Je me suis endormi ce soir-là sans difficulté, après avoir pu regarder une émission de variété à la télévision. Mais, ce matin, des bruits derrière la porte me réveillent tôt. « Il y a l’air d’avoir du monde dans le couloir » me dis-je. Il arrive parfois qu’il y ait du bruit la nuit en taule. Les fouilles ou les transferts au mitard peuvent avoir lieu à n’importe quelle heure et les gardiens se foutent pas mal de rester silencieux pour ne pas gêner.
Soudain, la porte s’ouvre. Il y a un maton et deux hommes cagoulés et casqués, en uniforme noir avec des protections, comme une armure. C’est la brigade d’intervention pénitentiaire.
J’en avais déjà entendu parler à la télé. Quand ils débarquent, ce n’est pas pour faire dans la dentelle. Gestions des crises de violence, transfert de détenus dangereux, intervention lors de prises d’otage : ils sont dédiés aux missions dangereuses et sont équipés de la tête aux pieds pour faire face. Ils sont spécialistes des opérations délicates, mais ne sont pas réputés pour être délicats avec les prisonniers. Il n’y a que des hommes dans cette brigade et on peut dire qu’ils ont une attitude très « virile ». Je sais aussi qu’ils sont tous un corps très bien entraîné. Si je n’étais pas en prison, ce genre de mecs m’attirerait beaucoup : athlétique, viril avec un uniforme qui dégage une certaine puissance.
Ils balancent mes draps parterre, d’un geste rapide. Alors que je me retourne tranquillement pour me lever, il y en a un qui me donne une petite tape sur le genou : « Lève-toi ! Dépêche-toi ! ».
On n’a pas de pyjama en taule ; je suis en slip et en T-shirt et j’ai aussitôt la chair de poule. Mais en même temps, le fait d’être presque nu devant ces inconnus qui me touchent le genou m’excite un peu. En plus, les robocops, comme ces gars de la brigade d’intervention pénitentiaire sont surnommés, même sous leurs cagoules et leur armure, paraissent sexy par leurs voix jeunes et leurs carrures larges et bien bâties.
J’entends que ça bouge dans le couloir. Un des autres prisonniers commence à gueuler un peu mais ça ne dure pas. Un des matons d’élite me saisit par le bras pour m’emmener dans le couloir. Je ne fais aucune difficulté mais ça ne l’empêche pas de serrer assez fort, comme pour me montrer qu’il ne sert à rien que je me rebelle, comme pour montrer sa domination, et sans doute aussi, comme par reflexe.
Sorti de ma cellule, je peux voir qu’il y a une vingtaine de ces robocops. Avec eux, il y a une dizaine de gardiens. Tous les autres gars de ma section sont en train d’être réveillés et sortis dans le couloir. Je ne les connais pas car j’ai été transféré la veille dans cette section de la prison.
« Aller ! Tu te mets à poil et ensuite mains sur la tête et jambes écartées ! » m’ordonne un des robocops. Je demande alors « Mais qu’est-ce qui se passe ?». « Tu obéis tout de suite ou tu veux qu’on s’occupe de toi ? Tu verras plus tard !», dit-il très énervé en commençant, à lever mon T-shirt d’une main et à saisir l’élastique de mon slip de l’autre pour le baisser. « OK. Je vais le faire » dis-je en me dépêchant de commencer à me désaper, ce qui calme et éloigne la brute qui vient, non seulement de me hurler dessus mais aussi de toucher virilement mon paquet.
Je me mets donc à poil, et je prends la position demandée, immobile, laissant mon T-shirt et mon slip au sol. J’ai le temps de jeter un coup d’œil sur les autres détenus. Je les découvre sous leur meilleur aspect : ils sont intégralement nus, sauf ceux à qui on n’a pas encore fait enlever le slip et le T-shirt. Je comprends rapidement que j’ai dû être affecté à la section où est rassemblée la petite équipe de handball de la prison. Il n’y a en tout cas que des corps de sportifs, plutôt jeunes. Je remarque en particulier le type de la cellule juste en face de la mienne. Je trouve son regard particulièrement séduisant. Ses cheveux sont bruns et courts. Sa mâchoire inférieure carrée révèle une sorte de puissance et s’harmonise bien avec ses autres traits du visage. Ses abdominaux sublimement dessinés et sa bite poilue et de bonne taille attirent mon œil. Je fais toutefois attention de rester très discret. Ce n’est carrément pas le moment de draguer, et encore moins d’avoir un début d’érection. J’arrive à lire son prénom écrit sur la porte : Maxime.
Je n’ai de toute façon pas le temps d’admirer ce beau mâle plus longtemps. C’est le moment de ma fouille à corps. Je crois que je n’ai jamais été fouillé aussi vite. Ils s’y sont mis à trois.
Le premier commence par me lancer « tu te laisses totalement faire ! Lève un peu tes mains de sur ta tête » puis me passe sa grande main dans mes cheveux rapidement et dans tous les sens, sans se soucier le moins du monde des épis qu’il doit me laisser. Il plaque ensuite sa main sur les miennes ce qui les remet sur ma tête et me la fait basculer arrière. Il inspecte mon nez, puis ma bouche qu’il me demande d’ouvrir en grand. Il saisit ensuite mon menton pour me faire tourner la tête et regarder dans mes oreilles. Je me dis qu’il pourrait simplement me demander de tourner la tête, mais que ça lui ferait perdre quelques secondes…
Alors que j’ai la tête en arrière, je ressens en même temps la main gantée de latex du deuxième maton qui s’empare de ma bite. Je suis surpris. Je n’ai jamais été fouillé pas plusieurs matons en même temps. Mais je n’ai pas le temps de faire quoi que ce soit. Je ne peux même pas le voir car le premier est trop proche de mon visage, mais, comme par reflexe, et peut-être pour rendre le moment moins désagréable, je l’imagine à l’image de ces grands éphèbes qui m’ont si souvent fait fantasmer. Je sens qu’il me soulève la bite, puis les couilles. Je peux maintenant voir le haut de sa cagoule, il porte son regard sous mes testicules. Après s’être assuré que je n’y dissimule rien, il contrôle ensuite une autre partie, encore plus intime. Ses doigts se posent autour de ma bite et la pince fermement puis tirent d’un geste sec et maitrisé pour me décalotter, lui laissant ainsi voir, à lui ainsi qu’à tout le monde autour, que je n’ai pas dissimulé le moindre petit sachet de quoi que ce soit de répréhensible dans cette partie.
Quant au troisième, pendant qu’on s’occupe en même temps de mes couilles et de mon nez, je sens d’abord ses doigts écarter mes fesses puis une de ses mains me maintenir la hanche avec aussi peu de ménagement que ses collègues. Il enfonce ensuite son majeur, ganté de latex, dans mon cul, sans même prévenir, bien entendu. Il tourne un peu son doigt pour être sûr de ne pas passer à côté d’un sachet de coke. Il ne l’a vraisemblablement pas voulu, mais il s’y prend de telle manière que ça m’excite un peu. Mais ça ne dure que dix petites secondes. Il me fait maintenant soulever les pieds pour voir si je ne cache rien dessous.
Ils me laissent décalotté. Je me demande ironiquement pourquoi ils auraient pris la peine de me recalotter ?!? C’est vrai, je ne suis qu’un objet pour eux. J’ai à peine le temps de me dire que je vais me remettre la peau du gland en place, que l’un des matons me dit sèchement : « on a fini ta fouille, tu restes bien immobile et les mains sur la tête ».
Etre touché, palpé, sans ménagement, comme un objet sans importance, dans mes parties les plus intimes et en même temps par trois de ces gardiens très spéciaux, ça me laisse un sentiment à la fois d’humiliation et d’excitation.
Tout autour de moi, je vois les autres prisonniers subir le même traitement. Je suis juste en face de Cyril. Je n’arrive pas à m’empêcher de regarder ses abdos, son chibre. Lui aussi, après avoir été fouillé, a été laissé décalotté par les gardiens. Je peux donc aussi voir son gland. Il me fait très envie. Soudain, je croise son regard et je comprends qu’il a repéré que mes yeux s’attardaient un peu plus longtemps que la normale sur les parties de son corps les plus attirantes. Je crains sa réaction, même si je sais qu’il n’a pas le droit de bouger d’un pouce. Mais il semble amusé. Puis il me toise longuement, s’attardant lui aussi sur ma bite décalottée, que j’exhibe malgré moi à près de cinquante mecs. Il relève les yeux pour retrouver les miens et m’envoie un petit sourire en coin plein de désir…
Les gardiens ont fini de fouiller tout le monde. Il y a un temps mort de quelques minutes où il ne se passe rien. Je continue de balader mon regard sur tous ces corps parfaitement exposés, sans trop insister pour que mon excitation ne se fasse pas trop voir. Je suis tombé sur une très bonne section, me dis-je. Mais je suis aussi inquiété par ce qui va nous arriver. A quoi va nous mener tout ce cirque ?
Les gardiens avaient oublié de prendre leur lot de menottes, d’où la petite attente. Mais une fois retrouvé, c’est toujours avec aussi peu de ménagement qu’ils nous saisissent les poignets pour nous attacher tous ensemble, formant une grande file.
Ils nous menottent les uns aux autres par les poignets. J’ai la chance d’être attaché à Maxime et à un autre gars dont je remarque la paire de fesses particulièrement rebondies et recouverte d’un duvet qui est en train de se densifier. Le mec doit avoir une grosse vingtaine. Nous avons tous le même reflexe, celui de nous recalotter. On est obligé d’entraîner la main de l’autre pour approcher la nôtre de notre membre. Ca pourraient être gênant mais on est entre hommes et on est tous dans la même galère, alors ça passe…
Les gardiens nous font nous aligner côte-à-côte.
Je comprends qu’on va être transféré dans un autre pénitencier. Il en était question depuis quelques temps mais on pensait tous que ce serait pour la fin de l’année. On nous a probablement fait croire ça pour éviter l’organisation d’une évasion pendant le trajet.
C’est une file de quinze taulards, menottés les uns à côté des autres, tous à poils, qui est constituée. Je ne manque pas d’admirer la scène et je remarque que dans cette section, il n’y a presque que des jeunes détenus. Non seulement il y a l’équipe de handball mais c’est aussi la section où sont regroupés ceux qui ont droit de faire du sport. Bien sûr, c’est loin d’être la première fois que je me retrouve avec pleins d’autres gars les fesses à l’air. C’est commun en prison entre les douches, les fouilles générales, les visites médicales etc. Mais là, avec en plus tous ces nouveaux matons… C’est une ambiance très particulière. A cet instant, nous sommes tous alignés. Je ne manque pas de jeter un coup d’œil sur cette enfilade de paires de fesses. Je suis le deuxième de la chaîne ce qui fait qu’en un regard, je peux aussi voir une douzaine de bites. Il y en a de toutes les longueurs et de tous les diamètres.
Un gardien passe avec des sacs. Il toise rapidement chaque détenu, pour déterminer sa taille et jette un slip à ses pieds. On se baisse pour les ramasser mais comme on est tous liés par les poignets à un autre de chaque côté, il faut qu’on se synchronise pour se baisser. Pour les enfiler, c’est acrobatique aussi. Et les matons nous mettent la pression « Aller ! Vous vous emballez les couilles vite fait ! Vous avez trente secondes ! Et je ne veux pas entendre un mot ! ». Dans tous ces mouvements, il est quasiment impossible d’éviter de nous toucher les uns les autres. Mes mains efflerent les bites et les fesses de mes deux voisins et je me fais aussi maladroitement caresser le paquet. Ce n’est pas désagréable d’autant plus que je peux voir le visage de mon voisin aux fesses rebondies : il est lui aussi sublimement dessiné.
J’entends alors une conversation entre un gardien et un robocop :
« Tiens, vous ne les laissez plus à poil maintenant ?
-C’est pourtant encore plus dissuasif pour eux de tenter une évasion la bite à l’air ! Mais bon, le ministre a dit que c’était trop humiliant. Du coup on les met en slip. Tu verras que si ça continue, avec le prochain ministre, il va falloir les habiller ! T’imagine en plus le temps que ça prendrait… ! »
Je remarque que les slips sont neufs car le maton ouvre les emballages devant nous. Evidemment, ce sont des slips on ne peut plus simples, comme toute élément d’uniforme pénitentiaire, tout blancs et en pur coton. Mais j’en apprécie la douceur en enfilant le mien. Je réalise aussi que ça fait longtemps que je n’ai pas enfilé un slip qui n’a jamais été porté par un autre taulard.
Ce transfert ressemble beaucoup à celui que j’ai subis il y a trois ans et qui était déjà collectif.
Ca va être comme la dernière fois, ils vont nous embarquer menottés dans un fourgon sans rien nous dire d’où on va ou de ce qui va se passer. Ils vont nous laisser en slip pour rendre encore plus difficile une évasion et ne vont jamais nous détacher.
Les matons prennent alors le premier détenu de la file par le bras et, sans rien lui dire, commencent à avancer. Attachés ainsi, et obligés de nous dépêcher pour suivre, il est très difficile d’éviter quelques contacts maladroits. Alors que le mec devant moi s’arrête brutalement, je ne peux pas me stopper aussi vite et je me heurte à lui, non sans avoir frotté le dos de ma main contre sa fesse droite. Aussitôt je sens le corps de Maxime derrière moi. Lui aussi a été surpris par cet arrêt soudain. C’est tout son torse que je ressens sur mon dos, et, surtout, l’avant de son slip tape mes fesses mais ne s’en écarte pas immédiatement. Je me demande si c’est un contact que Maxime a voulu si étroit ou si c’est totalement incontrôlé.
Nous repartons dans l’autre sens pour continuer à progresser dans les couloirs de la prison. Quelques mètre plus loin, une nouvelle grille nous oblige à nous arrêter en nous rapprochant. Je décide alors de m’arranger pour que ma main touche la fesse de Maxime. Mais je fais en sorte que ma paume englobe totalement sa fesse gauche et je serre légèrement, juste assez pour qu’il perçoive un signal mais pas trop non plus pour que je puisse prétexter un geste maladroit si je devais m’en expliquer plus tard. J’ai beaucoup de plaisir à tâter cette fesse que je découvre bien ferme recouverte d’un tissu de slip aussi doux que le mien.
Peu de temps après, juste à côté de moi, un des robocops dit au gardien-chef : « Et merde ! On a oublié de les faire pisser dans leur cellule…Comment on peut faire ? ». Le gardien réfléchi trois secondes et lui a dit « Bah, t’inquiète, on va les faire passer par les chiottes collectives du service admission. C’est juste à côté de la cour. On n’aura même pas besoin de les détacher ! ».
On descend les cinq étages et arrive dans la cour. On est toujours juste en slip. Il y a des gros fourgons de l’administration pénitentiaire, des camionnettes de la brigade spéciale, même des véhicules de gendarmerie et tous les gars qui vont avec. Je n’ai pas le temps de plus les regarder qu’on entre dans les toilettes collectives. Ils nous font aligner devant les huit urinoirs. « Aller, c’est le moment de tous vous soulager, là ! Vous vous magniez ! Vous vous débrouillez avec les menottes. Et c’est pas la peine de vous plaindre, on s’en fout, on ne vous les enlèvera pas.»
Avec nos menottes qui relient chacune de nos mains à celle du voisin, on doit pisser à tour de rôle. Quand ton voisin se tient la bite, tu as ta main juste à côté. Et quand c’est à toi de pisser, à côté de ta bite, tu as les mains des deux prisonniers à côté. On n’a pas traîné là, tout ce petit monde est sur les dents et pressés.
Les robocops prennent les huit premiers de la file et nous font monter à l’arrière d’un des fourgons. Pour eux, nous ne sommes que des bestiaux. Pour nous faire monter plus vite, l’un d’entre eux nous pousse un peu, d’un geste machinal. Il regarde en même temps son collègue derrière à qui il parle. Sa main appuie dans le dos mais dévie par inattention et pousse mon voisin de devant aux fesses. Quant à moi, un de ses doigts s’est carrément glissé une seconde sous l’élastique de mon slip. Le gars l’a enlevé tout de suite. Ca a fait claquer l’élastique mais il a sans doute à peine relevé ce geste. Dans cet univers viril, clairement méprisant pour les détenus et habitué à les fouiller, ce geste involontaire lui est paru totalement insignifiant.
Il y a une banquette de chaque côté du fourgon, avec des anneaux partout pour les menottes et les entraves. Les robocops se prennent la tête pour nous y attacher sans nous enlever totalement les menottes. Je crois qu’ils ont pour consigne de ne jamais détacher totalement quelqu’un pendant toute la procédure. Sécurité oblige !
Sur chaque banquette de chaque côté, on est quatre, plus un robocop côté arrière. Il y a aussi un robocop sur un siège dos à la route. Je suis assis au milieu, sur la banquette de gauche. Ils nous ont bien entassés. On est tous jeunes : entre 20 et 35 ans je pense. Je vois bien que certains essayaient de faire les caïds. Même presqu’à poil et attachés aux quatre membres, le regard de certains montre de l’indifférence, comme pour ne pas montrer qu’ils sont humiliés. Ce sont aussi les plus musclés. Je me dis que ce sont ceux qui sont le plus habitués à la taule. Ils ont fait beaucoup de muscu. C’est presque le seul sport qu’on peut y faire. Et après des années, être en slip et menotté, on s’y habitue aussi.
D’autres détenus semblent plus anxieux et gênés. Quant à moi je suis toujours aussi partagé par l’angoisse, l’humiliation mais aussi l’excitation. D’autant plus que celui qui est assis juste en face de moi n’est autre que le beau Maxime.
Les matons ont un peu d’espace mais nous, les taulards, on se touche aux épaules et aussi au niveau des jambes. On est tous entravés aux deux pieds, maintenus écartés par un système de chaînes assez bizarre. On peut étendre les jambes mais elles restent forcément un peu écartées et, on peut les mettre n’importe comment, elles s’appuient forcément sur celles des prisonniers à côté. Au niveau des mains, on est menottés à un anneau juste à côté des fesses. C’est assez inconfortable et, là aussi, on touche forcément le bras de celui d’à côté.
Dès qu’on a tous été attachés, on ne traîne pas. Le fourgon se met en route sans qu’on nous dise pour où. Le maton sur le siège central nous dit :
« Ecoutez-moi bien. Vous la fermez pendant tout le trajet. Je ne veux pas entendre un mot, rien. Le premier qui l’ouvre, on lui fout une cagoule et à l’arrivée, il ira direct au mitard. Il y a de la place là-bas. Il y a plein des cellules lugubres qui vous attendent. Vous resterez menottés en entravé en permanence. Pas la peine de se plaindre pour dire que vous avez des crampes ou je ne sais pas quoi. Je m’en fout. Si vous avez envie de pisser, vous vous retenez. Si vous ne pouvez plus vous retenir, c’est le seul cas où vous avez le droit de parler. On vous fera pisser dans un bocal pour éviter que vous en foutiez partout. Et n’oubliez pas : interdiction d’ouvrir vos gueules. Je ne veux rien entendre ».
Je sens mon estomac se nouer encore un peu plus. S’il parle d’envie de pisser, je me dis que ce trajet va durer. Rester attaché si longtemps m’inquiète. Mais d’un autre côté, cette promiscuité avec de si beaux hommes, jeunes, musclé et présentés de la meilleure manière… Ca a aussi tendance à m’exciter. Ressentir la chaleur de mes deux voisins, avec lesquels le contact, peau contre peau, est permanent n’est pas pour me déplaire.
On n’entend que le bruit du moteur et, surtout, le bruit des chaînes. Dès que l’un d’entre nous bouge, ça s’entend. Les seules fenêtres sont hautes et ne laissent pas voir le paysage. C’est long, très long.
Je n’ai pas de montre pour vérifier mais je pense que ça fait maintenant plus d’une heure qu’on est partis je pense. Il fait vraiment chaud. Et, même si on n’a rien d’autre qu’un slip, on commence à transpirer un peu. On est tous maintenus jambes écartées par nos entraves aux pieds. Cela laisse bien voir le devant de nos slips. Celui qui voudrait la jouer pudique et serrer les jambes ne le peux pas… Paquet bien visible obligatoire !
J’en profite… Sur les sept autres gars, quatre semblent avoir des bites normales. L’un des gars, celui assis devant moi à droite, a un paquet qui enveloppe de bonnes grosses couilles et on voit bien sa belle bite rangée bien vers le haut, qui appuie contre le tissu blanc du slip. Deux des gars ont des paquets moins remplis et le tissu est bien relâché.
Je peux aussi voir que cinq des gars ont la bite rangée vers le haut, souvent penchant d’un côté. Les deux autres ont la bite vers le bas. Tout ça se voit bien à travers le slip et je n’ai même pas à trop cacher mon regard car dans ce petit espace densément rempli de corps exhibés, avoir le regard vers les abdos ou le paquet du gars d’en face est quasiment impossible à éviter. Je peux d’ailleurs remarquer que mes voisins, qui sont probablement tous de vrais hétéros, voulant diriger leurs yeux dans le vague, fixent en fait l’entrejambe ou le torse d’un voisin.
Rapidement, on a tous eu des débuts de crampes. On essaye de bouger assez souvent. On peut glisser un peu sur le côté. Le type à côté de moi le fait souvent et je sens à chaque fois sa hanche se coller à la mienne et le côté de mon slip glisser un peu au contact du sien. Je le fais aussi. En temps normal on aurait évité ces contacts un peu intimes. Mais après tout, on est entre hommes, et c’était tellement difficile de rester immobile. On a rapidement perdu toute gêne. En plus, nos peaux sont déjà bien en contact au niveau des épaules et des jambes. On est plus à ça près. On n’hésite pas à essayer de se détendre un peu comme ça. On peut aussi étendre nos jambes. Le plus efficace est de se lever un peu. On peut décoller les fesses de 30 ou 40 cm, en restant courbé car les mains sont retenues par les menottes au fond du siège.
Sur la majorité des mecs, le tissu blanc, doublé sur le devant du slip, ne serre pas assez pour bien plaquer leurs bites. Elles bougent un peu et se replacent librement au gré des mouvements du gars. De toute façon, on ne peut pas y toucher à la main et on ne peut même pas resserrer un peu les cuisses. J’observe avec attention toutes ces queues pencher sur le côté ou appuyer contre l’intérieur du slip, ou rester bien en place vers le bas et affichant leur courbure proéminente former une bosse sur le bas du devant du slip.
Alors que deux bonnes heures sont passés, peut-être même trois, un des gars romps le silence. « J’ai envie de pisser s’il vous plaît, en regardant le maton qui était sur le siège central ». Ce dernier l’a regardé d’un air indifférent. Puis s’est tourné vers ses collègues qui ont montré leur flemme de gérer le truc. « Ouais, bah tu te retiens on verra plus tard ».
Le détenu affiche un visage angoissé et se tait. On a tous l’air désolé pour lui.
Je l’observe du coin de l’œil et admire son corps peu musclé, mais musclé sec, avec des abdominaux à peine visibles. Après quelques minutes, il commence à se trémousser et à agiter les jambes comme pour les serrer et les écarter. Ses entraves empêchaient clairement son mouvement et il ne peut absolument pas serrer les cuisses. Les matons, voyant ça, finissent par se lever, semblant agacés d’être dérangé dans la tranquillité de leur voyage.
Le détenu les a regardés, l’air un peu effrayé. Il a compris je pense qu’ils allaient le faire pisser dans un truc mais espère encore pouvoir y échapper et pouvoir pisser un peu plus dignement.
Les trois matons s’approchent, l’air fâchés. L’un d’eux a une cagoule en main et lui met sur la tête d’un geste sec. Le détenu, ne pouvant plus rien voir, se cambre et recule son bassin le plus au fond possible. Un autre maton qui porte des gants noirs en cuir, a en main un grand récipient avec un col long et étroit, un urinal, comme à l’hôpital.
Le détenu essayait encore de serrer les jambes, sans doute par reflexe. Mais les chaînes à ses chevilles maintiennent toujours fermement ses cuisses bien écartées. Le maton approche sa main du devant du slip du détenu et essaye de saisir l’élastique de la ceinture, sans ménagement et sans éviter de toucher au paquet du prisonnier. Mais ses gants gênent son geste. Le détenu, toujours aveuglé par la cagoule, pousse un léger cris de surprise. Le maton réplique aussitôt « tais-toi ! et arrête de bouger ». Au moment du deuxième essai pour saisir la ceinture du slip, une petite secousse gêne encore le maton. Encore plus agacé, le maton fini par attraper la ceinture du slip, non sans avoir involontairement tâter au passage plusieurs fois la bite et les couilles du prisonnier à travers le tissu. Le maton tire vigoureusement la ceinture vers lui, abaisse complètement le devant du slip et coince l’élastique sous les couilles du prisonnier qui se retrouve la queue et les couilles complètement exposées.
Tout le monde regarde ; on n’a rien d’autre à regarder de toute façon. De mon côté, je ne suis pas insensible de voir ce jeune prisonnier complètement dominé. J’arrive à contenir une érection qui aurait été immédiatement visible…
Un autre maton s’empresse de saisir la bite pour la mettre dans le goulot de l’urinal. « Tu peux pisser maintenant ». On voit alors le liquide jaune remplir le récipient. Les deux gardiens attendent immobiles. Aussitôt fini, le maton qui tient l’urinal dit à l’autre « je vais balancer ça par derrière en ouvrant un peu la porte. Tu peux lui remonter le slip ».
Il va chercher sous les couilles pour attraper l’élastique et relève le devant du slip. On entend l’élastique claquer contre le ventre du prisonnier.
XXX-Vincent
xxxv.vincent.vxxx@gmail.com
Autres histoires de l'auteur :