à la dernière goutte avant de me rouler finalement une pelle d’enfer.
Mais en attendant que le rêve devienne peut-être un jour réalité, je m’enfonce à nouveau le doigt dans le cul. Je me synchronise avec mon autre main qui me branle de plus en plus vite. Je vais venir. Juste le temps de me remettre sur le dos. J’adore me faire arroser par mes éjaculations nombreuses et puissantes.
Je vais jouir. Je bande les muscles de mes jambes pour augmenter l’orgasme. C’est l’explosion. La première giclée passe par-dessus ma tête. La deuxième frôle mon oreille. La troisième m’arrive sur la bouche. La quatrième atterrit sur mon torse. Et la cinquième atteint encore le nombril. Je lèche avec avidité le sperme qui est sur ma bouche. J’adore son goût salé. J’étale avec mes deux mains le liquide abondant qui est sur mon torse, histoire de bien finir le massage. Je suis crevé, mais satisfait de cette masturbation finalement pas si solitaire que ça grâce à la présence fantasmée de Steven. Mais la réalité virtuelle a ses limites. Steven aura de mes nouvelles dès demain…
Bugs
bugscarotte64@gmail.com
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