Barbecue
J'ai décidé d'arrêter le tennis. Pourquoi ? Parce que je ne peux plus aller au club... Voilà pourquoi.
Je pratique ce sport depuis que j'ai huit ans. Alors forcément, au bout de dix ans, j'ai acquis un petit niveau. Classement régional correct mais je ne suis pas un " battant ", je joue pour me faire plaisir et avoir un beau corps.
Je fais partie du club de ma petite ville (7000 habitants) et l'équipe " messieurs " se défend bien. Nous sommes un bon petit groupe d'une dizaine de joueurs, 17-22 ans et on se connait tous depuis des siècles.
Bon, si je vous raconte ma vie, c'est que je suis gay évidemment. Taille moyenne, blond, yeux brun, sportif et pas trop mal pour la gueule si j'en crois les filles. Personne ne sait pour moi... Et je dois dire que si personne ne sait... c'est que je n'ai jamais rien fait avec qui que ce soit : dans un bled comme le mien c'est juste pas possible, même avec grindr.
Tout le monde connait tout le monde, vu que mon père est homophobe au dernier degré, si jamais il apprend pour moi, je me retrouverai probablement à la rue. Donc je me contente de me branler copieusement en pensant à divers copains de l'iut ou du club. Bien sûr, les vidéos et photos sur le net m'aident bien aussi : merci les smartphones et merci le site : j'ai juté une paire de fois avec vos histoires les mecs.
Nous sommes au mois d'avril, le temps est déjà génial ici et c'est déjà bon pour les barbecues. Parmi le groupe de joueurs de mon âge, il y en a cinq avec lesquels je m'entends particulièrement bien : Kevin, John (Jean en réalité), Mika, Medhi et Fred(éric).
Nous nous connaissons vraiment depuis la sixième. Il se trouve que Mika est vraiment le garçon qui me fait fantasmer. Souvent, on nous prend pour des frères tellement on se ressemble : même physique, même gueule presque et même coupe de cheveux... Mais ça, ce n'est pas un hasard, j'ai décidé d'avoir la même que lui car je le trouve trop beau avec ses cheveux rasés et la mèche ondulée sur le front.
Qu'est-ce que j'ai pu le mater sous la douche après les matchs. Une fois ou deux, j'ai failli être capté mais il ne se doute de rien. Parfois, il vient me parler d'un match alors qu'il est encore en boxer et que je suis en train de m'habiller. Assis sur mon banc, il me dit que j'aurais dû faire ceci ou bien que j'ai bien fait cela. J'ai la tête au niveau de sa ceinture, son sexe moulé dans son boxer me fait trop envie... Je voudrais tant qu'il sorte sa bite et me la fasse bouffer... Mais il est hétéro donc, no way !
Parfois je me dis que je suis seul au monde à être gay. Je me doute que ce n'est pas vrai vu tout ce que je trouve sur le net mais apparemment il y a un virus " no gay " dans mon bled auquel je dois être le seul à avoir échappé.
Le mercredi, juste avant le week-end du 1er mai, mon pote Kevin m'invite à un barbecue chez ses parents pour le samedi suivant. Le 1er tombe le lundi, donc ça peut faire un méga week-end sachant que ses parents seront partis les trois jours.
On s'organise : barbaque, bière, chips, chacun amènera de quoi manger. On pourra dormir sur place les deux nuits si on veut. Bref, un bon moment en perspective ! On va se déchirer la tête... J'aime pas trop me mettre minable : j'ai toujours peur d'un dérapage et de me trahir. Du coup, en général, je fais plutôt gaffe quitte à passer pour un chieur.
Toujours est-il que vers 14h le samedi, j'arrive chez Kevin avec trois packs de bière. Je suis le premier, Kevin m'accueille, mets les bières au frigo et me montre ma future chambre. Il s'agit de la chambre de la chambre d'amis de la maison, le lit est grand. Kevin me dit en souriant : " Si y'en a un qui pense à ramener des meufs, t'aura de la place ! ".
Nous avons toujours été assez pudiques entre nous au sujet de nos (in)expériences sexuelles. Ca m'arrange vu le beau zéro à mon compteur. Je suis certain que même en mentant, les mecs sentent les puceaux à des kilomètres.
Juste à ce moment-là, Mika et Fred débarquent suivis, quelques minutes plus tard, par John et Medhi. Nous sommes donc là tous les six. On se fait un tournoi de lapins crétins : avec la bière, ça rend les résultats... aléatoires. L'ambiance est super bonne, on boit sans retenue, la musique est forte et les jeux s'enchaînent.
A un moment, je demande à Kevin la salle de bain pour un besoin urgent. Il m'envoie à l'étage. Je vais donc pisser un coup. Je n'ai pas fini que Mika entre à son tour dans la pièce.
" Occupé !, dis-je en riant.
- Je vois ! Ben je vais attendre..., dit-il en s'appuyant sur la porte. "
Je finis et me dirige vers le lavabo pour me laver les mains. C'est à ce moment qu'il ferme la porte à clé.
" Yves, faut que je te dise un truc...
- Heu... Ouais quoi ? "
Il est juste à côté de moi, derrière moi les toilettes, à ma droite la baignoire. Il se rapproche de moi... J'ai un petit mouvement de recul... Il pose ses mains sur ma poitrine puis ses lèvres sur les miennes.
C'est une bombe atomique dans ma tête.
Une éruption volcanique dans mon ventre.
Je me mets à trembler...
Je suis incapable de tirer quoique ce soit de la semoule qui me remplit désormais le crâne.
Nos langues s'étreignent. Nous sommes tous les deux maladroits. Je le saisi par la taille et lui caresse les reins. Ses mains ne bougent pas de ma poitrine. Lorsque le baiser est finalement interrompu au bout de ce qui me parait une éternité, je le regarde sans comprendre, sans oser croire que ce qui se passe est la réalité.
Il me caresse la joue et glisse sa main sur mon épaule où il appuie pour que je m'assoie sur le rebord de la baignoire. Je me retrouve face à sa ceinture noire joignant son jean bleu brut et son t-shirt blanc. Ses deux mains sont à présents sur mes épaules. Il avance légèrement son bassin vers mon visage.
C'est totale panique ! Je ne sais pas quoi faire ! Je suis hypnotisé par sa braguette. Il prend alors délicatement mon bras droit et guide ma main vers son pantalon. Il la pose sur son sexe. J'ai le coeur à 200 ! Je n'ai jamais ressenti cela même dans mes matchs les plus durs ou avec les plus gros enjeux. Ça cogne à m'en faire mal !
Maladroitement, je défais sa ceinture. J'ouvre son jean pour découvrir un shorty Aussiebum rouge. Il sort alors lui-même son sexe. Il est sombre, non circoncis, sortant d'une toison de poils bouclés. Il ne bande pas encore. J'ai tellement rêvé de ce sexe. Je l'ai tellement souvent sucé dans mes fantasmes, tellement souvent pris en moi.
Mais là... C'est pour de vrai.
Je suis tétanisé. Je prends trois ou quatre courtes respirations et j'engloutis en un coup le membre mou. Je passe ma langue dessus et en trois ou quatre secondes, il durcit et prend toute sa vigueur. J'ai alors dans ma bouche un sexe de 16-17cm. Je commence alors à sucer comme je peux, comme j'ai vu faire dans les pornos. J'essaye de le prendre en entier, mais ça bute au fond de ma gorge et manque de me faire vomir.
Je me concentre alors sur le gland, décalotté à présent. J'empoigne la verge et la branle tout en suçant le bout. Aux soupirs que pousse Mika, je conclue que je ne m'en tire pas trop mal. De son côté il ne fait pas grand-chose. Il me regarde par moments ou bien ferme les yeux à d'autres.
J'essaye de ne pas faire trop de bruits. Au bout de quelques minutes, je sens le gland gonfler, le sexe avoir des spasmes et alors des jets arrosent le fond de ma gorge.
Il vient de jouir dans ma bouche !
La saveur n'est pas agréable du tout. La texture est bizarre. Mais j'avale sans même bien réaliser ce que je fais. Il reste juste une vague saveur âcre.
Il hôte alors son sexe de ma bouche et referme précipitamment son jean. Il se penche vers moi et, alors que je m'attends à un bisou, il me dit :
" Je sors tout de suite. On continuera plus tard : faut pas que les gars se doutent de quelque chose. "
Là-dessus il ressort aussitôt.
Je me retrouve assis le rebord de la baignoire, le boxer en feu (bien que très humide), la bouche emplie d'une saveur nouvelle et finalement agréable. Des vagues de vertiges se succèdent pendant plusieurs minutes... Je me lave les mains, me passe de l'eau froide sur le visage.
Je tremble encore.
Je redescends finalement.
" Aller dépêche c'est à ton tour !, me dit Médhi en me tendant la wiimote. "
Je joue contre Mika, John et Kevin. Mika ne laisse rien transparaitre. J'ai envie de hurler ! J'ai envie de crier mon bonheur ! Mika m'aime et il est homo comme moi !!!
Tout le reste de l'après-midi se passe comme si de rien n'était. De temps à autre, Mika a bien un regard coquin à mon égard, mais rien de plus. Jamais nous ne parvenons à nous isoler de nouveau.
Le soir venu, c'est barbecue.
On mange et boit comme des porcs. Vers minuit, on est dans les gâteaux. Les histoires de culs s'enchaînent. Vers une heure du matin, Kevin nous invite à rentrer car il commence à peler sérieux.
On se retrouve donc au salon et John et Kevin allument un feu dans la cheminée. Medhi nous apprend à faire un cocktail génial : je ne me rappelle plus de la recette, mais on finit en brûlant un sucre imbibé d'alcool dans une petite cuillère et en faisant couler le caramel obtenu dans le verre.
Nous sommes tous bien bien imbibés.
" Bon on fait quoi, demande Kevin une fois le troisième cocktail avalé.
- Fait pêter les meufs, beugle Fred.
- C'était à toi de les ramener gros !, contre Medhi et tout le monde de rire. "
Mika prend alors la parole :
" Vous savez on n'a pas besoin de meuf les mecs. Yves suce vachement mieux qu'une fille !
- Arrête tes conneries ! Yves c'est pas une tarlouze !"
Je suis abasourdi. Terrifié. Anéanti.
" Si si ! Y m'as sucé tout à l'heure dans la salle de bain ! Il a fait ça comme un vrai pro ! Hein Yves ? "
Tous mes potes se tournent alors vers moi.
" Putain c'est pas vrai hein ?
- T'as vraiment fait ça ?
- Non mec ! T'es pas un gros gay quand même !!! "
Je suis incapable de répondre.
" Vous voyez bien ! Ca fait des mois qu'il me mate au tennis. Je suis sûr qu'il fait des trucs en pensant à nous.
- Non !!! T'es trop dégueu ! Putain ! Mec ! Tu fais pas ça hein ? "
Essayant de réfléchir à la moins mauvaise réponse, je tente alors la franchise :
" C'est vrai. Mika m'a demandé tout à l'heure. Je suis gay. Désolé."
S'ensuit alors un silence gêné. Mika se lève alors et se dirige vers moi :
" Yves s'ra notre meuf ! A poil !"
Il se jette alors sur moi m'arrache mon t-shirt. Je n'ai pas le temps de réagir que Medhi est sur moi pour me bloquer. En quelques instants je me retrouve nu au milieu de mes cinq ?potes?. Mika a déjà sorti sa queue et me la présente. J'ai tellement envie de ce sexe. Mais je n'ai pas envie d'être traité ainsi.
" Lâchez moi bande de cons. C'est bon ! Puisque vous n'êtes pas foutu de trouver des meufs, je vais m'occuper de vous ! Bande de puceaux ! "
Surpris par ma réaction, ils me regardent un instant, interdits. Je ne suis pas le moins surpris. J'engloutis alors la bite de Mika en espérant que j'arriverai à maîtriser un minimum la situation. Mais ils sont tous bourrés et finalement je me retrouve à les sucer un par un.
Je me rends compte que j'adore ça en fait. J'adore avoir une bite dans la bouche ! C'est trop bon ! Si j'avais le moindre doute sur ma sexualité, il est vaporisé. Sentir le sexe d'un homme dans ma bouche est la sensation la plus merveilleuse, extraordinaire, incroyable que je n'ai jamais ressentie.
Ils jouissent assez vite et j'avale des quantités de sperme énormes. Lorsque je sens l'un d'entre eux me tripoter le cul, je me dis que c'est la suite logique et qu'il sera inauguré cette nuit... presque avec plaisir.
" Mika... Vient... Mon cul n'a jamais servi : baise-moi, dis-je en essayant de mettre autant d'assurance et de vulgarité que possible dans mes propos : exactement comme je l'ai lu un nombre incalculable de fois dans les récits porno de mon site préféré. "
" Jamais servi ? Mon oeil ! Vu comme tu suces, tu dois avoir déjà pris de la bite !".
Il me retourne alors et essaye de m'enculer. Evidemment, il n'y arrive pas. Un des mecs revient avec de l'huile d'olive. Mika enduit alors ma rondelle et sa queue d'huile. Et il plonge violemment sa bite en moi.
C'est une horreur de douleur. Ça me fait mal à hurler ! Je serre les dents ! C'est comme avoir un couteau dans le ventre. Mais comme il commence à me limer super vite, il ressort par accident et s'y reprend à trois fois avant de retrouver mon trou. Ca me laisse le temps d'évacuer la douleur.
Lorsqu'il parvient enfin à entrer de nouveau, il me baise à fond. Il ne lui faut pas longtemps pour jouir en moi. Les autres suivent : l'excitation est telle qu'eux non plus ne feront pas long feu : en vingt minutes, mes cinq copains inaugurent mes fesses. Enfin je crois... Je suis tellement perturbé que je ne fais plus attention à rien... sauf à l'odeur étrangement déplacée d'huile d'olive : j'ai l'impression de sentir la salade !
En à peine une heure, mes potes se sont vidés deux fois en moi. Sans la moindre trace de gêne ou de regret. De mon côté, je réalise que mon dépucelage ne se fera jamais sur un beau lit, avec des roses, de l'encens et du champagne. Mais... Je viens de me faire baiser par les cinq mecs dont je rêve depuis des années... Alors... Au diable les roses !
Je suis à poil sur le canapé de Kevin, le cul dégoulinant de sperme entouré de mes cinq potes qui ont encore le jean ouvert.
J'ai envie de les sucer de nouveau.
Je me mets à me branler, sans vergogne, devant eux. D'abord surpris, ils finissent par se regrouper autour de moi et à me caresser. Dix mains s'activent sur moi, plus ou moins délicatement, mais de concert. Lorsque j'éjacule j'entends Kevin, qui était derrière mon épaule droite, gueuler car il s'est pris une giclée de sperme sur le pantalon. Mais tout cela se finit dans un éclat de rire général.
Kevin s'absente un instant, pour se changer me dis-je, mais revient avec une bouteille de champagne. Il l'ouvre et me la tend :
" A toi l'honneur ! Merci et bravo pour ton voting-out ! Boeing d'août ! Putain !!!! COMING OUT !!! "
J'avale une longue rasade de champagne au goulot qui finit par me ressortir par le nez en m'étouffant à moitié dans un fou rire. Je tends la bouteille à Mika et elle passe de main en main.
" En tout cas, je dirai rien à personne, dit Fred. "
Les autres acquiescent dans la foulée, même Mika.
La bouteille vidée, nous nous rendons compte qu'à quatre heure du mat' passé il est temps de se pieuter. Je me lève et ramasse mes vêtements. Medhi ne peut s'empêcher de me claquer les fesses gentiment avec un clin d'oeil.
Avant de rejoindre ma chambre, je prends une douche et ensuite, je me mets au lit, avec un boxer propre. Je repense aux évènements de la soirée. Je suis à la fois content, en colère et inquiet. Prenant un paquet de mouchoirs en papier, je me branle en me revoyant les sucer tous.
Je fini par m'endormir.
[ Merci pour vos mails qui me sont toujours très précieux. Si la suite vous intéresse, dites-le moi ! Et je réponds toujours aux messages.]
Yopi
yop_ex@outlook.fr
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