Saison 1
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Saison 2 | Le restaurant
Chapitre 4
J’étais aux anges. J’avais trouvé un nouveau maître, digne de ce nom. Et quel maître ! L’un des plus grands avocats de Bordeaux dont la notoriété n’avait d’égale que la perversité.
Comme vu avant et après avoir retiré ses doigts de mon cul et les avoir portés à ses narines, il me dit :
- Très bien. Tout cela est très propre et sent la chatte en état maximal d’excitation. Encore jeune, mais bonne salope ! alors comme ça, tu adores te faire doublement enculer ?
- Oui Maître, j’adore.
- Je sens que tu es prêt pour le fist, toi !
- J’ai déjà essayé mais ce n’est pas mon truc préféré.
- Pas grave, on peut s’en passer mais à l’occasion, sous le coup d’une excitation maximale, ce n’est pas impossible.
- Oui Maître. Un jour, cela m’est arrivé sans que je m’en rende compte. Un mec m’avait tellement travaillé le cul qu’il avait réussi à y entrer son avant-bras. A mon grand étonnement car je n’en avais aucune conscience.
- Tu vois donc que c’est possible.
- Comme vous voudrez Maître. Si tel est votre désir, je vous obéirai, ne serait-ce que pour bénéficier des largesses de votre queue.
- Oui des largesses. C’est le bon mot. Tu en penses quoi de ma bite ?
- C’est un joli morceau, prometteur de mille voluptés. Je sens que je vais faire beaucoup de jalouses.
- Oui, fit-il en éclatant de rire. Et c’est un euphémisme, tes jalouses risquent de devenir des tueuses, méfie-toi !
- Peu importe, je suis prêt à tout pour bénéficier des aumônes d’un tel manche.
- Hum ! Des aumônes ! Autrement dit de mes faveurs ? Je te rassure, tout de suite, c’est un sacrement que je te propose et ton cul, s’il sait m’obéir sera sacré tant qu’il le voudra, - et avec un sourire ironique, il me souffla à l’oreille - par moi et par d’autres, et à la condition que ton chéri accepte.
Mon excitation redoubla et je crus, à ce moment précis, sans avoir touché ma queue, que j’allais jouir. J’en étais proche, mais dans un effort surhumain, décidais de me retenir. Maître Thibaud, aussi, semblait en pleine effervescence comme sa bite en pleine turgescence en attestait. Son engin, d’une taille considérable, titillait mon imagination et je n’avais qu’une hâte : celle d’y goûter à nouveau et de le reprendre entièrement dans mon fion en ébullition.
Enfin arriva le second plat de Maître Thibaud. Comme à son habitude, le beau serveur me lança quelques œillades à faire bander un mort et avait légèrement ouvert le bas de sa veste pour que je puisse poser un regard envieux sur sa braguette et la jolie saillie qui en émanait. Était-ce un jeu mis au point par Maître Thibaud pour attiser mon excitation ou me mettre à l’épreuve ou bien le faisait-il de son propre chef ? La suite des évènements me permit d’en conclure que tout cela avait été décidé d’avance. Du coin de l’œil, Maître Thibaud observait la scène et n’en perdait pas une miette. Alerté par mon regard de convoitise, il me fit comprendre immédiatement par un froncement de sourcils que je devais arrêter. Une fois, notre ami serveur parti, il me décocha :
- Décidément, tu es une vraie salope, toi. Dès qu’une bite passe à ta portée, tu ne peux pas t’empêcher de la reluquer !... T’inquiètes pas, ma petite chérie, de la bite, tu vas en avoir et plus que tu ne voudrais.
- Je n’attends que cela Maître, répondis-je avec un sourire des plus vicieux.
- Je n’en doute pas, espèce de grosse salope ! Commence à manger ta salade. Le temps passe et vu notre agenda de cet après-midi, il ne faudrait pas trop tarder. Tu as d’autres histoires hard à me raconter ?
- Oui des plus banales comme celle avec un mec qui me baisait sauvagement. Il me demandait d’être à 4 pattes derrière la porte et comme un taureau en manque, il m’enculait immédiatement. C’était sauvage, intense et long comme j’aime puis il repartait sans un mot avec juste un « à la prochaine fois, salope ». J’adore être considéré comme un vulgaire trou à bites. Ça aussi, ça m’excite.
- J’avais cru le comprendre en effet. D’autres expériences hard ?
- Non à part quelques autres où j’étais attaché, ligoté, soumis à tous les vices possibles de mon partenaire.
- Quels vices ? dis-en plus !
- Sodomie avec des fruits ou des légumes, pinces à seins, exhibition, travestissement …
- Ah ! Deux mots que j’aime bien : travestissement et exhibition. Tu as aimé ? Comment ? Où ? Allez, raconte, tu me fais rebander.
- C’est surtout Stéphane qui me branchait sur ces plans voire les organisait. Après m’avoir longuement baisé, un mec m’avait proposé un jeu. Si j’acceptais, il me donnerait quelques euros. Vous pensez bien que d’être ainsi considéré comme une vraie pute, j’étais hyperexcité. Il m’a alors mis un collier de chien autour du cou qu’il a relié à une laisse. Il m’a ordonné de rester à poil et m’a conduit dans sa voiture qui était garée dans son jardin derrière son pavillon. Mon cœur battait à 100 à l’heure, car j’étais dans l’ignorance totale de ce qui allait arriver, mais ma bite dure comme de l’acier lui montrait aussi que la situation m’échauffait les sens. Avant de démarrer, il m’obligea à enfiler un plug assez gros qui me dilatait bien le troufion puis il démarra après avoir vérifié que le plug était bien enfoncé. Lui était complètement habillé et cette situation m’excitait encore plus. Ma nudité était une preuve de ma soumission et de ma condition d’esclave sexuel. Je mouillais tellement que le plug avait du mal à rester à sa place. Enfin, après m’avoir obligé à le sucer en voiture, il arriva au lieu convenu et je me retrouvai dans un des endroits les plus chauds de Bordeaux Lac que je connaissais assez bien pour y avoir fait de l’abattage avec Stéphane. Il y avait des mecs un peu partout qui se toisaient à la recherche de leurs partenaires d’un moment. Il me fit signe de descendre et sans aucune explication tira sur la laisse en m’obligeant à le suivre. Son but était simplement de montrer qu’il avait un objet sexuel avec lui et c’est surtout cela qui le faisait bander. Ce n’était pas de me voir sucer d’autres mecs ou de me faire mettre, non ! Il souhaitait simplement parader pour montrer qu’il était un maître et qu’il avait avec lui un esclave soumis et obéissant. En réalité, il ne se passa rien d’autre et après 15 minutes de parade, il me fit remonter dans la voiture, mais au lieu de redémarrer, il me fit mettre à 4 pattes après avoir rabattu le siège avant et m’encula sauvagement devant le regard halluciné de mecs qui, bites à la main et se branlant, contemplaient l’équipée sauvage que nous formions. Ma jouissance fut extrême et mon jus se répandit sur le sol devant la banquette arrière. Voilà, c’est tout et pour prix de ma soumission, il me remit 50 euros.
- Super ça, et tu regrettes qu’il ne t’ait pas obligé à baiser avec d’autres mecs ?
- Finalement, oui, je crois que j’aurais bien pris mon pied aussi.
- Parfait, parfait… et qu’as-tu ressenti quand tu as reçu les 50 euros ?
- Je crois que j’étais prêt à jouir de nouveau. C’était comme une pute qui vient pour la 1ère fois de recevoir le salaire de sa prostitution, mais pas une prostitution subie, mais librement consentie. Ça n’en était que plus jouissif.
- Et tu aimerais recommencer ?
- Oui pourquoi pas ? Pourquoi cette question ?
- Comme ça, simple curiosité, me dit-il avec le sourire goguenard de celui qui a une idée derrière la tête ou plutôt la bite… C’est tout en matière d’expériences un peu poussées ?
- Oui et c’est déjà pas mal, non ? Mais peut-être qu’avec vous, ces expériences vont se poursuivre ?
- Tu verras bien, ma petite salope. Finis d’abord de manger ce qui est dans ton assiette et dès que tu auras terminé, je t’autorise à venir caresser la bête. Mais avant, tu m’as parlé aussi de travestissement. Tu aimes être habillé en gonzesse ?
- Oui j’adore aussi. Je me sens encore plus femelle.
- Hummm ! Tu dois être très mignonne en mini-jupe et justaucorps. Talons hauts ?
- Oui aussi. Ça fait encore plus pute. Et sans rien dessous pour que ma chatte soit à disposition à tout moment.
- À tout moment, dis-tu ! Une vraie salope comme je les aime. Ça promet d’être chaud et je pense que je vais vivre des expériences inoubliables avec une grosse pédale dans ton genre, qui adore la queue et se faire troncher n’importe où et n’importe quand. Bon finis ton assiette et après, tu pourras t’occuper de moi. Je bande comme un taureau. J’ai besoin d’être soulagé.
Je ne me fis pas prier et terminai avec empressement la salade que mon cher Maître Thibaud avait eu la grande bonté de m’offrir. Dès que la dernière miette fut avalée, je plaquai ma main moite d’excitation vers le paquet tant convoité. Maître Thibaud m’y encouragea du regard. Il bandait comme un Turc et je sentais sous mes doigts une chose que mon fion désirait ardemment. Au même moment, ayant lui aussi fini son plat de résistance, je sentis sa main qui se frayait un passage vers mon cul frémissant de désir. Mentalement, je préparais ma rondelle à accueillir le membre sacré et la chose méritait une telle préparation. Quant à lui, il opina du chef comme s’il acquiesçait à la façon prometteuse dont ma petite chatte s’offrait. Comme précédemment, je m’empalais avec délectation sur ses doigts fureteurs qui m’écartaient la rondelle. Il réussit même l’exploit de légèrement faire bouger le plug d’avant en arrière, mouvement que j’aidais de mon corps par de légers va-et-vient du haut vers le bas. Cela devait se voir, mais je n’en avais cure, tout concentré que j’étais sur mon seul plaisir. J’évitais seulement de geindre ce qui aurait trop attiré l’attention. Néanmoins, un certain nombre de convives nous observaient du coin de l’œil et ceci augmentait, comme la fois où je m’étais fait baiser dans la voiture sous les yeux d’une dizaine de mecs, mon excitation. Maître Thibaud ne fit rien pour arrêter mes mouvements ; au contraire, il les appelait de ses vœux, car ils étaient une preuve supplémentaire de mon côté salope et exhibitionniste. Me soumettre au regard des autres faisait partie de sa stratégie et de son plaisir. Il adorait montrer aux autres ce qu’il était capable de susciter chez les petites dévergondées de mon espèce et il en retirait une immense jouissance. Il me voulait soumis, prêt à m’offrir totalement, entièrement, sans aucune retenue. Cet étalage de surexcitation le portait aux nues et la convoitise que l’on pouvait lire dans les yeux des autres exacerbait son propre désir. J’accentuais mes mouvements de bassin sur le plug de plusieurs centimètres. Je le sentais parfaitement s’enfoncer encore plus profondément dans mon intimité. Le plaisir était tel que je faillis encore jouir sans me toucher. J’étais prêt à tout, même à baiser sur la table s’il me l’avait demandé, tant mon envie de lui et d’être possédé était à son paroxysme.
Mais les meilleures choses ont toujours une fin et l’arrivée inopinée de notre serveur, qui n’avait pas manqué une miette du spectacle comme en attestait la raideur visible sous son pantalon, nous obligea à plus de retenue. Je stoppai mes mouvements sans retirer ma main de la queue de Maître Thibaud comme il me l’avait ordonné et lui sans retirer la sienne de ma chatte. Cela en aurait gêné d’autres mais pas notre beau serveur, Au contraire, cela semblait faire partie d’un plan concerté. Maître Thibaud voulait me rabaisser pour savoir jusqu’où il pourrait aller avec moi et il le fit en termes très crus.
- Ah, mon cher Frédéric ! tu arrives à point nommé pour nous desservir. Est-ce que tu vois la chose que j’ai au bout de ma main ?
- Euh ! non, fit-il, mais je le devine.
- Comment ça non ! tu ne vois pas comme moi la petite salope qui est en train de se tortiller de plaisir sur l’énorme plug que je lui ai enfilé ?
- Énorme plug ! Belle performance en effet si c’est celui que je connais ! Vous êtes un expert, Maître Thibaud, en matière de… euh…
- Tu peux le dire, vas-y, n’hésite pas. De salope, vas-y, dis-le !
- Oui, c’est ça de salope, dit-il sans oser me regarder, tout autant gêné par la situation que moi.
- Je suis sûr que tu aimerais bien être à ma place pour lui faire sa fête ? Regarde comme elle est mignonne tout plein et chaude comme de la braise
- Oui, pour ça, c’est sûr, Maître. Vous connaissez bien mes goûts en la matière vous aussi.
La situation me gênait extrêmement, mais d’un autre côté, je n’avais que ce que je méritais. Maître Thibaud me rabaissait au rang de simple objet sexuel, de sextoy. Je n’étais plus Luc, mais une simple machine à plaisir, un vulgaire trou à bites. Après tout, n’était-ce pas ce que je recherchais ? Maître Thibaud, en fin psychologue, avait su saisir les ressorts de mon excitation et la nature profonde de mes fantasmes. Pendant ce dialogue, son majeur se fit plus insistant et chercha à s’enfoncer encore plus, ce qui déclencha une grimace de douleur, le bougre ayant oublié d’enlever sa chevalière. Cela le fit rire et attira un peu de compassion sur moi.
- Ça te fait mal ? Pourtant, je croyais que tu aimais.
- Oui, un peu fis-je doucement en soulevant mon arrière-train. C’est la chevalière qui a du mal à passer.
Son rire redoubla d’intensité et Frédéric en fit de même. Saisi par l’incongruité et le comique de la situation, je fus pris aussi d’un rire irrépressible qui eut l’avantage de me faire oublier ma gêne.
- Je suis heureux de voir que notre petite pute a de l’humour, dit-il entre deux saccades, mais sans pour autant retirer son doigt. Alors, Frédéric, tu aimerais être à ma place ?
- Oui, Monsieur, je vous l’ai dit, fit-il en commençant à débarrasser la table.
- Mais je crois t’avoir dit qu’il était ma propriété.
- Oui, je m’en souviens parfaitement, mais j’ai simplement répondu à votre question. Répondre non aurait été de la mauvaise foi de ma part et aussi un manque de sincérité.
- Certes, ce n’était qu’une simple question, mais tu le ou plutôt la trouves désirable ? Tu te la ferais bien si tu avais ma permission ? Tu adorerais lui flanquer ta belle queue d’étalon dans la choune ?
- Oui Monsieur, mais, je vous en prie, modérez votre langage, lui souffla-t-il à l’oreille. D’autres personnes pourraient vous entendre et juger déplacés de tels propos. Vous êtes un habitué et tout le monde vous connaît pour votre… comment dire ?... Côté provocateur, mais je ne voudrais pas que vous ayez des problèmes avec notre directeur et que vous soyez interdit de séjour dans notre établissement. J’ai trop de plaisir à vous voir.
- Oui, c’est vrai, tu as raison, mais cette petite salope m’excite tellement que j’en perds mon savoir-vivre et ma retenue.
- Continuez vos attouchements si vous voulez, mais restez discret, je vous en supplie sinon c’est moi qui vais avoir des problèmes pour ne pas vous avoir mis en garde et vous avoir demandé plus de tenue.
Immédiatement, Maître Thibaud retira sa main à ma grande déception, mais la mise en garde de Frédéric le justifiait. Il reprit aussitôt sa contenance et cligna des yeux en signe d’accord en direction de notre bel étalon de serveur.
- Tu as raison, mon bon Frédéric. Je dois reprendre mes habits d’avocat et mon aspect des plus respectables, mais j’ai eu la réponse que je voulais quant à ton désir de posséder, toi aussi, notre jeune ami.
Sur ce, Frédéric tourna les talons et profita que Maître Thibaud regarde ailleurs pour me faire un clin d’œil plein de malice. Cet intermède m’avait embarrassé et ne sachant que dire, j’attendis qu’il reprît l’initiative des débats. Il semblait réfléchir à la tournure des évènements à venir et méditait en silence. Comme par réflexe par rapport au retrait de sa main, j’avais enlevé la mienne mais soudain, il la reprit et la plaqua sur sa bite encore raide.
- Caresse-moi, salope et au trot. Tu veux de la bite, tu vas en avoir, crois-moi, me souffla-t-il, sûr ainsi de ne pas être entendu.
J’obtempérai avec plaisir et lui massai énergiquement l’entrejambe sous la nappe. Mon geste était sans équivoque possible, mais peu gênant, d’autres couples s’y adonnant aussi. Maître Thibaud semblait un peu agacé par la situation et aurait souhaité dans son for intérieur que ce repas soit enfin terminé pour passer aux choses sérieuses.
- Ça va Maitre ?
- Oui, me répondit-il avec un large sourire comme s’il s’était tout d’un coup rappelé de mon appartenance au genre humain. Ça va bien et même très bien. Je réfléchis et rêves simplement aux bonnes choses qui nous attendent.
- Tant mieux, à la bonne heure. Je suis prêt à tout, vous le savez. Je vous l’ai démontré hier et ce matin et j’espère que vous en êtes conscient.
- Oui, tout à fait et dans un élan passionné, il se jeta sur mes lèvres et m’embrassa avec fougue.
Nos langues se rejoignirent dans un duo tempétueux et virevoltant. Il m’étreignit contre lui avec toute la force dont il était capable. Entre ses bras forts et musclés, je n’étais plus rien, qu’une chose fluette qui s’abandonne aux assauts du mâle dominant. Il en profita pour faufiler sa main sous mon pantalon et me masser la croupe. Sa poigne était révélatrice de son empressement et de son exaltation. Son désir de me posséder trouvait un écho favorable dans mon abandon total. J’étais devenu sa chose, il le savait et son étreinte se renforça. Au-delà de son désir, je sentis quelque chose de plus. Non seulement il était attiré physiquement par moi, c’est un fait, mais sa façon langoureuse et sensuelle de m’embrasser témoignait aussi d’un début de sentiment qui n’était certes pas de l’amour, mais peut-être d’une réelle attirance sentimentale. Chez les homos, tout commence souvent par le sexe, mais parfois, une fois cet accord trouvé, de réelles unions amoureuses peuvent naître. J’en étais peut-être à la veille. Mais en ce moment de fougue, la question ne se posait pas encore et surtout, je devais bien me garder d’échafauder des plans sur la comète pour éviter toute déception future. Seul comptait le moment présent et là en l’occurrence, l’empressement de Maître Thibaud à mon égard était du pain béni que je me devais de déguster avec délectation.
Sa langue s’entortillait autour de la mienne dans une caresse buccale ardente et sa bouche aspirait la mienne goulûment. Pendant qu’une de ses mains me caressait la rondelle et y introduisait quelques doigts, l’autre m’enserrait la nuque me poussant à plaquer ma bouche sur la sienne. Sa force était telle qu’aucune échappatoire n’était possible ; son étreinte de dominateur m’empêchait tout mouvement de fuite et cet assaut était prometteur d’autres à venir. De mon côté, mes mains n’étaient pas en reste, l’une lui caressant la bite et l’autre s’immisçant sous sa chemise lui titillait le bout des seins qu’il avait ferme. Ses pectoraux apparemment bien dessinés étaient ceux d’un sportif soucieux de son apparence physique. Et j’en étais encore plus excité car à part sa queue, je n’avais pas pu admirer grand-chose d’autre. Je sentis néanmoins sous mes doigts une légère touffe de poils et compris que son souci de lui n’en avait pas fait pour autant une fashion victim, chasseur de poils. Bien au contraire, cette légère pilosité était la marque indubitable de sa virilité, marque qu’il utiliserait bientôt comme une différence notoire dans sa stratégie de domination.
Un « hum, hum ! » appuyé vint mettre fin à nos ébats et détournant les yeux vers l’importun, je vis Frédéric avec le dessert de Maître Thibaud. Nullement embarrassé par la situation, ce dernier sans se soucier de moi commanda 2 cafés et l’addition.
- Votre jeune ami ne prend pas de dessert ? fit Frédéric
- Tu veux dire ma salope plutôt ? Non, elle le prendra plus tard ; je lui réserve une bonne crème dont j’ai le secret, suffisante pour lui remplir l’estomac jusqu’à demain matin, répondit-il en lui lançant une œillade de complicité.
Le message était clair et sans équivoque possible : j’allais m’en prendre plein le cul et la gueule. Frédéric me lança un sourire ravageur et me dit :
- Profitez-en bien ! Vous êtes tombé sur un maître avec un M majuscule et un bon Maître d’après ce qui se dit.
- Merci, mon petit Frédéric. Voilà une parole qui mérite récompense. Es-tu libre demain ?
- Euh ! je ne sais pas encore. Demain, nous serons samedi et à priori, notre équipe étant au complet, c’est mon jour de repos, donc oui probablement sauf imprévu de dernière minute. Pourquoi ?
- Tu verras demain, je t’appellerai si j’obtiens ce que je veux.
Frédéric sembla un peu désemparé, mais je compris que Maître Thibaud était en train de tramer un plan dans lequel je serai peut-être un des acteurs. Notre serveur dut aussi le comprendre, car aussitôt, son regard saisit le mien et une étincelle de désir et d’envie y brilla avec une force qui ne laissait aucun doute sur les images mentales qui s’entrechoquaient dans son esprit. Son attention s’attarda sur mes formes et tout en ramassant les miettes restées sur la table par un mouvement de corps m’ayant obligé à me reculer légèrement, je sentis son œil se poser sur ma queue. Il s’approcha tellement de moi que je pouvais sentir son haleine et l’odeur de son eau de toilette, mélange d’agrumes et de poivre. Décidément, ce beau serveur me faisait de l’effet et m’abandonner entre ses bras et sur sa bite excitait aussi mon imagination. Il le comprit et me décocha un sourire magnifique, prémices d’autres voluptés à venir. Ce que je ne savais pas, c’est que le beau Frédéric était un vicieux hors pair et qu’avec Maître Thibaud, ils formeraient un duo d’enfer. Sur ce, il tourna les talons et partit vaquer à ses occupations. Mon regard ne put s’empêcher de s’attarder sur ses formes et notamment, le galbe bien rebondi de son cul, signe des bons baiseurs.
- Tu n’es vraiment qu’une grosse salope ! une bite, ça ne te suffit pas ? Tu en veux d’autres ? Tu n’es vraiment qu’un petit vide-couilles avide de jus. Ah ! tu en veux, tu vas en avoir. Descends sous la table et occupe-toi de moi ! Personne ne te verra, la nappe est assez longue sur le côté extérieur pour cacher ton travail de suceuse et vu l’heure, le restaurant est au trois quart vide.
- Oui, Maître de suite…
Luc
luctulede@gmail.com