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Chapitre -17 : Vous avez un nouveau message
Dans le train pour Toulouse, je me pose à ma place, dans un carré, côté fenêtre. J'allume mon ordi, histoire de traiter ma messagerie. Et là, juste avant le départ, vient s'installer juste en face de moi un mec, mais alors un mec.... Vous voyez ce perchiste des années 90, Jean Galfione ? Le même, en mieux ! Look très masculin, un sourire éclatant, une belle carrure, des yeux clairs, une vraie gueule bien virile. Un seul bémol : des fringues et une eau de toilette qui désignent à coup sûr l'hétéro bon-teint. D'autres que moi en feraient leur deuil. C'est mal me connaître
Il ouvre lui aussi son PC et semble absorbé par ce qu'il fait. Le train s'ébranle à peine que son mobile sonne : " Oui, salut toi. Mon adresse mail ? Oui je te la redonne... Je suis connecté là. " Devant ma messagerie, discrétos, je m'empresse moi aussi de la noter. Mon premier mail part deux minutes après : " Salut. T'es toujours aussi canon comme mec, ou c'est juste les jours où j'ai un gros besoin d'affection ? Gilles " Je le vois découvrir le message et faire une moue étonnée. Il hésite, puis s'active sur son clavier. " Merci pour le commentaire sur le physique, mais t'es qui ? On se connait ? " Je veille à me faire discret, pour qu'il n'établisse pas de lien à ce stade entre mes messages et celui qui est en face de lui : " Tu ne me connais pas. Mais moi je te connais de vue, et je prendrais volontiers une heure de plaisir avec toi à l'occasion. " " C'est une blague ou quoi ? Et puis je ne suis pas gay de toute façon. "
La partie s'annonce difficile, mais je ne m'avoue pas vaincu d'avance. " Gay, hétéro, ce n'est pas le sujet. Je te parle juste de plaisir, mec. Et puis, de ton physique, oui. Presque aussi beau que moi, lol. " " Comment çà, c'est pas le sujet ? Quand même un peu, non ? Ce n'est quand même pas la même chose avec un mec ou avec une nana. " " Tu as raison. C'est différent. Mais t'acceptes, toi, qu'on te force à choisir entre foie gras et caviar ? Et tu ne serais pas surpris que quelqu'un te dise qu'il refuse de gouter ne serait-ce qu'une fois au caviar parce qu'il aime le foie gras ? " Je le vois qui rigole en lisant ce dernier message. " Touché ! Mais si on goute au caviar et qu'on n'aime pas ? " " Moi, je te propose de tester la meilleure qualité et de dire stop dès que tu en as assez. "
Le message suivant me montre qu'il est ferré : " Imaginons que je dise oui... On ferait quoi ensemble ? " Ma réponse est détaillée, et pour le moins directe et crue. Je le vois avaler sa salive en la lisant. Il a un mouvement pour remettre en place son paquet. J'en rajoute une couche : " Dis-moi que tu n'es pas en train de triquer, là ? " Je vois son regard se perdre dans le paysage qui défile. Plus il tape sa réponse : " De toute façon, ce que je ressens, c'est assez théorique, non ? La question ne se posera vraiment que si je fais ta connaissance. " " Je te propose de franchir un pas de plus. Où que tu sois, ferme les yeux une minute en pensant à ce que je t'ai proposé. Tu t'engages à ne pas les rouvrir durant ce délai. Banco ? " " Je ne vois pas trop le trip, mais OK. "
À peine a-t-il fermé les yeux que mon pied, que j'avais déchaussé, part se poser contre son paquet. Il sursaute et pour autant garde les yeux fermés et me laisse poursuivre. Sous la table qui nous protège des regards indiscrets, je masse du pied sa queue à travers le jean. Je la sens durcir, distinctement.
Il pousse un léger soupir et rouvre les yeux. Il me dévisage comme s'il voyait une apparition. Je lui décroche un grand sourire. Il reprend ses esprits, sourit lui aussi puis m'envoie un nouveau message : " Bien joué, je ne suis douté de rien. C'est vrai que t'es beau mec. Et que j'ai la trique maintenant. Mais ça nous mène à quoi ? " " À la dégustation de caviar, tout simplement ! Tu vas te lever, aller aux toilettes qui sont au bout de la voiture et ne pas fermer le loquet. C'est parti ! " C'est là que tout se joue. Ses préjugés vont-ils l'emporter sur son excitation ? Ou bien allons-nous vivre la fête du slip pendant l'heure qui vient ? Les quelques secondes d'indécision où tout peut basculer...
Prenant sa décision, il se lève et s'éloigne dans le couloir. Je compte jusqu'à 60, histoire de donner le change, puis l'imite. Je pousse la porte, pénètre dans les lieux et la referme en verrouillant. Vu le caractère exigu de l'espace, nous sommes face à face, quasiment plaqués l'un contre l'autre. Sans un mot, j'avance le bassin et frotte mon paquet contre le sien. Il ne me faut que deux secondes pour lui enlever son t-shirt. Le tenant fermement d'un bras autour de la taille, je me mets à lui bouffer les pecs, à lécher la forêt de poils localisée entre les deux, à titiller ses tétons. Il respire fort et me laisse l'initiative. Quand je le sens mûr, je l'embrasse bien profondément. Lui aussi se déchaine. Il sort ma queue et la branle lentement, mais fermement. Il a un instant d'hésitation, quand je pousse sa tête vers elle, mais il l'enfourne et commence des mouvements réguliers tout en en enserrant la base d'une main ferme. Je le laisse s'activer... il apprend vite ! Au point de m'amener au bord de la jouissance en quelques minutes...
Je le relève et d'un geste sans appel, le retourne. Je suis maintenant collé à lui, je branle sa queue tout en lui massant le torse et en jouant avec ses tétons. Ma teube s'est logée le long de sa raie et je balance doucement du bassin. Je récupère un préso XXL et le lui présente. C'est lui qui d'un coup de dents ajusté ouvre l'enveloppe... On ne saurait mieux exprimer un consentement.
Mon gland encapuchonné et lubrifié se présente à la porte. " Toc toc " fait-il. " Entrez " répond de fait mon beau mâle en reculant centimètre par centimètre ses belles fesses musclées. Je le laisse faire et ce n'est qu'une fois l'ensemble de l'engin dans la place que je commence à m'activer. Ma première poussée le plaque contre la paroi. Je me colle à lui et c'est son bassin que je manipule pour le rapprocher puis l'éloigner du mien. Il gémit en continu. Je lèche son visage râpeux qu'il tourne sur le côté. Nos langues se retrouvent et c'est en lui bouffant le museau que j'accélère le rythme de mon enculade. Il se met à commenter l'action : " Oui, oui, vas-y. Encore, Plus fort. Qu'est-ce que c'est bon... Déchire-moi le cul, mec ! " Il a perdu tout contrôle... Si une mamie se trouve de l'autre côté de la porte, elle va en avaler son dentier !
Je décule et m'assieds sur la cuvette rabattue. Me tournant toujours le dos, il vient s'assoir sur moi et s'empale sur ma fusée dressée. C'est lui qui maintenant s'active en faisant le yoyo. Ma main tire sur sa teube comme si je voulais la traire et c'est à quelques secondes de distance que nous explosons tous les deux.
C'est aussi ensemble que nous éclatons de rire. Deux minutes pour remettre un peu d'ordre dans nos tenues et nous rejoignons nos places. Pendant le reste du trajet, mon pied reprend sa place contre son paquet.
Songeur, il ne dit plus un mot du voyage sauf au moment où nous arrivons : " Je pars devant. On m'attend sur le quai. Mais... j'ai ton mail. " Une fois descendu, je vois quelques mètres devant moi une très jolie nana lui sauter au cou. Passant à leur niveau, regardant droit devant moi, je m'exclame : " Toulouse, capitale du foie gras ! " Un regard en coin me permet de constater qu'il se marre.
XXL
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