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Deuxième fois...
De son côté, il me regarda, l'air vraiment satisfait. Son sexe était retombé, un peu de sperme perlait encore. En me penchant sur lui, je fis disparaitre d'un coup de langue cette dernière goutte de nectar d'amour.
" Toujours aussi avide ! dit-il d'un ton condescendant.
- Toujours. Oui... Mais ça te plait toujours autant on dirait.
- C'est clair, j'ai toujours adoré ta façon de finir jusqu'à la dernière goutte. Je n'ai connu personne qui aime ça autant que toi.
- Et bien tu en auras eu au moins un, dis-je avec un clin d'oeil. "
Je caressais distraitement sa cuisse, lorsqu'il fit une chose à laquelle je ne m'attendais pas : il se retourna et se mit sur le ventre. J'avais une vue imprenable sur ses petits lobes musclés.
De mes mains, je commençai à caresser le bas de son dos et ses fesses. J'aventurais doucement, timidement, un doigt dans sa raie et commençai à titiller son anus. Il ne réagit pas, juste un petit soupir et un petit son de plaisir : " mmmm ".
Je pris cela pour des encouragements à aller plus loin.
Avec un peu de salive, je lubrifiai mon doigt et le fit glisser à l'intérieur de la barrière anale.
Très tranquillement, j'alternai massage de l'anus et va-et-vient pour détendre ce petit muscle magique.
Après un moment, je lui demandai tout bas :
" Tu as ce qu'il faut ?
- Oui, regarde, dans le tiroir de la table basse. "
J'ouvris le tiroir et en tirai un flacon de gel et un lot de préservatifs.
" Pas besoin de capote ! me dit-il. Pas avec toi en tout cas, compléta-t-il. "
Je me levai alors et me déshabillai entièrement. Nu et le sexe raide, humide, je pris le flacon et enduisis mon membre.
Je m'allongeai alors sur lui et fis glisser -d'abord- ma queue entre ses fesses, mimant une pénétration. Rapidement, je guidai de ma main mon gland vers sa rosette gauche tout en lui caressant la nuque de la droite.
J'exerçai peu à peu une pression de plus en plus grande contre son anus qui se contractait.
Bien sûr, ma queue pénétra.
Je le sentis se contracter et il émit un petit gémissement de douleur contenue. Je me retirai immédiatement. Après une dizaine de secondes, je fis à nouveau pénétrer ma queue dans sa petite chatte.
Comme dans mon souvenir, il était serré, parfaitement adapté à ma queue.
Comme j'aimais le contact de ce petit trou !
J'entamai immédiatement de lents et doux va-et-vient. Il se redressa légèrement et se mis sur les avant-bras.
"Comme j'aime te prendre..., dis-je à son oreille.
- Je sais... y'en a pas beaucoup qui ont eu le droit de m'enculer.
- Je suis flatté... Ça va ? Je ne te fais pas mal ?
- Non ça va, tu es très doux. Vas-y..."
A ces mots, j'accélérai le rythme. J'alternai, comme toujours, des coups assez rudes et des périodes de calme, voire d'arrêt total.
J'étais bien décidé cette fois à prendre un peu plus de temps pour moi et profiter de son cul.
Je fis durer le plaisir un long moment, je gouttais aussi le plaisir de sentir ses vêtements contre ma peau nue. Je m'imaginais en train de le violer. Son pantalon baissé, je l'imaginais coincé contre une table et pris contre sa volonté. Devant témoins... Témoins qui viendraient le violer à leur tour...
Mais les gémissements de plaisirs qu'il poussait de temps à autre me rappelaient qu'il partageait mon plaisir.
" Je vais venir...
- Vas-y ! "
Je me mis à le pénétrer sur un rythme régulier, ralentissant petit à petit, juste ce dont j'avais besoin pour jouir.
Et c'est ce qui arriva au bout de quelques secondes. Je fus pris de spasmes et je sentis ma queue gonfler à tel point que je crus qu'elle allait éclater. Le flot de sperme fut tel qu'il me fit presque mal en sortant. Je sentis une dizaine de décharges et donc -probablement- autant de jets de sperme.
Epuisé, je m'affalai sur lui... Il tourna la tête et nous nous embrassâmes... Première fois depuis notre rencontre fortuite. Première fois depuis plus de deux ans.
Il se leva, m'indiqua la salle de bain où je fis un peu de toilette. Le sexe redevenu flasque, le rouge parti de mon visage, je me regardai dans le miroir en me demandant si je ne venais pas de faire une grosse connerie.
Je passai un peu d'eau sur ma figure, m'essuyai consciencieusement et retournai dans le salon.
Il m'attendait. Il s'était rhabillé et rien ne trahissait ce que nous venions de faire.
Il me toisa des pieds à la tête d'un air sévère.
" Tu ne m'as jamais dit si tu aimais les plans SM. Des fois je me suis dit que tu aimais peut être ça.
- Ah bon ? Qu'est ce qui te fait penser ça ? demandai-je d'un air aussi neutre que possible. "
" Ben je sais pas, ta façon de sucer ou comme la fois de la chasse dans ton appart. Je me rappelle que t'avais pas moufté quand je t'avais donné les ordres du jeu. Je m'étais demandé si tu aurais accepté que je te pisse dessus... "
Il me regardait avec attention, attendant ma réponse.
De mon côté je réfléchissais à toute vitesse. J'adorais l'idée des plans SM, en particulier l'idée d'être soumis car pour une raison que j'ignorais, et que j'ignore toujours, dans mes fantasmes, je ne m'étais jamais senti à l'aise dans le rôle du " domi ".
Pendant un instant je m'imaginais en soumis face à lui et l'idée m'excita. J'étais encore dans mes pensées quand il dit :
" Je crois que tu kiffes... et il partit d'un rire franc. "
Je bandais.
" Qu'est-ce que tu proposes ? demandai-je avec circonspection.
- Ben tu sais le gars dont je t'ai parlé tout à l'heure, le plan...
- Oui, celui que tu connaissais d'avant.
- Oui, c'est ça. Ben en fait c'est un soumis que je voyais et je lui ai dit qu'un jour je le prêterai à quelqu'un.
- Ah oui je vois le genre, baise contrôlée et tout.
- Exactement... C'est un jeune qui adore être contrôlé. Parfois je le fais venir et il a juste le droit de me regarder me branler et je le renvois chez lui.
- Ah ok... T'es dur.
- D'autre fois il vient et il a le droit de me sucer, ou alors je le prends... Il ne sait jamais ce qu'on va faire. Une fois il a dû me servir à table. Je l'ai obligé à se branler dans son assiette et à tout manger ensuite.
- Quoi d'autre ?
- Des trucs du genre, m'attendre dans des chiottes publiques pour se faire démonter, me lécher les pieds ou une golden shower.
- Tu fais ça toi ?
- Ben ouais... Je kiffe. Avoir une petite pute qui bande quand je lui pisse dessus je trouve ça grave excitant.
- Je sais pas trop si c'est mon truc ça.
- Ben si tu sais pas, ta queue elle le sait on dirait ! et il l'empoigna. Elle était raide comme un piquet. Il la serra jusqu'à me faire mal.
- J'ai très envie que tu sois à moi ce soir. Je te donnerai ma petite chienne à baiser en échange si tu veux. "
Il avait dit cela d'un ton assez agressif, un peu comme ces gangsters de série Z.
" A quoi il ressemble ? dis-je pour gagner du temps et réfléchir à la réponse à donner. "
Il sorti son portable et me montra une photo d'un jeune mec posant dans un jardin avec de cheveux blonds courts, un beau visage, un petit t-shirt rayé, un jean et des baskets blanches.
"Il a quel âge ? demandai-je car il me semblait vraiment jeune voire trop jeune.
- T'inquiète il a 18 ans, il fait plus jeune que son âge c'est tout.
- Et tu le connaissais avant de partir ? Il avait quoi 18 ans ? C'est dangereux ce genre de truc.
- T'inquiètes, il est complètement consentant ! C'est lui qui est venu me demander. Alors ? T'en penses quoi ? "
Je ne savais pas comment répondre, même si je savais déjà que je voulais me retrouver à ses ordres et aussi pouvoir baiser si beau mec.
" OK, ça me va. On tente le coup. "
Il me regarda avec satisfaction et me dit :
" Alors c'est cool. Tu restes ou tu rentres chez toi là ?
- Ben je sais pas, tu veux qu'on fasse ton plan quand ?
- Ce soir ça t'irait ? Voire tout le week-end.
- Le week-end on verra mais je peux venir ce soir, ça oui, pas de problème.
- Cool... Tu mets jean, basket, t-shirt. T'as un jock strap ?
- Oui bien sûr.
- Cool alors... Tu le mettras. T'as un plug ?
- Non...
- Attends. "
Il se leva et alla dans sa chambre. Il revint avec un plug de taille moyenne et me le donna.
"Tiens. Je veux que tu le mettes avant de venir ici ce soir. Je veux que tu le portes sous tes vêtements. Je veux que tu sois bien prêt pour ce soir... Bien dilaté..., compléta-t-il un demi-sourire carnassier aux lèvres.
- Ok d'accord. Je le mettrai.
- T'as intérêt sinon ce sera la punition. Ce soir, tu m'appelleras maître. Quand tu arriveras, je te donnerai quelque chose pour marquer ta soumission. Tant que tu l'auras sur toi, tu seras mon esclave. Si tu en as marre, tu l'enlèves. S'il y a quelque chose que tu ne veux vraiment pas faire, tu diras : " Pitié maître ". En fonction ce que tu auras refusé, il y aura une punition. Tu auras toujours le choix entre ta punition et faire ce que j'ai ordonné.
- Ok... mais bon... heu... rien de dangereux pour la santé ou qui se voit hein. Pas de truc scato non plus !
- Je le note, dit-il alors d'un air mystérieux sans que je puisse savoir s'il y avait du regret dans sa voix ou pas.
- Donc je t'attends à 21h ici. Tu sais comment t'habiller. Tu sais comment tu devras te comporter.
- Oui pas de problème.
- Bon à ce soir alors. "
Je me rhabillai rapidement et rentrai chez moi.
Là je me demandai dans quoi je m'étais fourré.
Il y a une différence entre les fantasmes et la réalité.
Je me demandais alors si j'irais vraiment.
Yopi
yop_ex@outlook.fr
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