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Chapitre -22 : Black and white
Ma soeur et mon beauf ont eu envie d'un samedi matin en amoureux. Une demi-journée entière à s'éclater au lit ? Si c'est le cas, elle ne doit pas s'ennuyer au vu du physique de son mec. Du coup, j'ai récupéré mon neveu de 4 ans et je m'en occupe ce matin. Il a voulu aller au parc, mais aussitôt arrivé... zappé, Tonton Gilles. Il joue avec une petite fille noire de son âge, adorable comme lui. Il faut croire que mon neveu est déjà un tombeur, lui aussi.
" Ils ont l'air de bien s'amuser ensemble. " Je n'ai pas entendu le père s'approcher avant qu'il ne s'adresse à moi, en s'asseyant sur le banc à mes côtés. Oh le mec ! Une montagne de muscles. Il doit faire un bon 100 kilos pour son mètre quatre-vingt-cinq, sans pour autant qu'il y ait un gramme de graisse. Des biceps comme mes cuisses. Un torse dessiné dans ses moindres détails par un marcel trop petit. Un jogging qui fait une bosse impressionnante. Et avec tout ça une belle gueule d'acteur afro-américain et un sourire Colgate. Ma description peut sembler caricaturale, mais c'est vraiment de la bête de concours.
La discussion s'engage, détendue. La façon dont il parle de sa fille est assez touchante. Je comprends qu'il ne l'a que pour la journée parce qu'il est séparé de la mère. Nous nous trouvons rapidement deux ou trois sujets communs : la natation que nous pratiquons l'un et l'autre de façon intensive et en compétition, la musique que nous écoutons... Lorsque les gamins reviennent en courant vers nous, nous sommes devenus des potes, sans arrière-pensée de ma part. C'est lui qui au moment de partir me propose : " Tu veux passer prendre une bière cette après-midi ? Mon ex aura récupéré la petite et on pourra aller nager ensemble après. " Il me file son adresse, à deux pas de chez moi, et l'affaire est pliée.
À l'heure dite, c'est torse nu et en bermuda qu'il m'accueille. Certes la température le justifie, mais il ne faut pas me faire des choses comme ça, à moi ! Nous reprenons nos échanges après qu'il nous ait servi à boire. " Tu as laissé ton fils avec sa mère ? " Je le détrompe : " Non, non. Victor, c'est mon neveu. Je n'ai pas de gamin. " " Ah bon, tu n'as pas encore trouvé celle avec qui le faire ? " " Ah non pas vraiment... " Puis voyant son air interrogatif : " Moi, mon truc, c'est les mecs, pas les nanas. "
Je l'ai bloqué. Il n'a aucune réaction. Vais-je devoir chercher le bouton " reset " ? Il se ressaisit. " Ah. On ne dirait pas. " " Pourquoi ? Un pédé, pour toi, ça ne fait pas de sport au niveau compétition ? " " Non, non, c'est juste que j'avais pas capté, c'est tout. " Je lui fais coucou avec la main : " Hey mec, je suis toujours le même, je n'ai pas changé. C'est toujours Gilles. " Il est d'abord interloqué, puis il rigole : " Excuse-moi, ma réaction est sans doute très con. "
Nous reprenons notre échange et la complicité revient. Au point qu'il me parle de sa séparation, qui ne date que de quelques semaines. Il se confie même sur le fait qu'il est en manque, n'ayant pas baisé depuis. Je commente : " C'est sûr que quand on est gay, c'est plus facile. Avec les applis, tu te trouves autant de mecs que tu veux en quelques minutes. " " Tu veux dire que tu te tapes des mecs que tu ne connaissais pas un quart d'heure avant ? " " Ben, oui, s'ils me plaisent. " Sa question, même si elle hésitante, me cueille à froid : " Hypothèse... si moi je te plaisais, tu serais prêt à me sucer et à ce que je te baise ? "
Mais c'est qu'il se lâche, mon beau black ! Ma réponse est tout aussi directe : " Si on se plaisait, on commencerait par se galocher et se branler mutuellement. La suite, on verrait. C'est peut-être moi qui te baiserais. " " Dans tes rêves, mec ! Et puis moi, je touche pas ta queue. " " Pourquoi, t'as peur qu'elle te morde ? Elle est comme la tienne, tu sais. " " Comme la mienne, tu rigoles ? Je suis black, mec ! " Et là, direct, sans complexe, il me sort un très, très beau morceau, sensiblement de la même taille que le mien. " Ouais, comme la tienne. " Et moi aussi je baisse mon pantalon. Il est soufflé : " Ouf. Ça, c'est du bonhomme. "
Et là, je me lance. J'approche ma main de sa queue et commence à la branler doucement, il se laisse faire. Une fois qu'elle est à son maximum, je la lâche. " Bon, ben, on va en rester là. " Il hallucine : " Arrête, mec, tu ne peux pas me laisser dans cet état ! " " Pas de souci, mais à ce moment-là, tu t'occupes de la mienne aussi. " Je reprends son gourdin, fait deux ou trois mouvements, puis me saisit doucement de sa main pour la poser sur mon engin. Il se laisse faire et commence lui aussi à me branler. J'approche ma bouche de la sienne, et tout en poursuivant nos mouvements, nous nous roulons notre première pelle.
Nous nous désapons rapidement. Et là je plonge et lui lèche sa teub tout du long avant de l'engouffrer. Il gémit. Je me débrouille, tout en continuant à le pomper puis que nous nous retrouvions tête-bêche sur le canapé. Il a ma queue bandée devant la bouche. Il tente de l'éviter, mais j'accélère mon mouvement sur la sienne, donc son excitation, et en visant bien, parvient à lui enfoncer mon pieu dans sa bouche. Pari gagné, il s'y met lui aussi.
Je me mets à lui bouffer les couilles puis glisse avec ma langue jusqu'à sa rondelle que je lèche à grands coups de langue, le faisant réagir : " Oh putain, personne ne m'a jamais fait ça, c'est trop bon ! " Avec ma langue, j'utilise aussi mon majeur et quand sa rondelle est bien détendue, l'introduit en lui. Il se raidit, près à me repousser, mais j'ai repéré de mon doigt sa prostate que je masse aussitôt. Il se détend à nouveau et m'encourage : " Oui, encore, vas-y. Continue. " " Ok, mais allonge-toi sur le ventre. "
Nous changeons de position et je reviens à sa rondelle. Ma langue et mes doigts s'activent. Il est étonnamment souple du cul pour un puceau. La tête enfouie dans le coussin du canapé, il se lâche, entièrement concentré sur ce plaisir qu'il découvre. J'ai maintenant trois doigts qui massent son conduit et titillent sa prostate. Trois doigts entre lesquels j'arrive à introduire mon pouce en addition... on a du métier ou on n'en a pas ! Tout en poursuivant mon action de la main droite et de la langue, je sors la capote de la poche de mon jean, tombé à proximité, parviens à la poser sans qu'il ne s'en inquiète et l'humecte de salive.
Entre le moment où je retire mes doigts et le moment où j'introduis ma queue, il ne se passe que deux ou trois secondes. Je veille à ne pas le pénétrer trop profondément. Pour autant, il la sent passer ! Il tente de m'expulser, mais couché sur son dos, j'ai passé mes bras en crochet autour des siens et je tiens bon. Je me penche à son oreille : " Fais-moi confiance et laisse-toi faire. Pour l'instant, tu as aimé, non ? " Il s'immobilise, plus ou moins consentant. Je bouge doucement mon bassin, veillant dans un premier temps à ne pas faire entrer plus de la moitié de mon engin. J'entends son souffle se calmer, je sens son conduit se détendre, j'amplifie doucement mon mouvement.
Il participe maintenant pleinement, amenant son boule musclé au contact de mes couilles. Nous basculons tous deux sur le côté, ce qui me donne à nouveau accès à sa queue que je saisis aussitôt. Et c'est au même rythme que je tire sur son jonc et que je le ramone. Je lui masse les pecs qu'il a vraiment impressionnants. Il ne nous faut que quelques minutes pour exploser tous les deux en même temps.
Après quelques minutes d'immobilité partagée, il s'assied sur le canapé et met son visage dans ses mains. " Putain. Je me suis fait enculer ! " " Oui et alors ? " " Ça veut dire que je suis une merde. Je ne suis plus un mec. " " Mais t'as fini avec tes conneries ? Tu es un homme et un vrai. Et ce n'est pas parce que tu prends du plaisir de telle ou telle manière que ça y change quelque chose. Tu as aimé ça ou pas ? C'est la seule question. "
Il se tait quelques secondes, puis me répond : " Ben oui, j'ai aimé, tu as bien vu. " " Et bien alors profite de la vie, mec ! " " Tu crois ? " " Si je te le dis... " Je le prends dans mes bras et la pelle qui suit est très tendre.
Du temps a passé depuis cette rencontre. Ça fait maintenant deux ans qu'il est à nouveau en couple. Il vit avec... un des maîtres-nageurs de la piscine où nous avons tous les deux nos habitudes. L'un et l'autre sont versatiles et s'éclatent bien au pieu. Je vous le dis en connaissance de cause puisqu'ils m'invitent de temps en temps à me joindre à eux pour une nuit. Quand on est un garçon poli comme moi, ce sont des choses qui ne se refusent pas.
XXL
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