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Chapitre -10 : Pote de baise
Je vous ai déjà parlé de mon pote Tony : grand, baraqué, roux aux yeux verts et imberbe. Ce que vous ne savez pas, c'est que Tony n'a pas toujours été gay. Tony et moi, on se connait depuis l'école primaire. Tout comme je suis gay à 100 %, lui était hétéro à 100 %. Il avait collectionné les conquêtes avant de se fixer avec Mylène, sa copine actuelle...
Ce soir, quand il débarque chez moi, je vois bien que ça ne va pas. Il a les traits décomposés et me demande un whisky d'une voix rauque. Je nous sers et on se pose tous deux sur le canapé. " Qu'est-ce qui t'arrive ? Ça va pas ? " Il vide son verre d'un coup et le repose, puis reste le regard dans le vague : " Je me suis fait jeter par Mylène. Et cette fois-ci, c'est définitif. Avec ce qu'on s'est dit, c'est mort et archi-mort. " Et là, il se met le visage dans les mains... et commence à chialer ! Je dois avouer que ça me fait un choc : je ne l'ai jamais vu dans cet état, et encore moins en train de pleurer, même quand on était gamins. Je prends sa tête et l'appuie contre mon torse. N'y voyez aucune intention cachée de ma part, c'est juste qu'on est vraiment proches tous les deux et que sa détresse m'émeut. Il ne se retient plus et sanglote carrément. Mon t-shirt en est trempé. Je lui caresse la tête pour tenter de le calmer et de le réconforter. " Vas-y, lâche-toi. Faut que ça sorte. Tu seras mieux après. " Il lui faut du temps, mais petit à petit, il se calme. J'ai toujours sa tête contre mon torse. Je la redresse et pose mes lèvres sur les siennes pour un petit bisou. Là encore, rien de sexuel : au lycée, nous avons joué tous les deux à touche-pipi, comme tant d'ados entre eux, et nous avons appris ensemble à rouler des pelles, profitant de nos premières expériences mutuelles. Certes, nous ne l'avons plus fait depuis. Mais là, ça me semble être le bon moyen pour le réconforter. J'embrasse son visage, tout en prononçant des paroles apaisantes.
" Ça va mieux, là on dirait ? " " Tu parles, c'est juste que je suis bien avec toi, mais je sais qu'il va me falloir du temps. " Il reste appuyé contre moi, et c'est moi qui me lève, et lui propose : " Tu veux t'allonger sur le canapé ? Je te fais un massage du dos, ça va te détendre, tu dois être tout noué. " Il enlève son t-shirt et s'allonge sur le ventre. Et je commence à masser ce dos puissant. Il est encore bronzé des vacances passées dans le sud il y a quelques mois. Et je vois bien la musculature se dessiner. Je sais ce qu'il aime et ne lésine pas sur l'huile de coude pour bien le détendre. Pendant un bon quart d'heure, je m'active sur son dos. Il pousse de temps en temps un soupir d'aise. Je le sens se décontracter.
À un moment, il se retourne et je commence à lui masser la nuque quand mon regard s'arrête sur la protubérance que fait son short. Pour triquer, il trique ! Je ne fais aucun commentaire pour ne pas le gêner. Mais il a vu mon regard. Et là se produit l'incroyable : il me saisit par le poignet d'une main ferme et vient poser ma main sur sa teube, raide dans le bermuda. Je m'immobilise, avec le sentiment d'être passé dans la quatrième dimension. Mais il presse ma main contre sa queue et ne la lâche plus. " Tu fais quoi, là ? " " Devine... " " T'es sûr que c'est ce que tu veux ? Je veux pas gâcher notre amitié parce qu'on aura cédé à une pulsion. T'es un pur hétéro, mec, tu le sais. " " Rien à foutre ! Y'a qu'avec toi que je suis bien, là. Et c'est dans tes bras que je veux être. "
Il lâche ma main, qui devient active sur son morceau. Je le masse, le branle à travers le tissu, le presse, puis le relâche pour mieux le reprendre. C'est lui qui dégrafe son bermuda et fait jaillir sa queue. Je la reprends en main. Elle est à la fois douce au toucher et ferme. Je la branle, et là, c'est moi qui reprends l'initiative : Je la lèche tout du long. Gobe ses couilles qui ont pourtant une sacrée taille. Puis enfourne sa queue et commence à la sucer. Il gémit doucement, en rythme avec mes mouvements. " Tu fais ça bien... mieux que Mylène. " Là où il me scotche, c'est quand il se dégage, pour à son tour sortir ma queue et s'en saisir : " Putain, t'as un sacré morceau. Au repos, je savais que c'était quelque chose, mais là ! " Il la prend en bouche. Novice, il s'applique à reproduire ce que je viens de lui prodiguer, et s'en sort plutôt bien. Il me suce en me regardant droit dans les yeux, et je crois que c'est son regard qui me chauffe le plus. Tony, mon pote, hétéro notoire et grand baiseur de chattes devant l'éternel, est en train de me bouffer la queue ! Cette simple phrase suffirait à me foutre la gaule.
Nous nous retrouvons en train de pratiquer un superbe 69, et je ne sais pas lequel des deux est le plus goulu ! Nous giclons de concert : je me suis retenu pour que nous prenions notre pied ensemble. Je me dis qu'il va y avoir un moment de gêne, mais après quelques secondes de silence, c'est Tony qui se met à rigoler : " Si on nous avait dit ! En tous les cas, on n'aurait pas dû attendre autant ! " " J'aurais jamais fait le premier pas. Je te respecte, et je n'aurais pas été contre tes goûts. " " Ben tu vois, je commence à me dire que l'attitude de Mylène a du bon... et que mes goûts, ils évoluent. "
On a tous les deux la dalle, il commence à se faire tard. Je nous prépare vite fait des spaghettis à la tomate. En terminant son assiette, Tony me demande s'il peut dormir chez moi. " Pas de problème, prends le lit, je dormirai sur le canapé. " D'un ton presque timide, il me répond : " On peut pas dormir tous les deux dans le lit ? J'ai envie d'être dans tes bras. " Et c'est comme ça qu'on se retrouve tous les deux à poil dans mon pieu, à se caresser doucement et à s'embrasser. Mes mains apprennent son corps, superbe. C'est des heures de sport chaque semaine, mais ça en vaut la peine...
Ce que nous partageons dans les minutes qui suivent est extraordinairement sensuel, tout en retenue et en complicité, comme si nos deux corps menaient ensemble une danse érotique. Je n'ai jamais vécu ça avec un autre mec. À un moment, alors que nous sommes en train de nous caresser et de nous branler, il se retourne et se met à frotter son cul contre ma queue. Je me laisse faire, me demandant jusqu'où il ira, et là il me scotche à nouveau : " Je veux que tu me baises. Que tu m'encules comme tu le fais avec tes mecs. Je veux connaître ça. Et je veux que ce soit toi qui me dépucèles du cul. " Décidément, j'aurais tout entendu aujourd'hui... Il est allongé sur le côté, moi dans la même position, contre lui. Je masse son cul, ses deux fesses charnues et musclées, d'une blancheur correspondant à sa peau de roux et contrastant avec le bronzage du reste de son corps. Ma queue encapotée vient frotter contre sa raie, que j'ai tartinée de gel. Mon pouce vient appuyer sur sa rosette et l'assouplir en douceur.
À un moment, c'est trois doigts que j'ai en lui, massant sa chatte de mec. Il était tout serré, mais patience et doigté l'élargissent petit à petit. Il gémit doucement, au rythme de mes doigts. Je me colle à nouveau à lui. Et c'est en douceur que je le pénètre, glissant contre lui, avançant dans son fourreau millimètre par millimètre. Il s'est immobilisé et me laisse progresser en lui. J'y mets le temps, mais ne m'arrête que quand je l'ai complètement investi. Lui m'a laissé faire, mais après quelques secondes, il commence à bouger et nous engageons le plus beau des ballets du monde, celui dansé par deux êtres faisant l'amour. J'ai l'impression que nos deux corps ne font plus qu'un, soudés l'un à l'autre. Il tourne la tête et nos bouches se rejoignent.
C'est Tony à qui je suis en train de faire l'amour ! J'ai du mal à réaliser que celui que je considérais jusqu'alors comme un frère est maintenant à moi. Et je m'active en lui, tout à notre plaisir partagé. Dans quelques minutes, nous allons jouir ensemble, et ce sera comme si notre amitié atteignait son paroxysme.
XXL
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